Karima

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

Karima ( version 2)

Le moment de la vengeance était venu.
Karima, après la terrible humiliation qu’elle avait subie, en avait parlé à Endy, son compagnon.
«Je ne veux pas en rester là. J’y retourne et tu m’accompagnes. On va les narguer, je veux ma revanche..»
Endy ne demandait pas mieux. Sa fiancée devait retourner au centre commercial et prouver à tous qu’elle y avait sa place.

«Tu ne me lâche pas, je veux qu’ils comprennent que je ne suis pas une petite conne qu’on peut éliminer comme çà»

Karima était forte, l’expérience ne l’avait pas brisée. Au contraire, elle souhaitait, au plus vite, se pavaner, belle et sexy, au vu de tous ceux qui croyaient l’avoir chassée, éliminée définitivement.

Elle se para de sa tenue habituelle. Cuir, cuissardes et alla même jusqu’à compléter le tableau en se coiffant d’un chapeau de marin pêcheur en vinyle noir.

Plus encore qu’à l’ordinaire, elle se regarda avec attention dans le miroir et rectifia la hauteur de son jean en le remontant le plus possible.
Ainsi, son pubis serait parfaitement visible lorsqu’on la regarderait de face.

Provocante de dos et de face, elle était très fière de l’effet qu’elle souhaitait donner.

Ils partirent . La moto de Endy les véhiculant. Se tenant aux reins de son compagnon, Karima se sentait en forme. Elle retrouvait la confiance qu’elle avait toujours éprouvée lorsqu’elle s’affichait dans sa tenue préférée.

Comme souvent, elle levait les fesses de son mieux, afin que les automobilistes se réjouissent à la vue de la raie de ses fesses, dépassant nettement du jean. Pas de slip: elle voulait qu’on sache qu’elle était «à poil» sous son cuir.

Dés que la moto s’arrêta devant le centre commercial, elle bondit littéralement de la Kawasaki, afin de retirer son casque, puis rectifia sa coiffure en s’aidant du rétroviseur.


Elle essaya avec le chapeau, puis sans, finalement, elle trouvait que cet accessoire ( un peu ridicule) la rendait plus repérable c’était bien là, son intention! Elle s’en coiffa et enlaçant Endy, lui déclara:

«Chéri, je te plais?»

Il l’embrassa et, se collant à elle, cuir contre cuir, lui prit la bouche avec avidité. Endy bandait et Karima, sentant le contact tant aimé, se sentit traversée d’un frisson délicieux.
On les matait, elle le savait. Un rapide coup d’œil lui confirma.

Elle faisait mine de ne pas s’en occuper mais jouissait, déjà, de son succès revenu.

«j’ai trop envie qu’on rentre, tu me lâches pas, je veux qu’on nous mate ensemble»

Au début, tout se passait bien. Karima frimait et, marchant d’un pas de conquérante, redevenait la star du lieu.

Soudain, elle cru entendre un sifflet venant de l’étage supérieur.

« c’est la salope en cuir , regarde, regarde elle est là»

A peine 5 minutes s’étaient écoulées depuis leur entrée, que son «fan club» l’avait repérée.
Endy jeta un regard noir en direction de l’étage et, instinctivement, serra fermement la taille de Karima.

Elle avait perdu son assurance. Et si la présence de son chéri ne la protégeait pas autant qu’elle le pensait ( un peu naïvement, certes ), si le cauchemar recommençait..

«viens, on va plus loin, plus vite, je ne veux pas les entendre» ( elle parlait fort, les passants l’entendaient)

Courir, vite , semer les filles, elles vont laisser tomber.
«Viens on file», dit Endy, peu rassuré, lui aussi.

Le duo en cuir, se mit, alors à tenter de s’éloigner, en slalomant à travers les badauds ,amusés et surpris.
Malheureusement, les filles étaient encore plus déterminées. N’étant pas chaussées de talons, et à l’aise dans leurs joggings, elles se retrouvèrent à l’étage inférieur et, en moins de 5 minutes, une dizaine de poursuivantes étaient à leur trousse.


Un couloir, à droite, vite! Ils bifurquèrent et se retrouvèrent dans un cul de sac.
Les toilettes étaient à 10 mètres: «viens», hurla Karima, tirant violemment son ami.
Elle cherchait une cabine ouverte, en trouva une et se précipitant à l’intérieur, ferma le loquet et enserra Endy.
Elle pleurait.
«Ils ne vont pas enfoncer la porte, on est en sécurité, Amour» lui dit Endy.

Afin de bien leur faire comprendre qu’ils étaient piégés, les filles hurlaient depuis l’extérieur.
«on est là, on va te faire la misère, pire que la dernière fois»
«oui, on va te casser le cul»

«non, non» ,hurla la captive. Elle avait perdu de sa superbe. Le souvenir de la dernière agression lui revenait tel un cauchemar.

Des coups violents étaient portés sur la porte.Karima revivait, par avance, le scenario à venir: Une interminable séance de souffrance plus psychologique que physique.

«Non» ( trop tard et inutile), elle entendit le cliquetis d’une serrure que l’on ouvrait à l’aide d’un passe.

Andy, qui agrippait Karima de toutes ses forces, n’eut pas une seconde pour protéger sa protégée.
Projetée à l’extérieur, la malheureuse se vit saisir par des bras innombrables qui la frappaient, la déshabillaient, bref, tentaient de la déshonorer une bonne fois pour toutes.

Endy n’était pas en reste: Les mecs s’en chargeaient. Inutile de le déshabiller, on se contentait de le tenir solidement et de le forcer à regarder, impuissant, le spectacle insoutenable du supplice imposé à sa copine.

A quatre pattes,les fesses à l’air, Karima regardait ses tortionnaires avec terreur.
«chéri, au secours, je ne veux pas, non , pas çà»
Sa panique provoquait l’hilarité générale.
Cette fois, on ne la frappait pas. On avait le temps, il suffisait de la voir tenter de se débattre: C’était plus cruel encore de la faire attendre!!
Et puis, il y avait un spectateur de choix: Endy! Cette fois, il verra de ses propres yeux le traitement infligé à la fille qu’il aime.


«Regarde la, ta pute: elle flippe, on va la massacrer.»

Une claque sur la croupe de la malheureuse confirma cette promesse.
Surprise, la jeune femme, hurla.
«Elle aime çà, la salope, tu vois, elle est revenue pour çà»
«Oh oui, la fessée, c’est son truc, elle va se régaler»

Il fallait prendre une décision. Une «black» intervint afin de donner les ordres
( c’était la chef, on l’avait compris)

«C’est moi qui m’en occupe, moi seule. Vous la tenez bien, hein?»
Tu veux bien que je m’occupe de toi?, demanda t-elle à Karima en collant son visage contre le sien.
Que répondre? Comme elle ne disait rien, Fatou ( c’était son nom), secoua le visage de K., en prenant soin de lui tirer les cheveux avec violence.

Pas de réponse. Du reste, K. n’était pas capable de parler. Elle gémissait, tout en pleurant, mais aucune protestation ne sortait de sa bouche.
Il fallait qu’elle gueule, qu’elle réponde.
Une chaise arriva et, Fatou donna les instructions après s’être installée confortablement sur son «trône»:
«Amenez la moi, je la veux!!»

On positionna Karima sur les jambes de F., tel un qu’on va corriger.
Deux filles tenaient fermement ses cuissardes, deux autres lui maintenaient solidement les bras.
Cette fois, elle était le jouet, le jouet de Fatou, son cadeau de noël .
L’absence de réaction de la maghrébine exaspérait la black.
Une première claque ne donna rien.
Comprenant que cela ne suffirait pas, F. Lui pinça fortement les fesses.
Un hurlement lui répondit. C’était gagné, Yes! Enfin!
Encouragée par cette réaction, tant attendue, une volée de claques arracha un cri à la pauvre fille.
«Elle aime çà, je continue?» fit elle en s’adressant à son jouet ( tout en lui relevant la tête, en lui agrippant les cheveux)

La douleur, K. Ne la sentait pas, elle ne répondit rien mais, la tête levée, elle aperçut le visage d’Endy.

«Chéri, je t’aime, je t’aime..» Elle rota, bruyamment, rota à nouveau, et les rires couvrirent le reste de ses propos.
«roteuse!! ( hurla Fatou) , tu nous rotes à la gueule, c‘est çà?»

F. accompagna sa question d’une claque violente.
«excuse toi, dégueulasse, roteuse de merde!!»
Mais K. Ne put que balbutier un «pardon, pardon», à peine audible au milieu du brouhaha.

Une gifle lui parvint, suivie d’une deuxième. Le rot émis exigeait des excuses.
Elles ne furent pas entendues et on entreprit de lui attr les seins afin que la punition soit bien comprise.

«Bon, çà vient ces excuses?»

Un hurlement répondit à la question. En effet, une des filles venait, à l’instant, de lui écraser le sein avec violence.
«et son copain, on s’en occupe?» On avait oublié Endy! Ça ne dura pas longtemps. On courba le jeune homme de manière à ce qu’il se retrouve face à sa compagne.

En un instant, il se retrouva dévêtu de son jean en cuir et présentait ses fesses aux lascars.
En cadence!
Une claque pour Madame, une autre pour Monsieur, à tour de rôle.
«Monsieur» n‘était pas beaucoup plus endurant que Madame. Endy criait de plus en plus fort au fur et à mesure que sa croupe devenait cramoisie..

On se lasse de tout. Fatiguée, Fatou stoppa le jeu stupide. «je suis crevée» ( dit elle)
«On les relâche, ils ont leur compte.»
( la foule protesta mais F. était la patronne, on ne discutait pas ses directives.)

La beurette se vit éjectée des genoux de sa tortionnaire et se retrouva au sol.
Endy, plus vaillant ( il n’avait reçu que 5 minutes de correction, lui! Pas 30…) aida K. A se relever.
Il lui remit son jean, ferma son blouson avant de se reculotter à son tour.

Karima était vacillante. Cramponnée à son ami, elle titubait mais son compagnon ne voulait pas perdre de temps. Ils se précipitaient vers la sortie, sans même prêter attention aux «petites» tapes que chacun et chacune s’amusaient à leur administrer.
( idem pour les quolibets: ils ne les entendaient plus, trop «habitués»à ce vacarme infernal.)

A l’extérieur, ils durent, à nouveau, affronter la foule ébahie par le spectacle de ce couple déroutant qui marchait à pas rapide, le visage en sueur, les cheveux ébouriffés et, en ce qui concerne K., les joues rosies par les claques.

Arrivés à la moto, Ils se coiffèrent de leurs casques ( le chapeau en vinyle avait disparu depuis longtemps: les «copines» le gardait comme un scalp!!)

Un coup de démarreur, Karima reçu une canette vide sur son blouson. Elle se retourna et voulu insulter son agresseur mais la moto partait et elle tomba malencontreusement.
Elle remonta aussi vite que possible, sans éviter les crachats qui la souillait.
Allez, en route!
La vengeance n’eut pas lieu ce jour là.
Au contraire, une deuxième humiliation venait de renforcer la haine de la Jeune maghrébine.
Et son compagnon, en avait été témoin..

















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