La Bibliothèque
Décembre 2007- 17 h 15 Haute Garonne
Alors que la pluie redoublait dintensité, je pénétrais dans la salle de lecture presque déserte de la bibliothèque du château de X. Faiblement éclairée, elle présentait un aspect luxueux , recelant de rayonnages en bois sur lesquels étaient rangés les livres . Après avoir flâné, je trouvais finalement un livre sur lhistoire des Cathares que je feuilletais négligemment adossé au mur du fonds de la salle. Pour plus de commodité, je posais à terre le sac contenant le cadeau de Noël que javais acheté à mon épouse.
Mon attention fut attirée par une femme qui était juchée sur un escabeau. Vêtue dune jupe courte laissant entrevoir ses jambes portant des bas noirs finement ouvragés, elle éprouvait manifestement quelques difficultés à saisir le livre quelle convoitait.
Soudain, son pied ripa et laissa choir lun de ses talons dont laiguille se brisa que je mempressais de ramasser. Confuse et légèrement rougissante, elle descendait maladroitement. Désirable, son visage dégageait le charme typique des femmes dascendance hispanique.
Je pris linitiative de monter à mon tour sur lescabeau afin de lui donner louvrage quelle cherchait. Quelle ne fut pas ma surprise quand je remarquais non sans malice quil sagissait de lendroit réservé aux ouvrages de littérature érotiques des siècles passés.
Ecarlate, elle me répondit quelle devait rentrer. Adoptant une attitude provocante, je lui répondis quelle ne pouvait pas partir sans être chaussée décemment et que je lui rendrais sa chaussure quà la condition quelle me révèle quels étaient les ouvrages quelle convoitait.
Attendant une réponse, je jouais avec sa chaussure cassée de taille trente huit quelle désespérait de ne pouvoir récupérer.
.
Malgré la gêne quelle semblait éprouver, elle ne se résignait pas à partir ainsi déchaussée.
Devant son silence, je haussais légèrement ma voix.
- Alors, lequel de ses livres vous tient le plus à cur ? La philosophie dans le boudoir de Sade ? Les mémoires de Fanny Hill, les Onze mille verges dApollinaire ? Ou peut être un fabliau érotique de lépoque médiévale ?
Finalement, elle me répondit quelle choisissait le fabliau érotique dont lauteur était resté anonyme.
- Taisez vous
Rendez moi mes affaires.
Ce à quoi je répondis que je ne le ferais quaprès quelle ait lu à haute voix des extraits des ouvrages coquins que je posais. Debout, devant moi, elle était de dos. Elle prit le premier livre, quelle commença à lire après quelques hésitations :
« Un prêtre entra dans la demeure dune femme quil avait confessé la veille
Il bloqua la porte avec la clenche.
Sans se soucier de la présence fortuite du mari cocu,
Il espionna la femme assise dévêtue
Qui peignait ses longs cheveux
Il fonça tout droit, le vit en feu
La prit aussitôt par la tête,
Et lui présenta son membre
Quelle enveloppa de sa langue
La versa sur la couche,
Et de sa bouche
Lui fit la chose que femme
Apprécie sur toutes les choses :
En embrassant son calice humide de nectar
Quil sempressa de boire, tel un soudard »
Pendant quelle poursuivait la lecture, jembrassais sa nuque en lui chuchotant des obscénités, je défis le haut de son chemisier et caressais ses seins qui ne tardèrent pas à durcir. La lecture ne fut interrompue que par la bibliothécaire qui passa ranger quelques livres avant de séclipser. La jeune femme se retourna :
- Ce nest pas raisonnable. Je dois partir avant que nous ne commettions lirréparable
- Croyez vous que les livres que vous étiez sur le point de feuilleter avaient pour auteur des personnes raisonnables. Retournez vous sil vous plait et poursuivez la lecture, dune voix plus forte
.
Hésitante, elle séclaircit la voix et poursuivit :
« Puis, dans son fion glissa son dard
Et cogna et heurta ardemment
, ce quelle désirait tant.
A la porte, le mari, point choqué
Se branlait et reluquait
Le somptueux cul découvert de sa femme
Et lhomme par-dessus elle
Enfonçant son braquemart dans sa rondelle.
Elle sexclama, de cette endroit je ne suis plus pucelle »
Lune de mes main effleura le long de sa croupe, sintroduisit sous sa jupe que je relevais : je constatais quelle portait des bas fixés à un porte jarretelles des plus raffinés. Ses fesses étaient magnifiques. Après les avoir caressées, Mon amusement consistait à suivre le sillon avec mon doigt enduit de salive. Ses gémissements étaient une invitation à la luxure et mincitaient à poursuivre. Alors, je mettais mon doigt à mes lèvres pour bien le mouiller et je le faisais pénétrer encore et encore, son anus souvrait à mes agacements.
Rougissante, la voix altérée par ses propres gémissements, elle me contait désormais « Lhommage de Verlaine ». Ma vue sur son cul était si divine, que je ne pu mempêcher de le fesser à plusieurs reprises afin quelle laisse échapper quelques cris dexcitation. Tout en protestant faiblement elle semblait prendre plaisir au risque de se faire surprendre dans une position aussi indécente. Mon doigt telle un petit penis faisait maintenant subir mille tourments à son clitoris :
« Je suis couché tout de mon long sur son lit frais :
II fait grand jour ; cest plus cochon, plus fait exprès
Par le prolongement dans la lumière crue
De la fête nocturne immensément crue
Pour la persévérance et la rage du eu
Et de ce soin de se faire soi-même cocu.
Elle est à poil et saccroupit sur mon visage
Pour se faire gamahucher, car je fus sage
Hier et cest - bonne, elle, au-delà du penser ? -
Sa royale façon de me récompenser.
Je dis royale, je devrais dire divine : »
Je linterrompis sa lecture en lui demandant de se pencher en avant. Jentrouvris à nouveau ses fesses et maccroupis afin de goûter son intimité parcourant sa grotte en parant de ses lèvres, mattardant sur son bouton, pour terminer mon cheminement autour de son anneau dilaté.
Elle reprit la lecture de « Lhommage » entrecoupée de tressaillements provoqués par mes caresses insidieuses. Le sommet de cette scène de luxure nallait pas tarder à poindre. Nos souffles se faisaient plus courts à mesure que mon tronc pénétrait sa cavité. La vue de lune ses mains posées sur le rebord de la bibliothèque en bois, se crispait de plaisir, ce qui accroissait mon envie de jouir. De sa main libre, elle saisit la mienne quelle posa sur son bouton, qui tel le bourgeon dune rose semblait sur le point déclore. Redressant la tête, elle parvenait cependant à reprendre une dernière fois la lecture de Verlaine. Elle laissa ma main libre de continuer à titiller sa rose et comprima délicieusement dans sa paume mes bourses dilatées doù je sentais monter mon fluide.
« Ces fesses, chair sublime, aime peau, pulpe fine,
Galbe puissamment pur, blanc, riche, aux stries dazur,
Cette raie au parfum bandatif, rosé obscur,
Lente, grasse, et le puits damour, que dire sur !
Régal final, dessert du con, bouffé, délire »
De ma langue harpant les plis comme une lyre !
Et ces fesses encor, telle une lune en deux
Quartiers, mystérieuse et joyeuse, où je veux
Dorénavant nicher mes rêves de poète
Et mon coeur de tendeur et mes rêves desthète !
Et, maîtresse, ou mieux, maître en silence obéi,
Elle trône sur moi, caudataire ébloui. »
Au moment où des fourmillements parcouraient son entrejambe et quelle achevait la lecture en jouissant, je retirais mon tronc et sentis ma liqueur, épaisse, trop longtemps contenue, à lodeur âcre, jaillir et sépancher sur ses fesses et ses bas. Après avoir léché mon membre doù perlaient les dernières gouttes nacrées, elle essuya ce dernier à laide de lun de ses bas souillés quelle avait retiré.
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18 h. La nuit était déjà tombée et la pluie se faisait toujours aussi drue. La bibliothèque nallait pas tarder à fermer ses portes. Linconnue ne sachant que faire de ses bas, jouvris mon sac et y rangeais ceux-ci. En échange, joffrais à la belle inconnue le cadeau de Noël destiné à mon épouse : une paire de talon aiguille de taille trente huit
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