Les Malheurs De Carole (Chp 3)
Chapitre 3: le parloir
1ère visite
Un mois sest écoulé.
Un mois de brimades, de contraintes, de frustrations surtout. Des le début de mon incarcération javais été mis au régime le plus dur, celui réservé aux jeunes femmes rebelles, afin de les soumettre définitivement. Jétais menottée jour et nuit. Le jour les chaînes qui mentravaient étaient assez longues pour me permettre de travailler. Mais la nuit, jétais menottée dans le dos, et de plus, enchaînée par le cou au montant métallique de mon lit, ceci afin que je ne puisse me retourner à plat ventre. Le but était évidemment que je ne puisse me procurer aucune caresse, même en me frottant contre les couvertures
Depuis un mois, jétais donc dans labstinence totale, privée de la moindre douceur, du moindre câlin, me fussent-t-ils procuré par moi même.
Privée de plaisir, mais pas de tentations.
Douze heures par jour, je devais, avec mes compagnes dinfortune, manipuler des godemichés, vibromasseurs et autres phallus destinés à la vente par correspondance. Ces objets mobsédaient littéralement, tellement javais envie den profiter. Il y avait aussi cet aphrodisiaque qui était mêlé à notre nourriture et dont les doses étaient doublées pour celles qui étaient au régime spécial, comme moi. Il y avait enfin les attouchements fréquents que les gardiennes me prodiguaient, sans vraiment sen cacher. Cétait le soir surtout, ou après la douche, que jétais la proie facile de leur lubricité. Entravée, contrainte au silence, je ne pouvais que subir leur caresses impudiques, quelles prenaient soin toutefois darrêter des quelles sentaient mon plaisir devenir trop fort. Cétait un véritable supplice qui durait ensuite toute la nuit, me tenant éveillée des heures, le corps en feu, torturée par un désir quil métait impossible dassouvir.
Un matin, une gardienne mapprit quà midi, jaurai « un parloir ». Pour la première fois depuis mon arrivée à la prison jallais donc avoir une visite.
« Fais-toi belle pour la circonstance » me dit sentencieusement la gardienne. Je fus exceptionnellement dispensé datelier ce matin là. Après une douche et un rasage soigneux du pubis, comme lexigeait le règlement, je fus autorisée à mettre mes vêtements « civils », ceux que je portais en arrivant ici.
Je retrouvais donc avec plaisir mon petit chemisier blanc. Comme je cherchais mon soutien gorge, la gardienne me dit ironiquement quil avait disparu
Cest donc sur ma poitrine nue que je boutonnais soigneusement mon chemisier. Mes seins pointaient sous la soie légère à demi transparente, et je me sentais assez impudique, mais je navais pas le choix. Puis jenfilais ma jupe. Ma petite culotte avait aussi mystérieusement disparue, et je dus lenfiler à même la peau. Et jeu encore la surprise de constater quon lavait, par un grand ourlet, raccourcie de quinze bons centimètres, ce qui la ramenait à mi cuisse
Certes, bien des jeunes femmes sont habillées ainsi. Mais dans cette prison, après un mois dun uniforme assez insipide, je me sentais tout dun coup séduisante et désirable, et je commençais à être bizarrement excitée.
Mais la gardienne nen avait pas fini avec les préparatifs. Contrairement à dhabitude, où jétais simplement menottée, elle me lia les avants bras très serrés dans le dos à laide dune corde. Puis, elle dégrafa mon chemisier pour laisser apparaître mes seins. Elle passa plusieurs fois les liens autour de mon buste, par dessus et en dessous des seins, et avec ce qui restait de corde, le passant sur les épaules, elle sépara ma poitrine. Enfin elle enserra étroitement ma taille à laide dune autre corde.
Pourquoi me ligotait-on de la sorte ? Jeu rapidement la réponse :
« Ce nest pas parce que tu nas plus (provisoirement, me fut-il précisé) duniforme quil faut te sentir libre. Tu subis une peine, ne loublie pas ! »
Mais pouvais-je loublier ?
Cétait donc une humiliation supplémentaire.
La gardienne me fit mettre à genoux tout contre le grillage qui séparait les détenues des visiteurs et je du attendre, silencieuse et immobile. Mais une chaleur honteuse avait envahie mon ventre. Je sentais mes grandes lèvres se décoller delles même, et une humidité tiède envahir mon sexe.
Et ce fut le choc.
Je vis apparaître devinez qui ? Mais oui, Luc, mon amant, celui par qui tout avait commencé, qui mavait provoqué par ce pari stupide. Oh quil était beau, dans sa chemise ouverte sur son torse musclé, le visage bronzé, le jean moulant, légèrement protubérant au niveau du sexe. Une bouffée de chaleur menvahit.
« Comment vas-tu ?
Que lui dire sinon que javais envie de lui, de sa queue, quil me baise, que javais envie à en crever, et maintenant encore plus
Je me tournais vers la gardienne :
« Pouvez vous nous laisser seuls sil vous plait ?
Je voulais lui faire des confidences, lui dire des mots damour, avoir, puisque je ne pouvais pas le toucher, un échange de tendresse verbale, lui dire que je lattendais
« Impossible, cest interdit par le règlement, et dépêche toi car il ne reste que dix minutes.
Je fixais Luc intensément, je buvais son image, et je mouillais, je mouillais de plus en plus
« Et bien puisque tu as perdu ta langue, je vais parler un peu de moi. Tu comprends bien que depuis un mois je ne peux pas vivre seul.
« Emmanuelle
ma meilleure amie ?
« Et oui, et je peux te dire quelle baise vachement bien ! Elle accepte tout . . . presque aussi salope que toi au lit !
« Emmanuelle
mais cest pas possible
mon amie denfance, je
tu me trompes avec elle
« Ecoute tu connais mes besoins. Il me faut un trou. Emmanuelle ou toi cest kif kif !
Quelle nouvelle humiliation
Quelle nouvelle honte
Je ne pouvais détacher mon regard de la bosse qui grossissait son pantalon à vue dil au niveau de lentrejambe. Ma parole, il bandait !
« Dailleurs, reprit il, quand je te vois comme ça, ligotée, seins nus, sage depuis un mois, ça me fout une de ces triques
« Sage, sage, pas tant que cela interrompit la gardienne.
Et sournoisement elle souleva le devant da ma jupe en le coinçant sous la corde pour que je reste le ventre dénudé. Evidemment mon sexe apparu, lisse, lèvres ouvertes, ruisselant, trahissant trop bien le désir intense qui me consumait.
« Ah la salope ! fit Luc, en dégrafant sa ceinture et en sortant son sexe turgescent. Il sapprocha du grillage à le toucher. Et dire que je ne pouvais même pas le prendre en bouche, le sucer comme naguère
Il commença à se branler consciencieusement, sans me quitter des yeux. Inconsciemment jouvrais la bouche, je bougeais la langue comme sil était en moi, mais je pompais que du vide et jen pleurais de frustration. Peu à peu il sexcita, la pression montait, il se laissait emporter par le rythme, je pouvais suivre sur son visage la lente montée du plaisir. Et brusquement, il explosa, sa queue contre les grilles, le foutre gicla en longues rasades visqueuses qui matterrirent sur le visage. Je fermais les yeux pour ne pas être aveuglée, mais son jet puissant atteignait mes joues, mon nez, mes lèvres que jentrouvris aussitôt.
« Aaaaahhhh la salope ! que cest bon
. oh putain que cest bon
Jétais moi même pantelante, bouleversée, brisée davoir vu de si près jouir mon amant, sans la moindre participation.
« Cest lheure rappela la gardienne, implacable comme toujours
« Allez, salut Carole, il faut que jy aille. Emmanuelle va mattendre, on doit partir pour un week end en amoureux en Provence. On pensera à toi en faisant lamour !
Et je restais là, mais cette fois de grosses larmes se mêlaient au sperme qui commençait à sécher sur mes joues.
« Cest trop tard pour aller déjeuner, fit la gardienne, mais tu nauras pas tout perdu : lèche la grille, quil ny ait plus une seule trace de ce dégueulasse.
Et pendant un quart dheure je du avec ma langue nettoyer cette maudite grille, cul toujours découvert, jusquà la laisser nette.
2ème visite
Après avoir terminé ma tâche, je pensai naïvement être ramenée à latelier, mais il nen fût rien.
« A genoux face à au grillage ! », ordonna limplacable gardienne.
Une fois en position, celle-ci replaça ensuite bien ma jupe sous les cordages qui cerclaient mon ventre, de façon à bien découvrir mon cul et ma vulve glabre encore suintante.
«Tiens-toi bien droite ! », lança ma gardienne.
Je pleurai en silence.
« Pitié implorai-je . . . . ce ne peux être quun membre de ma famille qui va me rendre visite . . . je ne peux pas me montrer comme ça . . . . je ferais tout ce que vous voulez . . . sans que personne nen sache rien . . . tout !».
« Parce que tu peux faire autrement ? », répondit ma tortionnaire en ricanant. « Nempêche que cest une tentative de corruption caractérisée . . . ce sera répété en haut lieu ! ».
Sur ce, une porte souvrit, et je vis apparaître . . . . Emmanuelle !
Cette belle blonde était habillée dun superbe tailleur blanc BCBG à la jupe plutôt courte qui couvrait ses jambes au quart des cuisses et à la veste au décolleté plongeant qui offrait une bonne partie de ses seins généreux au regard. Face à cette femme dans la pleine possession de ses moyens, alors que jétais agenouillée, seins, cul et chatte à lair, la honte me submergea.
« Ma pauvre Carole, on te traite vraiment comme une chienne ici ! », me lança t-elle. « Il faut dire que ce nétait pas très malin de ta part de voler des sous vêtements ! Aussi cochons en plus. . . .Avoue que quelque part tu la bien mérité . . . voire que tu le cherchais un petit peu ! ».
Son ton compassionnel sonnait faux. Je sentais bien que sous ce vernis, elle se réjouissait de ce qui marrivait. Et dire que depuis le lycée, jai pensé que cétait ma meilleure amie !
« Tu couches avec Luc . . . », dis-je entre deux sanglots.
« Pas seulement, je vis avec lui ! Il va me ! Cest un baiseur inépuisable ! », me répondit-elle le sourire aux lèvres.
« Toi, me faire ça . . .Ma meilleure amie ! »
« Et cest parce que je suis ta meilleure amie que je me suis mise avec Luc, Caro ! Si je ne métais pas mise avec lui, il aurait sans aucun doute cherché à se vider dans nimporte quel trou ! Tu devrais être contente que sa queue soit en de bonnes mains ! »
« Garce ! Trainée ! Hypocrite ! », hurlai-je.
De suite, je sentis une main me saisir les par les cheveux et me plaquer le visage et les seins contre le grillage.
Sans prévenir, mes fesses se firent mordre par une baguette ou une cravache.
La douleur était fulgurante. Atroce.
« Salope ! Tu es donc capable de tout ! Insulter de la sorte une de tes rares amies qui prends sur son temps pour te rendre visite ! Demande pardon ! Tant quelle ne te pardonnera pas, je continuerai à te cravacher le cul . . . jusquau sang sil le faut. », hurlai la gardienne.
Et effectivement, les coups pleuvaient drus, sans répit. Mais étrangement, à la douleur commençait à se mêler le plaisir. Ecrasés sur le grillage, mes seins et surtout mes tétons étaient excités par le frottement Dans létat dexcitation quasi permanent qui était le mien depuis mon entrée dans cette prison, et après la visite de Luc, cela suffit à me faire mouiller dabondance.
« Pardonne-moi Emmanuelle ! Pardon ! Pitié », implorais-je pour échapper à la correction.
A travers mes larmes, je vis celle que je considérai comme ma meilleure amie les mains sur les hanches, sourire.
« Mais bien entendu que je te pardonne Caro, mais à une condition : que toi aussi tu me pardonne de mêtre mise avec Luc ! »
« Oui . . . je te pardonne Caro, mais pitié ! »
Comme Emmanuelle ne mavait pas encore formellement pardonnée, les coups continuaient de pleuvoir, implacables.
« Je peux vraiment le baiser comme je veux ? », insista sadiquement Emmanuelle.
« Oui, oui ! Baise-le ! Fais ce quil veut ! Il est à toi ! »
« Cest gentil. Je te pardonne aussi alors ! », consentit enfin à dire Emmanuelle.
La gardienne arrêta de me cingler le cul et les cuisses. Il était temps. Quelques coups de plus et jallai jouir devant elle !
« Je comprends que la rigueur la plus stricte est nécessaire pour faire revenir mon amie dans le droit chemin, mais jespère que son moment dégarement ne va pas entraîner des sanctions à son égard ! Je ne voudrais pas être, même indirectement la cause dun durcissement de son régime pénitentiaire, déjà bien lourd ! », déclara Emmanuelle à la gardienne qui ne mavait toujours pas lâché les cheveux.
« Vous êtes trop bonne avec cette chienne Madame », répondit celle-ci. « Mais nous en sommes au 2ème dérapage de la journée puisque Melle sest déjà rendue coupable dune tentative de corruption. Je ne peux pas fermer les yeux. Je crains fort que Madame la Directrice, qui est pourtant lindulgence personnifiée, napprécie guerre ! »
Emmanuelle soupira.
« Je men remets donc au sens de la justice de Mme la Directrice ! Mais, vu ce que jai entendu sur ce qui ce passe en prison, vous lui transmettrez une requête de ma part : surtout quelle veille à ce que les autres détenues ne sen prennent pas à . . . lanus de Caro ! Elle a toujours été très sensible de lanus ! Elle refusait dailleurs même que son amant ne la pénètre par là ! »
Mon cur rata un battement. En déclarant cela, elle criait pratiquement sur les toits de me défoncer le cul.
« Je ne manquerais pas de transmettre cette information importante à Madame la Directrice ! », conclut la gardienne, sur un ton rigolard.
Et sur ce, Emmanuelle prit la direction de la sortie en me lançant : « Bye Caro, il faut que je rejoigne Luc pour finir de préparer notre départ ! »
Une fois Emmanuelle sortie, la gardienne ma susurra à loreille : « Et bien, on sait maintenant par ou te prendre pour te calmer ma salope ! »
N'hésitez pas à me faire part de vos avis et suggestions!
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