Ahhh ! L'Anuspe
Je suis acteur de porno gay. C'est arrivé comme ça :
J'ai reçu une lettre où il était écrit :
"Nous avons retenu votre candidature, présentez-vous 26 Rue Jean genet."
C'était vraiment bizarre. Le nom de l'expéditeur se limitait à un sigle. Pas d'adresse ni de téléphone. Je cherchais dans l'annuaire, que dalle ! Rien, pas de nom, pas de signature, rien, vous dis je !
Ca faisait deux ans que j'étais au chômage et des lettres ou des CV, j'en avais envoyées des camions. C'était étrange, mais bon. Si ça devait me donner du boulot, pourquoi pas ?
Devant le 26, pas de nom sur la sonnette, pas de plaque. Je sonnais à tout hasard. La porte s'ouvrit sur une volée de marches. Pas de lumière dans l'escalier. Arrivé sur le palier, je cherchai le commutateur, nib. Il faisait sombre, ça commençait à devenir glauque. J'allais repartir quand j'entendis du bruit. Je rebroussais chemin et frappais à la porte. Pas de réponse. J'insistai deux, trois fois puis, décidais d'entrée. La porte s'ouvrit sur une pièce noire. C'était fou cette histoire. Je m'avance dans la pièce et soudain, la porte se ferme derrière moi. Je me retourne dans l'intention de m'enfuir.
Une main se plaque sur ma bouche, tandis qu'on m'att par les bras. Je me débats tant que je peux, je lance des coups de pieds dans le vide. Quelqu'un passe une cagoule sur mon visage et une voix glisse à mon oreille :
- C'est ça, débats-toi encore !
On me pince le nez et on enfonce un objet dans ma bouche. Toujours tenu par les bras, on me déshabille complètement. Je rue de plus belle. Une voix féminine crie :
- C'est bon ça, ça fait vrai !
Une fois nu, un bras se glisse autour de ma taille et une main dans mon dos me courbe vers l'avant. On écarte mes fesses, et quand un sexe y pénètre, je m'avoue vaincu. Des larmes coulent de mes yeux.
- Coupez ! Dit la voix de femme.
A ce moment, on m'avait plusieurs fois.
Quand on me libéra, je restais assis sur le sol. Un mec s'approcha de moi et ôta la cagoule. Quand il vit mes larmes, il dit :
- Eh ! On ta fait mal ?
Devant mon mutisme, il ajouta :
- Eh ! Gilles, c'est toi qui las écrit le scénar !
- Quel scénar ?
La femme s'approcha de moi. Elle me prit par le menton et releva mon visage.
- T'es pas Gilles ?
- Vous faites chier avec Gilles, moi c'est Eric !
- Merde!!!!!!!!!!!!
- Quoi merde ?
- Ben on pouvait pas savoir que t'es pas Gilles !
- Vous vous foutez de ma gueule ? Un mec entre, vous lui tombez dessus et vous l'enculez, c'est quoi ça ?
- On va t'expliquer.........Eric, c'est ça ?
- Expliquer quoi ?
- Il s'agit d'une erreur. D'abord, acceptes nos excuses, on voulait pas...
- Expliques, bordel ! Hurlais-je.
- Voilà. On tourne un porno gay. On a envoyé un message à nos abonnés, on cherche des amateurs avec leur propre scénario. Gille nous a envoyé le sien et on l'a contacté. Mais si tu nes pas Gilles, comment es-tu arrivé jusqu'ici ?
- La lettre, dans ma veste !
Elle prend le papier, pouffe de rire et dit :
- Excuses-moi, mais tu es venu jusqu'ici, rien qu'avec ça ! Tu nas pas peur !
- J'ai besoin de bosser, alors je suis venu !
- On naurait jamais cru que quelqu'un d'autre que Gilles puisse venir jusqu'ici. Je suis désolée pour ce qui vient de t'arriver.
- Désolée, on m'encule, je ne sais combien de fois et t'es désolée ?
- Qu'est-ce que tu veux que je fasse maintenant ? Jespère seulement qu'on t'as pas fait mal ! Cela dit, t'as un beau cul !
- La question nest pas là !
S'apercevant de mon érection, elle reprit :
- Si justement ! D'après ce que je vois, ça ne ta pas déplu !
- Et alors ?
- Alors, ça change tout.
- Quel job ?
- 2500 euro par mois !
- Pour quoi faire ?
- Comme aujourd'hui, baiser devant la caméra.
- Avec des nanas ?
- Si tu veux ?
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Je t'ai dit que t'avais un beau cul. Si tu veux tourner avec des filles, pas de problèmes, mais ce sont elles qui te baiseront.
Et voilà comment ça s'est passé.
Voilà comment !
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