Un Été Particulier En Colonie De Vacances

Je m’appelle Manu et j’avais 20 ans lors de cet été particulier. Je partais un mois (en Juillet) en tant qu’animateur dans une colonie de vacances située dans une station de la Vallée de la Maurienne (Savoie). Pour moi, c’était un grand début puisque j’étais en train de valider mon BAFA. Nous devions partir de nuit en car à partir d’une ville de la région Centre et avions tous rendez-vous à la gare routière.
En arrivant, je pris contact avec le directeur de la colonie de vacances qui me donna une liste d’s dont il fallait vérifier certaines choses. Cette colonie rassemblait tous les âges, des petits aux ados. Il y avait de quoi s’occuper avec les parents venus amener leur progéniture. C’était un petit peu le bazar, mais ça n’avait pas l’air de soucier les habitués de la chose. Je décidais donc de me mettre au travail et répertoriait les s listés en leur demandant leur nom. Lorsque j’arrivais à une jeune femme, qui aurait très bien pu être une ado, qui me fit remarquer qu’elle était elle aussi animatrice. Je m’excusais et l’on se mit à rire ensemble de la situation. Elle s’appelait Micky, était brune et physiquement attirante. On continua notre travail chacun de notre côté jusqu’à ce que tous les s soient enregistrés et installés dans le car.
Une fois cette première étape franchie, le directeur vint nous voir pour nous annoncer que nous travaillerions tous les deux sur le groupe des s de 8 à 10 ans. Il donna le départ et nous nous installâmes côte à côte dans le car. Nous en avons profité pour faire un peu mieux connaissance. Sans nous connaître, nous étions passés dans les mêmes établissements scolaires à une ou deux années d’intervalle. On aurait très bien pu se rencontrer avant, mais ce n’était pas le cas. Elle venait d’obtenir son bac et se destinait aux mêmes études que les miennes. Le début du voyage passa ainsi à discuter, les s étant relativement sages dans le car. A partir d’une certaine heure, la fatigue se fit sentir et chacun essayait de trouver une position confortable pour dormir, ou du moins, pour tenter de le faire.


Le lendemain matin, arrivés à la colonie, il a fallu aider les s à décharger leurs bagages et à ranger leurs vêtements. Ces s venaient de milieux plutôt défavorisés et le contact avec eux s’était fait de manière très naturelle. De même, une certaine complicité était en train de s’instaurer entre Micky et moi. Elle prit même les devants, ce qui m’a mis devant le fait accompli. Je m’explique, elle a fait croire aux s que l’on vivait ensemble et que nous avions un . Les s n’étant pas bêtes, ils se sont vite rendus compte que l’on ne s’embrassait pas devant eux. Nous leur avons expliqué que nous étions sur un lieu de travail et que ça ne se faisait pas. La situation était sauve de ce côté-là.
Ce à quoi je m’attendais le moins, c’est que cette situation commençait à me travailler sérieusement et que la complicité avec Micky était de moins en moins ambiguë, alors qu’elle comme moi avions notre vie amoureuse chacun dans notre coin. Les gestes, les petites attentions se multipliaient au quotidien, ainsi que les longues discussions le soir après que les s sont couchés.
Lors d’une journée kermesse organisée pour les s dans la cour de la colonie de vacances, chacun des animateurs s’occupaient d’un stand en particulier. Nous n’étions pas sur le même, Micky et moi. C’est alors les s qui sont venus, soit vers l’un soit vers l’autre, pour porter un message oral, ce qui les amusaient vivement puisqu’ils avaient l’impression de partager notre vie. Très vite, on est passé de l’oral à l’écrit avec la consigne que les s ne lisent pas ce qu’il y avait d’écrit sur les petits mots. Le courrier ainsi échangé est très vite devenu de plus en plus chaud avec des sous-entendus plein de promesses. Nous nous livrions à une surenchère en se promettant de rediscuter de ça plus longuement le soir. La journée s’est passée ainsi, en attendant avec impatience le moment où nous pourrions être enfin seuls.
Lorsque se fut possible, nous nous sommes rejoints et avons discuter de ce qui c’était produit pendant la journée.
Nous en sommes arrivés à la même conclusion : nous avions une forte attirance l’un pour l’autre mais nous pensions que ce n’était ni le moment ni le lieu pour la laisser éclater. De plus, nous étions pris tous les deux et pensions que ce n’était pas correct vis-à-vis de ceux qui partageaient notre vie. Nous en sommes restés là malgré de gros câlins tendres qui en disaient long sur notre envie.
Les jours passèrent mais avec, pour l’un et l’autre, un goût d’inassouvi omniprésent. Un matin, je me décidais à aller réveiller Micky. Elle ne dormait pas dans le même dortoir que moi, faute de place. Elle avait un box dans le dortoir des petits, avec pour toute séparation un rideau en tissu. J’avais plus de chance et avait récupéré un box avec une porte dans le dortoir des moyens (les 8-10 ans dont on avait la responsabilité). Je me décidais donc un matin à aller la réveiller en douceur. Elle dormait, mais lorsque je voulu tirer doucement le rideau, plusieurs objets tombèrent à terre dans un grand bruit ce qui la réveilla en sursaut. Je lui expliquais ce que je voulais faire et elle me dit qu’elle avait tendu des fils de pêche un peu partout pour piéger l’entrée à son box. Ce fut en effet une réussite. Si elle avait utilisé ce stratagème, c’était pour empêcher certains animateurs chefs qui, chaque nuit, rendaient visite à un ou une animateur(-trice) pour lui faire subir une sorte de bizutage (faire des points sur le visage avec du mercurochrome entre autre…). Ces niaiseries en énervaient plus d’un, Micky et moi en premier. Ceci dit, j’avais raté mon réveil en douceur. Mais Micky fut reconnaissante de mon attention et me prit dans ses bras. Nous avons pu passer ainsi un petit moment de douceur.
Ce que nous n’avions pas imaginer, c’est que le comportement des animateurs chefs allaient involontairement nous pousser dans les bras l’un de l’autre. En effet, Micky en avait marre d’être réveillée toutes les nuits par des intrusions répétées. Nous avons donc décidé d’un commun accord de transférer son matelas dans mon box.
Il y avait à peine la place, mais elle préférait ça au fait d’être constamment ennuyée. Je m’étais d’ailleurs disputé très violemment avec l’un des animateurs responsables en lui faisant bien comprendre que son comportement était puéril et ne relevait en rien de quelqu’un de mature et dont on est en droit d’attendre d’autres agissements, surtout lorsque l’on a plusieurs dizaines d’s sous sa responsabilité. Bref, suite à cette explication houleuse, je suis monté me calmer dans mon box. Micky était au dortoir avec les s (j’étais en congé ce jour là) et m’a vu arriver dans un état d’excitation avancée. Elle a laissé les s quelques instants pour venir me voir et savoir ce qui c’était passé. Je lui ai expliqué et elle m’a pris dans ses bras pour me calmer. C’est là que la magie opéra. Nos lèvres se cherchèrent et se trouvèrent sans difficultés. Nous étions partis dans un baiser fougueux. Nos cœurs battaient à tout rompre. Nous venions de commettre ce que nous nous interdisions depuis plusieurs jours, et le résultat nous plaisait. Nous avons du nous séparer pour s’occuper des s, mais la soirée promettait d’être chaude.
Nous avions organisé une soirée cabaret pour les s. Un repas leur était servi pendant que les animateurs faisaient des numéros dont ils étaient les spécialistes. Après avoir fini, nous sommes allés dans une autre salle où une chaîne hi fi nous attendait pour faire danser un peu tout le monde. Les s étaient ravis de leur soirée et nous, nous ne nous quittions plus du regard. Comme dans toute soirée où l’on danse sur de la musique, il y eu l’inévitable vague de slows. Nous avons dansé ensemble, collés l’un à l’autre. Nous faisions attention à ne pas aller trop loin devant les s. Cependant, nos corps cherchaient à fusionner et, imperceptiblement, l’alchimie opérait. Collés l’un contre l’autre, le danse devenait plus langoureuse et mon entrejambe commençait à s’exprimer. Micky le sentit car elle n’hésitât pas à se rapprocher un peu plus et à frotter ses cuisses de manière plus précise.
Pour lui répondre, je glissais mes mains sous son haut et lui caressait le dos ce qui eut pour effet de la sentir frissonner contre moi. Nos respirations s’accéléraient et si nous avions été seuls, je crois que l’on serait allé plus loin. Mais, les s étaient présents et ils nous fallaient donc nous retenir.
Une fois les s couchés, nous nous sommes retrouvés dans mon box. Les caresses mutuelles se multipliaient. On tremblait tout les deux à l’idée de ce qui allait se produire entre nous. Nous nous embrassions à pleine bouche et cherchions chez l’autre les zones les plus à même de donner du plaisir. Etendus sur le matelas face à face, nous continuions notre petit jeu érotique en étant de plus en plus précis dans nos gestes. Mes mains passèrent sous le t-shirt de Micky et trouvèrent sans difficultés sa poitrine généreuse. Ses mamelons durcissaient et pointaient, preuve de son excitation. Dans le même temps, Micky posa une main sur mon caleçon qui était sur le point d’exploser tellement l’envie était grande. Elle me caressa ainsi quelques instants, puis glissa sa main sous le tissus. Le contact chaud sur mon sexe me fit bander encore plus fort, si tant est que ce soit possible. Elle recommença ses caresses, puis imprima un va-et-vient tout en douceur. J’en profitais pour descendre une main sur son entrecuisse et posa ma bouche sur ses seins ainsi libérés. Elle s’abandonna et, écartant les cuisses sans résistance, m’autorisa indirectement à poursuivre l’exploration entreprise. Je lui caressais le pubis en douceur et sentait déjà, à travers le tissu de sa culotte, sa cyprine perlée. J’écartais un peu l’élastique et mes doigts vinrent se poser sur ses lèvres brûlantes. Elle mouillait abondamment et il ne fut pas difficile dans ces conditions de trouver son clitoris. Je commençais à le caresser par de petits mouvements circulaires et son corps se mit à onduler. Micky continuait à me masturber et gémissait doucement (les s dormaient juste à côté et ils ne fallait surtout pas faire de bruit). Je hasardais un doigt de temps à autre à l’intérieur de sa grotte humide et chaude et ce fut à chaque fois des gémissements plus prononcés. Nous étions au comble de l’excitation et, n’y tenant plus, nous nous sommes mutuellement déshabillés.
Une fois nus comme des vers, nous reprîmes nos caresses. Je suis ensuite venu me placer entre ses cuisses tout en restant tous les deux allongés sur le côté en se faisant face. Elle empoigna mon sexe et le frotta sur son clitoris et entre ses lèvres. Notre respiration accéléra car nous savions qu’elle allait être l’étape suivante. Nous sommes restés ainsi un moment dans cette position pour savourer le plaisir que l’on s’offrait. Puis, Micky me demanda si j’avais un préservatif. Je lui répondis par l’affirmative et me leva pour en prendre un que je mis rapidement pour ne pas faire retomber l’excitation. Micky s’est mise sur le dos et a ouvert largement ses cuisses. L’invitation était sans équivoque possible. Nous allions enfin faire ce dont nous avions envie mais dont nous refusions le passage à l’acte jusqu’à maintenant.
J’ai posé mon gland sur ses lèvres et elle m’a ceinturé avec ses cuisses pour accélérer la pénétration. Nous étions dans un état d’excitation tel que le simple fait d’attendre nous était devenu insupportable. Je l’ai donc pénétré sans aucune difficulté et j’ai commencé à imprimer un rythme régulier. Nos corps étaient en osmose complète. Nous haletions, mais discrètement du fait de la proximité avec le dortoir des s. Cependant, cette discrétion dans le rapport apporta une excitation supplémentaire. Tout ou presque se passait dans nos regards et dans les caresses que nous nous faisions durant l’acte. Micky m’embrassait, venait me lécher le cou ou le lobe de l’oreille pendant que je caressais et léchais sa poitrine et ses cuisses. Des frissons de plaisir nous parcouraient le corps. Nous ondulions doucement et cherchions à éprouver le plus de plaisir possible. Puis, j’ai accéléré le rythme et Micky s’agrippa à moi et me serra de plus en plus fort. Elle sentait le plaisir investir les moindres recoins de son corps. Ses mouvements devenaient de plus en plus désordonnés et le point de non retour était proche. Ses yeux se fermaient et elle s’agrippait plus fortement à moi pour me sentir plus profondément en elle. Son orgasme arriva et des soubresauts parcoururent son corps. Ses contractions internes me massaient le sexe au point que je n’ai pas pu me retenir, et je vins en elle dans de grands coups de reins. Pendant l’orgasme, nous nous sommes embrassés fougueusement pour éviter de crier notre plaisir. Nous venions tout simplement de prendre un plaisir incroyable, plaisir que l’on s’était refusé jusqu’alors.
Le calme revint peu à peu et je me retirais progressivement. Nous nous sommes embrassés longuement pour faire durer l’instant, tout en continuant à se caresser mutuellement avec une infinie tendresse. Nous venions de commettre l’irréparable, mais nous en étions heureux et comblés. La fatigue arriva progressivement et c’est dans les bras l’un de l’autre que nous avons terminé notre nuit mémorable.
Les quelques jours qui restaient jusqu’à la fin de la colonie furent mis à profit pour des moments de tendresse complice. Nous n’avons pas recommencé, pensant certainement qu’il ne fallait pas aller au-delà et que ce que nous avions vécus était magique et unique. Cependant, lors de discussions, on regrettait mutuellement d’être déjà pris tous les deux. Nous sentions qu’entre nous tout aurait pu être possible.
Nous nous sommes quittés à regret le jour de notre retour de nuit en car. Nous avons dormi l’un contre l’autre et ce dernier moment de complicité et de tendresse nous paru trop rapide. Nous nous sommes revus par la suite, grâce à nos études, mais nous avions repris notre quotidien et n’avons jamais reparlé de l’instant magique que nous avions vécu. Tout ceci reste un très agréable souvenir.

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