Declaration D'Amour
J'ignorais à présent pour quelle raison j'avais accepté de passer un week end en compagnie de mon grand frère Eric et de ses amis. D'autant plus que je n'étais pas sans savoir que Pierre serait de la partie. Pierre... à l'évocation de ce prénom, mon rythme cardiaque s'accélère, mon souffle devient plus court. Est-ce qu'il m'a pris pour une gamine ? Me méprise t-il à présent ? En effet, quelques mois plus tôt, je lui avais adressé une lettre où je lui déclarais mes sentiments. Je ne sais pas ce qui m'a prise, moi qui suis si réservée d'habitude. J'ai voulu sauter le pas, tenter ma chance. Mais, aucune réponse de Pierre à mon courrier. Je désespérais. Alors, savoir que j'allais devoir affronter son regard pendant deux jours ne menchantait guère.
Le fameux week end, se passait à la maison de campagne des parents de Sylvain, le meilleur ami de mon grand frère. A peine arrivés dans cette belle maison typiquement normande, le dîner terminé, je m'empressais de monter dans la chambre d'ami qui m'étais destinée pour fuir la présence de Pierre : lors du départ de Paris, il m'avait juste adressé un bonjour distant, sans même me faire la bise, comme à son habitude. Cela m'a affreusement heurtée, mais j'ai préféré ne rien montrer, après tout, j'ai aussi ma fierté.
De fait, je m'apprêtais à me réfugier dans le sommeil pour oublier l'humiliation de ce matin, quand on frappa discrètement à la porte. Je nouai d'un geste furtif et fébrile le petit peignoir en soie rouge que je venais de saisir afin de dissimuler ma nudité. Je tournai la poignée d'un geste las et découvris Pierre se tenant à l'embrasure de la porte.
- Je peux entrer? J'aimerai te parler. Me dit-il. Je reculai pour le laisser entrer et l'invitais à s'asseoir sur une chaise tandis que de mon côté, je m'asseyais sur le lit.
- Je suis désolée pour ta lettre. Je n'ai pas trouvé le courage de te répondre et... ce matin, je n'ai pas pu... t'embrasser. Commença t-il.
- Ce n'est pas grave m'efforçais-je de lui répondre.
- Non ma chérie. Tu ne comprends pas. Je t'aime, mais je n'ai pas eu le courage de te le dire dès que ton frère m'a transmis ta lettre. J'ai flippé. Il disait tout cela en me caressant tendrement les mains, ses beaux yeux marron plongés dans les miens.
- Je ne t'en veux pas, lui dis-je sans grande conviction. Il se leva, me prit dans ses bras et m'embrassa goulûment, tout en me caressant la chevelure. Ses lèvres chaudes parcourait avec gourmandise chaque parcelle de mon visage : mon front, mes yeux, mon nez, mes joues. Elles se perdirent même dans mes oreilles, mon menton, mon cou. Mon amour me fit un suçon. De mon côté, mes mains caressaient avec ferveur et ardeur son torse, ses bras, son cou, ses fesses musclées, ses cuisses d'athlète. Il entrouvrit tendrement mon peignoir et plongea une main sur mes seins dont les mamelons se raidirent sous le poids de l'excitation. Bientôt, mon peignoir rejoignit le sol et je me retrouvais entièrement nue dans ses bras. C'est alors, que mon chéri me souleva comme une plume et m'allongea sur le lit. Il resta debout 2 minutes à me contempler, comme si j'avais été une merveille qu'il n'osait toucher, souiller.
-Viens. Je t'en supplie. Dis-je en le dévorant des yeux.
Il déboucla sa ceinture, déboutonna sa chemise et s'allongea de tout son long sur moi. Sa bouche fiévreuse se mit à sucer mes seins, sa langue effectuait des petits cercles autour de mes mamelons : cela me rendait folle de désir et de plaisir. Sa main droite s'insinua dans mon entre cuisse et je sentis deux doigts titiller ma vulve. Je dégoulinais d'excitation. Je lui enlevais sa chemise, glissais mes mains à l'intérieur de son jeans à présent baissé jusqu'aux genoux. Je caressais ses fesses, ses cuisses en lui murmurant de ne pas s'arrêter. Sa langue descendait toujours plus bas et bientôt il m'écarta davantage les cuisses et enfouis son visage sur ma toison d'amour.
- Pas encore, mon amour... souffla t-il, tandis que sa tête effectuait des vas et viens entre mes cuisses. Je crus mourir de plaisir. Sans plus savoir où j'étais, je glissais un doigt dans son anus.
- Encore... C'est bon... murmura t-il. Alors je pris un peu d'assurance et accélérais le mouvement. D'un seul coup, sans que je m'y attende, mon bébé se redressa le pénis raide comme un bout de bois afin que je le suce. Il plaqua son pénis contre mes lèvres que j'entrouvris et commença à lui lécher tendrement les couilles. Ma langue parcourait sa verge, redescendait jusqu'au couilles, mes mains saisissaient sa verge dans un mouvement de vas et viens incessant qui le faisait presque hurler de plaisir.
-Arrête... Je n'en peux plus. Souffla t-il trempé de sueur, avant de me pénétrer doucement.
- Je suis encore vierge. Lui dis-je, en sentant une légère douleur, lors de la pénétration.
-Je serais très tendre mon amour, laisse moi faire...
Pierre effectuait des vas et viens très doux qui me procuraient une sensation de totale bien être. Nos regards ne se quittaient plus, quand je l'entendis gémir d'un long râle de plaisir et jouir en moi. De mon côté, je n'ai pas jouis, mais ressentis un plaisir intense. Il resta un moment allongé tout contre moi, longtemps après l'amour. La tête tendrement posée contre ma poitrine, je sentais les battements de son coeur devenu fou. Je continuais de le caresser en lui murmurant que je l'aime de tout mon coeur. Nous nous endormirent dans les bras l'un de l'autre.
- Je suis fou de toi. Me murmura t-il à l'oreille le lendemain matin en guise de réveil.
- Moi aussi. Lui répondis-je en m'enlaçant tout contre lui.
Kessia
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