Le Volet Grinçant
Chaque matin, le rituel est immuable : ma vieille voisine ouvre ses volets qui grincent. Pourtant je graisse régulièrement les charnières de toutes les fenêtres de la maison, y compris les siennes, mais le soleil d'ici a raison de toutes les lubrifications... et chaque matin la mamée, en se penchant vers ma fenêtre s'esclaffe dans son accent chantant du midi, eh bé mon petit parisien, je vous présente mes excuses pour ces maudites persiennes "si tant bruyantes". La mamée un peu sourde parle haut et clair et elle me réveille définitivement. Sous le drap en été, sous la couette en hiver, mon sexe est en état de semi érection comme celui d'un homme que l'on tire du sommeil, la vessie pleine d'urine et des rêvasseries plus ou moins érotiques pour paysage mental. Nu et d'une démarche d'automate, je me dirige vers les toilettes pour me soulager. J'entends à côté, la mamée continuer son travail d'ouverture de ses fenêtres. Puis le silence s'installe à nouveau...
Mais hier matin, il y eut d'un seul coup grand fracas. Le temps de passer un pantalon léger, je suis pied nus sur le pas de sa porte : Oh mamée qu'est ce qui se passe ? Je l'entends qui respire bruyamment, je tente de rentrer, mais la porte est bien la dernière chose qu'elle déverrouille. Je retourne chez moi je cherche le double de son jeu de clef.
J'ouvre, fébrile, et je trouve la mamée qui retient d'une main en s'arc-boutant de l'autre un des volets qui s'est dégondé dans son salon. Je me précipite, j'att le volet, et je soulage la mamée qui depuis plusieurs minutes dans une position inconfortable tente d'empêcher que tout aille choir quatre mètres plus bas.
Le volet rentré à l'intérieur de la pièce, je constate que c'est le gond du bas qui est sorti de sa logette maçonnée dans la pierre.
Et bien ça me fera du travail manuel pour cet après midi ... dis-je en me retournant vers la mamée "dans son peignoir du saut du lit", comme elle dit. J'ai l'intention de laisser les choses en plan et de repasser le pallier pour aller vider ma vessie.
Mon sexe déjà mi bandant en sursaute. Je suis coincé, si je m'assoie je comprime ma vessie, si je reste debout la mamée va voir la bosse de mon pantalon... Tout à son affaire de café en apparence, elle n'arrête pas de parler et de me remercier et de gémir sur la vieillesse, et de me remercier encore et de se plaindre de la solitude, et de la misère d'être une femme et de n'avoir plus de force, et puis les rhumatismes, et merci mille fois, mais que quand même si l'occasion s'en présentait elle aurait encore bien de la vivacité pour les choses de la bagatelle parce qu'il n'y a pas d'âge pour ça... Mes mains dans mes poches compriment tant bien que mal mon érection croissante.... Elle continue, trotte menue de soliloquer et tourner virer pour chercher le sucre, des jolies tasses, des cuillères, et puis elle lâche : parce que vous savez pour la bagatelle il n'y a pas que le con ....il y aussi les nichons, les mains, la bouche, ça fait bien du petit personnel pour donner satisfaction si on a l'idée.
Alors d'une voix suppliante, je lâche : " Mamée je n'en peux plus, je bande et j'ai envie de pisser !"
Elle me pousse vers la fenêtre, contre le garde-corps : " allez sors ton bandit et fais pipi par là, sors ta belle bite et arrose les lavandes de Mamée...Oh la belle pièce, elle est bien lourde,hummm, ça doit être un régal d'y toucher.
Donne ta quéquette à Mamée qu'elle secoue pour faire tomber les dernières gouttes.... Hummm maintenant qu'elle a bien pissé, il faut lui faire la toilette". Et elle gobe ma verge qui reste tendue. Elle soupèse les testicules, elle tâte la hampe.
"Mamée s'y connaît, il y encore du jus à faire sortir, laisse-toi faire minot, tu va voir ça va être cocagne".
Elle branle, elle tête, elle aspire, elle palpe tout l'engin.
Elle se redresse : "Mamée n'aime pas gâcher, mais elle n'aime pas boire son café froid". Elle avale le contenu de sa tasse d'une traite. Je bois le bien pour me donner une contenance.
Je suis un peu confus, je n'ose pas la regarder en face et je fixe mon attention sur le gond du volet. Curieux le platre qui l'entoure n'est pas pulvérulent, comme quand c'est usé par l'érosion, les parties du métal dénudé ne sont pas rouillées, la ferraille est à vif comme si on avait délibérément donner des coups de tourne vis, de couteau, de stylet que sais- je pour volontairement désolidariser la ferrure du mur....
La mamée a saisi le sens de mon examen... "Oh il va falloir bien du petit personnel pour aider à réparer et récompenser le petit parisien...
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