Baiser Est Un Besoin Naturel, Me Dit-Il En Conclusion
Comme ce deuxième récit est dans la continuité de « Lhomme de ma vie nest pas mon mari », il sera plus compréhensible après avoir lu la première histoire.
Entre mon mari et moi, cétait le calme plat depuis deux ans. Pierre avait accepté que je voie régulièrement Gérard, mon amour de toujours. Il navait même plus essayé de me baiser ayant pris conscience de son impuissance. Nous vivions côte à côte en évitant mu-tuellement les sujets qui fâchent comme : me poser des questions à propos de mon amant pour sa part et lui reprocher sa consommation exagérée dalcool pour la mienne. Pas damour mais pas de haine non plus : rien de plus que la gestion de la vie quotidienne.
Cela faisait plusieurs mois que Gérard ne pouvait plus bander suffisamment pour me pé-nétrer. Il me caressait les seins pendant que je le branlais mais son sexe sobstinait dans la mollesse. Même quand je le suçais jusquà le faire presque éjaculer, lérection ne tenait pas. Bref, jétais en manque puisque ni mon amant, ni mon mari ne pouvaient satisfaire mon envie dêtre « ramonée ».
Mais voilà : un grand changement a eu lieu cet été. Mon mari et moi étions en vacances dans ma maison natale. Un dimanche matin, en revenant de la promenade du chien aux environs de huit heures, je croisai Francis, un ancien camarade de jeux denfance. Il y a environ deux ans, Francis était revenu au village pour créer une nouvelle PME dans les locaux de la petite entreprise de mécanique héritée de son père. Depuis son retour, jentretenais de très bons contacts avec lui. Nous évoquions nos souvenirs de jeunesse bien quil soit plus jeune que moi de quelques années. Bel homme et chaleureux, javais toujours plaisir à bavarder avec lui. Grâce à ses compétences, il avait fait prospérer son atelier de sous-traitance pour des grandes marques horlogères suisses.
Comme il venait demménager dans la maison quil sétait fait construire sur un terrain adjacent à lusine, je lui ai demandé sil se plaisait dans sa nouvelle demeure.
Une heure après, douchée et habillée dune tenue dété toute simple : blouse et pantalon trois/quart, je retrouvai Francis dans son atelier. Il navait pas fini ses régalages et sefforçait, tout en travaillant, de mexpliquer les subtilités de son métier auxquelles je faisais semblent de mintéresser. Javais le temps car je savais que Pierre ne se lèverais que très tard vu le nombre de bouteilles picolées durant la nuit qui gisaient sur la terrasse.
Un quart dheure plus tard nous sommes sortis de latelier par la porte de derrière qui mettait la maison de Francis à un jet de pierre. Jai eu droit aux explications techniques de son système écologique de chauffage dont il était très fier puis à la visite de toutes les pièces de la maison sauf de la chambre à coucher. Arrivée sous les combles, je découvris un grand espace meublé dun bureau mais aussi dun lit, dune commode et dune ar-moire. Francis me dit, que sur les plans, cette pièce ne devait servir que de bureau mais que lentente dans leur couple sétait rapidement dégradée depuis que sa femme avait décidé de reprendre ses études tout en continuant de travailler. Ils sétaient plusieurs fois verbalement violemment disputés à propos du temps consacré par chacun à léducation de leur adolescent de fils et pour finir avaient décidé de faire chambre à part afin de ne plus se confronter en pleine nuit pour préserver leur fils. Donc que cétait là quil dormait seul.
Confidences pour confidences, je lui ai révélé que Pierre et moi aussi faisions chambre à part depuis plusieurs années avant dajouter que je comprenais sa situation et que si je pouvais laider, par exemple en me parlant de ses problèmes de couple, jétais prête à lécouter quand il voulait.
- Je nai pas besoin de parler. Ce que je veux : cest faire lamour avec toi car tu me plais depuis que jai commencé à mintéresser aux filles. Tu te souviens quand on se trempait tout nu dans la bassine de petit-lait derrière la laiterie avec mes petits frères et tes surs. Toi, laînée, tu avais déjà de beaux petits seins et quelques poils qui ne suffi-saient pas à cacher ta fente mais tu étais si ingénue que tu te baignais avec nous sans te douter que tu mexcitais déjà. Depuis ce moment-là, jai toujours été amoureux de toi.
Très émue, je me suis assise sur le lit et commençai à me déshabiller. Jai enlevé ma blouse et mon pantalon puis je me suis glissée sous le duvet nordique avant denlever mon soutien-gorge et mon slip. Francis, sétant également entièrement dénudé sans que je le regarde, me rejoignit sous la couette. Avec nos mains, nous partions progressivement à la découverte mutuelle de nos corps. Caresse après caresse, nous étions prêts et jai dit à Francis : « Prends-moi maintenant ». Doucement, il prit possession de mon corps et fit durer le plaisir jusquà la jouissance tant espérée par nous deux.
Soulagée et satisfaite davoir enfin pu prendre mon pied, je suis restée couchée sur le dos, jambes écartées, laissant doucement sécouler de mon vagin la semence de Francis. Jétais entre sommeil et rêve éveillé : je planais. Onze coups sonnèrent au clocher de léglise toute proche. Sans faire de bruit, je me rendis à la salle de bain pour une toilette sommaire avant de remonter mhabiller. Je fis la bise à Francis, toujours couché, détendu et heureux, en lui promettant quon recommencerait quand il voudrait. « Le plus vite pos-sible » ma-t-il dit. Et moi, de répondre : « Oui, le plus vite possible » puis je suis rentrée chez moi.
Mon mari était sur la terrasse en train de siroter sa première bière en fumant un cigare. « Tu sors doù ? » me dit-il dun ton rugueux. Comme il savait que javais déjà un amant, jai pensé quil ne me soupçonnerait pas den avoir eu un autre le matin même dans le village puisque je nétais pas partie en auto comme quand je rejoignais Gérard.
Bien que soulagée par la philosophie de sa réaction, je craignais quil me pose des questions et finisse par me faire des reproches. Cependant, durant le reste de cette journée et toute celle du lendemain, Pierre ne fit aucune allusion à mes infidélités. Mais en début de soirée, alors que jétais en train de préparer le repas, Pierre entra dans la cuisine, son sexe en érection hors de la braguette. Il éteignit les plaques de la cuisinière électrique puis magrippa par le bras pour memmener en direction de sa chambre. Une fois arrivés vers son lit, il se déshabilla complètement puis sapprocha de moi pour me descendre pantalon et slip en même temps sur les chevilles. Ni lui ni moi navions prononcé un seul mot. Je me laissai faire comme une poupée quand il dégagea mes habits de mes jambes puis quil me coucha sur le lit.
Cela faisait deux ans quil ne mavait pas touchée ; pas la moindre caresse ni aucune au-tre marque de tendresse. Cest tout juste sil mavait entrevue nue deux ou trois fois dans la salle bain quand il la traversait pour aller aux toilettes au moment où je sortais de la douche. Et maintenant jétais couchée sur le dos, les jambes écartées avec un mari que je naimais plus qui essayait de me pénétrer sans y parvenir car il bandait mou et quil ne trouvait pas lentrée. Cétait surréaliste mais quand il me demanda de lui mettre son zizi dans mon trou, je me suis exécutée sans discuter.
Dès quil eut éjaculé il me tendit un mouchoir déjà bien amidonné par ses branlettes récentes pour essuyer le sperme qui avait coulé le long de mes cuisses et sur mes mollets. Toujours sans nous parler, nous sommes allés manger le repas qui avait mijoté durant nos galipettes et qui ne demandait plus quà être réchauffé pour être excellent comme certai-nes amours retrouvées après plusieurs années.
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