La Partie De Cartes
Cest une situation très rocambolesque. Ma femme a un amant, et la femme de son amant est ma maîtresse. Ma femme ignore tout de ma liaison avec la femme de son amant. Lamant de ma femme et ma maîtresse connaissent tout lun de lautre, mais le mari ne sait pas que je suis au courant de sa liaison avec ma femme. Seuls, ma maîtresse et moi sommes au courant de lensemble du dossier. Confus ? Ouais, il faudrait que je commence par le commencement.
Pour comprendre, il faut remonter une dizaine dannées en arrière, lorsque nous avons quitté la grande ville pour une bourgade de la périphérie. Dans la grande ville, nous avions nos habitudes. Restaurant dansant tous les vendredis soir, brunch tous les dimanches en matinée. À chacun son sport, on soigne sa ligne comme on peut.
Nous voulions conserver notre routine à la campagne, mais nous navions plus à notre disposition le choix de restaurants que nous avions dans la grande ville. Pour le repas dansant du vendredi soir, nous avons rapidement trouvé notre bonheur, mais pour le brunch du dimanche matin, un seul restaurant valait le coup, et il est devenu notre cantine habituelle. Comme cest courant dans ces contrées, nous avons rapidement appris à connaître la clientèle dhabitués.
Un dimanche matin, nous étions assis dans notre cantine, en train de bruncher, lorsqu'un couple sest installé à la table voisine de la nôtre. Nous ne les connaissions pas. Nous nous sommes salués courtoisement, cest tout.
L'homme était pas mal, rien d'exceptionnel. La femme, par contre, attirait les regards. Une grande blonde platine avec une paire de nichons et un cul, à faire bander un mort ! En plus, court vêtue, maquillée comme une voiture volée, et avec plus de bijoux sur elle que la reine dAngleterre. Une salope qui exsudait le sexe, jen suis resté la bouche ouverte, les yeux écarquillés. Jétais changé en statue, incapable de mastiquer ma bouchée, jusquà ce que ma femme me balance un grand coup de pied sous la table :
«Hé, Roméo, accroche ta ceinture de sécurité, ou tu vas tomber de ta chaise !»
Plus ou moins régulièrement, au cours de l'année suivante, nous les avons croisés au restaurant, et nous avons finalement échangés quelques mots.
Ma femme samusait avec ça, allant jusqu'à me demander si je voulais échanger de siège avec elle pour avoir une meilleure vue. Pour être honnête, puisque ma femme le tolérait, j'aimais bien la regarder, surtout ses seins.
Un dimanche matin, alors que nous étions en train de bruncher, ma femme a fait signe à quelqu'un de sapprocher. Je lui ai jeté un coup d'il et elle ma dit :
«Le restaurant est plein. Il n'y a pas de table disponible, ils peuvent s'asseoir à la nôtre.»
Je me suis retourné pour voir le couple se diriger vers nous, la femme en tête, son opulente poitrine ouvrant la voie. Vacharde et souriante, ma femme m'a demandé :
«Tu préfères qu'elle soit assise en face de toi ou à côté de toi ?»
Bérengère sest levée pour les accueillir : «Toutes les tables sont prises, joignez-vous à nous, nous ferons mieux connaissance, depuis le temps quon se croise ici !»
Ils ont accepté et se sont présentés, Marlène et Robert. Marlène était dans l'immobilier, Robert était mécanicien chez le concessionnaire local. Immédiatement, Robert et moi avons discuté bagnoles, Bérengère et Marlène ont trouvé un sujet de conversation. Il nhabitaient pas très loin de nous, et ils aimaient jouer à la belote, comme nous. Après le brunch, au moment de partir, Bérengère les a invité, un soir, pour dîner et une partie des cartes. Marlène a dit qu'elle appellerait dans la semaine pour fixer une date. Sur le chemin du retour, j'ai demandé à Bérengère pourquoi elle avait fait ça, et elle s'était moquée de moi en disant :
«Juste une occasion de te mettre dans l'embarras, mon amour !»
Ils sont venus chez nous le vendredi soir suivant.
Marlène nous a accueillis à la porte. J'ai tout de suite compris que j'avais des ennuis. Elle portait une mini-jupe et un débardeur, sans soutien-gorge. La première partie, cétait les couples ensemble. Les invités contre les hôtes. Ça allait. Ensuite, les hommes contres les femmes. Bien. La troisième partie, jétais avec Marlène. Marlène s'est levée, a attrapé un gilet quelle a boutonné jusqu'en haut : «Jen ai marre de perdre !» Tout le monde a éclaté de rire, sauf moi, jétais rouge comme une tomate trop mûre.
Les invitations se succédaient, semaine après semaine, repas plus cartes, tantôt chez lun, tantôt chez lautre. Marlène faisait tout son possible pour me taquiner, allant jusquà me mettre dans lembarras, à la grande joie de Robert et de Bérengère. Un soir, quelques mois après le début de nos dîners hebdomadaires, j'étais dans la cuisine avec Marlène, laidant à la vaisselle. Elle s'est tournée vers moi et m'a demandé :
«Alors, as-tu deviné ?»
«Deviné quoi ?»
«Pourquoi j'aime te taquiner avec ma poitrine. Ça m'excite tellement de tembarrasser que je viole pratiquement Robert dès que vous êtes partis.»
J'ai admis que je n'avais pas vu les choses sous cet angle. Alors, elle s'est retournée vers moi et a remonté son sweat-shirt . Elle n'avait pas de soutien-gorge, et j'ai vu ses tétons pour la première fois. Elle a rit et a rabattu son maillot,
«On verra bien si tu parviens à te concentrer sur ton jeu, maintenant !»
Quelques semaines plus tard, j'ai découvert que Bérengère et Robert fricotaient ensemble.
Lun deux a dit : «Tiens, cest comme mon beau-frère. Il a une belle femme, sexy et amoureuse, elle a une paire de nichons extraordinaire, mais ça ne lui suffit pas ! En plus, il a deux maîtresses ! Pas une, deux ! Il travaille au garage automobile, à lentrée de la ville, et bien, tous les jours à midi, il prends la camionnette du boulot, il va ramasser une de ses chéries, et il passe sa pause de midi à baiser une salope à la larrière du fourgon. Et des femmes mariées, hein ! Les maris ne sont pas au courant. Lune est une petite brune boulotte, lautre cest une grande rousse toute en jambes.»
Je suis resté assis là, gelé sur ma chaise, je ne sais pas exactement pourquoi, cela aurait pu être n'importe qui, mais j'avais un très mauvais pressentiment. Robert travaillait chez le concessionnaire à lentrée du village, Marlène, sa femme, avait des nichons extraordinaires, et Bérengère, ma femme, était rousse avec de très longues jambes.
Le reste de la journée a été horriblement long. Mon esprit confus ne fonctionnait pas normalement. Jimaginais Robert et Bérengère. Quand je suis rentré chez nous, ce soir-là, j'ai bien observé Bérengère, à la recherche dindices, dun signe qui me mettrait sur la piste, mais bien sûr je n'ai rien décelé.
Le lendemain à midi, au lieu de descendre manger à la cafétéria, comme dhabitude, jai quitté mon travail au volant de ma voiture, et je suis allé me planquer à proximité du travail de ma femme. Je me suis garé à un endroit doù je pouvais surveiller à la fois la porte d'entrée et le parking. Des gens allaient et venaient, mais aucune trace de Bérengère. Jai pensé que ça pouvait être le jour de la blonde.
J'ai recommencé la même manuvre le lendemain, avec la même absence de résultats. Par acquis de conscience, jai continué ma surveillance le troisième jour, mais déjà convaincu de la fidélité de ma femme.
Je mangeais mon casse-croûte dans ma voiture, le troisième jour, lorsquune fourgonnette avec le logo du garage a fait irruption sur le parking. Bérengère est sortie du bâtiment et sest engouffrée dans la camionnette qui a démarré en trombe. Je les suivis jusqu'au parking du golf. Il sest garé tout au bout du parking, à labri dun bosquet.
Je me suis garé à un endroit discret doù je pouvais surveiller la camionnette. Personne n'en est sorti. Je pensais voir la camionnette se balancer, mais c'était peut-être juste la chaleur et la distance qui troublaient ma vision. Quarante-cinq minutes plus tard, la camionnette est repartie. Il a déposé Bérengère près de son travail. J'ai suivi la camionnette jusqu'au garage, et j'ai pu voir le chauffeur quand il est sorti, c'était bien Robert.
Ce soir-là, je suis rentré du travail légèrement en avance, pour pouvoir être là quand Bérengère rentrerait à la maison. Comme dhabitude, elle est allée prendre une douche. Quand jai entendu couler leau, je me suis faufilé jusquà la corbeille à linge pour examiner ses fonds de culotte. Javais espéré quils navaient fait que discuter, dans la fourgonnette, mais la tache sur le coussin dentrejambe ne ma laissé aucun doute.
Je suis retourné dans le salon et je me suis préparé un verre, puis j'ai réfléchi. Je voulais faire quelque chose, mais quoi ? Le mieux, cétait de moccuper dabord de Robert, sans aller en prison pour violences, en allant informer Marlène de la situation. Je m'occuperais de Bérengère plus tard.
Le lendemain matin, j'ai appelé Marlène à son bureau, et je lui ai demandé de me rejoindre pour le déjeuner. Dès que nous avons été installés, j'ai attaqué : «Robert et Bérengère ont une liaison !»
Sa réaction ma décontenancé : «Oui, et alors ?»
Sidéré, pris au dépourvu, je restais sans voix, alors elle a continué : «Je suis au courant, ils ont commencé à se voir depuis six semaines !»
Marlène a vu l'expression sur mon visage et ma immédiatement informé : «Nous sommes un couple très libre, Robert ma demandé la permission, jai accepté. Moi, de mon côté, jai la même liberté, il me suffit de linformer avant ! Si le conjoint est au courant, ce nest pas tromper !»
J'étais choqué : «Tu veux dire que ...»
Mais Marlène m'a coupé la parole : «C'est la règle. Robert peut avoir toutes les femmes qu'il veut, et je peux avoir tous les mecs que je désire. La seule règle, cest de prévenir avant, pour éviter tout malaise.»
Assis en face de Marlène, avec mon visage dahuri, tellement désemparé, quelle a éclaté de rire : «Allez bébé, tu ne vas pas me raconter que tu nas jamais eu envie dune autre femme. Toi et moi savons que la seule raison qui ta empêché de franchir le pas, cest la peur de te faire prendre. Que si Bérengère apprenait ton infidélité, cela pourrait détruire ton ménage. Robert et moi avons mis les choses au clair dès le départ. Pas de tromperie, si le conjoint est prévenu à temps.»
Je restais assis là, lesprit confus, trop engourdi pour parler. Marlène m'a jeté un drôle de regard, puis elle a dit :
«Tu es venu ici pour te venger, n'est-ce pas ? Que préfères-tu ? Couper les couilles de Robert, ou me baiser tout laprès-midi ? Peut-être te sentirais-tu assez vengé ce soir, si tu me démontes le cerveau ? Jai la clé dun appartement vide, voudrais-tu le visiter avec moi ?»
Elle percevait mon indécision, cela ne se passait pas du tout comme je l'avais prévu.
«Allez ! Je sais que tu le veux. Tu n'as pas été capable de détourner le regard de mes seins depuis le jour où nous nous sommes rencontrés, et je sais que tu as envie de te blottir contre moi. Saisis ta chance, mon gars !»
C'est ainsi que je me suis retrouvé, une heure plus tard, à poil sur le lit, la regardant se déshabiller érotiquement. Elle était magnifique ! Le seul défaut, cétait ses orteils peints en vert, mais je dois dire que ma bite ne semblait pas s'en soucier. Quand elle a fini de se déshabiller, elle s'est penchée sur moi, et elle a pris ma bite dans sa main.
«Oh, mais tu es un grand garçon. Plus grand que Robert, pourtant il est déjà grand !»
J'ai été surpris. J'avais vu des paquets de bites, dans les vestiaires du lycée, à l'armée, et je savais que j'étais moyen, mais ensuite j'ai pensé :
«Et si c'était vrai ? Et si Robert était plus court que moi ? Qu'est-ce que Bérengère pouvait bien lui trouver ?»
Mes pensées ont été interrompues par la bouche chaude de Marlène engloutissant ma bite. Jai décidé de remettre cette énigme à plus tard. Elle possédait une technique impeccable, mais je ne suis pas resté inactif longtemps. Jai rampé sur le lit pour minstaller tête-bêche. Sa chatte rasée avait un étonnant goût de miel. Cétait la première fois que je rencontrais une chatte sucrée.
J'étais vraiment imprégné dans le soixante-neuf, lorsque Marlène s'est soudain éloigné de moi pour chevaucher ma bite. Elle était vraiment déchaînée, fougueuse et volcanique, jusquà son premier orgasme. Jai repris les commandes en roulant sur elle, et en la baisant sur un rythme plus calme. Mais à nouveau, ses ruades, ses cris, mont entraînés dans un tourbillon de sensations qui ma fait perdre mon contrôle. Nous avons jouis ensemble, dans un concert de râles et de grognements.
Il a fallu à Marlène un bon moment pour me rendre exploitable à nouveau, et nous avons baisé encore une vingtaine de minutes avant que je ne vienne une deuxième fois. Nous étions allongés côte à côte sur le lit, reprenant notre souffle, quand Marlène a suggéré : «Tu fais quoi, demain, pendant lheure du déjeuner ?»
Depuis trois semaines, je baise Marlène pendant l'heure du déjeuner, tandis que Robert baise ma femme. Les jeux de cartes du vendredi soir sont devenus plus amusants, depuis que chacun sapplique à garder un visage innocent en prétendant que tout est parfaitement normal.
Je me demande si Bérengère a remarqué que je ne suis plus tourmenté par les seins de Marlène, et si elle s'interroge à ce sujet. Marlène aimerait que les parties de cartes se prolongent plus tard dans la nuit, en associant dautres activités plus
sexuelles. Je ne suis pas favorable, pour le moment, à modifier notre nos habitudes.
Quelque chose en moi voudrait savoir combien de temps Bérengère va continuer à tricher, et pour être tout à fait honnête, je ne sais pas si notre ménage tiendra bon, une fois qu'elle saura que je savais, et que je nai rien dit.
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