La Mission 4

Je rentrais un peu hypnotisée et avec une seule envie : fuir !
Mais je savais que je ne pouvais me soustraire ni à la police ni a Vincente qui semblait avoir le bras long et les moyens de me retrouver quel que soit l’endroit où je fuirais.
Il était déjà 14h et je n’avais pas déjeuné, je n’avais pas faim, je me préparais un café et m’installais dans mon canapé pour me reposer un peu.
Qu’allais-je bien pouvoir dire à la police qui attendait des informations sur Vincente et ses activités. Je ne savais rien de toutes façons. Je savais vaguement ce que faisait la société, de l’import export d’objets d’arts venants du monde entier, mais c’était tout. Je m’endormis sans m’en rendre compte et me réveillais en sursaut. Je jetais un œil sur l’heure il était 17h45. J’avais juste le temps d’enfiler des chaussures et de sortir pour mon rendez-vous au commissariat.
J’arrivais à 18h pile et demandais à voir les deux inspecteurs. On me fit entrer dans une salle défraîchie et sinistre. Le métier de policier n’est pas facile. L’un des inspecteur arriva, portant deux cafés. Il m’en tendit un que je pris timidement. Je n’osais pas le regarder.
Le second inspecteur arriva, il portait un café et des dossiers, il s’assit en face de moi, l’autre se plaça à ma droite.
- Alors, Mademoiselle Amanda Tarmon, comment allez-vous aujourd’hui ?
- Bien.
Mon ton se voulait sec et cassant, voulant signifier que je pouvais très bien les faire virer pour ce qu’ils avaient fait hier. Mais en réalité, je me demandais bien qui me croirait. Et je savais qu’ils avaient le dessus.
- Nous allons passer tout de suite aux choses sérieuses. Depuis quand travaillez vous pour Vincente Villa et comment l’avez-vous rencontré ?
- Je travaille pour lui depuis moins d’un an et j’ai simplement été contacté par son service de ressources humaines pour travailler avec lui.
- Ainsi donc, vous voulez nous faire croire que les ressources humaines ont passé une annonce pour embaucher une call girl et que vous avez répondu ?
- Non.

Ca ne s’est pas passé comme ça. Ils m’ont contactée pour un job de secrétaire et j’ai accepté le boulot. Ca n’est qu’ensuite que mon travail a quelque peu changé.
- Nous avons vu cela. Nous vous suivons déjà depuis plusieurs mois. Vous êtes en quelques sorte le bras droit de Vincente. Vous allez faire signer les contrats délicats en usant de vos charmes.
En disant cela, il étala sur le bureau des photos de moi prises en pleine action. On me voyait à quatre pattes avec un sexe fiché en moi, à genoux faisant une fellation ou encore allongée me caressant le clitoris et me doigtant l’anus.
C’était indécent, et très incongru ici dans cet endroit sinistre. Et aussi, je me sentais assez gênée car cela voulait dire qu’ils me suivaient depuis un certain temps. Il fallait simplement que je reprenne un peu confiance pour leur envoyer à la figure une réponse bien sentie. Je ne trouvais rien de mieux que ça :
- C’est un travail, uniquement un travail. Je suis payée pour ça.
- Ouais, difficile à croire, moi, j’aimerais bien prendre autant mon pied en bossant !
- Ouais , moi aussi ! dit l’autre
J’étais cramoisie, je sentais de nouveau leur regard appuyés sur moi. Et leur visite d’hier me revint en mémoire. S’ils croyaient qu’ils allaient pouvoir de nouveau r de moi, ils pouvaient se brosser !
- Dites nous un peu quels type de contrats vous fait signer Villa ?
- Je ne sais pas, je suis juste un intermédiaire.
- Allons, allons, c’est pas possible vous devez bien avoir une idée de son business, depuis le temps…
- Non, je ne sais rien ! Je m’en fous, je prends le fric et c’est tout !
- OK, ça va, on va vous le dire. Il vole et revend des plans de machines industrielles et des formules chimiques secrètes aux pays étrangers. C’est parfaitement illégal et passible de la prison à vie.
- Oui, et la complicité dans ce genre d’affaires est aussi passible de prison.
- Mais, mais, mais… je n’ai rien à voir la dedans ! et en plus, je viens de me faire virer !
- Les hommes chez qui votre patron vous a envoyé étaient les clients.
Vous avez participé à l’échange et vous étiez en quelques sorte le cadeau surprise !
- Ouais… et quelle cadeau… dit l’autre flic en passant derrière moi et en m’effleurant la nuque
Je restais muette et me demandais comment me sortir de là. Mon cerveau tournait à 100 à l’heure… Trouver un échappatoire, vite… Je ne sais même pas si maintenant j’arriverais à quitter le pays…
- Qu’attendez-vous de moi ? demandais-je
- Ah ben voilà… mademoiselle devient raisonnable !
- Vous allez témoigner contre Villa et reconnaître tous les hommes avec qui vous avez eu des rapports… commerciaux… contre enveloppes.
- Non ! il m’a menacée ce matin, et il n’a pas l’air de rigoler !
Le flic qui était derrière moi, mis sa main sur mes cheveux et les tira en arrière d’un coup, me faisant crier.
- Mais, nous aussi on peut être durs ! N’est-ce pas ? il s’adressait à son collègue
- Oui, c’est possible ! On poursuit Villa depuis des années, on est si prêts du but, qu’on est prêts à tout pour l’avoir !
- C’est pas mon problème ! Si vous me touchez, je crie ! j’élevais la voix d’un ton pour bien leur signifier que je pouvais le faire.
Là ils partirent d’un grand éclat de rire, qui me laissa sans voix.
- Pourquoi tu crois qu’on t’a fait venir à 18h ? La plupart des collègues sont partis et les autres s’en foutent de toutes façons. Les détenus qui crient, c’est chose courante.
- Peut être qu’elle veut qu’on l’aide un peu à prendre une décision ?
Je commençais à avoir un peu peur, je me sentais prise au piège. Le type derrière moi mit sa main sur ma nuque et descendit jusqu’à ma poitrine. Il caressa mes seins à travers mon chemiser. Si seulement, j’avais pris de temps de me changer. Je m’étais dit que je serais en sécurité dans un commissariat. J’étais donc en chemisier et jupe…
- Je pense que la petite séance d’hier t’a plu… tu aimes te faire forcer..
- Non, laissez-moi, vous ne pouvez rien contre moi. Vous ne pouvez pas forcer quelqu’un à être témoin dans une affaire.

- Mais si, on peut… hein qu’on peut ? Mais il y a deux méthodes… la manière forte, et la manière douce. Laquelle choisissez-vous ?
Il avait ouvert d’un coup mon chemisier en disant cela, il avait fait craquer tous les boutons. Je restais sans bouger. Ma respiration s’accélérait, était-ce vrai que personne ne viendrait à mon secours ?
Il avait fait sortir mes seins de mon soutien gorge en les passant par dessus. Il n’était pas très tendre, et maintenant, il coinçait chacun de les tétons entre ses doigts.
- Vous n’avez pas le droit ! Je peux porter plainte contre vous !
- Qui vous croira ? La parole de deux inspecteurs respectables contre celle d’une p..te ! Peu de chance que ça marche ma belle…
Il avait fait traîner sa voix et avait appuyé encore plus sur ses doigts.
- Aïe ! Arrêtez ! Ca fait mal ! J’essayais de ma dégager.
- Laisse tomber, Ed, elle ne nous aidera pas. Ca ne sert à rien d’insister.
- Non, elle va nous aider, répondit Ed –maintenant je savais le prénom de l’un des inspecteurs.
- On va la coffrer un moment et elle pourra réfléchir !
- Ouais, mais avant, on va prendre un peu de bon temps ! dit Ed.
Il ne se démontait pas. Faut dire que celui qui jouait les gentils, ne bougeait pas, il parlait d’un ton monocorde un peu découragé. L’autre avait l’air énervé.
D’un coup il se mit devant moi et m’ordonna de me lever en me tenant par l’épaule. Je me levais et tentait de le défier du regard. Il me poussa violemment contre la table et me fit pencher (ou devrais-je dire tomber) dessus.
J’avais beau crier et tenter de me débattre il continuait sa pression. J’étais à demi allongée sur la table, mes seins touchaient la table. Elle était froide et faisait pointer mes tétons. La position était très inconfortable.
Il remonta ma jupe et arracha ma culotte d’un coup. Il avait l’air vraiment furieux. Je tentais de bouger mais il était complètement appuyé sur moi. Il prit ma culotte et la plaça sur ma bouche, je ne pouvais plus crier.
Il attrapa mon bras et le maintenait en arrière dans mon dos. J’avais vu faire cela dans des films et ça immobilisait complètement la personne. Je peux vous assurer que c’est vrai. J’étais complètement bloquée, impossible de bouger et ça faisait un mal de chien !
Il plaça un genoux entre mes jambes pour les écarter et j’entendis le bruit de sa fermeture éclair. Et d’un coup je sentis son sexe bandé s’appuyer contre mes fesses. Je bougeais pour éviter cette pénétration e. Il me faisait atrocement mal avec son bras.
Je finis par regarder le collègue en le suppliant des yeux, j’avais des larmes qui coulaient toutes seules. Non pas pour la situation, car j’ai eu affaire à des tarés comme lui assez souvent, mais c’était des scénarios montés, mais il allait me casser le bras.
Le collègue finit par intervenir.
- Arrête tu vas lui casser le bras et ça, on ne pourra pas l’expliquer.
Ah ben voilà, il intervenait enfin ! Ed relâcha sa pression sur mon bras mais laissa son sexe contre moi.
Il passa sa main libre entre mes fesses et les écarta, il passait son doigt le long de ma raie et jusqu’à mon sexe.
- Merde elle mouille, la salope ! J’en étais sur, elle aime aussi se faire forcer !
J’étais morte de honte, j’avais senti son engin contre moi et il avait des proportions plutôt agréables, mais ce qui me faisait le plus d’effet était son pote qui me plaisait beaucoup et qui ne manquait pas une miette du spectacle. C’était ça qui m’excitait.
Mais bien évidemment l’autre n’en savait rien et il continuait son exploration. Il avait entré deux doigts dans ma chatte et les faisaient aller et venir rapidement (trop rapidement).
Puis, il plaça son sexe et entra d’un coup ! C’était bon, j’avais envie d’être prise devant l’autre, j’avais envie qu’il me voie jouir et que cela le fasse bander. Je passais ma main sur mon visage et retirais le slip de ma bouche.
Ed ne s’était pas rendu compte que j’avais retiré le slip et fut surpris de m’entendre gémir et lui demander d’aller plus fort.
- Putain, Julien, t’a vu, elle aime ça ! Elle est pas croyable cette fille ! Putain c’est trop bon !
Le Julien en question nous regardait attentivement et je vis une bosse se former doucement sur son pantalon. Je le regardais toujours pendant que l’autre me pilonnait. Mais il ne bougeait pas, il regardait simplement et semblait prendre du plaisir à me voir.
- Je vais lui mettre un doigt dans le cul ! Je suis sure qu’elle aime ça !
Et il plaça un doigt sur mon petit trou et poussa un peu. Dans cette position, il n’était pas mouillé et il eu du mal à le faire entrer.
- Attend, je lui mets dans la bouche… Vas y suce mon doigt et mouille le bien ! Plus il sera mouillé moins t’aura mal quand je te l’enfoncerai dans le cul !
J’obéissais. Il repositionna son doigt sur mon anus et poussa d’un coup. Il entra facilement et cette intrusion me fit gémir.
- T’as vu ! je t’avais dit, elle aime tout ! attend que je t’en mette un autre pour bien t’élargir le cul ! Tu vas aimer !
Il plaça son deuxième doigt sans me demander de mouiller cette fois, mais il s’arrêta net. Un sursaut le pris et il éjacula en moi. Il sortit rapidement et tenant mes fesses, il se finit entre elles dans un râle.
Je n’avais pas jouis, juste pris un peu mon pied. Je ne bougeais pas. Ed s’écroula sur un siège à coté de moi. Julien prit un mouchoir en papier et essuya le sperme sur mon dos et mes fesses. Il m’aida ensuite à me relever et à récupérer mes affaires.
Je me rhabillais lentement. J’étais rompue, Ed pesait lourd et il m’avait épuisée. Toute cette journée m’avait épuisée.
Je voulais rentrer chez moi, ne plus entendre parler de cette histoire et qu’on me laisse tranquille.
Personne ne disait rien. Je regardais le bureau, Ed m’avait baisée sur les photos qu’il avait prise de moi, était-ce volontaire ?
Ce fût Julien qui parla le premier.
- Mademoiselle, vous pouvez rentrer chez vous.
- T’es fou ! il faut qu’elle témoigne ! dit Ed
- Laisse tomber, si on la force, elle nous lâchera au dernier moment. On ne peut rien faire.
- Si, on peut la foutre en taule pour complicité ! cria presque Ed
- Laisse tomber, je te dis.
Il me regardais. J’étais hypnotisée mais trop crevée physiquement et émotionnellement pour réagir. Je les laissais décider de mon sort.
- Putain, tu fais un belle connerie Julien !
- Allez-y mademoiselle, rentrez chez vous.
Je me levais, hésitante et sortit du commissariat. Je ne savais pas l’heure mais il faisait nuit dehors. Je tenais mon gilet sur moi pour cacher mon chemisier déchiré. J’hélais un taxi et rentrais chez moi.
Je m’écroulais dans mon lit et dormit d’une traite. Demain est un autre jour.




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