Une Journee Mauvaise, Mais Pas Tant Que Ca...

Mélissa se retourna. Elle s'ennuyait à mourir. Elle ne savait pas quoi faire. Le directeur de l'Université lui avait donné, à cause qu'elle était un peu trop bonne dans ses cours, deux semaines de congé. Et ce n'était pas les plus belles. Il y avait un gros orage dehors, et elle n'avait rien à faire. Parfois elle allait sur Internet, puis regardait quelques sites pornographiques, mais elle n'en avait pas besoin. Elle s'assit sur le divan dans le salon, prit un bon roman, puis commença à lire.

TOC! TOC! TOC!

Mélissa sursauta. Qui peut bien cogner à sa porte à une heure pareille? Il était 10h00 AM, les gens travaillent ou sont à leurs cours à cette heure-là. Elle déposa son livre et vint voir par la fenêtre qui c'était. Mathieu. Oui, c'était Mathieu. Elle se souvint alors de l'autre journée, lorsque celui-ci avait décidé de la raccompagner chez elle.

" Mais que fait-il ici ?" se demanda-t-elle.

Elle alla vers la porte d'entrée et lui ouvrit la porte.

- Salut, lui dit-il. Tu sais, j'ai séché le cours pour venir te voir.

- T'avais vraiment pas besoin, tu sais, lui répondit Mélissa.

- T'es sûre? demanda Mathieu. J'étais certain que tu t'ennuyais à mourir...

- Ok, ouais, c'est vrai.

Mathieu entra dans la maison. Mélissa ferma la porte derrière elle. En hôte respectable, elle lui demanda s'il voulait boire quelque chose. Il lui dit:

- Non merci, ça ira.

C'est alors qu'elle remarqua qu'il était trempé jusqu'aux os.

- T'es venu à pied ou quoi?

- Ouais, pourquoi?

- T'es tout trempe. Passe-moi ta veste et ton chandail, je vais les mettre dans la sécheuse.

Mathieu enleva sa veste et son chandail. Il les tendit à Mélissa, qui était rouge comme une tomate. Elle avait déjà couché une fois avec Mathieu, mais elle ne l'avait pas vraiment contemplé. Elle se rendit compte alors, qu'il avait un corps de rêve.

Elle prit les deux vêtements et alla à la cave, là où se trouvent la sécheuse et la laveuse. Elle mit les vêtements dans la sécheuse et la fit partir. Elle remonta ensuite à l'étage.

- Tu habites encore chez tes parents? Lui demanda Mathieu lorsqu'elle arriva.

- Oui, répondit Mélissa.

- Moi je vais déménager dans quelques semaines.

- Je vois... Tu ne m'as rien dit.

- En fait, depuis l'autre jour, on ne s'est pas vraiment reparlé. Ça... Je m'ennuie de toi, tu sais.

- Moi aussi Mathieu. C'est... En fait, c'est plutôt gênant...

- Je sais. Mais, l'autre fois, je n'ai pas eu le temps de te le dire. Je suis grandement amoureux de toi. Il faut que tu le saches.

Mélissa se sentit rougir jusqu'aux oreilles. Depuis longtemps déjà elle rêvait que Mathieu lui dise cela. Elle était comblée. Au lieu de lui répondre quelque chose comme " Moi aussi", elle s'avança vers lui et déposa sur ses lèvres un long et doux baiser expliquant que elle aussi elle l'aime.

- Tes parents sont là? demanda Mathieu à la fin du baiser.

- Tu les aurais vu, il me semble, répondit Mélissa avec un sourire coquin. Ils travaillent jusqu'à 19h00. Sauf mon père. Lui, il revient à midi.

- Deux heures, remarqua Mathieu.

- Oui, tu sais compter au moins, le taquina Mélissa.

Ils se regardèrent longuement, puis ils s'embrassèrent avec passion. Mélissa passa ses bras autour du cou du jeune homme, et Mathieu autour de la taille de la jeune femme. Puis, ils commencèrent à se déshabiller, là, dans le salon. C'était le silence total, la télévision était fermée, la radio ne jouait pas. Puis, Mélissa se coucha sur le divan, en attendant que son ami vienne. Il se coucha sur elle et, comme la dernière fois, il commença à la pénétrer tout doucement. Mélissa était si excitée, sa chatte était très mouillée. Quant à Mathieu, il était en érection, lui aussi excité.

Le sexe de Mathieu entra alors au complet dans le sexe moite de Mélissa. Mais celle-ci, au lieu de ressentir de la douleur comme la dernière fois, ressentit du bien-être partout dans son corps. Elle jouit. Elle poussa un gémissement de plaisir, tandis que Mathieu libéra son sperme dans le corps de la jeune femme. Lui aussi jouissait, et il poussa un gémissement de plaisir, tout comme sa compagne.

Mais leur plaisir prit fin lorsqu'ils entendirent la porte du hall d'entrée s'ouvrir. C'était le père de Mélissa. Ils n'eurent pas le temps de se dégager l'un de l'autre, le père de Mélissa les vit.

- Oh mon Dieu, fit celui-ci en les voyant. Ça existe une chambre! Et puis... T'es qui toi?

Il s'adressait évidement à Mathieu, qui s'était empressé de se relever et qui était en train de mettre son boxer.

- Je... Je m'appelle Mathieu... balbutia celui-ci en mettant maintenant ses pantalons.

Quant à Mélissa elle s'était dépêchée de s'habiller pendant que son père regardait avec colère son amoureux.

- Et tu te permets de toucher ma fille?

- Je...

- P'pa, arrête, je ne suis plus un bébé, il fallait que tu t'y attendes un jour ou l'autre!

- Mélissa, on t'as pas parlé, c'est une conversation entre hommes, la coupa son père.

- ...

- Et toi, je t'interdis de revenir ici, je ne veux plus te voir enlacer à ma fille, compris? Et en espérant que t'aie mis une capote!

Puis il tourna les talons vers son bureau, dans le fond de la maison. Mathieu était rouge de honte. Mélissa le vit et s'empressa de lui dire:

- Tu sais, je me fous de ce que mon père pense. Je t'aime, tu m'aimes, je suis heureuse avec toi.

- Je ne comprends pas... Il n'est même pas midi!

- Oublie ça.

- En plus, je suis juste un con... J'ai même pas mis de condom!

Mélissa se rendit compte de leur bêtise. Si elle tombait enceinte, son père étriperait Mathieu, sûr et certain! Elle descendit à la cave et prit les vêtements de Mathieu, devenus sèches. Elle remonta et alla au salon. Elle lui tendit ses vêtements.

- On s'aime, c'est tout ce qui compte, lui rassura Mélissa.

- Je... J'aimerais que tu viennes vivre avec moi. Je me fous de ce que ton père dira. Tu m'aimes et je t'aime.

Mélissa sourit. Mathieu remit ses vêtements et se dirigea vers la porte d'entrée. Il dit au revoir à la fille qu'il aime, qui déposa sur ses lèvres un autre baiser d'amour.