Anaïs Ii
Le lendemain dans le train, ce fut Anaïs qui évoqua la journée passée, elle ne regrettait rien de ce qui sétait déroulé. Je pense
même que cette expérience la libéra de ses complexes. Elle avoua au creux de mon oreille :
- Jai pris la même habitude que Florence, et même davantage.
- Explique moi.
- Jai décidé de ne plus porter de sous vêtements.
- Et cest quoi le plus ?
- Je me suis totalement épilée pour être plus douce.
Ny croyant pas, je lui fis répéter, en croyant que javais rêvé. Elle me confirma quelle était aussi nue quau jour de sa naissance.
- Montre moi cela, remonte ta jupe. Exigeai je delle.
Je ne pensais pas quelle le ferait, bien quil ny ait que peu de monde autour de nous, juste un jeune homme sur la banquette
voisine.
Elle jeta un il rapide sur le côté, et vit que le garçon dormait, elle commença alors à remonter lentement sa jupe sur ses cuisses.
Lorsquelle fut assez remontée, je remarquai que notre voisin ne dormait plus, et regardait précisément les cuisses d Anaïs. Cette
dernière ne sétait aperçu de rien. Je posai mes mains sur ses cuisses et lui écartai doucement les genoux.
- Je veux voir si tu es vraiment douce.
Je retroussai davantage la jupe, et ma main remonta alors vers son ventre pour la caresser, à mon plus grand étonnement elle se
laissa faire. Lorsque jarrivai à son petit bouton, jaccentuai la caresse avec la ferme attention de lui donner du plaisir. Je ne pus
mempêcher de lui dire :
- Le garçon à côté de nous ne dort plus et te regarde.
Elle voulu rabattre sa jupe et refermer ces cuisses.
- Non. Lui dis je fermement. Je vais continuer, et toi tu vas le regarder.
De ma main libre, je lui tournai la tête en lui ordonnant douvrir les yeux. Elle regarda alors le voisin fixement, avec un air de défi.
Quelques secondes plus tard, je la sentis jouir sans que rien ne transparaisse dans son attitude. Il était temps, notre train arrivait à
destination. En descendant, le jeune homme eu cent fois lair plus gêné qu Anaïs. Dautant quune bosse déformait son pantalon,
et qu Anaïs se vengeait en regardant cette bosse avec insistance. Le garçon avait disparu avant que nous ne soyons sorti de la
gare.
Nos voyages de cette fin de semaine se déroulèrent comme auparavant, c'est-à-dire en conversations banales, sans allusion à ce
qui avait pu se passer les jours précédents.
Lépisode le plus chaud se déroula le mercredi suivant. Les trains ne sont guère fréquentés ces jour là : beaucoup de femmes ne
travaillent pas et les jeunes nont pas de cours. Ce mercredi là jétais arrivé particulièrement en avance, et marchais de long en
large sur le quai en attendant Anaïs. Japerçus alors le jeune homme qui avait assisté à notre petit spectacle la semaine davant. Je
mapprochai de lui dun air bien décidé.
- Bonjour, jespère que le spectacle que tu as vu lautre jour ta plu ?
Il mavait bien entendu reconnu, mais nosait que dire.
- Si tu veux en voir un autre, trouve toi seul dans un compartiment.
Sans lui laisser le temps de me répondre, je me dirigeai là où nous avions lhabitude de nous attendre Anaïs et moi. Elle arriva
quelques minutes plus tard, bien sûr je ne lui parlai pas de la rencontre que javais fait linstant davant.
Lorsque le train arriva, je montai dans notre voiture habituelle mais me dirigeai immédiatement vers celle qui avait des
compartiments. Anaïs parut surprise par ce changement, mais me suivi sans commentaires. Je scrutai tous les compartiments en
espérant trouver celui avec notre jeune homme, je nétais pas vraiment certain quil ait répondu favorablement à mon attente. Je le
trouvai enfin, et meffaçai pour laisser Anaïs entrer la première.
compris spontanément pourquoi nous navions pas pris nos places habituelles. Je linvitai à s asseoir juste à côté de lui, elle ne
semblait attendre que cela.
Une fois le train parti vers sa destination, et le contrôleur passé vérifier nos billets, je passai à lattaque. Je caressai le visage d
Anaïs, et laissai ma main descendre petit à petit vers son chemisier, comme si nous ayons été seuls. Le premier bouton ne résista
que quelques secondes à mes mains expertes, les autres suivirent immédiatement. Je dégageai la première épaule pour mettre
un sein à nu, le deuxième se trouva dans la même situation linstant daprès. Anaïs, qui était restée jusquà présent impassible,
dégagea ses bras des manches en laissant son chemisier tomber derrière elle, et se retrouva à demi nue entre moi et notre
voisin.
Ce dernier était aussi immobile, mais ne perdait pas une miette du spectacle, et laissait transparaître une certaine émotion.
Lorsque je posai une main sur les genoux d Anaïs, je m aperçu quelle avait déjà posé une des siennes sur un genou du jeune
homme. Comme la dernière fois, je lui écartai doucement les genoux, et lui retroussai au maximum la jupe. Alors que ma main
progressait le long de sa cuisse, la sienne fit de même jusquà sarrêter sur la bosse déformant le pantalon de son voisin. Mes
caresses se firent plus précises au creux de son intimité, la main dAnaïs sétait déjà infiltrée dans le pantalon ouvert, et massait
ouvertement le sexe tendu à travers létoffe du boxer. Anaïs ne se retint pas comme la dernière fois, et laissa éclater bruyamment
son plaisir, le jeune homme fit de même. Alors quelle reprenait doucement ses esprits, le jeune voisin partit comme un boulet
dans le couloir. Je suppose quil alla directement dans les toilettes pour nettoyer les traces de son bonheur.
cou, et membrassa passionnément dans un signe que je pris comme un tendre remerciement.
Quand le jeune homme revint rhabillé et apparemment détendu, Anaïs et moi étions sagement assis à deviser comme sil ne
sétait rien passé. Il se souviendrait longtemps de ce voyage là.
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