La Directrice Forme Une Petite Jeune Chap I
Lautre soir, avant de partir du bureau à 18 heures, ma Directrice ma demandée de rester plus tard pour finir des bilans, le ton sur lequel elle me la dit ne me laissait aucun doute sur un éventuel refus et en rage, je remettais mon manteau au vestiaire. On ne refuse rien à Madame la Directrice, on a trop peur delle, une grande bringue à chignon et lunette noire, 45 ans, habillée en veuve alors quelle na jamais été mariée, longue jupe grise plissée, chemisier blanc à col Claudine de pucelle bien éduquée et son paletot noir quelle ne quitte jamais, même en été, souvent je me dis en la regardant que ça doit pas sentir la rose la dessous, elle est dans la boîte depuis 25 ans, autant vous dire quelle connaît tous le monde et quelle est très proche du boss, elle le vouvoie devant nous mais les anciennes disent quil se la fait une fois par semaine dans son bureau, vraiment faut vouloir, elle a pas une tronche à bouffer de la bite comme dit le concierge, peau blafarde camouflé au fond de teint, rouge à lèvre de communiante, un grain de beauté sur la joue, rien pour exciter un homme.
Moi, jai 24 ans, célibataire, je suis ici depuis 1 an en « compta », jai un mec de temps en temps, mais je vie seule, pas envie de mencombrer avec un homme chez moi, les nanas de la boîte son toutes mariées ou divorcées avec des gosses et cest toujours moi que la grande perche fait rester après le boulot, faut dire aussi quelle me paye toujours les heures sup., cest pas partout comme cela donc je la ferme.
Quand je reste bosser avec elle le soir, elle change de ton et devient plus cool, elle fait monter des bières et des casse-dalles de la brasserie den bas et on travaille détendues, jusquà pas dheures, elle me laisse même cloper dans la burlingue et me ramène en bagnole devant chez moi en me disant, à demain Martine, elle mappelle par mon prénom quand nous sommes seules mais en semaine cest Mlle faites ceci , Mlle faites cela, elle reprend son rôle de chef.
Les filles ne savent pas, je ne raconte rien, il ne manquerait plus quelles soient au courant de notre intimité bureaucratique nocturne pour que ça jazz à mort, je les entends dici,
- elles restent ici le soir toutes les deux
- tu ne sais pas, elles sont ensemble ,
- ho, cest pas vraie, des gouines ?,
- tu crois quelles font ça dans le bureau ?
- Ouaaa, cest dégoûtant, une vielle avec une jeune, qui mettent la langue là
Il ne cest jamais rien passé entre nous le soir dans le bureau, elle ne ma pas allumée, elle est plus proche de moi, je veux dire quelle prend son temps pour mexpliquer les choses, elle me fait asseoir à son bureau pour travailler et reste à côté de moi, surveillant ce que je fais, penchée sur mon épaule, elle corrige mes erreurs gentiment, oui, bien sur, quelque fois sa main a effleurée la mienne ou jai sentie un sein glisser sur mon épaule mais rien de plus, pas de quoi fantasmer, dailleurs, moi les femmes, cest pas trop mon truc, jy ai goûté une fois avec une cousine, cétait bien, mais depuis jai goûté aux hommes et je préfère.
Tout ça pour vous dire que mon travaille du soir est comme un jardin secret et quil vaut mieux quil le reste.
Donc, ce soir, une fois de plus, me voila coincée au bureau, je navais rien de prévu mais ça faiche, je me mets au boulot en me disant que plus vite je bosse, plus vite sortie, je nattends pas quelle me dise quoi faire, elle nest pas là et je commence à bien connaître le boulot au bout dun an de taule.
Les minutes passent et toujours pas de nouvelles de ma grande bringue, je me dis quelle est peut être avec le patron, en train de se faire bourrer la chatte, je me met à les imaginer tous les deux en pleine copulation, elle en levrette, lui derrière, la besognant comme un goret, peut être quil lui fait dans le petit et quaprès il lui la met dans la bouche pour jouir, ho la la , cest chaud, dans mon délire, ma main est descendue entre mes cuisses et je me surprend à me caresser la motte, je sent que ma culotte shumidifie, vaut mieux que jarrête, si lautre me surprend comme cela, je vais me taper la honte.
Je remets le nez, à regret, dans les comptes, je me serais bien fait un doigt, ici, dans son fauteuil, mais bon, jattendrais dêtre à la maison pour me faire plaisir.
Jai à peine repris le travail que quelquun entre dans le bureau et là, je suis scotchée par ce que je vois, je ne lai pas reconnue de suite mais cest bien elle, métamorphosée, elle a changée de fringues, de coiffure, de maquillage, plus de lunettes, jai eu un doute mais le grain de beauté sur la joue me conforte, cest bien elle.
Je suis là, bouche ouverte, je nen reviens pas dun tel changement, je détaille chaque vêtement, elle a un blouson de cuir noir sur un débardeur côtelé kaki, un jean avec un ceinturon de bikers, des bottines à talons aiguille, elle a défait son immonde chignon et ses longs cheveux brun, lui couvrent les épaules et descendent jusquà sa poitrine, quelle a mis en valeur parce que je navais pas remarqué quelle avait une telle paire de nichons avant, je suis soufflée, elle dégage une telle sensualité, une telle force que je suis hypnotisée par son apparition, cest elle qui me fait reprendre mes esprits.
- Hou hou, Martine, on se réveil, il y a du travail, vous navez jamais rien vu pour me regarder comme cela ?
- Si mais Madame, vous, ce changement, je vous trouve très belle
- Merci mon petit mais vous me trouviez moche avant ?
- Ce nest pas ce que je veux dire Madame mais une telle différence de look, il y a, à peine une heure, vous étiez
- Oui, je sais, habillée en bonne sur, en grande bringue
- !!!
- Ne soyez pas gênée Martine, je sais comment on mappelle dans la boutique
- Mais que vous est-il arrivé Madame ?
- Cest à cause de vous, me répond-elle et elle sassoie sur le bureau à côté de moi
- Comment ça, à cause de moi Madame ?
- Je vous observe depuis votre arrivée parmi nous, je vous trouve différente des autres, plus libre, plus franche que ces mémères de quarante ans avec leurs chiares pourrit gâtés, leurs maris débiles qui les cocufient mais quelles retiennent quand même, vous, vous êtes fraîche, pas encore corrompue, vous sentez bon la joie de vivre.
- Merci, cest gentil Madame
- Et pour linstant, arrêtez de me dire des Madame tout le temps, moi cest Eliane.
Elle me tend la main comme pour nous saluer lors de présentation, je lui la saisis, hésitante, sa paume est chaude et à son contacte, je sens comme passer une onde entre nous.
- Vous, cest Martine et quest ce quon fait aux Martine ce soir ?
Elle mintrigue du coup, elle veut me faire quoi, elle a attrapé son sac, fouille dedans et en sort un petit paquet cadeau quelle me tend.
- cest pour vous, allez, prenez le, vous ne savez pas ce qui ce fête aujourdhui ?
- Heuuu, non
- Mais cest la St Martine, vous êtes nunuche ou quoi ?
- Mince, jai complètement oublié ma propre fête, la honte, mais bon, je suis seule en ce moment, mes parents sont loin et de toute façon, ils ne me la souhaitent jamais alors.
Je prends le paquet quelle me tend, elle me retient un peu la main en me fixant dans les yeux, je la fixe aussi, il me semble distinguer un voile humide dans son regard, imperceptiblement, nos visages se rapprochent, elle effleure le coin de ses yeux, une larme peut être.
- Excusez moi, je ne suis pas encore habituée aux verres de contacte, je peux vous faire la bise Martine ?
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