Mon Initiation Et Ginette (12)
MON INITIATION ET GINETTE (racontée par Aline)
Bonjour !
Je suis Aline, enseignante à la retraite. Au cours dune conversation téléphonique avec Michèle, une ancienne copine de jeunesse, celle-ci me donne les coordonnées dun site Internet pour y rechercher des écrits signés du pseudo « Petikokin ». Jai trouvé et reconnu celui qui se cache derrière cette signature et surtout je me suis reconnue en « héroïne » de certaines des histoires publiées. Jai longtemps hésité mais je pense quil y a rien de honteux à faire partager des moments de bonheur inoubliable, surtout quand on aime ça. Cest ainsi que je me retrouve là aujourdhui. Comme Michèle, jaccepte de contribuer aux récits et, avec son accord, de publier mes textes sous la signature de Petikokin afin quils aient un lien entre eux. Ces histoires sont véridiques. Seuls les noms et les lieux ont été changés ou imaginés.
Jai reçu mon éducation sexuelle, en particulier, de ma mère, pharmacienne dans un petit village du sud-ouest de la France profonde.
Petite fille, maman mavait appris à me laver le sexe avec un gant de toilette bien savonné. Il fallait passer dessus et entre mes lèvres intimes. A chaque fois je ressentais de drôles de sensations dans mon bas-ventre. Ce nétait pas douloureux mais je faisais vite
en cas
Quelques fois, avec ma mère, nous prenions la douche ensemble. Nous comparions nos corps et je lui posais des questions. Quand je lui demandais ce qui me faisait ces sensations bizarres en lavant ma foufounette, elle me répondait : « Cest un petit nerf, à lintérieur, très sensible et très fragile, surtout chez les petites filles. En grandissant cela devrait changer... » Donc il fallait se laver mais ne pas trop insister. Je croyais ce quelle me disait. En vérité, parce que cétait maman et que, par contre elle, elle insistait sur le savonnage tant à lintérieur quà lextérieur de sa foufoune aussi velue que brune.
Des années sont passées.
Seulement vêtue dun peignoir, je vais dans la chambre de mes parents « emprunter » un coupe ongles sur sa table de maquillage de ma mère. Jen profite pour jeter un coup dil sur les crèmes, poudres et autres rouges à lèvres. Bien que je ne sois pas particulièrement « fouineuse », jouvre un tiroir du meuble. Il y a des revues qui attirent mon attention, surtout les titres : « chattes en chaleur, amours fous, plus je bande
, etc. ». Ce sont des photos dhommes et de femmes nus qui sembrassent, des photos de sexes dhommes dans ceux des femmes ou dans les bouches, etc. Javais déjà vu mon père nu mais je navais jamais vu son sexe raide et droit comme sur les photos, et encore moins avec maman dans des positions aussi bizarres. Dans dautres revues il y a plus à lire quà voir. Dans un autre tiroir, il y a quelques livres. Je prends celui de dessous (« AU NOM DE LAMOUR » est son titre) et je vais dans ma chambre. Il n y a pas de photos mais des dessins de sexes avec des explications. Je commence à lire. Je comprends que cet ouvrage est un livre déducation. En le feuilletant je trouve un chapitre intitulé : « lappareil génital de la femme ». Les quelques dessins qui sont dans le texte représentent bien un sexe de fille avec des liens pour désigner les différentes parties.
Le soir même, enfermée dans ma chambre, a laide du livre, je fais davantage connaissance avec mon corps. Assise sur le lit, un miroir calé entre mes jambes, je peux voir les parties de mon anatomie décrites dans le bouquin. Le chapitre « clitoris » renvoi à dautres chapitres dont celui de « masturbation ». Japprofondi mes connaissances sur les drôles de sensations ressenties pendant ma toilette. Cest la montée du plaisir vers lorgasme (un autre chapitre). Comme décrit, je commence à exciter mon clitoris. Cest vrai que cest agréable mais cest trop fort et je marrête.
Après une bonne nuit de sommeil, je suis surprise de sentir ma culotte mouillée entre mes jambes. Je nai pas le temps de chercher une explication dans le livre. Je le cache bien, fait ma toilette et me prépare pour sortir. Il me tarde dêtre à ce soir. Quand le moment est venu, je cherche, trouve le chapitre sur le plaisir, découvre quun liquide un peu épais sécoule dans le vagin : la cyprine. Cette nuit, cest ça qui a du mouiller ma culotte. Je vais chercher un peu de coton dans la salle de bain, minstalle nue sur le lit et je me chatouille en regardant dans le miroir lintérieur de ma vulve. Cest bon, cest merveilleux ; cest sublime, cest presque douloureux mais je narrête pas. Soudain, je ne peux plus. Des vagues déferlent dans tout mon corps, mon cur saffole et cogne fort, je respire mal, mes muscles se tendent, jai peur de mourir quand ça éclate en moi. Je ne bouge plus.... Le calme revient doucement, je réalise que jai eu mon premier orgasme. Plus de quarante ans après, je men rappelle encore.
Un coup dil dans le miroir pour constater que je mouille. Je mets le coton entre ces lèvres pour ne pas tâcher les draps et ma culotte. Je ne voudrai pas que maman saperçoive de quelque chose.
Le temps passe. Au collège, les copines commencent à savoir comment on fait les bébés en racontant beaucoup de bêtises. Jai la chance de savoir. Je veux garder ce secret pour moi seule (toujours la crainte de ma mère) A mesure que mon corps se transforme, que mes seins grossissent, que quelques poils poussent sur mon pubis, maman est toujours là pour répondre à mes questions surtout à celles que je ne lui pose pas. Elle maverti que bientôt jaurai mes règles. Je ne devrais pas paniquer à cause qui allait couler tous les mois. Elle me fait voir des serviettes hygiéniques et comment les employer. A cette époque, elles étaient en tissu éponges lavables et réutilisables. Elle mexplique les relations intimes entre une femme et un homme. En vertu de nos principes moraux et religieux, ces relations ne peuvent pas se faire avant le mariage, insiste-t-elle.
Pour mon anniversaire, parmi mes cadeaux, je reçois un livre : la dernière édition de « AU SERVICE DE LAMOUR ». Je remets en place celui que javais « emprunté ».
Mes premières règles sont arrivées presque en même temps que celles de Ginette, ma meilleure copine. Comme nous navions pas de secret entre nous, avec mon livre, on sest documenté sur cet évènement qui faisait de nous des «jeunes filles», presque des femmes.
Avec Ginette, nous nous retrouvions soit chez lune ou chez lautre, le soir pour faire nos devoirs scolaires.
Cest avec Ginette que jai appris à aimer faire jouir les filles, surtout à partager ce plaisir.
Me chatouiller, manger et boire la foufe de Ginette, me masturber en regardant les revues pornos de mes parents, telle était mon activité sexuelle. Je ne pense pas être homosexuelle. Les garçons ne mattiraient pas particulièrement surtout que la plupart allaient faire leur service militaire en Algérie ou il y avait la guerre. Les autres ne pensaient quà eux...
Un jour, Michèle, vient me demander un service : Elle cherche des préservatifs... Sachant à quel usage sont réservés ces objets, jai voulu savoir qui en avait besoin et pourquoi... En insistant elle me fait partager son secret. Cest ainsi que jai fait connaissance dEros Petikokin.
Si vous cherchez bien, vous trouverez la suite de cette histoire
Bonne lecture et beaucoup de plaisir...
Petikokin (texte dAline)
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