Ma Maîtresse Veut Éduquer Ma Femme 3
Mercredi 21/02/07
Cela fait maintenant plusieurs semaines que ma charmante épouse a allégrement poignardé notre livret de famille
et que jai paumé 300 euros à cause de ce pari à la con !
Depuis, je la sens soucieuse, perturbée avec parfois un rien dagressivité. A ceci, vient sajouter les travaux à la maison qui ne sont pas terminés.
Côté sexe : rien ! Nous navons pas fait lamour depuis que je suis officieusement cocu ! Dailleurs, il nest pas question de baiser chez sa copine
Tout ceci ne favorise pas ma libido, en plus, Véronique, en déplacement, est injoignable.
Quand ma maîtresse est revenue, elles ont écumé les magasins, comme elle le lui avait promis à lissue de la séance photos chez Karim. Quand les filles mont montré ce quelles avaient acheté ensemble, lexpression Fringues-toi plus sexy prenait toute sa signification ! Certains achats de Marie étaient limites, mais je suis persuadé quon ne ma pas tout montré
Ma chère femme a parfaitement retenu ce que je lui ai confié après son histoire avec Karim, lors de sa séance photos (enfin, photos et galipettes !) : être plus sexy. Elle a apparemment pris cela à la lettre et entreprend de lappliquer !
Bref, lambiance sest un peu améliorée depuis le retour de Véronique ; en plus, les travaux touchent à leurs fins (enfin, jespère
).
Ce qui ma un peu contrarié, cest que, lorsque jai annoncé à ma femme que je devais partir (pour de vrai) un voire deux jours en déplacement, elle ne ma pas paru abattu par cette nouvelle. Enfin, cest limpression que jen ai eue.
Lors de mon premier déplacement, le hasard a voulu quun de mes rendez-vous soit annulé.
Aussi, cest mon collègue qui ma déposé au retour, en fin de journée, à lentrée du chemin qui mène chez moi.
Tout heureux de rentrer au bercail plus tôt, je me disais, en remontant lallée, quune fois arrivé à la maison, je téléphonerai à Marie pour lui faire une surprise et lemmener dîner au restaurant.
Tout guilleret, jarrive en haut du chemin et la première chose que japerçois, cest lavant dune voiture, garée derrière le bâtiment qui me sert de garage et que je ne reconnais pas.
Un des ouvriers avait-il laissé là sa voiture en panne ?
Curieux, je fais le tour de la maison et jentends soudain un rire venant de notre chambre. La lumière est allumée ! Nouveau rire : Marie !
Que pouvait-elle bien fabriquer ici, alors quelle mavait promis de ne venir quune fois les travaux terminés.
Quand, décidé à aller voir ce qui se passe, la lumière de la chambre séteint tout à coup et le rire de Marie se fait entendre à nouveau. (Jignore encore pourquoi je ne suis pas retourné devant la maison. Un pressentiment ?)
Trois minutes après, jentends des voix toutes proches ; je me recule derrière le tas de bois entassé sous lescalier qui mène aux remises attenantes à la maison
Mon sang se glace dans les veines alors quils débouchent à quelques mètres de moi. Je reconnais tout de suite Karim qui tient ma femme par le cou. Elle a son bras passé autour de la taille du type !
Crampes destomac !
Arrivés devant la voiture (cétait donc la sienne !), il la prend dans ses bras. Mais, cest elle qui se met sur la pointe des pieds pour lembrasser à pleine bouche !!
La vache ! Je les regarde partir, la rage au ventre.
Puis je me calme. Il faut que je tire cela au clair. Véronique est-elle au courant ? A-elle organisé cette rencontre ?
Pendant les jours qui suivent, Marie semble planer sur un petit nuage.
Un soir, je juge le moment idéal pour menquérir des photos. Les filles, évasives, mexpliquent que le photographe de génie a des problèmes techniques avec les pellicules. Il est toujours en train dessayer de réparer les dégâts. Je ninsiste pas.
Je balance tout de même une petite vacherie, dans le style : Dommage ! Toi qui tétais donnée à fond !. Jai droit à un discret regard noir de ma maîtresse.
La semaine suivante, je surprends à deux reprises, mon épouse et Karim sortir de chez nous.
Quelques jours après, jai la surprise de recevoir un appel de Sévane. Elle nest guère libre en ce moment. Je lui ai répondu que cela nest pas grave car je suis moi-même fort occupé.
Je reste réservé car jai décidé de mettre de la distance entre nous.
Après avoir raccroché, je me suis dit voilà une affaire classée !. Cest aussi bien ainsi.
Le samedi suivant, je suis allé aux Puces laprès-midi. Il fallait que je trouve une coiffeuse et un miroir pour notre chambre à coucher.
Rectification, un GRAND miroir afin que Madame puisse se regarder en train de faire ses essayages.
Celui qui na jamais été marié, ne sait pas de quoi je parle
Pendant que je déambulais entre les stands, jai fait une découverte incroyable.
Alors que je repensais aux évènements récents, je suis tombé sur un mec qui vendait des trucs bizarres. Il y avait, en autres, un grand miroir, plus haut que large, style rococo, tout doré avec deux angelots (horribles) qui lornaient en haut. Bref, un machin à faire frémir.
Le the big miroir !
Bon, je reconnais que ce nest pas mon style mais jétais persuadé que Marie adorerait.
Je négociais le prix avec le voleur, pardon, le vendeur. Tout en regardant le miroir posé contre le mur de toile, je me demandais comment jallais installer ce bazar dans notre chambre.
Lautre, continuait à me vanter les qualités de son produit. Le bougre faisait tout pour améliorer ses ventes.
Il me sentait hésitant. Je létais !
Dailleurs, alors que jallais jusquà lui dire que ce nétait quun simple miroir, après tout, laid de surcroît ; le type semporta soudain : Comment tout simple ! Venez voir et dites-moi si vous le trouver encore banal.
Il tira à lui limmense miroir et le tenant par le devant, il me dit de regarder derrière afin que je me rende compte de loriginalité de son bien.
Ok ! Je passais derrière et là : ô surprise, je vis une espèce de croûte, non de peinture rupestre, style 1900.
En effet, ce nétait pas banal
Un tableau rempli de fleurettes multicolores avec des moutons en arrière plan. Ah oui, sans oublier une nana assise, façon Marie Antoinette. En bergère, quoi. Hideux !!!
Le type a dû immédiatement remarquer mon air consterné.
Il me dit aussitôt quen effet, le tableau nest pas génial, mais que ce nest quun trompe lil (En effet, qui pourrait avoir lidée aussi saugrenue, de coller un tableau derrière un miroir
Bah oui, pour éviter de le regarder, sans doute !).
Le gars massure que ce nest pas cela qui fait la curiosité de ce miroir.
- « Il y a une attache à chaque coin. Faîtes-en glisser 2 ; celles de droite si vous voulez».
Je mexécutais et, alors que le tableau sécartait du panneau arrière, je découvris, stupéfait, le type au travers le miroir !
Devant mon étonnement, il mexpliqua tout suite quil avait récupéré cela chez un vieux bonhomme. Cela sappelait : une glace sans tain. Pourquoi avoir fait fabriquer cela, il lignorait.
Ok, amusant mais je men foutais un peu.
Néanmoins, à force de rabais, je lachetais quand même (rien que pour le tableau
Non, je rigole !). Jétais sûr que Marie allait adorer les angelots.
En une après-midi, jétais devenu lheureux propriétaire dun grand miroir multifonctions et dune coiffeuse tout aussi laide. Cest Marie qui allait être ravie !
Jai demandé au type de memballer le tout et de me livrer mes achats quune fois notre chambre terminée.
Marie allait avoir une de ces surprises !
Les filles revinrent le soir après leur shopping avec quelques paquets, dont la nouvelle tenue quallait porter Marie le soir même, puisque nous allions sortir. Ah bon ?
Oui, ces dames avaient prévus daller danser et je devais les accompagner. Je nétais pas emballé mais Véronique mavait précisé que je DEVAIS venir avec elles.
Quand jai vu arriver Marie dans le salon de Véronique, je me suis rendu compte que sa transformation devenait de plus en plus flagrante !
Bien sûr, elle possédait déjà, avant, tous les atouts nécessaires, mais maintenant ils étaient vraiment mis en valeur.
Ses jupes avaient raccourcis et elle portait de moins en moins souvent de soutien-gorge pour sortir. Bref, à sa façon de shabiller maintenant, elle faisait quand même un peu allumeuse !
Notre vie de couple changeait et je me demandais si je nétais pas en train de la laisser aller trop loin
Arrivés vers minuit au club, nous navons pas réussi à trouver un endroit où nous asseoir. Il y avait foule et elle était colorée.
Javais à peine disparu pour un besoin urgent, quen revenant, je vis quil y avait déjà 3 types qui draguaient mes deux femmes. Hé bien, cela promettait
Je voyais bien que Marie minaudait avec les mecs, tout en me jetant des regards en catimini.
Avait-elle décidé pour me plaire, comme le lui avait suggéré ma maîtresse, de jouer son rôle de séductrice ?
Pourtant, étrangement, mon épouse refusait les invitations de danseurs solitaires.
Cependant, sa tenue vestimentaire : chemisier échancré en soie, noué à la taille et mini jupe ultracourte avaient de quoi en aguicher plus dun. Surtout que ses seins, libérés de toute contrainte, sagitaient sous la soie quand elle bougeait !
Pendant une demie heure, Marie resta au bar alors que Véronique dansait avec des mecs. A un moment, cette dernière est venue entraîner ma femme en lui disant que si moi, je refusais de danser, elle nétait pas obligée den faire autant.
Aussi, quand mon épouse me demanda si elle pouvait y aller, jacceptais.
Sitôt arrivée sur la piste, elle ne tarda pas à se faire inviter.
Je finis par être intrigué car je notai quelle repoussait systématiquement les invitations de tous les types blancs, mais que, par contre, elle acceptait presque systématiquement les Noirs et les mecs de type maghrébin.
Cela minterpellait un tantinet. Son histoire avec Karim lui avait-elle soudain fait découvrir dautres horizons ou simplement parce que les Blancs dansaient comme des pieds ?
Quand enfin, elle revint vers le bar, elle était en nage. Son chemisier en soie lui collait au corps et on devinait nettement sous le tissu, les grosses pointes érigées de ses seins. Létait excitée, ma belle ?
A mon avis, elle navait certainement pas dit à ses cavaliers quelle était mariée. Sinon, je pense que certains auraient été plus
réservés.
Dailleurs, elle me fit part de lempressement de son dernier cavalier à la serrer de près et de son érection évidente: cétait la première fois quelle me parlait ainsi, aussi franchement, dun autre mec.
Petite pointe de jalousie, mais étrange excitation qui me surprenait.
Tout en me racontant cela, son regard cherchait quelque chose dans le mien. Je restais de marbre.
Véronique réapparut et pendant presque une demi heure, Marie papota avec ma maîtresse. Elle ne madressait pas la parole. Javais limpression que ma femme faisait comme si nous nétions pas ensemble. Dailleurs, avec Véronique entre nous deux, qui aurait pu le deviner ?
Leurs nouvelles consommations bues, elles repartirent toutes les deux sur la piste.
Un quart dheure après, Véronique sinstalla à côté de moi. Alors que je mapprêtais à lui demander où se trouvait Marie, elle me dit : «Ta femme sinquiète de savoir si tu ne tennuies pas. Si oui, il faut que je moccupe de toi. Tu vois ce que je veux dire ?!» : mannonça-t-elle, avec un rien de perfidie dans la voix. Allez, je vais me forcer »: me balança-t-elle, en meffleurant ma braguette de sa main.
« Dès quils vont mettre des slows, tu me fais danser ! ».
Cela ne memballait pas, mais bon
Sur la piste, on ny voyait guère mais je supposais que cétait pour favoriser les rapprochements.
Alors que nous naviguions gentiment sur le parquet, ma cavalière attira mon attention et me demanda de regarder vers le fond de la pièce.
Cest là que je vis Marie, assise avec un groupe : 3 mecs et 2 nanas. Sur les 3, lun était arabe et les autres, Blacks, ainsi que les deux filles.
Alors que nous passions devant le groupe, ma femme me fit un petit signe de la main.
Mon regard fût attiré par une grande Noire, une vraie liane, qui se tenait debout près de Marie. Tout en discutant avec elle, la main de la Black était négligemment posée sur son épaule.
Ce nétait pas tant cette main placée sur lépaule qui mintriguait, mais cétait surtout le look étrange de la fille : elle avait le crâne rasé ! Grand châssis, la gazelle ! Mince mais pas maigre avec un cul rebondi de Black et une poitrine qui gonflait son T-shirt.
Je demandais à Véronique si elle connaissait cette fille. Elle me répondit quelle lavait croisée une fois, mais quelle ne la connaissait pas personnellement
Alors que nous dansions sagement, elle me dit : « Tiens, il est là, ce soir ?! ».
Je tournais la tête et je vis arriver, fendant la foule des danseurs, Karim !
Lui ne nous avait apparemment pas vus. Il se planta toute de suite devant les deux filles et les sépara. Puis, semparant Marie, il lui saisit dautorité la taille et se mit à danser près du groupe.
- « Amusant, nest-ce pas ? » : Me susurra ma maîtresse.
Je lui rétorquais que cétait vraiment une belle salope davoir organiser ce traquenard. Elle aurait pu au moins me prévenir. Des trémolos dans la voix, elle me jura sur tout ce qui traînait ici, quelle ignorait quil viendrait.
- « Mais après tout, cest génial ! On va pouvoir enfin mettre en pratique ce que jai suggérer à ta petite femme ! Depuis le temps que jessaie de la convaincre
».
Pardon ?
- « Bien oui, rappelles-toi ! Je lui ai dit la dernière fois que tu avais été émoustillé de la voir se faire draguer. Cest le bon moment et cest le bon mec, puisquelle a déjà baisé une fois avec lui. Elle le fera en toute confiance. Sauf quelle ne sait pas que tu las espionné à ce moment là, non ? ».
Ah ?! Véronique ignorait donc que Marie avait poursuivi ses petites escapades après la séance photos ?
Très surprenant. Mais pour une fois, jen savais plus quelle. Bien fait !
- « Bon, je vais marranger pour la prendre à part et insinuer quil serait peut être temps quelle agisse, si elle veut te faire un peu plaisir» : Rajouta-t-elle. « Histoire de se déculpabiliser aussi pour tavoir trompé, hum ? ». Perfide !
Je lui rappelais quand même que, pour mon compte, le conseil, ou plutôt la suggestion que javais émis, il y a quelques temps, à Marie : cétait dêtre plus sexy et guère autre chose...
Javais même été jusquà lassurer que je ne serai pas jaloux si des mecs la mataient. Et cétait tout !
- « Oui, daccord, si tu veux, mais ajoute à cela ce que MOI, jai préconisé à ta femme. Cela ne métonnerai pas si, en additionnant nos deux conseils, Marie finisse par les confondre
» : Me rétorqua Véronique, sûre delle. « Dailleurs, tu vas voir, à moins que tu souhaites encore parier sur ce coup là ?... ».
- Ah non, pas encore ! 300 euros, cela me suffit !.
Ma maîtresse madressa un large sourire, satisfaite de mavoir plumé. Elle alla vers les autres et je la vis prendre Marie, à part.
Après avoir échangé quelques mots, Véronique grimpa à létage.
Alors que mon épouse rejoignait le groupe, japerçus la nana noire, au crâne rasé, disparaître aussi vers lescalier.
A peine installé sur un tabouret, au bar, je vis Véronique revenir.
- « Jai parlé avec ta charmante épouse. A mon avis, elle est presque décidée. Mais elle ma demandé de tâter le terrain encore une fois. Elle veut être sûre que tu ne vas pas péter un plomb. Si je la convaincs, je suis persuadée quelle se laissera tenter (bah, voyons...).
Toute cette histoire me paraissait bien compliquée, mais bon
- «Tiens la voilà ! ».
En effet, Marie venait vers nous. En chemin, elle croisa la fille au crâne rasée.
Elles échangèrent quelques mots. Mais pendant quelle parlait à ma femme, la Black me fixait, comme on détaille un papillon épinglé sur un bouchon de liège.
Puis elle fila vers le groupe où se trouvait Karim.
Alors que mon épouse approchait, je suivis lautre des yeux. Elle parlait à lamant de ma femme. Il jeta un regard dans notre direction puis embrassa la Black sur les joues. Je vis la fille disparaître vers lescalier, en faisant discrètement, au passage, un petit signe de la main à mes deux femmes sirotant au bar
Jétais en train de commander une consommation quand quelquun me tapota sur lépaule.
- « Il me semblait bien vous avoir reconnu, Marc. Bonjour mes Belles. Vous navez pas de table ? Venez donc vous joindre à nous ! ».
Sans même attendre ma réponse, les deux filles suivirent Karim !
Je dois avouer que laccueil fût chaleureux et on se retrouva bien vite avec un verre à la main.
Quand le DJ annonça une série de slows, je me décidai enfin à faire danser ma femme. Mais cest Karim qui me grilla : prenant la main de Marie (qui se leva aussitôt
), il me demanda la permission de linviter.
Véronique répondit à ma place : « Mais bien sûr quil veut ! Nest-ce pas, Marc ?! ».
Surpris, je bredouillais.
Marie me dévisagea un moment et finalement se pencha vers moi en me murmurant rapidement à loreille : « Tes sûr que cest ce que tu veux ? ». Jacquiesçais en silence.
Ma femme insista brièvement : « Ca ne te gêne pas ?».
La question était ambiguë.
Une fois encore, ma maîtresse répondit pour moi: « Vas-y, ma chérie. Tu es si belle ! Bah, dis-lui Marc, que cest ce que tu veux ! ». Son coup de coude déclencha mon hochement de tête.
- « Alors, tu vois, ma chérie ? Javais raison ! »: Conclut ma maîtresse à ladresse de ma femme.
Après un rapide baiser déposé sur mes lèvres, Marie suivit son cavalier
Quand le couple sapprocha de nous en dansant, Marie me sourit avec, comme de la tendresse dans ses yeux.
Au cours du deuxième slow, alors que je sirotais mon verre, je surpris Véronique en train de faire de discrets signes de tête vers le couple. Tout de suite après, tout en me fixant du regard, Marie passa ses bras autour du cou du grand Black.
Plus ils dansaient, plus javais limpression que leurs corps se rapprochaient lun de lautre.
De temps en temps, ma femme semblait me guetter, pour voir ma réaction.
Comme je continuais à lui sourire bêtement, cela sembla la rassurer...
Une tournée générale plus tard, cest Marie, comme une grande, qui me demanda si elle pouvait encore danser avec Karim. Il dansait si bien !!! Que pouvais-je lui dire ? Non ?
Cétait trop tard de toutes façons. Le mal était fait. Une fois encore, jeus le droit à son baiser sur mes lèvres.
Plus tard, assises près de moi, mes deux femmes complotèrent à voix basses sans que je puisse entendre.
Peu après, ma maîtresse me dit : «Apparemment, ta femme semble presque convaincue que tu nes pas jaloux de la voir danser avec ce mec. Mais elle veut vraiment être sûre que tu ne réagiras pas mal si tu la vois se faire draguer. Dailleurs, elle ma avoué que cette idée lexcitait ».
Pendant que Véronique me parlait, Marie semblait attendre sagement une confirmation de sa copine.
Puis, sans attendre de commentaires de ma part, elle se leva et emmena ma femme vers le bar.
De retour, Véronique mapprit quelle avait confirmé à ma femme que je navais pas dit non. Elle lui avait conseillé seulement de procéder en douceur et de se lâcher en fonction de mes réactions.
On aurait dit un plan de bataille ! Cette histoire était bizarre.
Je regardais Marie
. qui me souriait !
Quelques petits tours de piste plus tard, je constatais que Karim sétait enhardi : une main, posée sur le cou de sa cavalière, il jouait avec ses mèches de cheveux tandis que lautre avait disparue dans son dos, au niveau de la taille, mais sous le chemisier en soie !
Les mouvements de corps de Marie mindiquaient quelle ny était pas insensible.
Alors que son regard se tournait à nouveau vers moi, Véronique me souffla aussitôt: « Mais fais-lui comprendre! Bon dieu, Marc, motive-la ! ».
Jai dû faire un sourire de niais mais néanmoins, je reçus en échange un large sourire suivi dun baiser soufflé dans ma direction. Ca lui plaisait cette situation ! Ma coquine dépouse !
Peu après, ils revinrent sinstaller près de nous.
Véronique se pencha vers Marie et lui confessa quelque chose à loreille. Quand ma femme se redressa, elle me prit par le cou et plaqua sur mes lèvres, un baiser des plus fougueux.
Mais pendant quelle membrassait, mon regard surprit la main de Karim en train de lui caresser une jambe.
Oh, cétait fait très discrètement, mais je vis quand même le geste.
Non mais quelle vicieuse ! Me câliner tout en se faisant toucher par lautre !...
-« Bon, nous, on va se refaire une petite beauté ! ». Mes deux femmes séclipsèrent.
Alors que je discutais avec Karim, sans faire aucune allusion à ce qui se passait, son portable vrombit soudain. Il séloigna pour parler. Conversation animée, me sembla-t-il, à le regarder gesticuler au téléphone. Quelques instants après, il revint vers moi et me pria de lexcuser auprès de ces dames.
Il salua ses amis, palabra un moment avec deux de ses copains, un black et lautre, dorigine arabe ; puis il disparut sans autre explication
La tête de ma charmante épouse quand je lui ai appris que le mec était parti.
« Il ne ta pas dit pourquoi » : Sinquiéta Marie. Il y avait de la colère contenue dans sa voix.
Ensuite, elle eut une discussion animée avec Véronique à laquelle je nai pas été convié. Pas invité non plus quand elles ont été voir les copains de Karim.
Quand elles revinrent vers moi, je notais quil y avait encore, dans les yeux de ma femme, des traces de colère mais aussi une étrange détermination.
Il était temps que je méchappe vers le bar. Je les abandonnais donc avec soulagement.
De retour avec les verres, je constatais labsence de mon épouse. Jinterrogeais aussitôt Véronique.
- « Oh, ne tinquiète pas, mon chéri. Jai bien cru que ce con avait tout gâché ! Je ne texplique pas la colère de ta femme quand tu lui as dit que Karim était parti comme ça ! Frustrée ! Ca lui plaisait bien ce plan drague ! Heureusement que je suis là ! Jai tout rattrapé en lui disant quaprès tout, il restait les copains de Karim ».
Devant ma surprise, elle ajouta : « Bah oui, pour toi, ça na pas dimportance ! Crois-moi, ce nest pas seulement cela qui la motive ; cest surtout le bon moyen pour elle de se venger de Karim. Et puis, je lui ai glissé que cétait la meilleure façon pour que tu ne la soupçonnes pas davoir une relation avec lui. Pas bête, hein ? ».
Véronique paraissait ravie.
Bon, mais où est-elle ?.
- « Bah, elle est là-bas, en train de discuter » : mapprit Véronique. Je suivis la direction de son bras et je vis aussitôt ma femme en train de parler avec les deux copains de Karim : le black et larabe. Quand Marie capta mon regard, elle prit congé deux et se dirigea en souriant, oui, en souriant vers moi !
Finie la rancur, apparemment.
- « Ah ! Ils sont terribles ces mecs ! Puisque leur copain est parti, ils veulent absolument danser avec moi ! Incroyable, je leurs ai dit quil y avait dautres nanas ici, mais non, cest moi quils veulent ! » : Me confia-elle en riant.
Comment quils veulent ?!
Comment devais-je traduire cela ? Premier ou second degré
- « Bah, et alors ? Lui ou les autres, quel est le problème ? On sen fout, le principal cest de se faire plaisir, non ? Pas vrai Marc ? ».
Ah, il fallait que Véronique mette son grain de sel !
- « Hein que tu ten fiches sils invitent Marie à danser. Karim, eux, cest pareil, non ? » : Insista lourdement ma maîtresse.
- « Cest vrai ? Ca ne te ferait rien ? »: Me demanda Marie, un rien perplexe.
Un Baah
Hoooofff pitoyable séchappa de ma gorge.
- « Tu vois, Marie, je te lavais dit ! » : Surenchérit ma maîtresse.
- « Tu ne seras pas jaloux ? Je peux ? ». Tout à coup je découvris de lexcitation dans la voix de ma femme et sans me laisser le temps de réagir, elle posa sa bouche sur la mienne en me balançant : Tes un amour !. Deux secondes après, elle avait déjà rejoint les deux autres.
- « Alors, je navais pas raison toute à lheure ? Jai limpression quil y a de la vengeance dans lair !
Heu, non en fait, cest plus pour te faire plaisir
». Louable effort de ma maîtresse pour se rattr car elle sentait quelle venait de dire une connerie.
Je fus surpris de voir venir vers nous le trio. Marie me présenta les deux types : Fouad, cétait larabe, très souriant. Lautre se prénommait Bem. Il était noir de chez noir
de peau.
Ils nous proposèrent de venir sinstaller à une autre table, plus éloignée de la piste. Histoire dêtre tranquille pour pouvoir discuter. Nous les suivîmes donc vers le fond de la boite, dans un recoin niché derrière la cabine du DJ. Lendroit nétait pas réellement bien éclairé car des imbéciles avaient cassé la lampe de notre table. De cette dernière, on pouvait apercevoir un peu la piste, entre les deux racks de disques, à travers la cage en verre du DJ.
La discussion allait bon train, lambiance était bonne et Marie semblait avoir oublié lépisode Karim. Les gars étaient vraiment sympas.
- « Oh ! Encore un slow ! Le dernier, sans doute. Allez, fais-moi danser ! » : Supplia Marie en tirant Bem par la main, tout en me lançant un regard complice.
Peu de temps après, le couple dansait à lécart. Japerçus ma femme avec le Black : elle avait mis ses bras autour du cou de Bem, comme elle lavait fait auparavant avec Karim.
Marie, de loin, me fit un coup dil, lorsque nos regards se croisèrent et elle se serra un peu plus contre le type.
Tout le monde était sur la pise et je me retrouvais seul à la table. Promenant mon regard sur la piste, je pouvais apercevoir Marie qui dansait, étroitement collée à Bem.
Nayant rien à dire à Fouad, je fis semblant de massoupir. Un peu plus tard, je vis Véronique sapprocher.
Elle me regarda puis alla rejoindre mon épouse, en compagne de larabe. Ils se mirent à discuter.
Merde ! Je venais soudain de les perdre de vue dans la foule des danseurs.
Quand ils furent à nouveau visibles, bien que plus éloignés de moi, Véronique et Fouad avaient disparu. Mais je surpris le Noir qui embrassait Marie à pleine bouche. Apparemment libérée de me savoir endormi, elle se frottait littéralement contre Bem, comme une chatte en chaleur.
Marie et Bem échangeaient un autre baiser quand sa copine sapprocha deux. Elle glissa quelques mots à loreille de mon épouse. Le geste de Véronique me surprit: deux doigts en fourche, allant de ses yeux vers lendroit où je me trouvais.
Après coup, je saisis que ma maîtresse sétait chargée de me surveiller.
Personne ne pouvait me voir mais moi, par contre, je ne ratai pas le départ de Marie avec son cavalier !
Fouad et Véronique étaient revenue sinstaller à la table, moi je continuais à faire semblant de dormir.
Jignore combien de temps je suis resté ainsi, 15 minutes, une demie heure ?
Très longtemps pour moi, en tous cas. Quand je leurs ai donné limpression que je me réveillais, jai senti de la panique autour de moi. Ma femme et Bem nétaient toujours pas revenus.
Je leurs ai laissé 5 minutes (pâteuse) avant de minquiéter de labsence de Marie.
Véronique me dit quelle était partie aux toilettes et quelle navait pas voulu me réveiller (Ah, ma sainte femme !).
- « Bon, moi aussi je vais y aller !» : Mannonça-t-elle précipitamment, avant de disparaître.
Fouad, assis en face de moi, me paraissait mal à laise. Et pour cause
Je vis revenir Marie, moins de 5 minutes après.
Le rouge aux joues, les cheveux quelque peu emmêlés mais ce que je notais surtout, cest que son chemisier était en désordre et que sa mini jupe en Jean était froissé !
Où donc avait-elle été se cacher avec ce Black ?
Elle essayait de paraître décontracté mais ce nétait pas convainquant.
Elle peut remercier sa copine car elle la tirée dun mauvais pas en annonçant quil était peut être temps de sen aller.
Trois jours après, Marie remettait cela avec Karim!
Mais cette fois-ci, jai bien failli tomber nez à nez sur eux ! Ils sétaient encore envoyés en lair dans le lit conjugal et au milieu des rouleaux de papier peint !
Pourquoi ce Karim ne la baisait-t-il pas chez lui ? Cela lexcitait de me cocufier sur mon territoire ?
Par contre, un nouvel élément imprévu survint qui eut des conséquences dans ma façon dagir.
En effet, le lendemain, le contremaître mattendait lai penaud. En entrant dans notre chambre, jai tout de suite été confronté avec un trou dans le mur, face à moi.
Sensuivirent des explications vaseuses.
Alors que je redescendais les escaliers, jai eu soudain une idée complètement folle.
Il lui fallait combien de temps pour réparer avec quelques petites modifications ?
Comment ? Une semaine ? Non, 3 jours !! Je lui dis que tout devait être terminé lundi midi ! Je devais profiter de labsence de ma femme qui était partie voir sa tante pour le week-end.
Je précisais que je lui apporterai le lendemain matin, première heure, un petit plan sur ce que je voulais quil me fasse, avant de retaper le mur.
Un fois parti, jai appelé mon vendeur des Puces pour quil se prépare à me livrer la coiffeuse et le miroir.
Je passe sur la tête du chef de chantier quand je lui ai montré mon plan ! Il a dû me prendre pour un dingue, pourtant il sest exécuté.
Il monta sans commentaire, le socle et les niches sur les côtés du renfoncement, par contre la finalité de cette petite alcôve qui devait servir à abriter un miroir le laissa perplexe.
Mon vendeur se pointa avec un aide, laprès midi. Javais recouvert lembrasure sur le mur avec une bâche, le type sest contenté de me dire : Alors, pas finis ces travaux ?. En effet !
Je lui ai réglé le solde de mon achat (en fait un peu plus cher car il avait pris sur lui de redorer les moulures) et lai expédié aussi sec.
Les deux ouvriers de mon contremaître arrivèrent le lendemain matin et, à ma demande, ils installèrent le grand miroir sur son socle (Jai bien vu à leurs têtes quils devaient penser que javais des goûts de chiottes
), le scellèrent devant et derrière, côté remise (nouveaux regards perplexe en découvrant la Peinture
), puis installèrent le circuit électrique pour relier les spots, côté chambre.
Une fois partis, jeffectuais mes petites modifications en enlevant les deux spots les plus hauts et en installant à leurs places, deux petites grilles daération invisibles (ma visite dans latelier de Karim navait pas été inutile), lorsque lon se regardait dans la glace.
Ne restait plus quà retourner dans la remise pour vérifier si les attaches, derrière le miroir, se retiraient sans faire de bruit et placer des grands cartons dessus afin de cacher la Peinture.
Jai rajouté dautres grands cartons vides un peu partout, histoire de faire désordre. On ne sait jamais, Marie pourrait avoir un jour lidée saugrenue de fourrer son nez ici, quoique cela métonnerait.
Ah, ne pas oublier de quoi sasseoir. Pourquoi pas ce vieux Voltaire et un coussin pour mes fesses si fragiles. Enfin, jai replacé le vieux cadenas dorigine.
Comme je navais pas fait rénover lextérieur des remises, à part lescalier, tout semblait être resté comme avant. Marie ny verrait que du feu.
Je fis un essai. Incroyable !
Javais limpression dêtre dans notre chambre. Leffet était saisissant !
Le miroir était assez large pour permettre une vue densemble : la porte dentrée de la chambre, la coiffeuse sur ma droite avec la porte qui donnait sur mon bureau, notre cabinet de toilette en face et le lit quasiment en dessous, à peine 60 centimètre de moi, légèrement sur la gauche de lendroit où Marie se regardera dans la glace.
Ce fût à cet instant même que je réalisais que jétais, non, quon pouvait me qualifier de voyeur, même si javais des difficultés à ladmettre.
Le déclencheur à toute cette mise en scène ? Ma dernière vision de Karim et de Marie, ensembles, sortant de chez moi. Elle, plaisirs assouvies, radieuse.
Alors que je fixais notre lit, je me disais que, puisque ma femme se faisait baiser ici, justement sur notre, mon lit, autant que jen profite !
Puisque je ne pouvais pas participer, ou aurais-je dû dire, ne voulais pas participer (car cela revenait à me priver de ma perversion et aussi de me découvrir) ; jallais moffrir mon propre spectacle. Seul !
Plaisir égoïste que je ne partagerai avec personne, pas même avec Véronique. Après tout, elle aussi ne jouait pas franc jeu avec moi !
Culpabilité ? Fini, envolée !
Jallais enfin pouvoir satisfaire mon petit travers. Je navais plus quune seule hâte : quil se passe quelque chose ! Lheure de la vengeance avait sonné !
Quand Marie regagna enfin le domicile conjugale, elle avait retrouvé sa teinte naturelle : blonde.
Je ne sais pas si je préférais ses belles mèches blondes ou son ancienne couleur brune.
Lorsquelle a ouvert la porte de notre chambre : quel enthousiasme ! Tout lui plaisait, la déco, la coiffeuse mais le summum, ce fut le miroir !
Bingo, je ne métais pas trompé. Pour un peu, elle aurait bien masturbé mes deux angelots qui nen demandaient pas tant
Je nai pas pu mempêcher davoir un sourire en coin quand je lai vu minauder devant le miroir.
Ma pauvre, si tu savais
- « Ah, mon amour, il est génial ! Et puis, comment tu me las installé ! Tous ces spots pour me maquiller, Tas même prévu une petite étagère pour que je pose mes affaires ».
Dès le lendemain, mon acquisition montrait son utilité : alors quelles me croyaient dans le garage, je mappliquais à nettoyer le verso du miroir. Marie et Véronique étaient dans notre chambre.
Marie insistait sur le côté pratique du miroir. Je les voyais foutiner mais jai bien failli avoir une crise cardiaque quand ma maîtresse a quasiment collé son nez contre la glace, histoire de voir si elle navait pas de points noirs ! Je nen revenais pas. Nous étions face à face ! Génial !
- « Alors, il tas appelée ? ».
- « Rien, pas un mot depuis la dernière fois » : Répondit Marie. En plus, il ma interdit de lappeler ! ».
- « Tu veux que je lui en parle ? » : Proposa Véronique. « Au fait, as-tu des nouvelles de Bem ? ».
Mon épouse apprit à sa copine quil lavait contacté et quil devait la rappeler
- « Dis donc cachottière, quand tu mas avoué cela, je nen revenais pas ! Tu las amené combien de fois, ici ?... Cinq !!! ».
(Merde, mes comptes nétaient pas à jour ? Ce nétait plus une aventure mais une liaison !)
- « Hé bien, tas pas perdu de temps pour mettre en application mes petits conseils, toi
Tu vois que javais raison. Ici, tes tranquille, votre maison est si isolée. On ne risque pas de remarquer les allées et venues. En plus, Marc ne rentre jamais sans te prévenir avant. Le temps quil arrive, cela te laisse une belle marge de manuvre
Sans compter quavec son nouveau poste, il va être de plus en plus souvent en déplacement».
Marie hochait la tête en signe dassentiment.
- «Tu te sens coupable ? ».
Le plus maintenant de ma femme, me glaça entièrement.
- « Mais cela ne change rien. Karim, cest autre chose, jaime Marc. Mais, je ne sais pas comment te dire, cest comme une drogue. Je ne peux pas men passer. Il me fait un de ces effets
».
Véronique paraissait ravie dentendre ce que mon épouse lui avouait. Elle en rajouta : « Je te lavais dit ! Une fois que tas goûté aux Blacks, cest terminé, tes accro ! Les arabes, cest pareil ! Différent mais cest le pied aussi. Faut que tu essaies, ma vieille !».
Marie lui répondit que déjà Karim, ce nétait pas facile à gérer, alors un autre
Ah, ladorable épouse !
- « Tut ! Tut ! Tut ! On dit ça
Avec le temps, tu y viendras
comme moi ! Ca, puis autre chose, différente mais toute aussi bonne, peut être mieux même. Mais bon, on en reparlera un jour
».
Je ne comprenais rien à ce quelle lui racontait ? Cétait si évasif que jétais paumé. Je nétais pas le seul dailleurs, à en croire les yeux en forme de toupies de Marie.
Lautre ninsista pas, ce contentant de dire quil était peut être temps de redescendre avant que je narrive. Avant de sortir, Véronique dit à ma femme quelle allait pouvoir très bientôt senvoyer en lair car, selon ses sources, je devais mabsenter quelques jours pour assister à un salon professionnel.
Mais comment savait-elle cela ?!
Quand je suis entré dans le salon, elles mattendaient, sourires aux lèvres, avec un bon café.
En fin de compte, cest ce qui ma décidé à ne pas assister au Salon Professionnel. De plus, javais surpris une autre conversation entre ma femme et Véronique. Cette dernière prévenait sa copine que jallais partir pendant deux jours.
Jétais sûr que lautre viendrait
La journée ma paru longue et le soir, jai eu du mal à rester maître de moi. Je sentais le regard à la dérobée de Marie.
A 18h30, ma valise à la main, je lai embrassée mais elle semblait déjà ailleurs.
Je nai pas été très loin, je me suis contenté de contourner le bourg et, quand une fois discrètement garé, je suis retourné chez moi en passant par le bois. Jai pris toutes les précautions pour ne pas me faire surprendre mais Marie avait déjà fermé tous les volets du bas.
Je suis donc monté dans ma remise.
Le tableau poussé, assis sur mon Voltaire, je regardais notre chambre plongée dans le noir.
Pendant presque une demie heure, jai patienté avant que la porte souvre.
Regarder Marie se déshabiller, me donnait limpression de violer son intimité. Elle partit dans le cabinet de toilette et le bruit de la douche se fit entendre. Quand je la vis réapparaître, elle était nue, une serviette sur le cheveux. Je la vis fouiller sa penderie.
Je reconnus tout de suite son peignoir dintérieur en soie noire. Elle lavait acheté récemment. Il était si transparent quon voyait toutes ses formes. Lavait-elle acheté pour moi ?
Fasciné, je la regardais se maquiller et rassembler ses cheveux en un chignon non structuré qui lui dévoilait sa si belle nuque.
Un brusque accès de jalousie me serra les tripes !
La sonnette de la porte me fit sursauter autant quelle.
Elle sortit de la chambre et je lentendis crier : « Entre ! Cest ouvert ? Ferme à clé derrière toi ! ».
Je perçus, venant du rez-de-chaussée des bruits de pas. On montait les marches.
Marie entra et, sans surprise, le type qui la suivait, nétait autre que Karim.
Marie était presque hystérique. Elle lengueulait copieusement !
Karim lui servit ses excuses et elle se calma.
Il la pris par la main et lattira à lui.
Marie, les yeux fermés, avait les bras autour des épaules du type, alors quil lembrassait sur la bouche. Soudain, il la souleva et ils avancèrent vers moi. Arrivés devant le lit et à cause du bras de mon épouse passé autour du cou du Noir, je remarquai aussitôt que la ceinture en soie, trop fluide, avait fini par se dénouer. Je la voyais pendre de chaque côté du vêtement.
Quand il la déposa sur le sol, le vêtement souvrit, découvrant sa mince toison de blonde et une partie de sa poitrine.
Ma femme ne faisait rien pour recouvrir son corps. Lui me regardait, les yeux écarquillés. Disons quil la matait grâce au miroir.
Je vis naître un drôle de sourire sur le visage du type, alors quil se plaçait derrière elle.
Lentement, il fit glisser le peignoir à terre et ses mains emprisonnèrent les seins de Marie.
Elle ferma les yeux de plaisir jusquà ce quil lui dise doucement : « regarde comme tu es belle ! » ?
Elle me regardait
Non, elle le regardait alors quil jouait avec ses ma melons.
Elle frémit quand le Noir glissa une de ses mains entre les jambes de ma femme. Alors quil sappliquait à lui caresser lintérieur des cuisses, Marie les écarta, sans résister.
Soudain, je lentendis pousser un petit cri de surprise : il venait de faufiler sa main sous son ventre.
Dès quil commença à la remuer, le bassin de ma femme ondula. Je ne pouvais pas voir les doigts du type mais jétais sûr quil la branlait. Dailleurs, Marie se mit à sagiter et des gémissements se firent entendre.
Il sarrêta sans crier gare. Debout devant elle (et moi
), il se déshabilla.
A la lumière des spots, la nudité luisante de Karim paraissait sculpturale.
Ecoeuré, je regardais la queue en érection du mec. Elle était quasiment sous mon nez. Merde ! Pas possible, pourquoi tous ces blacks sont-ils montés de la sorte ? Comme voulez-vous lutter contre ça ?!
Il sassit sur le lit.
- « Tu viens sur mes genoux ! » : Lui commanda-t-il en lamenant vers lui.
Une fois Marie docilement installé à califourchon, il la embrassé dans le cou.
Puis, il sest tourné vers le miroir et la renversée dautorité dans ses bras en lui faisant lever haut les jambes comme sil tenait
. à me montrer sa chatte !
Et, sans cesser de la regarder dans la glace avec un air vicieux, il sest mis à farfouiller dans sa mince toison, puis à explorer sa fente.
Marie, un peu suffoquée, haletait et gigotait. Mais le type, très sûr de lui, continuait à sourire sans paraître y prendre garde.
Jétais fasciné par lérotisme de cette scène
Je suis resté bouche bée quand je lai entendu lui dire : « Je vais te baiser, mais avant tu vas me sucer ! ».
Il sest levé, soulevant Marie comme une plume puis la fait asseoir sur le coin du lit. Installé face à elle, il lui a prit la tête pour lamener vers lui. Tout de suite, les mains de ma femme se sont posées sur les fesses débène.
Lui, je ne le voyais que de dos, mais jimaginais les lèvres de Marie en train de le sucer.
Javais la gorge sèche. Je me suis levé pour attr une bouteille deau que javais toujours en réserve.
Je bus à longues gorgées.
Quand je suis revenu minstaller dans mon fauteuil, le Noir était assis sur le lit et ma femme était agenouillée au-dessus de ses cuisses avec les jambes grandes écartées et la poitrine offerte à ses baisers voraces.
Entre deux étreintes, elle suppliait faiblement : « Vas-y doucement, oh doucement ! ».
Il a fallu que je me colle au miroir pour comprendre aussitôt que le Noir promenait sa queue le long de la chatte de Marie, comme un pinceau !
Il allait donc la prendre dans cette position !
Je nen revenais pas ! Il lui a sucé encore longuement les seins et a attendu certainement quelle ait bien mouillée, pour la faire sempaler sur son membre.
Marie a rugi. Mais Karim, qui devait avoir lhabitude de ce genre de plaintes, lui a dit calmement : « Ten fais pas
Tu vas aimer ça
».
Lentement, la tenant par les hanches, il la fit descendre le long de son pieu. Je regardais, éberlué, la bite disparaître en elle, centimètre par centimètre.
Peu après, alors quil la tenait solidement par la taille, il lui a fait prendre un rythme lent de coït.
Chaque fois que mon épouse rabaissait ses fesses, elle soufflait de tous ses poumons. Et quand il sest mis à donner ses premiers coups de reins, elle navait déjà plus la force de crier : elle grognait
Plusieurs fois, il lui fit changer de positions.
Je revois Marie à quatre pattes par terre, son amant, impavide, la bourrait en levrette sans se presser, en lui donnant parfois une claque sur les fesses.
Elle ne protestait même pas, pire javais limpression quelle aimait cela !
Agenouillée devant le miroir, au comble de lexcitation, elle avait un regard absent, la bouche grande ouverte, mais sans voix.
Echevelée, quand le Black senfonçait un peu plus en elle, elle émettait parfois un râle.
Jétais stupéfait de la voir complètement dans les vapes. Pourquoi nétait-elle jamais ainsi avec moi ?
A la fin, il lavait soulevée. Face à lui, les jambes croisées autour de sa taille, il lavait fait sempaler.
Elle me tournait le dos et à chaque fois quil la soulevait, les mains poussant sur les fesses, cétait pour mieux la faire retomber. Je voyais avec effarement son énorme mandrin sengouffrer dans la chatte béante de Marie.
Ses cris résonnaient dans notre chambre alors quil lencourageait en lui disant des mots orduriers, la traitant de salope, de petite pute, de pouffe à négros.
Loin de la choquer, il me semblait que ces injures qui la rabaissaient, lexcitaient !
Quand enfin, elle se mit à hurler, en secouant la tête, les yeux exorbités, il la coucha sur le lit et sagenouillant devant elle, il se branla jusquà ce quil décharge sur son visage et dans ses cheveux.
Elle le fixait mais je narrivais pas à comprendre ce que pouvait signifier son regard.
Plus tard, alors quil se rhabillait lentement, elle restait là, nue sur notre lit, souillée.
- « Ton mari est là demain ? » : Lui demanda-t-il calmement.
Dune petite voix haletante, elle répondit Non, pourquoi ?.
- « Alors, demain même heure ! ». Le ton quil employa ne souffrait aucune contradiction.
- « Non, je ne peux pas ! » : Répondit-elle.
Le type partit dun éclat de rire : « Parce que tu crois que tu as le choix ? Tes conne ou quoi ! ».
Marie paraissait ne pas comprendre.
- « Je tai pas bien baisé ? Tas pas aimé ? ».
Marie bredouilla faiblement un oui timide mais quand elle commença à rediscuter, je vis le Black rétorquer : « alors, ce sera demain même heure.
- « Dailleurs demain, tu auras peut être une petite surprise ».
Marie ne captait plus ce quil disait.
Juste avant de franchir la porte, le Black se retourna vers ma femme et lui dit : « Demain soir, fais-toi belle, habillée un peu pute, jaime ça ! ».
Je le vis disparaître de la chambre.
Il ne ma fallu attendre que peu de temps avant que la lumière de notre chambre séteigne.
Je rangeais mon repaire.
Dans le petit hôtel que jai déniché près de la gare, le sommeil fut long à venir.
Demain il me faudra être prudent. Ces allers et venus vont finir par attirer lattention.
Mais, cest plus fort que moi : il faut que jy retourne !
Comment cela va-t-il finir ?
Jai honte mais je ne peux plus men empêcher. Je suis cocu mais cest comme si javais tout fait pour que cela arrive (même si cest Véronique le Mentor de cette histoire).
De regarder ma femme se faire baiser par ce type me procure détranges sensations.
Cest excitant mais tout en ressentant un sentiment de jalousie de la voir jouir avec un autre aussi intensément.
Bizarre
Cest décidé, demain, jy retourne !
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