Ma Rencontre Avec Léo
Je finissais mon café à la table du bistrot, en bas de chez moi, où je métais installé pour lire le journal. Pas de rendez-vous ce matin avant dix heures et demi. A neuf heures moins le quart, javais tout le temps devant moi.
Un mec se mit au comptoir et demanda un calva ! Il se tourna vers la salle et son regard tomba sur moi. Il était mal rasé, affichait la trentaine et la bonne assurance du type quune bagarre neffraie pas. Mais ses yeux semblaient curieusement embués et tristes. Bien quil parût sûr de lui, son désarroi était criant de vérité. Mais je ne pensais pas quil sen rendît vraiment pas compte.
Je ne le quittais pas des yeux et mon regard commençait à le géner. Il tourna le dos et posa son verre sur le comptoir pour le faire remplir.
Je décidai de me mettre en situation de le faire parler. Je quittai ma table et jallai au bar à ses cotés. Lair grave, je demandai un calvados ! Il se tourna vers moi et me regarda dun air narquois, mon calva en main.
- Puis-je vous aider en quelque chose, me dit-il
- Si je vous le dis, je prends votre poing dans la gueule, répondis-je
- Pédé ? me fit-il
- Non, curieux
- Et on peut savoir de quoi ? me rétorqua-t-il
Je pris mon verre et jallai me rasseoir. Le mec pris aussi son calva et vînt sasseoir à ma table, en face de moi. Je le regardais, amusé par son comportement assez direct. Je laissai le silence sinstaller. Ses yeux cherchaient dans les miens le sens de cette situation. Cela dura un moment. Ce fût lui qui rompit le silence.
- Je bande, me dit-il doucement à voix basse, toujours avec un sourire narquois.
Là, il ne manquait pas dair ! Jétais un peu estomaqué.
- Est-ce que je dois en faire autant ? lui dis-je sans laisser trop paraître mon ahurissement.
- Ce serait sympa, mais, ça ne se commande pas, me répondit-il.
Je ne savais quoi penser.
- Que vouliez-vous me dire tout à lheure qui aurait pu me conduire à vous mettre mon poing sur la gueule ?
- Que ton regard triste trahissait sans doute une nuit gachée, lui avouais-je.
- Tu me tutoies maintenant ?
- Toi aussi, à ce quon dirait, lui dis-je.
- Mon regard me trahissait donc, me demanda-t-il ?
Je posais maintenant sur lui un oeil vif et je pris mon temps avant de parler.
- Je bande aussi, lui dis-je à voix basse, sans répondre à sa question.
- Tu es encore plus vicieux que moi, me dit-il.
- Alors, cette nuit, elle a été gachée, oui ou non ?
- Pierre ma quitté, voilà... cest tout.
- Et cest grave ce Pierre ? demandais-je.
- Pour le moment oui, dans un an sûrement moins.
- Il peut revenir ? questionnais-je
- Laisse tomber. Jveux pas en parler comme ça... à un inconnu... et le jour même.
- Bon, OK.
Je ninsistai pas. Un silence sinstalla puis je changeai de sujet.
- Tu veux me connaître ou tu veux te barrer ? lui dis-je.
- Tout à lheure, je me serais barré. Maintenant te connaître est possible, dit-il en souriant.
- Tiens, lui dis-je, jte laisse dix euros, tu complèteras. Tu paies mon café et les calvas, et tu viens chez moi,. Jhabite au deuxième étage de limmeuble en face, légerement en décalé. Je tattends devant le porche.
Je me levai et quittai le café. Deux minutes plus tard, je le vis traverser la rue et venir vers moi dun pas vif.
- Comment tappelles-tu ? lui demandais-je
- Tous mes amis mappellent Léo... et toi ?
- Pierre, lui répondis-je.
- Tu te fous de ma gueule !
- Non, lui dis-je. Je mappelle réellement Pierre, comme celui qui ta quitté. Ou tu fais avec maintenant ou tu suis ton chemin. Je ny peux rien.
- Montons, me dit-il.
Une fois chez moi, je lui demandai sil voulait boire autre chose.
- Non, dit-il, si je suis monté cest pour bander avec toi. Cest bien aussi cque tu voulais... Non ?
- Ça se peut, lui dis-je sans conviction.
- Alors dans ce cas, à poil et vite, me dit-il
Il avait raison. Sans plus attendre, jallais vers ma chambre et jotais tous mes vêtements sans me presser.
- Quel âge as-tu ? me demanda-t-il en sallongeant pratiquement sur moi.
- Trente-deux ans et toi ?
- Trente ans, tout juste.
Son visage était au dessus du mien. Près de ma bouche, ses lèvres exhalaient encore un doux parfum de calvados quil me laissa gouter en les joignant aux miennes. Un long et profond baiser sen suivi, pendant lequel mes mains caressaient son dos et ses fesses. Quand sa bouche me quitta, nous pûmes nous écarter légèrement pour laisser nos sexes en érection prendre plus librement leur place. En voyant ma bite superbement dressée, Léo bascula et lengloutit dans sa bouche tout en posant pratiquement son sexe sur mon visage. Je me mis à le sucer aussi comme un fou et notre soixante-neuf dura un bon moment, nous laissant au bord de lexplosion. Léo se redressait.
- Je veux ton cul, me dit-il, en sagenouillant sur le lit en laissant saillir une bite superbe.
- Tiens dis-je, en lui tendant une capote et un tube de lubrifiant pris dans le tiroir de ma table de nuit.
Léo déchira létui de la capote et la déroula lentement sur sa pine. Il ouvrit le tube et mis du lubrifiant sur ses doigts pour enduire toute la capote. Il en repris un peu pour me masser lanus que jouvrais à ses doigts experts en remontant mes jambes sur mes épaules. Deux à trois doigts tournaient dans mon trou de plus en plus avide dêtre pénétré. Enfin Léo vînt sur moi. Il plaça son gland bien en face et senfonça sans sarrêter jusquau fond.
A mon tour, jenfilai une capote et je remplissai son fion de lubrifiant. Léo se lassait faire, prêt à me subir. Quand je me couchai sur lui, je sentis quil cambrait ses petites fesses le plus possi ble pour mieux les offrir à ma pine. Enculer ce beau gosse fût un plaisir intense. Ma jouissance ne tarda pas venir, bousculant tout le corps de Léo qui se laissait aller au rythme déchaîné que jimprimais à ses fesses. Je jouis énormément.
Il était à peine dix heures moins dix quand nous retrouvâmes sous la douche. Savon, caresses et baisers. Eau chaude ruisselante. Corps séchés et rhabillés. Je ne serai même pas en retard à mon rendez-vous !
Nous nous sommes fixés de nous retrouver le soir à dix-neuf heures en bas, au même bistrot. Nous allions entamerions ensuite notre première nuit commune et nous apprendrions petit à petit à un peu mieux nous connaître.
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