Délire Domina
Je suis rentrée dans le restaurant sans déclencher démeute. Il est vrai que jai soigné la discrétion de ma tenue : jupe croisée gris perle, chemise blanche et veste assortie. Ma coupe sage, ma poitrine menue et mes bijoux discrets incitent à la retenue de mes courtisans.
Seul mes talons vertigineux laissent présager du reste
et le reste est dessous : bas bleu nuit à motifs, guêpière en dentelle de soie avec broderies sur le ventre, shorty en soie avec des dentelles qui dessinent un string. Les lacets dans le dos fonds un effet buf lorsque je me suis admirée dans la glace avant de mhabiller !
Une touche de Rive Gauche et un long manteau noir complète ma tenue.
De ma place je ressens les mouvements de foule et les regards plus ou moins discret des hommes qui mobservent, me calculent et cherche à savoir
Un homme bien mis, carrure impressionnante, sourire enjôleur
sur de son pouvoir de séduction, est assis à une table avec une femme qui ressemble à une poupée.
Ses seins sont magnifiques. Son visage asiatique tout en finesse, est encadré de long cheveux noir comme de la soie. Sa jupe fourreau révèle ses formes ondulantes. Elle a une attitude soumise et réservée face à son colosse de compagnon.
Cest décidé, cest lui que je vais chasser !
Sans le regarder je me dirige vers les toilettes au fond du restaurant. Les effluves de mon parfum, ma démarche souple et mes talons qui claquent sur le carrelage hypnotisent son regard
je le sens.
Dés que je ressors, il est là, le regard fier, les muscles saillants, imposant dans son attitude
mais un voile au fond de ses yeux me révèle sa faiblesse.
Je lui tends un bristol ou jai noté mon adresse : « je vous attends à 15h » et je méloigne sans un regard.
Jai vu lironie et la certitude autour de ses yeux
et létincelle de doute au fond de ses prunelles qui commencent à grandir.
A 15 h il est là, debout dans lentrée, heureux de sa bonne étoile et sur de son pouvoir.
Je lai accueilli en petits dessous !
Aucune expression ne saffiche sur mon visage, mes yeux plongent dans les siens et tout mon corps est tendu vers la traque : je sens ses angoisses jusquau fond de mon ventre.
« Déshabille-toi »
Les mots ont claqués dans le silence et il a un mouvement de recul. Laffolement se lit sur son visage et lémotion grandit au fond de ses pupilles.
Il sexécute gauchement, comme si tous ses muscles étaient endormis
son cerveau est dans du coton.
Il enlève sa chemise et découvre ses muscles saillants qui se gonflent et glissent au gré de ses mouvements.
Il se tient nu comme un petit garçon devant moi, ses cuisses et ses fesses brillent sous la lampe de lentrée.
Son sexe est encore au repos. Il lutte encore, il nest pas encore entré dans la nasse !
« A quatre pate que je vois ton jolie petit trou »
Cest laffolement total sur son visage, tous les sentiments se mélangent : la honte, la culpabilité, langoisse, la peur
et très loin encore, bien enfouie au fond de son regard la joie !
Il a besoin de sentir la douleur pour comprendre ses émotions, que son corps et son esprit ne fassent quun avec lamour
et jai besoin dévacuer la tension qui cest accumulée dans mes muscles, mes cuisses et mon ventre.
Dés quil est à quatre pattes, je pends ma cravache et lui flagelle les fesses rebondies, les cuisses puissantes et le dos musculeux !
Il cri, essaye desquiver, se tortille et ferme les yeux sur lui-même.
Quand ses cris deviennent des murmures, je passe aux choses sérieuses : je lui tends mon godes ceinture.
Il le prend dans ses énormes mains, délicatement comme une porcelaine et sapproche de mes cuisses en marchant sur les genoux.
Avec une douceur incroyable pour une telle masse de muscles, il introduit la partie prévue dans mon vagin et harnache le dispositif autour de mes reins.
Ses mains puissantes, qui pourraient mes broyer dun simple déclenchement de muscles, sont dune douceur et dune tendresse infinie : on approche !
Je suis trempée et mon clitoris, qui dépasse impérieusement de sa gangue de chair rose, sirrite délicieusement sur le latex du gode.
« Suce-moi »
Il a encore un mouvement de recul et des larmes pointent au coin de ses yeux : la lutte est encore féroce !
Je suis inflexible, dans mon regard et dans mon corps, les ondes de dureté que je dégage lui brulent la peau et envahissent sont esprit.
Il fini par ouvrir la bouche et essaye davaler le sexe énorme. Il aspire et coulisse le long de la tige et ses mouvements se transmettent à mon clitoris et à mon vagin, accentuant encore ma détermination : il faut que je lai !
Il suffoque et pleure : il faut en finir !
Je retire brusquement le chibre de sa gorge et me place derrière lui, le sexe sur son anus qui frémit.
Je le saisi par les fesses et je le pénètre brutalement : un râle émerge du fond de sa gorge avec des hoquets de douleur et des gémissements.
Ses entrailles résistent, son muscle anal se contracte, tous ses muscles se bandent dans une lutte acharnée avec lui-même.
Après plusieurs allés et retours je recule brusquement : la sensation de vide brutal quil ressent, fait exploser ses barrières et libère des nuées de choses enfouies qui le submerge. Il seffondre là, sur le tapis, au pied du lit.
Je le laisse en tas, le corps perclus de douleurs : il lui faut un peu de temps pour tout accepter !
Je mallonge sur le lit, le gode se dresse fièrement sur mon ventre. Je laisse ses émotions me remplir.
Ses doutes, ses victoires sur la douleur, ses errances me pénètrent par tous les pores
et je libère la tension accumulée dans mon plexus, ma poitrine et mes reins.
Une vague de plaisir se propage vers mon ventre, remonte de mes cuisses, englobe mes seins.
Elle envahie le creux de mes reins et explose dans mon sexe et dans ma gorge
elle est immédiatement suivie dune autre et puis dune autre
de moins en moins brutales mais de plus en plus longue et intense !
Je perds la notion du temps et de lespace et seul un lien irréel me lie à lui, au parcours quil est en train de faire, à lamour quil construit.
Quand je redescends sur terre, le soleil se couche à lhorizon et inonde la pièce dune lumière docre.
Je me lève et je sais : le regard quil pose sur moi est remplie dun amour inconditionnel et sans faille. Il saime et il maime comme il na jamais aime.
Alors je mapproche de lui, le contourne et le pénètre longuement, fermement, jusqu'à ce que son amour explose et nous emplisse tout les deux au plus profond de nos être.
Je suis entière, totalement dans mon corps et mon esprit, repue.
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