Ma Maîtresse Veut Éduquer Ma Femme

Bonjour, je m’appelle Marc,

L’anonymat facilite les choses. Ce n’est sans doute pas la meilleure manière de montrer son courage mais au moins, cela permet d’évacuer le trop plein. Mais où, me suis-je demandé ?
Dans un journal intime ? J’en tiens un, si détaillé, qu’il me donne la possibilité de revivre quasiment en live, les différentes périodes les plus importantes de ma vie. Il me permet aussi, en les relatant, d’éclairer la nature de certains désirs inconscients inavoués voire inavouables.
Seulement, pour un échange, cela reste frustrant. Le hasard a fait que, j’ai trouvé ce site , aussi je me lance. Il faut que je confie ce qui est arrivé récemment.

J’ai 36 ans et je suis marié, depuis un peu plus de 1 an et demi avec Marie.
Rien d’exceptionnel à ceci, sauf, peut être, le fait que mon épouse est âgée de 22 ans passés.
Certains de mes amis m’ont dit que je faisais une connerie de me marier parce qu’elle était trop jeune.
Que 14 ans de différence risquaient de générer un conflit, un jour ou l’autre. D’autres m’ont prévenus que j’avais déjà un vécu et que Marie était trop réservée voire sauvage. Alors que j’aimais la lumière, la fête , elle recherchait le calme et fuyait les gens. Bref, nous n’étions absolument pas assortis.
Tout ceci, je le savais, sans vouloir l’admettre et au début, je n’étais pas prêt à sauter le pas.
En fait, je fréquentais Marie depuis déjà 3 ans, mais chacun vivait chez soi : moi, dans ma vieille et trop grande bicoque hérité de mes parents et elle, chez sa mère (qui ne voyait pas d‘un bon œil notre relation).
Cette situation me convenait parfaitement. Nos moments, ensemble, étaient super et quand j’avais besoin de m’éclater, je sortais en célibataire avec mes potes. Ce qui est étrange, c’est que, pendant ces périodes de ‘’libert钒, je n’ai jamais trompé Marie. Je n’en éprouvais pas le besoin.

Mais, lorsque la mère de Marie s’est remariée et a quitté la région, Marie s’est retrouvée toute seule.

A partir de ce moment là, tout a évolué. Plus le temps passait, plus elle souhaitait de moi, un engagement plus fort. Elle ne supportait plus le : ‘’chacun chez soi’’.
Au bout de plusieurs mois de ruse féminine et de persévérance, j’ai fini par céder car, de toutes façons, je l’aimais (et l’aime encore). Elle a réussi à me persuader que cela ne changerait rien entre nous.
Et ce fût vrai au début de notre mariage. C’était merveilleux et surprenant, cette vie de couple heureux et tranquille. Puis, j’ai changé de job et sont venus les responsabilités plus importantes et les voyages d’affaires.
J’avais aussi des obligations professionnelles. Marie ne voulait pas que notre vie change et refusait systématiquement les invitations et autres évènements auxquels elle était conviée en tant qu’épouse du directeur commercial. Elle préférait rester à la maison en attendant que je revienne.
Je vivais très difficilement cette période car je me sentais isolé. De plus, mon entourage professionnel ne comprenait pas et interprétait l’attitude de mon épouse comme une marque de snobisme ou de dédain.
Je ne désire pas me trouver d’excuses, mais peut être que ce qui devait arriver, arriva.
Un soir, lors d’un séminaire, où la solitude me pesait plus que d’habitude, je fis la connaissance de Véronique. Elle avait 30 ans et était la patronne d’une société de diffusion photographique.
Véronique, c’est tout le contraire de ma femme. Elle adore rencontrer des gens, le bruit, la fête, la bouffe et l’alcool. Bref, si Marie est la Lune, Véronique brûle comme le Soleil !
Et je m’y suis carbonisé !!!
Le lendemain matin, après une nuit éthylique, je me suis réveillé dans son lit et depuis, elle est ma maîtresse. Je ne suis pas innocent mais elle est dotée d’un tempérament fort et opiniâtre. Quand elle a décidé quelque chose, rien ni personne ne peut la détourner de son but.
J’étais sur son chemin et elle l’a envahi !
Tout comme elle a envahi notre maison car, en à peine 3 mois, elle a réussi à convaincre mon épouse qu’elle était sa meilleure et unique amie. Bon, je n’aurais sans doute pas dû les présenter…
Aussi, Marie a maintenant une totale confiance en ma maîtresse qui a eu l’idée tordue de la persuader qu’elle avait une préférence pour les filles, sans être toutefois homo. Ce qui fait que, lorsque je dois me déplacer pour mon job, en même temps qu’elle, c’est Marie qui lui demande de me ‘’surveiller’’ et de la prévenir au cas où (ça, c’est Véronique qui me l’a appris). Un comble !!
Il existe une réelle complicité entre elles. Marie paraît si proche de Véronique qu’elle lui demande souvent conseils. Ma maîtresse s’était même vantée auprès de moi qu’un jour, elle finirait par convertir ma femme. Elle en ferait une fêtarde. Sur ce dernier objectif, elle est en bonne voie.
Le but de toute cette manœuvre m’a-t-elle dit un jour, c’était de pouvoir nous voir aussi souvent que possible, à l’extérieur comme chez moi. Il faut dire qu’elle est souvent fourrée à la maison au plus grand plaisir de Marie qui, avant, ne fréquentait personne.

Il y a quelques semaines, Marie a commencé à changer de comportement. Cela a commencé lors d’une soirée, organisée par Véronique. Elle avait invité dans une boite de nuit, ses meilleurs clients et quelques fournisseurs (dont ma boite fait partie).
J’ignore comment, mais elle avait réussi à convaincre Marie de m’accompagner (ce qu’elle ne faisait jamais). Elle était même parvenue à entraîner mon épouse dans les magasins pour choisir une tenue un peu moins écolo.
Je dois dire que j’ai été agréablement étonné par le résultat car c’était la première fois que je voyais ma femme habillée dans une tenue, plus à mon goût.. J’ai vraiment été impressionné de voir Marie à porter, avec ce pantalon noir, un caraco blanc très décolleté qui ne supportait pas le moindre soutien gorge.
Fait rarissime à noter, car ma femme, jusqu’alors, avait toujours été complexée par sa forte poitrine. J’avais beau lui dire que ses seins étaient superbement fermes et pointaient fièrement, comme une jeune femme n’ayant pas eu encore d’, rien n’y faisait.
Véronique réussit là où je m’étais lamentablement planté !
Si mon épouse eut des difficultés, en début de soirée, a assumer l’exposition d’une partie de sa poitrine, aux yeux de tous , après quelques cocktails (elle qui ne buvait que très rarement) généreusement offerts par ma maîtresse, elle oubliât complètement son décolleté.
Sans doute, aussi, grâce, aux regards mouillés de la plupart des types présents et aux quelques dragueurs qui réussirent à la firent danser.

Donc, au cours de cette soirée, pendant que Marie dansait, Véronique me présenta une de ses copines, une prénommée Manu. La fille avait dû tâter de la dive bouteille car elle était passablement éméchée. Malgré mon peu d’enthousiasme, ma maîtresse me la colla dans les pattes pour je la fasse danser. Cette nana devait apprécier ma maladresse car elle ne me lâcha pas de la soirée ! Pire, plus la dite soirée avançait, plus elle m’engluait avec une nette propension aux câlins.
Evidemment, alors que l’autre folle me bécotait le cou (à mon corps défendant), Marie surprit la scène et elle prit pour argent comptant ce qu’elle vit, surtout que l’ivrogne réitéra maintes fois ses ‘’agressions’’ à mon rencontre. Je ne pouvais tout de même pas faire un scandale !
Quand je réussis à la perdre, il était trop tard et ma belle dansait langoureusement avec un bellâtre, en me lançant des regards provocateurs (et vengeurs).
J’avais beau être un tantinet jaloux, je fis le brave en répondant par un sourire complice.
Plus con que moi, tu meurs ! Bien sûr, cela ne fit qu’aggraver les choses et ma chérie se laissa câliner un peu plus.
Se passât alors une drôle de chose, j’étais furibond mais aussi étrangement troublé. C’était la première fois que je la voyais danser avec un mec, mais je me dis qu’en fin de compte, ce Don Juan rentrerait seul chez lui, alors que moi je me réveillerai le lendemain matin avec sa cavalière dans mon lit.
Petit sentiment de revanche…

Sauf qu’en rentrant, j’ai eu à subir une scène de ménage (une grande première sur ce thème). J’ai bien essayé de lui dire que je ne connaissais même pas cette meuf, elle m’en crut rien.
Toute cette histoire dégénéra et atteint un épilogue inattendu : stupidement, je finis par lui dire que de la voir ainsi avec un mec, ne m’avait pas rendu jaloux , au contraire, j’avais aimé la regarder. J’aurais dû arrêter mes conneries à ce stade mais comme Marie en rajoutait et me poussait à bout, je me suis senti obligé de surenchérir bêtement en lui assurant que nous étions un couple libre. Par bravade, je lui balançais qu’il était temps qu’elle apprenne que mon plaisir secret, c’était de mater. Jouer les voyeurs, cela me faisait bander ! Je passe les détails mais, bizarrement, la dispute s’éteignit comme par enchantement et nous baisèrent comme des fous. Le choc avait dû être rude pour elle. Quant à moi, j’étais piégé dans mon mensonge. Le lendemain, tout était oublié.
Sauf … Sauf qu’une semaine plus tard, alors que Véronique m’avait donné rendez-vous un soir dans un bar, je fus rejoint à ma table par cette folle de Manu qui venait s’excuser. De Véronique, pas le moindre jupon !
Quand je revins à la maison, j’y trouvais ma femme avec son regard des mauvais jours et ma maîtresse. Cette dernière me dit discrètement que je m’étais trompé de bar et qu’elle ne comprenait pas comment sa copine Manu m’avait trouvé. Elle m’assura qu’elle calmerait ma femme et que tout s’arrangerait. D’ailleurs, elle avait un plan et cette histoire allait lui permettre de le réaliser pour faciliter notre relation.
Sur le moment, je n’ai rien compris à ses élucubrations. De toutes façons, Marie interrompit la conversation.

Les jours qui suivirent furent plus sereins et il me semblait que Marie avait oublié ces divers incidents. Je remerciais secrètement ma maîtresse d’avoir arrangé les choses.
D’ailleurs, Véronique n’était pas restée inactive car je voyais bien au fil du temps, que ma femme s’améliorait dans le registre vestimentaire. Elle s’habillait moins stricte et avec plus de recherche. Ses tenues étaient de plus en plus sexy, parfois un peu trop à mon goût, même si je dois reconnaître que cela m’excitait. Maintenant, elle se maquillait et elle me dit qu’un jour, elle changerait de coiffure car Véronique le lui avait conseillé.
Elle devenait moins sauvage et ne refusait plus de sortir, même si ce n’était que pour aller prendre un verre le soir avec Véronique quand je n’étais pas là.
D’un autre côté, ma maîtresse me tenait informé du comportement de ma femme en mon absence. Situation pour le moins étrange mais cela me convenait. Qui ne l’aurait pas été : une épouse et une maîtresse qui s’entendaient à merveille !
Tout était bien dans le meilleur des mondes. Jusqu’à l’autre jour.
Nouvelle dispute sur un sujet stupide, puis réconciliation dans le lit. Petites vacheries échangées, mise au point et confidences. Il en ressortait de tout cela des aveux réels et d’autres tronqués par les mensonges. Bref, un méli-mélo qui m’amena à une situation abracadabrante.
Si on ajoute à cela l’intervention occulte et machiavélique de ma maîtresse, toute cette histoire n’aurait sans doute pas vue le jour sans la conjugaison de tous ces facteurs.

Dernièrement, Véronique, au courant (complicité oblige) de nos petits problèmes ménagers, me confie que Marie en a gros sur la patate parce que je lui ai dit (enfin, c’est ce qu’elle en avait déduit), lors de notre dernière mise au point, que mes occupations et nos années en couple avait fini par émousser notre vie sexuelle et que son manque de fantaisie ne correspondait pas à l’image que je me faisais de ma compagne. En gros, elle pensait que je m’ennuyais et que j’étais insatisfait à cause d’elle.
En conséquence, mon épouse avait décidé faire tous les efforts nécessaires pour me plaire. De plus, mon ‘’histoire’’ avec cette Manu, l’avait convaincue qu’elle devait changer radicalement. Bien évidemment, elle était allée demander conseil à son ‘’amie’’.
Alors que Véronique m’expliquait cela, sans entrer dans les détails (ce sera ma surprise) et qu’elle me confiait que cela cadrait tout à fait avec son propre plan (qu’elle refusait de me dévoiler), je réalisais que les changements vestimentaires de ma femme étaient en fait dus à sa décision de me faire plaisir.
Inutile de demander à ma maîtresse de m’en dire un peu plus, elle refusait de trahir sa copine. ‘’Et puis, où serait le plaisir si tu savais à l’avance ?’’.

La semaine dernière, Véronique nous invite à une soirée organisée par l’un de ses clients, Karim, devenu son ami. C’est un photographe professionnel qui travaille, en autre, en free-lance, pour le magasine Photo.
Donc, ce vendredi soir, comme j’ai des dossiers à terminer, elle vient me chercher au bureau en compagnie de ma femme. Nous ne sommes pas en avance et il fait déjà nuit. Marie semble en pleine forme.
Arrivés chez ce Karim où il y a déjà plein d’invités, Marie retire son trench et se tourne vers moi.
J’ai un choc !
« Alors, je te plais ? »: me dit-elle en tournant sur elle-même pour me montrer sa nouvelle tenue.
Ma bonne éducation m’interdit de siffler comme le Loup de Tex Avery, mais je n’en pense pas moins. Elle a fait fort et je le vois bien aux têtes de certains mecs qui se trouvent au bout du couloir. Je me fige et la détaille.
Est-ce Véronique qui l’a aidée à choisir ? C’est assez son style.
Très joli, sa veste à deux boutons et sa jupe crème à fines rayures gris perle. Peut être la jupe est-elle ‘’légèrement’’ trop courte…
La nouvelle teinte de ses cheveux longs ressort sur la couleur claire de sa veste.
Pour du changement, cela a été radical, comme ma surprise quand j’ai découvert, la veille, son nouveau look. Non, je dois l’avouer, elle est belle, ma femme !
Avant de se diriger vers la foule, elle ébouriffe le devant de sa jupe et me dit : « En plus, elle est portefeuille ! ».
Mes yeux ont dû s’écarquiller de stupeur lorsque son geste a dénudé le haut de sa cuisse droite. J’ai même eu le temps d’apercevoir son string noir avant que le pan de sa jupe ne se rabatte. Ça la fait rire de me voir aussi étonné.
« Alors, tu aimes ? Je l’ai acheté pour toi. Je n’ai pas oublié ce que tu m’as confié , alors ce soir, j’ai eu envie de te faire plaisir. Je vais être la femme que tu souhaites et combler tous tes désirs ! » : Me chuchote-t-elle, avec un sourire complice.
Pendant qu’elle me parle, je ne peux détacher mon regard de son visage. Jamais, auparavant, le bleu profond de ses yeux n’avait autant été mis en valeur que ce soir. Quel contraste incroyable avec ses cheveux bruns. On dirait deux pierres précieuses qui étincellent.
Merde, comme elle est belle !!! Je sens monter en moi un sentiment de culpabilité à cause de ma relation avec Véronique.
« Hou, hou, tu dors !? ».
Je dois avoir l’air naze…
« Allez, on entre !». Véronique vient de me coller un électrochoc !

A peine dans le salon et je les perds déjà au milieu des invités. Il y a un bruit d’enfer, mélange de conversation et de musique, et il fait chaud.
Je cherche des yeux ma femme et Véronique mais je ne les vois pas. Bon, tant pis, direction le bar.
« Vous êtes Marc ?». Je me retourne et je tombe nez à nez, enfin, nez à poitrail, sur un grand black bâti comme une armoire ! Et pas un poil de graisse, du pur jus de muscles !!
« Enchanté, Karim! » : dit-il en m’écrabouillant les doigts (Tiens, je ne savais pas qu’il était noir). Il m’assure être ravi de faire ma connaissance et me complimente sur ma chance d’avoir une femme aussi ravissante. Merci, c’était gentil à lui…
Je finis par retrouver les deux filles au milieu d’une bande de requins affamés. Une vraie cour ! Je réalise que Véronique n’est pas mal non plus avec sa courte robe moulante qui ferait bander un eunuque ! Quelle allumeuse ! En plus, je sais qu’elle adore cela…
Comment s’étonner alors, du nombre de mecs qui les entourent.
J’arrive à me frayer un chemin (faut que j’en pousse quelque uns, tout de même !) jusqu’à elles. Véronique me présente comme ‘’l’officiel’’ et ça en douche certains. Hé oui, trop dommage !
J’écoute leurs conversations mais j’ai du mal à accrocher. Je dirai bien à ma femme de refermer un peu sa veste, mais pour sûr, je passerai pour un vieux con. Alors, je m’abstiens en essayant de ne pas prêter attention aux regards concupiscents de certains des mecs présents. Et galants en plus, car les verres de ces belles ne restent pas longtemps vides. Il y en a toujours un pour en ramener des pleins. J’ignore combien Marie en a bu, mais vu la couleur plus que rosée de ses joues, je crains qu’elle n’est atteinte la cote maximum.
Il me suffit de la voir agitée, bavarde et riant aux éclats. Ce n’est absolument pas sa façon de se comporter en général, en présence de gens qu’elle ne connaît pas. Mais là…

« Je reviens ! ». Véronique se sépare de notre groupe et machinalement, je la suis des yeux. Arrivée vers le buffet, elle échange quelques mots avec une belle nana brune. Ah non, merde ! C’est cette Manu !!!
On me tire soudain par la manche. « Qui regardes-tu comme ça ? ».
Au moment où je m’apprête à répondre à ma femme : ‘’personne !’’, la fille me balance un large sourire carnassier.
« Encore elle !! Tu le savais !!». Mon ‘’non’’, pourtant honnête, sonne faux alors que l’autre me fait un petit signe complice de la main.
« Bah voyons, vas lui dire bonsoir, ne te gênes pas… ». Le ton pincé de ma femme ne me dit rien de bon. Mes explications qui s’en suivent, sont navrantes et je m’en aperçois vite. Je m’embrouille, alors que je suis innocent.
Heureusement, Véronique revient vers nous et les choses se tassent. Mais connaissant ma belle, cela va revenir sur le tapis. Elle est sans doute timide, un peu naïve mais aussi, non pas vraiment possessive mais rancunière.
La soirée continue comme si de rien n’était et Marie semble avoir oublié cette bêtise. Toujours aussi entourée, elle se laisse aller à toutes ces flatteries. Moi, je ne bronche pas.
Après avoir profités du dîner froid servi, plusieurs invités quittent la maison et nous restons à peu près une trentaine.
Moi, je suis puni dans mon coin. Véronique a disparue. Je m’ennuie un peu aussi et je regarde mon épouse qui à l’air de s’amuser en compagnie de sa cour. Elle rie sans arrêt. Sans doute les effets de l’alcool, elle qui ne boit que très rarement.
« Musique et ambiance câline! ».
J’aperçois Karim, Véronique et Manu la Brune installer un peu partout des coupelles, dans lesquelles ils placent des grosses bougies qu’ils allument.
Dès que l’éclairage principal est éteint, il est remplacé par une lumière d’ambiance digne d’une boite de nuit. Le changement est si radical, qu’il faut un moment pour s’habi à la soudaine pénombre feutrée qui règne dans la pièce. L’ombre des flammes ondule sur les murs. C’est joli comme tout !
Véronique vient de mettre un slow et, au moment même où je m’apprête à inviter ma femme, un autre mec est plus rapide que moi. Juste à ce moment là, je vois Manu arriver brusquement vers moi.
Sans que je puisse esquisser le moindre geste, elle me saisit les bras et les placent sur ses épaules. Puis, sans me laisser le temps de respirer, elle me dit: « Viens, j’ai envie de danser avec toi ! ». Marie n’a rien perdue de la scène ! Ma crédibilité vient d’en prendre un sérieux coup, ne serait-ce qu’à la manière dont elle me regarde. Un pistolet dans chaque oeil !
Elle me fait un petit signe de tête, hausse les épaules comme si elle s’en moquait et continue à danser avec son cavalier.

Pendant que je chaloupe avec Manu, muette comme une carpe, je vois Véronique qui se dirige vers Marie. Je ne peux pas entendre ce que ma maîtresse lui dit. Puis elle la quitte et va discuter avec notre hôte.
Alors qu’un deuxième slow démarre, Manu me demande d’aller lui chercher un verre d’eau. Je suis obligé de chercher la cuisine pour lui en trouver. Lorsque je reviens, je remarque que plusieurs bougies ont été éteintes. Il règne à l’intérieur une semi obscurité. Plusieurs couples en ont profité pour se faire des câlins discrets dans des recoins. L’ambiance paraît plus ‘’chaude’’ que toute à l’heure.
Prudemment, j’avance en prenant garde de ne pas heurter de meubles et, rasant le mur, je cherche des yeux la brune. Pas de trace de Manu. Par contre, je découvre ma femme qui danse maintenant avec le black.
En attendant que la cinglée revienne, je m’installe dans un fauteuil qui se trouve dans un coin peu éclairé.
Quand mon regard se porte à nouveau vers la piste de danse, j’ai soudain un pincement au cœur en apercevant ma femme et Karim. J’ai l’impression que non seulement il la serre plus qu’il n’est convenable mais qu’elle s’alanguie aussi sur son épaule, semblant écouter avec un plaisir non dissimulé les propos qu’il lui tient avec sa bouche collée près de son oreille.
Scotché dans mon fauteuil , j’observe le couple qui parfois disparaît de ma vue, quand d’autres couples les masquent.
Dans mon coin, elle ne peut me voir, mais à la lueur d’une bougie, je note que Marie sourit, presque rêveuse.
A la fin du slow, Karim se dirige vers une table basse et en ramène deux verres. Ils continuent à parler en sirotant tranquillement, sans s’occuper des autres. Ma femme tournée vers lui a l’air de boire ses paroles.
Malgré la pénombre, je surprends le black qui, tout à coup, se met à caresser le dos de Marie. Je n’en reviens pas ! Elle continue de boire sans se dérober. Je suis sûr qu’elle est complètement grise. Elle ne cesse de rire aux plaisanteries de son cavalier.
Dès que la musique reprend, ils partent d’un même geste en direction de la piste pour danser.
J’ai du mal à les voir car des invités les masquent. Quand ils réapparaissent à ma vue, je remarque, inquiet, qu’ils sont plus étroitement enlacés. Ils ne parlent plus.
Je devine, à la lueur des bougies, la main de Marc qui glisse le long du dos de ma femme.
Suis-je en train de rêver ? Pourtant, j’ai bien l’impression que Marie vient de se coller un peu plus contre le black.
Merde ! Pourquoi pose-t-elle sa tête au creux de l’épaule de l’autre ! Mais qu’est-ce qu’elle me fait ?
Un putain de couple passe devant eux. J’essaie de pencher ma tête pour les voir.
Les voilà ! Je manque de m’. La main de ce salaud joue, sous les cheveux, avec le cou de Marie. Et, elle se laisse faire sans broncher !
Ah enfin, la musique vient de s’arrêter.
Je me lève pour aller rejoindre ma femme. Il est temps ! Mais je suis doublé par Véronique qui vient de faire son apparition. Je vais attendre qu’elle termine. Je les regarde gesticuler.
Haussement d’épaules de ma chérie. Je n’y comprends rien.
En attendant, je vais aller faire une pause technique.

Evidemment, les toilettes sont prises !
Je pars à la recherche d’un autre endroit. Vu la taille de la baraque, m’étonnerait qu’il n’y en ait pas d’autres.
Après avoir ouvert quelques portes au hasard, je finis par tomber sur un cabinet de toilette qui se trouve contiguë à une chambre. Tiens, toutes les lumières sont allumés ? Tant pis, je ferme la porte de la chambre et investis le cabinet. Lavabos, douche et WC, c’est tout ce qui me faut ! Je me contente de pousser la porte et je me soulage.
Au moment où je m’apprête à tirer la chasse d’eau, j’entends la porte de la chambre s’ouvrir.
- « Je t’avais bien dit, Marie, de ne pas mettre ces chaussures ». Véronique ?! Ma femme ?!
- « Je m’en fous de mes chaussures ! Tu sais où ils sont ? ». Mon épouse semble en colère.
- « Je sais pas moi ! Ils dansaient puis ils ont disparu ».
- « Ouais, bah en tous cas, il ne perd rien pour attendre !! ». J’ai les jambes en flanelle. Qu’est-ce que j’ai encore fait ?
- « Alors, ces pieds ? ». Je reconnais la voix de Karim et instinctivement, pour ne pas dire bêtement, j’éteins la lumière du cabinet de toilette.
A peine ai-je fait ce geste que je me traite de con. Et si l’autre type décidait de se laver les mains ! J’aurais l’air de quoi, moi ?
- « Bon, je vous laisse ».
- « Oui, merci Véro, je vais prendre soin d’elle ». J’entends la porte de la chambre se refermer.
- « Ca va, Marie ? Toujours mal ? Mais qu’as-tu ? T’as l’air en colère ? ».
- « Ouais, j’ai mal aux pieds mais c’est mon mari. Il s’est tiré avec une nana, le salaud ! ».
Mais ce n’est pas vrai !!!
- « Oh, il ne doit pas être bien loin, ne t’en fais pas. Tiens, retire tes chaussures et allonges-toi. Je vais te masser les pieds. Cela te fera du bien et puis tu vas oublier ces bêtises ».
C’est le bruit des chaussures qui tombent à terre et le ‘’recule-toi un peu’’, qui me poussent à entrebâiller imperceptiblement la porte du cabinet de toilette. Même si je me sens coincé comme un renard, la curiosité est trop forte.

D’où je suis, dans l’obscurité totale, je distingue parfaitement l’intérieur de la chambre largement éclairé. Le grand lit, en face de moi, est à moins de 5 mètres. Ils ne peuvent pas me voir car, dieu merci, la lampe de chevet qui est aussi allumée, fait écran.
Je découvre, de côté, ma femme qui est allongée, les bras le long du corps. En se couchant, sa jupe s’est remontée un peu trop haut, à mon goût, sur ses cuisses. Karim, à genoux sur le lit, est à ses pieds.
A deux mains, il masse alternativement le pied droit, puis le pied gauche.
Normalement, si j’ai bien entendu, seuls les pieds sont concernés, mais Marc, après un moment, enserre bientôt les chevilles. Puis il se met à rouler et étirer les orteils, glissant ses doigts entre eux. Ensuite, il caresse le dessus de pied. Ces massages durent bien cinq bonnes minutes.
Maintenant, ses mains remontent innocemment en suivant la ligne du tibia, puis redescendent autour du mollet.
Marie a présentement les yeux fermés. Je suis bien placé pour savoir qu’elle adore que je lui fasse des massages. C’est sans doute pour cette raison qu’elle semble détendue.
Les mains de ce Karim, dans leur va-et-vient, atteignent bientôt les genoux, mais le massage reste encore tout à fait correct.
A chaque aller et retour pourtant, j’ai l’impression qu’elles gagnent quelques centimètres. Marie se laisse dorloter, même quand, sous le couvert d’un massage professionnel, les mains du type enserrent bientôt les cuisses qui ne se dérobent pas.
Cela devient très étrange pour moi.
J’ai l’impression que cette histoire dure depuis une éternité. Soudain, l’espèce de sentiment confus qui accompagne ma colère, depuis un moment, se précise. Je réalise, stupéfait, que je bande !
Je me dis que c’est complément fou et pourtant, je n’arrive pas à détacher mes yeux de la scène sans esquisser le moindre geste de révolte. D’autant plus que Marie est toute détendue !

Les mains du type remontent encore plus haut, jusqu’à s’attarder à l’intérieur si doux des cuisses, s’infiltrent sans qu’on s’en défende, sous le tissu, redescendent.
Sans la moindre pause, Karim remonte ses mains à nouveau et d’un geste quasi naturel, écarte les deux pans de la jupe portefeuille et effleure le string, visible d’où je suis, qui protège ma femme.
Atterré, je m’aperçois que Marie paraît s’abandonner totalement.
Soudain, l’une des mains du black se niche dans l’entrejambes et palpe le sexe au-dessus du maigre tissu.
La vache ! Les jambes de mon épouse s’écartent machinalement quand il s’avance pour s’agenouiller plus près d’elle. Il se met à entreprendre un consciencieux massage. Je suppose maintenant qu’il essaye de deviner du bout de ses doigts, les contours ourlés de la chatte qui, j’en suis sûr, s’humidifie en s’ouvrant de plaisir.
Pourtant, Marie reste toujours sans mouvement, les yeux fermés , seule, peut être sa respiration est devenue plus rapide.
Soudain, Marc se penche et je vois sa tête plonger entre les cuisses de ma femme. Aussitôt, je vois son bassin se porter en avant quand son corps s’arc-boute.
Brusquement, la porte s’ouvre sur un : « Oh pardon ! » masculin et se referme aussitôt.
Simultanément, Marie fait un bon du diable, désarçonne le pauvre type qui s’étale sur le côté et mon érection chute comme les cours de la Bourse.
Tout ceci se passe en une fraction de secondes. J’ai juste le temps de voir ma femme sortir en courant de la chambre.
Le pauvre Karim reste affalé sur le lit, complètement anéanti.
Passée la surprise, je me délecte lâchement de sa déconvenue même si, bizarrement dans un coin de ma petite tête, mais sans vouloir le reconnaître, je regrette presque qu’ils aient été interrompus par cet intrus.
Il me faut attendre plus de 10 minutes avant que le Noir ne quitte la chambre. Heureusement, il n’a pas eu la mauvaise idée de venir se rafraîchir dans le cabinet de toilette.
Je laisse encore 5 minutes de plus avant de sortir moi aussi, prudemment.

Je file directement aux toilettes, dans le couloir, qui, heureusement sont libres. Quand j’en sors, je tombe nez à nez sur Marie. Elle a l’air un peu perdue avec un brin de panique dans ses yeux.
Lâchement, je profite de la situation et je lui explique que j’ai sans doute mangé un truc pas très frais car je suis en train de passer ma soirée aux toilettes.
J’enfonce le clou en lui disant benoîtement : ‘’J’espère que tu ne m’as pas cherché ?’’.
J’en suis pour mes frais car elle me répond qu’en effet, elle s’est fait du souci pour moi car elle ne me trouvait pas.
Egalité parfaite sauf que moi, je sais….
On décide d’écourter la soirée. On récupère Véronique et nous voilà partis sans avoir pris congé de Karim qui a disparu de la circulation…

Pendant le trajet de retour, les filles se mettent à jacasser comme si de rien n’était. Marie semble avoir recouvré ses esprits et ne montre aucune agressivité envers moi.
A-t-elle cru à mon mensonge ?
Arrivés à la maison, Véronique nous dépose.
Mes ablutions effectuées, c’est avec un peu d’appréhension que je rejoins Marie dans la chambre.
Rien, si ce n’est un drôle de petit sourire en coin. J’aimerais lui poser mille questions sur la soirée mais je ne peux pas le faire.
Ce qui me rassure, c’est que c’est elle qui est venue vers moi cette nuit là. Elle m’a fait jouir comme jamais auparavant.

Il faut que j’attende le lundi suivant pour pouvoir parler de cette soirée à Véronique. Je lui dis exactement ce qui s’est passé et le drôle se sentiment que j’ai ressenti en assistant à la scène avec ce Black.
Véronique est écroulée de rire (l’épisode du cabinet de toilette…) et me lance : ‘’Mais mon pauvre, tu es un voyeur qui s’ignore, c’est tout’’.
Alors, c’est donc ça ? Devant mon air effaré, elle me rassure en me confiant que beaucoup de mecs sont comme moi et certains fantasment sur le fait de désirer voir leurs femmes se faire baiser par un autre.
Je suis tout pensif.
Véronique me dit qu’à la première occasion, elle essaiera de faire parler ma femme, histoire de savoir comment elle a vécu cette expérience avec Karim.

Je ne vais sans doute pas à avoir à patienter bien longtemps.
En attendant, hier, Véronique est venue à la maison. Quand je suis arrivé, elle discutait dans le salon et ma maîtresse montrait des photos à ma femme.
Connaissant ma curiosité, Véronique m’a montré quelques clichés. Des photos d’elle, prises par ce Noir, Karim.
Je dois reconnaître qu’il a du talent.
Les plus réussies sont celles en noir et blanc, où elle pose façon photos de charme. Oh, rien de très hard, mais un tantinet érotique, surtout quand elle est en sous vêtements.
- « Elles sont bien, non ? Tu n’aimerais pas en avoir de Marie, des comme ça ? ».
Evidemment que j’aimerais en avoir, mais je doute que ma chère et prude épouse accepte ce genre de séance.
Ma réplique a pour effet de vexer ma femme qui me reproche de la prendre pour une gourde arriérée et coincée.
Je préfère battre en retraite.
Un peu plus tard, Véronique me prend à part et m’annonce qu’elle a réussi à convaincre ma femme de venir avec elle, pour se faire photographier.
Là, je n’en reviens pas.
Dès que son emploi du temps le permettra, ce week-end ou la semaine prochaine, elle organisera une séance photos avec Karim. Bien sûr, elle sera présente et moi aussi.
C’est bien, je préfère être là.
Maintenant, il n’y a plus qu’à attendre.
Pour ce coup des photos, je n’en reviens toujours pas. Marie… poser ?!

Voilà, mon histoire n’a rien de très bandant mais au moins je vais avoir des photos sexy de ma femme.
J’ai hâte d’assister à ça.