Laure Épisode1

A peine arrivée dans mon petit appartement d’étudiante, je fantasmais sur toutes les envies que je pouvais maintenant assouvir. Au bout de quelques jours, j’avais déjà dans la tête d’acheter un magazine d’annonces sm et de répondre à l’une d’elles. Il me fallut encore quelques jours et plusieurs passages infructueux dans le tabac presse du coin pour passer à l’acte et m’emparer de l’un d’entre eux à la couverture alléchante et de payer honteuse au buraliste moqueur. Une fois chez moi, je feuilletais toutes les annonces sans succès. Cependant, les histoires et photos croustillantes et troublantes du magazine m’excitaient énormément, et j’y pensais du matin au soir impatiente de pouvoir rouvrir ce bouquin. Je décidai de poursuivre mes efforts en m’abonnant au magazine me disant qu’une annonce correspondrait bien à jour à mes attentes. Le troisième numéro fut le bon. L’annonce concernait ma ville, l’homme se décrivait comme dominateur expérimenté recherchant une soumise débutante et motivée pour éducation suivie. PARFAIT. Cependant, il fallait maintenant oser répondre. Après quelques hésitations et quelques verres d’encouragement, je me suis jetée à l’eau en écrivant que je recherchais un maître pour me dresser sévèrement accompagnant le courrier d’une photo. De suite, je suis allée poster la lettre pour éviter tout changement d’avis. C’était trop tard, c’était fait. Les jours suivants furent une longue attente mêlant excitation et angoisse. Un vendredi, le téléphone sonne :
- Laure ?
- oui. (C’est lui. J’en suis déjà sure).
- est-tu toujours motivée ?
- oui. Dis-je timidement.
- Tu es très jolie et j’aimerais te rencontrer pour connaître tes attentes et ta motivation.
- oui.
- Un café serait un bon endroit. Lequel proposes-tu ?
- Je ne sais pas.
- N’importe lequel ! Un de ton quartier ou en centre ville. Dit-il sèchement.
Je lui indiquai donc un café tout près devant lequel je passais tous les jours pour aller à la fac.


-Demain 17h00.
-Je ne sais pas trop….demain…
-C’est ça ou rien. Si ce n’est pas toi, ce sera une autre. T’as envie ou pas ?
-D’accord. Demain 17h00.
-Je veux que tu sois très sexy. Ne commence pas par me décevoir.
Il raccroche.
J’ai réfléchi jusqu’au lendemain sans dormir de la nuit. Je ne voulais plus y aller, puis je me disais que ça serait trop bête de passer à côté. C’était peut-être un mec bizarre, mais je ne risquais rien dans un lieu public. Je ne serais certainement pas capable de réaliser mes fantasmes mais je ne le saurais qu’en y allant. Bref, samedi vers 14h00, je décidai d’y aller pour voir, ce qui n’engageait à rien. Je me suis préparée avec l’objectif d’être très sexy comme il le souhaitait : mini-jupe fendue noire, top dos nu rouge, dim-up noirs et bottes à talons.
Dehors, la pluie était incessante depuis le matin. Je mis donc une veste ¾ par dessus et pris mon parapluie. Ne voulant pas être en retard, je suis partie très en avance alors que le café était à deux pas. Malgré la courte distance, j’arrivai frigorifiée à mon rendez-vous. Il faut dire que ma tenue n’était pas trop de saison. Pour plus de discrétion, je pris une table dans le fond du café mais avec vue sur l’entrée. Personne ne remarqua mon entrée à part la serveuse qui vint prendre commande. Pour me réchauffer, je choisis un café. Un quart d’heure d’avance, tout allant bien pour le moment. Au fur et à mesure que les minutes filaient, l’angoisse montait. Mon cœur s’emballait à chaque homme qui rentrait.
Deux minutes avant l’heure, un homme très grand rentra. Au début, je le pris pour un commercial bien habillé avec son porte-document mais il balaya le café du regard et croisa le mien. Il se dirigea vers moi d’un pas décidé. C’était lui. Une boule se forma dans mon estomac, mes mains se mirent à transpirer. Je n’en menais pas large. Il avait environ 40 ans et était plutôt laid, maigre et le visage très ridé.
Il s’assit en face de moi et me salua :
-Bonjour, Laure.

-Bonjour.
-Tu es venue, je suis étonné.
-Pourquoi ?
Je répondais sans réfléchir de façon mécanique, complètement déstabilisée.
-Les filles de ton âge ne vont pas au bout en général. Pourquoi toi, tu as oser ?
-ça fait longtemps que j’ai envie. J’ai hésité depuis votre appel, mais je me suis jetée à l’eau.
-Tu es courageuse. Mais dis-moi ce n’est pas très sexy comme tenue.
Effectivement, j’ai totalement oubliée de retirer ma veste. La retirant et la posant sur la chaise voisine :
-Excusez-moi, c’est le stress. J’ai la tête en l’air depuis ce matin.
-Ne sois pas stressée. On va y aller petit à petit. Va commander deux cafés qu’on discute et que je puisse mieux te voir.
Me levant, je suis allée au comptoir. Revenant m’asseoir, il me souriait d’un regard vicieux.
-C’est pas mal, j’aurais préféré des talons plus haut mais ça viendra.
C’était un vrai dominateur. Ses mots et son attitude avaient déjà une certaine emprise sur moi. La serveuse nous apporta deux cafés et nous avons longuement discuté. Je me sentais plus à l’aise. Il voulait savoir mon parcours, ce que je faisais dans la vie (travail, famille, amis), d’où je venais, ce que j’attendais etc… Je lui posais également des questions mais il évitait de me répondre. Après une bonne heure, il prit son porte-document et en retira un petit carnet de photos.
-Si nous allons plus loin, tu dois savoir ce qui t’attend.
J’ouvris l’album et découvris des photos sm de femmes, bondagées, entravées, fouettées ou même encore pénétrées dans différents lieux. J’étais choquée, mais également troublée et intéressée. Je m’imaginais à leur place, et me disais que j’étais folle d’être attirée par ces pratiques dégradantes.
Je sentais également un frisson d’excitation monter en moi, et j’étais sure que j’aimerais ça. Il me laissait feuilleter l’album sans rien dire. Refermant l’album, je lui rendis en le regardant bêtement.
-Comme tu es encore là, je te propose quelque chose.
Tu viens avec moi voir si ça te plait, et ensuite tu pourras réfléchir. Qu’en penses-tu ?

-Alors ?
-Je sais plus…
-Bon, on reprend deux cafés et après tu me dis quoi.
Il interpella la serveuse qui nous resservit de suite. Il restait muet à boire son café me laissant réfléchir.
Je fixais l’horloge et cogitais longtemps arrivant à chaque fois à la conclusion que ce n’était pas bien, mais que j’en avais trop envie. Au bout de cinq minutes de mutisme, je descendis ma tasse d’un trait et sortis un ‘oui’ étouffé.
-Voilà une bonne décision. A partir de maintenant tu m’appelles Monsieur et termines toutes tes phrases par Monsieur. Tu ne parles que quand je te le demande et tu ne me regardes plus dans les yeux. OK ?
-Oui, Monsieur. Dis-je en baissant la tête.
Il me tendit un billet en me faisant signe d’aller payer. Le temps d’attendre la monnaie, il m’avait rejoint au comptoir, me rendant mon sac et mon parapluie. Il avait ma veste dans son autre main avec son porte-document. Je compris qu’il voulait que je reste dans ma tenue trop légère pour les cordes qui tombaient dehors. Sa main se posa sur mes fesses et me caressa sans aucune discrétion. Je me suis sentie devenir rouge de honte en m’imaginant ce que les gens pouvaient penser de moi. C’est contradictoire mais j’aime ce sentiment. D’ailleurs, je me suis totalement laisser faire. Il m’emmena vers la sortie en me suivant de très près. Il était immense, malgré mes talons, je ne lui arrivai pas à l’épaule. Sur le pas de la porte, je commençais à ouvrir mon parapluie quand il m’interrompit :
-Je ne t’ai pas dit de le faire ?
-Non, Monsieur.
-Tu dois apprendre à n’avoir aucune initiative. Donne-moi ça et suis-moi à un mètre.
Il me le prit des mains pour s’abriter et avança. Je le suivais à distance selon ses directives. Arrivant à sa voiture, il m’ouvrit la porte arrière l’air mécontent et je m’engouffrais à l’intérieur gelée et trempée malgré les quelques mètres qui nous séparaient du café.
Il démarra sans dire un mot.
La situation était excitante, assise comme une gamine qui vient de se faire gronder à l’arrière de la voiture. Le trajet me semblait long et m’était inconnu. Nous sommes entrés dans la cour d’une maison bourgeoise. Comme il descendait de la voiture, j’essayais de faire de même mais la porte était bloquée, comme pour les s. Faisant le tour, il m’ouvrit la porte :
-Je ne t’ai pas dit de descendre. Pourquoi as-tu essayé ?
-Je ne sais pas Monsieur…
-Tu as vraiment besoin d’être dressée. Dépêche-toi. Je n’ai pas envie d’être trempé.
Je refermai la portière sous la pluie et le rejoignis dans l’entrée.
-Ici, tu es chez moi. Comme ailleurs, tu dois m’obéir et me servir. Tu dois donc faire attention et vite la connaître. Je ne te dirai qu’une fois où est chaque chose. Si tu ne t’en souviens pas, tu seras punie. Tu as compris ?
-Oui, Monsieur.
-Voilà le salon. Quand tu es seule dans une pièce et que tu n’as pas d’ordre, tu dois toujours revenir ici et te mettre en position d’attente à gauche du fauteuil. La position d’attente, c’est pieds joints, poignets croisés dans le dos et le regard fixe devant toi. Essaie.
Je me suis placée vaguement à gauche du fauteuil, les mains dans le dos, la tête à peu près droite.
-Non ! Ecoute-moi quand je te parle. Tu dois être alignée avec le dossier du fauteuil comme ça.
Il me plaça sans ménagement en me tenant par les épaules.
-J’ai dit les pieds joints.
Il les colla l’un à l’autre et remonta ses mains le long de mes jambes pour bien les joindre.
-Les poignets croisés posés sur tes fesses, les paumes ouvertes. Cambre-toi correctement.
Ses mains modelaient ma position.
-C’est pas parce que tu ne bouges pas que tu ne dois pas faire d’efforts. Le regard fixe droit devant toi, la tête bien droite. Voilà, comme ça, ne bouge plus. Comme tu es drôlement dissipée, je vais à côté. Réfléchis bien à ta condition et si tu as bougé à mon retour, tu seras sévèrement punie.
Durant son absence, je m’apercevais que cette position demandait effectivement des efforts de maintien et d’attention. Impatiente qu’il revienne, je sentais que je mouillais déjà. J’étais faite pour ça. Il revint avec une laisse et un collier métallique qu’il me passa autour du cou. Me tirant comme une petite chienne, il descendit à la cave. Là, je découvris son donjon totalement aménagé dans lequel avaient été prises certaines des photos qu’il me montra au café. L’ambiance gothique et sombre de l’endroit me faisait frissonner de désir. Une fois au milieu de la pièce, il détacha la laisse et m’ordonna de me déshabiller. Malgré mes fantasmes, j’étais relativement pudique et me déshabiller devant ce quadragénaire que je ne connaissais que depuis quelques heures me gênait. Hésitante, je descendais lentement ma jupe pour laisser apparaître mon petit string rouge pendant qu’il tournait autour de moi m’analysant sous toutes les coutures. Je retirai ensuite le haut pour instinctivement cacher mes seins avec mes bras. Il me rappela à l’ordre par une claque sur les fesses qui me fit sursauter.
-Et le string ?
Lui obéissant, je me retrouvais avec pour seuls vêtements mes bottes et mes bas. Il m’emmena par le bras sur la table de gynécologie emprisonnant mes jambes dans les étriers équipés de sangles en cuir. Une autre sangle bloquait le reste de mon corps en passant sous mes seins et me liant à la table. Mes liens étaient très serrés, la position humiliante, mes orifices exposés, sans aucune possibilité de mouvement. Ce n’était pas assez pour mon bourreau qui me banda les yeux. Dans le noir, mes sensations étaient plus intenses, chaque frôlement provoquait un frisson, tous les bruits me semblaient amplifiés. Je me sentais mouiller de plus en plus fort. Au bout de quelques minutes, je sentis un contact métallique froid à l’entrée ma chatte, l’outil entra lentement de quelques centimètres me faisant gémir de plaisir. Puis je le sentis m’écarter, je compris que c’était un spéculum même si à l’époque je ne connaissais pas le terme. Mon maître me dilata à sa convenance laissant mon trou béant puis me fouilla, je comptais deux doigts en moi entrant et sortant m’amenant au bord de la jouissance. Etant de plus en plus bruyante, il s’arrêta puis me gifla les cuisses.
-Tu ne dois prendre du plaisir que si je t’y autorise. Je ne veux plus t’entendre.
Laissant le spéculum en place, il en lubrifia un deuxième avec ma mouille et me le rentra dans le cul comme dans du beurre. Il l’ouvrit un peu moins que le premier et me fouilla également. Je luttais pour rester silencieuse, mais il pouvait voir mon plaisir à chaque fois que je me contractais. Il s’arrêta et vint près de mon visage. Là, il introduisit ses doigts dans ma bouche entrouverte me les faisant sucer en imprimant un mouvement de va-et-vient. Le goût désagréable de mon cul était atténué par toutes mes sécrétions et je m’appliquais du mieux que je pouvais. Une fois ses doigts nettoyés, je l’entendis prendre quelques chose puis se rapprocher. Il me caressa le corps, s’attarda sur mes seins finissant par les triturer. Je ne pouvais contenir mon plaisir, et je me suis laissée aller à gémir. Il me pinçait maintenant les tétons, j’aurais voulu retirer ses mains, mais mes bras étaient immobilisés le long de mon corps par cette lanière trop serrée, j’étais obligée de subir. Il me faisait mal, il tirait dessus si fort que j’ai cru qu’il allait me les arracher. Une fois mes tétons bien dressés et dur comme du béton, il leurs mit des pinces équipées de poids, la douleur étant moins intense, je le pris comme un répit. Il retira le spéculum de ma chatte, puis ce fut au tour de mon clito de subir le même traitement, d’abord excité, puis maltraité et pincé. Les poids commençaient à faire leur ouvrage, d’abord très diffuse, la douleur devenait de plus en plus présente alors que j’étais toujours dans le noir, les fesses en l‘air. Mon maître s’éloigna et me laissa tranquille quelques minutes. Je le sentis se rapprocher et je craignais ce qui m’attendait. Il me libéra le cul, y présenta un objet dur enduit de gel et commença à forcer. Sans le travail d’élargissement précédent, l’introduction aurait été encore plus douloureuse. Je sentais mon sphincter se dilater au fur et à mesure qu’il poussait. L’objet me semblait énorme, il ne s’enfonçait toujours pas alors qu’il continuait de me dilater. Puis il s’engouffra d’un coup, mon anus se refermant aussitôt. Je fus surprise de cette sensation, mais j’ai vite compris ce qui me pénétrait. C’était un gode assez fin qui se terminait par une boule d’environ 5 centimètres de diamètre. Par la suite, je suis rapidement devenue accro à ce jouet et aux sensations incomparables qu’il provoquait. Une fois à l’intérieur et après un moment d’attente, il reprit le chemin inverse forçant le passage depuis l’intérieur. J’avais très mal, mais mon maître le sortit d’un coup sans ménagement ce qui provoqua une brûlure intense. Je poussai un hurlement me mettant à pleurer. Il attendit quelques secondes, puis m’encula de nouveau malgré mes protestations. L’entrée se passa un peu mieux que le premier coup, mais la sortie fut insupportable. A ce moment, je n’avais plus de plaisir et plus envie de continuer ce jeu. Je lui demandai de me libérer en le suppliant mais il recommença plusieurs fois sans m’écouter. Après une dizaine d’allers et retours, mon cul était à peu près assez dilaté et la douleur se calmait légèrement, le plaisir revenait. Et après quelques minutes, j’étais au bord de l’orgasme, gémissant de plus en plus bruyamment. Il n’y avait plus aucune résistance, le gode entrait et sortait sans problème. J’étais maintenant dans un état second, en sueur, parcourue de spasmes, l’encourageant par mes gueulements. Enfin, la décharge arriva, elle fut phénoménale, je n’avais jamais ressenti une telle jouissance. Exténuée, j’aspirais à un repos bien mérité alors qu’il me détacha enfin de mes liens, m’enleva le bandeau et m’ordonna de me lever. Encore dans les nuages, je m’éternisais trop à son goût, ainsi, il me prit par le collier et me leva brusquement, j’avais oublié les poids attachés à mes seins et mon clitoris, mais le fait de bouger me rappela vite à l’ordre. Une fois debout, Monsieur me passa des menottes sans trop les serrer et m’amena près d’une chaîne descendant du plafond. Elle se terminait par un mousqueton qu’il accrocha au maillon central des menottes puis tira sur l’autre extrémité. La chaîne passait dans une poulie, mes bras se levaient. J’étais maintenant presque entièrement suspendue par les menottes touchant le sol de la pointe des pieds. Les menottes me blessaient les poignets. Cette position d’esclave m’excitait, j’étais totalement à la merci de ce sadique, je souffrais. Bref, je vivais mon fantasme et je n’étais pas déçue. J’avais trouvé un vrai dominateur comme je l’imaginais, qui me faisait souffrir et jouir en même temps. Mais ce que j’appréciais le plus, c’est qu’il me considérait comme un objet m’empêchant de choisir, de m’exprimer, ou d’agir. Tout ça me faisait mouiller comme une folle. Plus de doutes possibles, ces idées ne m’obsédaient pas depuis si longtemps par hasard, j’étais une vraie soumise et je l‘avais toujours été. Réalisant ma condition, je n’étais que plus demandeuse. J’attendais avec impatience de nouveaux sévices.
-Tu es particulièrement indisciplinée et tu as besoin d’être corrigée. Tu n’étais pas en tenue lors de notre rencontre, tu as pris deux initiatives avant d’arriver ici, tu n’as pas tenu la position d’attente, tu as joui sans mon accord. Tu mérites d’être cravachée. Qu’en penses-tu ? Dit-il en se plaçant derrière moi une cravache à la main.
-Oui, Monsieur. Je le mérite, Monsieur.
-Tu me remercieras de chaque coup.
-Oui, Monsieur.
J’appréhendais la douleur mais j’en avais très envie. La flagellation a toujours représenté pour moi le symbole du sm. Inquiète et excitée, j’attendais les yeux fermés.
Le premier coup ne tarda pas. La surprise et la brûlure me firent perdre l’équilibre déjà précaire. Les menottes me coupaient les poignets, mes poids se balançaient. Un cri de douleur m’échappa. Me réajustant rapidement, je le remerciais :
-Merci, Monsieur.
Le deuxième fut plus violent et eu les mêmes effets que le premier. Les poids devenaient réellement insupportables, les menottes me faisaient trop mal. Je ne pus contenir mes larmes. Je continuais pourtant à le remercier même si j’avais de plus en plus de mal à parler au milieu de mes sanglots. Une fois le dos bien rougi, il entreprit de me corriger longuement les fesses et les cuisses. Je le remerciais toujours, abrutie par la douleur, les poids se balançant continuellement tirant sur mes mamelles et mon clitoris, les poignets blessés de plus en plus profondément. Quand mes jambes ne me portèrent plus, il passa devant moi. J’étais en pleurs, la tête basse. Du bout de la cravache, il remonta mon menton et passa sa main entre mes jambes. Je mouillais abondamment. Se ressuyant dans mes longs cheveux décolorés :
-Tu aimes ça, petite pute.
-Oui, Monsieur.
-Tu en redemandes ?
-Oui, Monsieur.
-Peut-être une autre fois…
Il détacha le mousqueton. J’étais maintenant devant lui, nue, menottée les mains devant la chatte toujours torturée par le poids, le maquillage défait, mon regard fuyant le sien, honteuse d’autant aimer ses sévices. Il posa ses mains sur les deux pinces et les retira simultanément. La douleur me fit hurler et pleurer une fois de plus. Je crus défaillir. Il approcha ensuite sa main de ma chatte. Ne pouvant m’y soustraire, j’attendais les yeux fermés très inquiète. J’avais raison. Je suis tombée à genoux, mes mains menottées cachant mon sexe. Je n’avais jamais eu aussi mal de ma vie. Pendant ce temps, il alla s’asseoir dans un fauteuil face à moi et sortit sa bite. Il commençait à se branler.
-Arrête de pleurer, tu m’énerves à te plaindre. Tu l’as cherché, tu l’as eu. Viens plutôt ici me sucer.
Commençant à me lever pour aller le soulager docilement :
-A quatre patte, sale chienne.
Son vocabulaire devenait de plus en plus grossier, mais j’aimais ça, je sentais qu’il était excité. Je m’avançais donc péniblement vers lui à quatre pattes entravée par les menottes. Me plaçant entre ses jambes écartées, je me redressais à genoux tendant mes mains pour le masturber contemplant son sexe de taille moyenne mais dur comme du bois. Il plaça ses mains derrière ma nuque tenant solidement les cheveux et me faisant sucer sa queue à son rythme. L’entendant gémir, je serrais mes lèvres autour de son sexe et l’aspirais de plus en plus fort. Je le sentis monter rapidement, puis me forçant à l’emboucher complètement, il me déchargea une bonne dose de foutre dans le fond de la gorge. Comme à mon habitude, j’avalais tout avec délice. Pour le remercier, je continuais à le lécher et à lui nettoyer la bite docilement avec ma petite langue de chienne. Quand il en eu assez, il me retira les menottes et le collier et m’invita à remonter me rhabiller, ce que je fis, heureuse de cette première séance des plus concluantes en ce qui me concernait. Il m’indiqua la salle de bains :
-Dans 5 minutes, tu es dans la voiture.
Lui obéissant, je parai au plus pressé et sortit de la maison pour monter à l’arrière de la voiture. Il était déjà au volant. Une pochette m’attendait sur la banquette.
-Ce sont quelques questions auxquelles tu répondras si tu acceptes de devenir ma soumise. Je t’ai mis également les instructions pour notre prochaine rencontre et un exemple de contrat. Si tu as des questions où des doutes, n’hésite pas à me demander, après ce sera trop tard.
Impatiente, je pris la pochette pour l’ouvrir.
-Tu liras ça chez toi.
Ayant envie de faire un excès de zèle pour montrer ma motivation, je lui répondis d’une voix douce :
-Pardon, Monsieur.
Je le vis sourire dans le rétroviseur, il savait que j’avais déjà accepté et que j’étais déjà son esclave.
Durant le trajet, j’analysais les conséquences de ses sévices. Mes poignets étaient marqués et très douloureux, il me faudrait plusieurs jours pour que les marques disparaissent. Pour le reste, j’avais encore un peu mal aux tétons, au clitoris et au dos, mais rien de terrible. Mon petit trou me brûlait et être assise n’arrangeait rien. Durant le trajet, il ne dit pas un mot. Arrivé devant le café, il descendit de la voiture et m’ouvrit la porte.
-Peut-être à la prochaine fois.
-Très certainement, Monsieur. Lui répondis-je, déjà soumise.
Il remonta dans la voiture est démarra. Je regardais la voiture s’éloigner en repensant à ce qui venait de se passer. Reprenant mes esprits, je pris le chemin de mon appartement. A peine rentrée, j’ouvris cette fameuse pochette.
Les questions commençaient par mes mensurations, des généralités sur ma vie, mon emploi du temps, puis sur mes pratiques sexuelles, ce que j’avais déjà fait, ce que j’aimais, ce qui m’intéressait, ce que je refusais etc.
L’autre document était un contrat de soumission dans lequel toutes les règles de notre relation étaient définies.
Le dernier document était le rendez-vous de notre prochaine rencontre avec les consignes. Semaine suivante, même jour, même heure, chez lui. Je devais m’habiller en soubrette avec ma veste d’aujourd’hui par dessus. La tenue était entièrement décrite, les sous-vêtements, l’uniforme, et les chaussures. Des photos étaient jointes, avec l’adresse du sexshop pour se les procurer et un chèque rempli.
Excitée par cette rencontre et les perspectives qu’elle me laissait envisager, je passais une bonne partie de la nuit à me masturber pour enfin m’endormir.

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