Caroline, La Bourgeoise Abandonnée (2)
Je continue mes parallèles ésotériques tandis que vous mécoutez, dans une position lascive. Vous êtes allongée sur le côté, la tête posée sur votre main et le coude au sol. Votre jambe gauche est repliée sur votre ventre, à angle droit. De lindex de votre main libre, vous caressez la peau de votre cuisse. Je suis dans une position à peu près identique, en miroir, couché sur le côté et appuyé sur mon coude, mais mes deux jambes sont droites. Nous nous connaissons à peine, et pourtant, cette position nous rapproche étrangement, et notre conversation est ponctuée de temps à autres par vos éclats de rire qui font se retourner les gens autour de nous, vous faisant rougir aussitôt.
Il ne faut pas que vous ayez honte, dis-je. Vous avez un merveilleux rire. Et votre sourire illumine votre visage.
Ma phrase a leffet inverse de celui escompté et vous rougissez de plus belle et baissez les yeux en entendant mon compliment.
Puis-je connaitre votre prénom ? dis-je alors que je le connais déjà depuis ma discussion avec le Barman.
Je mappelle Caroline. Et vous ?
Marc, dis-je. Enchanté, Caroline. Cest un véritable plaisir que de discuter avec vous.
Merci, répondez-vous. Le plaisir est partagé.
Que faites-vous cet après-midi ? dis-je. Jaimerai pouvoir passer plus de temps avec vous.
Vous me regardez pendant de longues secondes, vous semblez hésitante.
Je
euh
je suis désolée, ce nest pas possible. Je
je suis mariée et jaime énormément mon mari, dites-vous.
Ah. Je comprends tout à fait votre position. Et, à en juger par votre sourire et votre beauté, jimagine que vous êtes une femme comblée.
Vous ne répondez pas à ma phrase et baissez les yeux de nouveau, visiblement gênée. Jimagine que ce silence est synonyme de réponse négative et je nen rajoute pas plus.
Changeons de sujet, dites-vous. Marc, que fait un charmant jeune homme comme vous dans cette ville ? Vous travaillez ?
Hélas, pas encore.
Vous semblez flattée par le compliment mais quelque peu interloquée par la manière dont je connais votre emploi du temps. Vous minterrogez à ce sujet. Je vous avoue que cest le serveur qui men a informé.
Ah, quel culot il a, celui-là. Il ne manque pas de toupet. Marc, je vais te faire une confidence, tu permets que je te tutoie ?
Oui, absolument Caroline, tutoyez-moi, je vous en prie, mais permettez-moi de continuer de vous vouvoyer, je vous avoue que cette marque de déférence mémoustille.
Soit, dites-vous en me souriant de manière bienveillante. Et bien, je suis persuadé que ce barman est amoureux de moi. Jai dû repousser ses avances à plusieurs reprises.
Cela ne métonne pas, répond-je, et je serais prêt à mettre ma main à couper que ce nest pas le premier de vos prétendants.
Tu as raison, répondez-vous, amusée. Tu es très perspicace, Marc, et japprécie énormément cela.
Alors que vous parlez, vous vous êtes redressée. Vous êtes désormais assise face à moi, à genoux, et avez les deux mains posées sur vos cuisses. Dans cette position, vos bras font se presser vos seins lun contre lautre et les fait remonter dans le décolleté de votre maillot de bain. Je ne peux pas mempêcher dattarder mon regard sur ces deux formes rondes, dun blanc laiteux, que je meurs denvie de prendre à pleine main et de pétrir sous mes doigts, même si je nen fais rien. Vous semblez remarquer mon regard, mais vous ne dites rien, donc jimagine que vous prenez un malin plaisir à vous faire mater ainsi par un inconnu.
Je dois y allez, dites-vous. Il est bientôt 16 heures 30 et je dois rentrer chez moi pour moccuper de mes s.
Jimagine que cest toujours non, pour le verre.
Je suis désolé, Marc. Jai passé un très bon moment. Merci.
Vous vous levez finalement, ramassez vos affaires et faites mine de partir. Je me lève à mon tour et vous dit :
Mercredi prochain, je vais à lOpéra, avec une amie. Jimagine à la marque de votre monokini et de vos lunettes de soleil que votre mari et vous devez avoir une bonne situation et probablement un abonnement à lOpéra. Si jamais vous vous y rendez, retrouvez-moi dans les toilettes du premier balcon, côté cour, à lentracte. Jaurais une surprise pour vous.
Vous me regardez dans les yeux, souriez, et tournez le dos pour vous diriger vers les douches. Je ne sais pas si vous avez remarqué la bosse que forme mon sexe en érection dans mon boxer.
Vous dites:
Viens ! Marc ! Rejoins-moi dans les vestiaires, je vois bien à travers ton boxer que tu as envie de moi, je suis dans le même cas, je mouille. Soit doux avec moi, fais comme si c'était ma première fois.
Vous vous éloignez et prenez la direction des vestiaires. Je reste planté sur place, incapable de bouger, en proie à un dilemme intérieur. Voilà que jai joué à vous séduire, et que cest moi qui me retrouve dans une situation inextricable. Car jaime ma copine, et je nai pas envie de lui faire de peine. Mais la lueur lubrique que jai discernée dans votre regard a allumé en moi un feu quil nest impossible à éteindre autrement quen vous rejoignant dans lintimité des vestiaires. Finalement, je cède à mes pulsions, att mes affaires, et me dirige vers les douches. Jassure fébrilement mes pas sur le carrelage humide et glissant de la piscine, et la tempête de sensations qui se déchaîne en moi ne maide pas à garder mon équilibre. Je me rince, me savonne abondamment pour laver ma peau de tout le chlore du grand bassin, puis me dirige fébrilement vers le vestiaire des femmes. Heureusement, je ne croise personne. Dans le vestiaire, les cabines salignent, lune après lautre, mais toutes les portes sont fermées.
Caroline
Je suis là, me répondez-vous dune voix suave, tendre, soufflée, à peine audible qui me procure des frissons dans tout le corps.
Me guidant au son de votre douce voix, je pénètre dans la cabine dans laquelle vous mattendez, adossée à la paroi opposée. Je ferme la porte derrière moi, et franchit les quelques pas qui nous sépare. La tension sexuelle entre nos deux corps tendus est clairement palpable. Vous avez le souffle court, haletant, et jentends les battements de votre cur qui tambourine dans votre poitrine. Je mapproche un peu plus, vous me fixer du regard, les lèvres légèrement tendues en avant. Je vous enlace finalement et plaque mes lèvres contre les vôtres. Vous sentez mes mains larges et puissantes qui vous enserrent, lune dans votre cou, lautre au creux de vos reins, et vous paraissez toute menu, démuni dans les bras de cet inconnu. Vous saisissez le contact de mes lèvres charnues, légèrement humectées contre les vôtres et acceptez mon baiser. Puis, vous redressant sur la pointe des pieds, vous glissez vos deux mains autour de mon cou et dans mes cheveux pour membrasser à votre tour. Ma langue force le passage de vos lèvres pour pénétrer votre bouche et se mêler à la vôtre dans un baiser sensuel, langoureux, et mes mains parcourent la peau douce et tiède de votre dos nu. Ma main gauche descend le long de votre colonne vertébrale et vient souligner le galbe de vos fesses. Glissant sous le fin tissu du maillot de bain, jempoigne votre fesse et vous attire contre moi, afin que vous sentiez la dureté de mon sexe contre votre intimité. Au bout de quelques minutes de baisers passionnés et de caresses érotiques, je vous libère de mon étreinte, et entreprends de vous déshabiller. Je fais glisser lune après lautre les bretelles de votre monokini qui tombe à vos pieds, révélant à ma vue la splendeur de votre corps dénudé. Mes mains empoignent vos seins ronds et fermes, les soupèsent, et les malaxent avec délicatesse.
A son tour, ma main glisse le long de votre ventre plat et musclé jusquà votre intimité. Jécarte dun doigt vos grandes lèvres et introduis mon index à lintérieur. Vous être trempée, mon doigt caresse pendant quelques secondes lentrée de votre vagin puis remonte titiller votre clitoris. Il est gonflé de sang et durci par votre excitation. En quelques secondes, vous êtes prête à exploser, alors, jintroduis deux doigts dans votre intimité et vient masser lintérieur de vos parois intimes, en insistant sur votre point G. Vous essayez de résister mais cédez finalement à lorgasme, le corps traversé par des vagues de plaisir. Vous vous retournez alors, cambrez le dos et me dites :
Viens, prends-moi, maintenant.
Je
je nai pas de préservatif, dis-je. Je suis venu directement du bassin à votre cabine, et je nai pas eu le temps den prendre un.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!