Les Découvertes De Charline, Jour 9



Voici la suite des “Découvertes de Charline” dont une auteure, Evelyne De G, inconnue jusqu’alors, et qui n’a rien écrit d’autre depuis, vous a présenté les 8 premiers épisodes avant de stopper soudainement toute publication. Je prends le relais pour le public qui avait eu un petit coup de cœur pour la fraîcheur et le contenu de cette histoire et de ses personnages. J’ai comme le sentiment que vous retrouverez dans cet épisode, et les suivants, le même style et la même pâte d’écriture. Je vais vous offrir une surprenante continuité dans les textes, tant dans le fond que dans la forme. C’est dingue de réussir à s'imprégner si facilement des personnages et de cette histoire à ce point. L’autre jour j’ai même rêvé avoir écrit les huit épisodes précédents. Bizarre non cette sensation ?
Pour ceux qui découvrent cette histoire j’ai fait le nécessaire pour que vous puissiez la prendre en cours de route.
Je vous souhaite une bonne lecture.

- - - - - - - - - - - -

Charline avait passé la soirée chez elle à faire le point sur la situation et prendre un peu de recul. Cela faisait déjà une bonne semaine que l’étudiante vierge fréquentait ce couple. Tout était allé à la fois très vite et super lentement.

Elle ne pouvait pas nier son amour pour Julian qui n’avait cessé de grandir depuis son adolescence et de se confirmer jour après jour. C’était une évidence. Le père de son ex-amie d’enfance avait toujours été d’une force et d’une intelligence remarquable, attentionné, à l’écoute, terriblement protecteur, … Il savait instinctivement la comprendre, l’écouter, la deviner. Il savait aussi bien la cadrer. Depuis qu’elle l’avait retrouvé, cette sensation de manque de lui, qu’elle avait en elle, s’était estompée. Elle s’était apaisée à son contact. Quand Julian l’avait menacé de la renvoyer chez elle, Charline avait compris à quel point il pourrait à nouveau lui manquer. Elle adorait quand on la prenait pour la fille de Julian ou quand on lui disait qu’elle ressemblait à son ex épouse.

Cela créait un lien indissoluble entre eux deux qui la sécurisait.

Sa relation avec Sylvia, la nouvelle compagne de Julian, était différente. Elle avait des côtés sympas mais aussi très froids. Elle était capable de moments de grande gentillesse comme de grande méchanceté. C’est un peu comme si Sylvia hésitait entre aider Charline à se rapprocher de Julian tout en voulant la garder éloignée. Elle était tiraillée entre prendre le risque de l’offrir en jeux à son compagnon sans que cela n’aille plus loin entre eux. Elle passait donc par des hauts et des bas émotionnels. Elle avait un humour potache comme la fois ou elle lui avait acheté ce costume de soubrette. Elle avait un côté créatif et dynamique, organisant ce défilé de fringues improvisé, une sortie à mer et une au cinéma. Elle avait aussi un côté sévère, défendant l’intimité du périmètre de sa chambre et l’utilisation de ses sex toys. Charline trouvait cela légitime et plein de bon sens. Sylvia pouvait aussi être colérique et sortir de ses gongs avec ses yeux noirs qui faisait peur. Mais une fois calmée, elle n’avait aucune honte à venir s’excuser quand elle était allée trop loin. Probablement son côté sanguin latin. A l’opposé Sylvia était aussi d’une grande générosité, l’invitant à caresser son Julian au cinéma et hier sur la terrasse, comme dans un geste d’une grande abnégation. Sylvia agissait à la fois comme une mère, comme une sœur ou une meilleure copine. Quelque part Sylvia lui offrait l’éducation amoureuse qu’elle aurait probablement aimée vivre elle-même plus jeune. Elle se projetait dans le corps de Charline pour y vivre ses émotions. Il y avait de cela chez elle.

Julian et Sylvia avaient, certes, leurs caractères et leurs personnalités, mais ils fonctionnaient différemment en tant que couple qu'individuellement. Ensemble ils semblaient aider Charline à rentrer dans la vie d’adulte, devenir femme, parlant avec elle librement de sexualité, lui offrant un job d’été, des fringues et de la lingerie en cadeau.
Ils mettaient en valeur ses qualités, sa passion pour la cuisine. Grâce à eux son estime de soi n’avait jamais été aussi haute et ses complexes disparaissaient. Rien ne semblait être tabou avec eux et comme autre point commun, ils n'hésitaient pas à dire les choses qui ne leurs allaient pas, la fesser au besoin et à la punir en conséquence. Il l'emmenait dans un tourbillon de sensualité à base de caresses, certes de plus en plus intimes, mais en pur respect de sa virginité. Elle n’était plus aussi sûre d’être un simple faire valoir de ce couple, ni d’être manipulée ou utilisée par eux. C’était sa peur, mais finalement ils semblaient sincèrement vouloir lui faire vivre et partager de belles émotions, lui faire découvrir des éléments d’une sexualité adulte saine et ouverte. Ils voulaient qu’elle ne leur mente pas et qu’elle leur dise les choses au lieu qu’elle agisse secrètement dans leur dos. Cela était une fois de plus légitime de leur part.

Charline savait qu’elle méritait les fessées et punitions qu’elle avait reçues. Elle s’en voulait d’avoir agi comme une gamine et devait apprendre à se comporter en adulte afin de ne pas leur manquer de respect ou de les offenser. Elle avait aussi découvert son grand besoin de sexualité, se sentant prête à exploser comme un volcan dont le feu couvait. Certes elle se caressait parfois mais là, depuis une semaine tout était rentré dans une autre dimension. Jamais elle ne s’était autant donnée de plaisir. Elle osait tout, jusqu’à se masturber dans leur chambre ou dans la voiture de Julian, allant même jusqu’à faire pipi sous ses yeux. Cela avait été très loin mais ce sentiment de liberté à leur contact était extraordinaire. Charline aimait tout ce qu’elle découvrait. Enfiler ce plug anal avait été une véritable révélation pour elle. Une façon d’être pénétrée sans pour autant perdre sa virginité. Les sensations qu’elle ressentait présageait d’une sexualité anale à venir. Et c’est eux qui lui avaient fait découvrir cela, tout comme cette tension de faire des choses en public.
Ce qu’elle avait vécu en faisant ce défilé, en allant à la plage avec eux ou au cinéma semblait avoir décuplé tous ses sens. Depuis que ses complexes avaient disparus, c'est un peu comme si elle était devenue exhibitionniste et avait besoin de montrer son corps au monde entier.

Charline voulait que rien ne s'arrête. Ce qu’elle vivait était unique et bien au-delà de ce qu’elle aurait pu rêver. Cette chance, elle ne voulait pas la perdre. C’est donc plus que motivée qu’elle arriva à l’heure, dans l’attente des surprises qui sans nul doute l’attendaient. Et elle ne fut pas déçue.

En mettant la clé dans la serrure, elle s'aperçut que celle-ci était bloquée. Son cœur s'accéléra immédiatement, Charline pensant qu’ils avaient changé les serrures, imaginant le pire. Sa clé ne pouvait pas rentrer totalement, peut être avaient ils laissé la leur à l’intérieur ? Mais les stores étaient ouverts. Charline fit donc le tour de la maison à la recherche d’une baie vitrée non verrouillée. Comme toutes semblaient fermées, Charline accéléra le pas en paniquant. Elle fit le tour de la maison une seconde fois pour re vérifier

- Coucou Charline on est là !

Sylvia faisait un geste de la main installée avec Julian sur des bains de soleil en bout de terrasse, face au soleil matinal. Arrivée à leur hauteur, Charline les trouva tous deux nus comme des vers. Elle essaya de leur faire la bise comme si de rien n’était.

- Aujourd’hui journée Suédoise, cela te va-t-il comme programme ?

La créativité de Sylvia s’exprimait une fois de plus. Julian bandait déjà, tranquille. Charline fit comme si de rien n’était.

- Oui bien sûr mais c'est-à-dire ?

- Tout d’abord nous allons passer la journée nus comme le font les Scandinaves. Puis nous irons faire un sauna. Alors va s’y, fait comme nous, déshabilles toi. C’est moi qui ai le plug anal donc j’espère ne pas en trouver un autre sur toi !

Charline sentit ses joues rosir, mais en même temps un grand sentiment de liberté avec la fierté d’être passé dans la vie d’adulte.
Sylvia attaquait fort d’entrée.

- Après tout nous étions nus tous les trois avant hier pour le massage.

Pas faux, pensa Charline qui se remémora ce grand moment magique. Julian, son héros, était un masseur hors pair. Charline repensa aussi au carré nature de la Paillote que semblait fréquenter le couple. Leur côté échangiste et naturiste assumé était confirmé.

- Alors déshabille- toi nous t’attendons, nous sommes déjà nus.

Sylvia ne put s'empêcher de la filmer, elle semblait être faite ainsi avec son portable toujours en main. Charline se voulait à la fois naturelle dans ses gestes mais aussi un peu séductrice et tentatrice. Surtout elle ne devait pas se déshabiller pour Julian mais pour les deux. Alors elle ôta son short en jeans, dévoilant un tanga qu’ils lui avaient offert, puis elle dégrafa la dizaine de boutons de son petit haut, dévoilant le soutien-gorge assorti.

- Sylvia le choix de cette lingerie lui va à ravir, flatta Julian

- Et tu es sublime Charline, poursuivit-il, flattant aussi bien l’une que l’autre

Charline retira sa lingerie, se trouvant sur un pied d’égalité avec eux. Julian terminait sa tasse de café, continuant à l’observer tandis que les joues de Charline repartirent vers le rose. La sentant troublée, Sylvia posa sa question :

- Au fait, te caresses tu souvent les seins pour te donner du plaisir ?

- Oui, cela m’arrive oui, lâcha Charline hyper gênée

- Julian est le premier un homme à te caresser aussi bien les seins ?

- Oui, la honte se lisait sur son visage.

- As-tu aimé ?

- Oui, l’envie se lisant sur son visage. Charline n’osa pas avouer à quel point elle était ravie que ce soit Julian qui lui offrit ce premier plaisir là. Sylvia, contente de ces réponses, changea de sujet.

- C’est donc un menu ment d’inspiration suédoise que tu devras nous préparer, s’il te plait. Mais avant, nettoie bien toute la cuisine.

Julian tendit un talkie-walkie à Charline, celui avec lequel elle avait joué gamine avec ses amies lors d’une croisière en méditerranée. Les appareils grésillaient un peu mais avaient un super look, comme tous les gadgets technos que Julian adorait utiliser.

Charline de l’autre côté du walkie-talkie dû satisfaire à des dizaines de demandes : leur montrer si le saumon gravelax était assez épicé, si la présentation de l’entrée était bien faite, ils voulurent goûter la sauce, avoir un autre café, .... C’était un peu comme s‘ils l’entrainaient à obéir à tous leurs ordres, comme un chiot que l’on dresse, s’assurant de son dévouement total. Le talkie-walkie s’avéra être un un bel outil pour cela.

La faire aller et venir à eux était aussi une façon de la voir et de l‘obliger à les regarder nus et de s’habi à cette nudité, faire ainsi monter la tension. Julian avait son laptop sur ses genoux et quand Charline revenait en cuisine, le couple la regardait faire, la surveillait et admirait aussi son corps nu, sans qu’elle n’en sache rien. Ce petit jeu faisait bander Julian et Sylvia était fière de lui avoir offert une fois de plus une activité potache et marrante, qu’elle aimait bien inventer pour la lui offrir.

Chaque fois que Charline croisait Julian qui bandait, elle espérait que Sylvia lui demande de le caresser, comme elle lui avait permis de faire depuis deux jours. Mais elle n’en fit rien, Charline gardant bon espoir qu’elle lui accorde cette faveur plus tard dans la journée.

Au moment de servir le repas, Charline eut une petite idée sympa. Elle fonça chercher le petit tablier blanc de soubrette qui ne lui masquait que le ventre, laissant son sexe livré et nu. Elle rajouta aussi la coiffe et partie leur présenter l’entrée accoutrée ainsi. Certes elle n’était pas totalement nue mais son costume était minimaliste. Julian décrocha sa mâchoire en la voyant, décidément sensible à l’évocation de la soubrette. Sylvia rigola de bon cœur, Charline ayant trouvé là, une blague tout à fait à son goût. Bien sûr, elle la prise en photo.

Voyant à quel point Sylvia adorait ce type d’humour, Charline présenta le dessert en arrivant avec de la crème chantilly sur les tétons, un blanc assorti à son tablier et à sa coiffe. Sylvia l'appela et lui lécha les seins en rigolant. Elle ne se rendit pas compte que pour Charline c’était la première fois qu’on lui léchait les seins. Sylvia remit de la chantilly sur les seins de Charline pour que Julian puisse faire la même chose à son tour. Mais lui, Julian, le savait.

- C’est la première fois qu’une femme te léchait les seins non ?

- Première fois tout court lâcha Charline

- Alors va revoir Sylvia s’il te plait. Se rendant compte de l’importance de l’instant,

Sylvia lui lécha les seins de nouveau mais avec une intensité différente que celle de la plaisanterie. Cette fois-ci tout fut différent. Elle prit les mains de Charline dans la sienne, son regard avait changé, c’était celui brûlant d’une magnifique italienne, elle l’attira contre elle et lui dit que parfois, elle oubliait qu’elle était si jeune et n'avait encore aucune expérience malgré un corps de rêve.

Sa main lâcha celle de Charline et remonta sur son bras, son autre main suivait un chemin identique. Charline ne quittait pas le regard de Sylvia, elle sentait son corps frissonner sous ses doigts et quand les deux mains s’emparèrent de ses seins pour les presser, elle ne put s’empêcher de pousser un petit cri de surprise rapidement étouffé par les lèvres de Sylvia.

Son premier baiser d’une femme sur ses seins, d’une douceur étonnante même quand elle pinçait ses lèvres sur son téton. Les mains se referment et glissent sur le ventre de Charline puis sur ses hanches, pour l'attirer vers elle. Charline inclina sa tête en arrière offrant à ces lèvres brûlantes qui s'emparaient de ses seins. Charline serra ses lèvres mais les desserra en croisant le regard de Julian qui les observait. Son sexe était en pleine forme. Mais quand Sylvia mordilla son téton, elle ne put se retenir de fermer les yeux et pousser un petit cri de plaisir. Sylvia aspira son téton et frotta sa langue dessus, Charline se sentit trembler de tout son corps. Qu’est-ce que ça sera lorsqu’elle fera l’amour ?

Elle s'agrippait à Sylvia, ne réalisant pas qu’elle lui plaquait la tête contre son sein. Ça devenait trop fort pour elle, la bouche de Sylvia sur son sein c’était tout simplement phénoménal comme sensation, mais Sylvia s’éloigna et lâcha le téton dans un grand bruit accentué par un claquement de langue. Charline aurait voulu que cela continue et sentit la bouche de Sylvia se refermer sur son autre sein. La douce continua, Charline se sentait comme irradiée de l’intérieur. La bouche de Sylvia lui donnait un plaisir qu’elle ne connaissait pas et qu’elle adorait !

Julian regardait Charline, qui se laissait lécher les seins, joues rouges, en s'abandonnant avec un plaisir de moins en moins dissimulée.

- Vous êtes sublime les filles, très belles et m’offrez un spectacle adorable.

- J’avais totalement zappé que tu n’avais jamais vécu ce type d’expérience. Tu as bien fait de me dire Julian avoua Sylvia.

- Allez rangeons la table et filles et fonçons au sauna.


Le temps était venu de poursuivre la journée suédoise. Julian les conduisit dans sa salle de sport située au beau milieu d’une zone d’activité où il n'avait que des bureaux. Nous étions un dimanche après-midi en plein été, autant dire qu’aucun salarié de la zone n’avait fait le déplacement pour aller faire du sport ce jour-là, surtout à cette heure-ci.

Chaque client de la salle ayant un badge d’accès, Julian ouvrit la porte et fit entrer Sylvia et Charline. En se dirigeant vers les vestiaires, ils croisèrent deux connaissances de Julian, un grand black et un latino tous deux du style baraqué. Julian leur présenta Charline comme sa fille benjamine. Elle pensa que c’était une façon détourner de leur dire, on n’y touche pas et elle en fut ravie. Elle saisit la main de Julian :

- On y va Papa ?

Son ton était mi sérieux mi moqueur, mais Julian ne retira pas sa main et ils repartirent vers leur destination. Charline n’était jamais allée dans un sauna, encore une première en présence de Julian !

Julian les entraina dans les vestiaires des hommes et cette première transgression choqua Charline. Les affaires des deux musclors étaient là posées en vrac. Julian demanda aux filles de ne garder que leur serviette autours de la taille. Julian leur prit la main et les amena vers le sauna. Charline se figea sur place

- Mais on va passer devant les deux mecs seins nus non ? Sylvia éclata de rire.

- Et alors tu fais bien cela à la plage ou à la piscine en monokini non ? En plus tes jambes sont couvertes par la serviette. Ne fais pas ta chochotte mon chaton.

Sylvia avait le chic pour lui faire faire des bêtises en lui faisant croire que tout était normal. Son point de vue n'était pas injuste, mais Charline le vivait de toute autre façon. Passer seins nus devant ces deux haltérophiles ne lui semblait pas naturel du tout, ni une situation appropriée. Peut-être cela ne posait pas de problème à une femme comme Sylvia échangiste et naturiste mais Charline se sentie soudain hyper excitée. Certes Julian était là pour les protéger et connaissait les mecs, mais bon, … C’est donc joues rouges et seins nus qu’elle passa devant ce black et ce latino hyper baraqué qui les regardèrent de la tête aux pieds en levant de la fonte.

- Alors tu as aimée ? Charline déglutit ne sachant que répondre

- Charline, nous n’aimons pas les mensonges de Julian et moi. Alors arrête de faire ta gamine et dis-nous si tu as aimée passer seins nus devant ces deux hommes ? Ses tétons dressés trahissaient déjà ses pensées. Comme elle ne répondait toujours pas Sylvia défit la serviette de Charline et la posa sur le banc.

- Avoue que tu mouilles petite salope. Un frisson parcourut Charline. Elle était tétanisée car aucune barrière ne pouvait plus la protéger. Ces mots crus prononcés et cette situation dans laquelle elle se trouvait la fragilisait au plus haut point. Oui cela lui avait fait de l’effet mais elle n’osait pas le dire ni l’avouer. Cela lui rappelait un peu les mêmes émotions que de caresser Julian au cinéma.

- Charline retire la serviette de Sylvia s’il te plait. Julian une fois de plus venait de la sauver. Ravie de changer de sujet elle obtempéra.

- Et maintenant dis-moi si Sylvia mouille elle aussi ? Touche-la et dis-moi. Le regard des deux femmes se croisèrent et celui de Sylvia brillait de coquinerie. Les doigts de Charline descendirent vers le bas ventre de Sylvia. C’était la première fois de sa vie qu’elle allait toucher un sexe de femme. Encore une première avec ce couple, sous la conduite et à la demande de son Julian.

- Alors elle mouille ou pas ? Les doigts de Charline touchèrent le sexe chaud et humide de Sylvia qui ferma les yeux. Charline hocha la tête.

- Allez viens t’asseoir entre nous. En plus elle adorait être entre eux deux, comme une protégée par ses deux parents, au centre de leur attention.

Tous les trois nus, ils commençaient à transpirer. La porte s’ouvrit soudain face à eux. Charline bondit et par reflexe croisa ses jambes et ses bras pour cacher sa poitrine et son sexe. Le couple lui ne bougea même pas un sourcil. Julian accueillit les musclors qui rentrèrent serviette autour de la taille.

- Tout va bien les amis ? Laissez une petite place à Sylvia entre vous deux.

Les grands black et latino sourirent de toutes leurs dents. Ils sortaient visiblement de leur douche et leurs corps d'athlètes ruisselaient d’eau. Ils défirent leur serviette qu’ils posèrent sur le banc, offrant la vue de leur corps nu à Charline. L’un bandait déjà de façon monstrueuse l’autre pas encore

- Chérie occupe-toi donc de nos amis et met les à l’aise.

Sylvia se leva, toute fière que Julian lui demande cela et s’approcha d’eux en se dandinant de joie. Elle embrassa chacun d’eux sur les lèvres, caressant leur torse bombé et leurs abdos en carré de chocolat. Sans attendre elle cala son dos contre le banc et attrapa leurs sexes XXL désormais totalement bandés. La pratique de l’échangisme du couple n’était plus un mystère. Sylvia qui masturbait les deux hommes lâcha

- Détend toi chaton, montre-leur tes petits seins de vierge.

Charline alla chercher l'assentiment de Julian qui hocha la tête. Rouge pivoine elle décroisa ses bras sous le regard étincelant des musclors.

- Caresse tes seins ma douce, tes tétons sont tout pointés

Julian de nouveau valida. Les yeux des athlètes se chargèrent en hormones. Charline passa au rouge cramoisie, la chaleur du sauna n’aidant pas. Les mecs étaient très bien montés et bandaient ferme. Sans trop savoir pourquoi, Charline tira sur ses tétons et se surprit elle-même à prendre un grand plaisir à faire cela. Julian et Sylvia échangèrent un regard complice, étant tous deux convaincus que Charline ferait une parfaite exhibitionniste. Elle en prenait bien le chemin.

- Écarte tes cuisses Chaton et montre-leur ton petit minou tout serré

Elle écarta timidement ses jambes, observée de toute part et électrifiée par ce moment intense.

- Dis-nous chaton combien de fois tu t’es caressée depuis dix jours que nous nous sommes croisés.

La situation devenait plus que gênante, Charline ne sachant pas si elle devait rester ou s’enfuir. Julian dû le ressentir car il posa une main sur la sienne, comme pour la retenir et la rassurer. La voix apaisée de Julian résonna dans le sauna

- Oui Charline, dis-le-nous s’il te plait.

Elle compta dans sa tête tandis qu’une goutte de sueur perlait sur son front. Dans tous les sens du terme il faisait si chaud dans ce sauna.

- Tu me dis quand j’ai le bon nombre Charline.

Julia égrena des chiffres

- 5..., 10..., 25..., 50...,

Charline hocha la tête avant qu’il ne prononce 75, mais elle aurait bien pu la hocher après.

- Alors montre nous comment tu fais Chaton, on a tous envie de voir ici.

Charline paniquée se tourna vers Julian qui valida à nouveau. Il prit la main de Charline et l’approcha de son clito. Il écarta un peu plus ses cuisses et l’embrassa tendrement sur son épaule

- Ferme les yeux Charline et caresse toi s’il te plait

Fermer les yeux était en effet une bonne idée. Elle regarda une dernière fois Sylvia affairée à masturber ces deux hommes et commença à se caresser. Son clito était électrique, emporté par cette situation inattendue qui lui échappait totalement. Yeux fermés, en vocalisant son plaisir, les émotions ressenties ne furent que plus fortes. Ses douces caresses partirent en délire et le bonheur ne fut pas long à trouver. Son excitation était forte et Julian était à ses côtés, si proche de son cœur.

Quand ses vagues de plaisir l’envahirent, quelle joie de sentir les lèvres de Julian se reposer sur son épaule et une de ses mains lui caresser les cheveux, le cou et le dos. L’autre main l’invita à venir effleurer son sexe dressé. Julian était enfin à elle, Sylvia s’occupant des deux autres. Charline voulait que le temps stoppe, que tout s'arrête. Avoir le droit de masturber son Julian alors que son petit ventre était encore en spasme. Cela la rendait rayonnante et elle se sentit sourire et éclater de joie.

- Venez nous rejoindre les amoureux.

Sylvia avait toujours le chic pour casser l’ambiance avec ses blagues potaches. Elle était à genoux aux pieds des musclors, tenant les deux queues bandées. Julian posa sa main sur celle de Charline, l’obligeant à le tenir par la queue. Il se leva pour former un cercle autour de Sylvia. Il fallait qu’elle soit toujours au centre de l’attention, face aux trois hommes. Elle gobait alternativement les queues des deux athlètes

- Fais jouir mon mari sur moi Charline, je m’occupe des deux autres

Julian tapota sur les fesses de Charline comme pour lui donner un top départ. Charline essaya de suivre le rythme masturbatoire de Sylvia. Elle voulait qu’ils éjaculent tous les trois sur elle et sa motivation était visible.

- Oui Charline vide mon mari sur moi et vous messieurs lâchez tout

Les trois masturbations partirent en folie sous l’impulsion de Sylvia qui menait la danse. Julian tapotait les fesses pour imposer le rythme de plus en plus rapide. C’est le black qui éjacula le premier, suivi de Julian et du Latino. L’odeur des spermes emplit l’habitacle du sauna. Leur couleur était différente, tout comme la puissance des jets, leur nombre et la quantité.

Sylvia, yeux fermés, rayonnante de fierté, avait du sperme partout, dans les cheveux, son visage, son corps. Les mecs se tapèrent dans la main en rigolant et Elodie se retrouva là, un peu perdue, comme une conne. Les deux musclors la matèrent comme une proie à baiser et elle se sentie d’une grande fragilité, totalement à leur merci. Elle était tellement fière d’avoir fait jouir Julian, d’avoir suivi le rythme qu'il lui suggérait.

Julian ne lui tapotait plus les fesses Son majeur lui massait l’anus, suggérant son envie de la sodimiser. Cela la troubla, lui rappelant le plaisir qu’elle prenait avec le plug anal. Elle avait besoin de ses bras, d’un grand câlin, mais là c’était la minute de complicité entre mecs. Alors quand Sylvia l’attrapa par la main elle se laissa conduire. Elle était ravie de quitter ce sauna trop chaud dans tous les sens du terme et filer sous les douches des vestiaires féminins cette fois-ci.

Sylvia fit couler l’eau et plaça Charline sous la douche comme le ferait une mère avec une gamine. Une fois qu’elle fut bien mouillée elle l’attira vers elle, pris sa main et posa les doigts de Charline sur son visage, au contact des spermes mêlés qui dégoulinaient.

- Viens lécher Charline.

Les yeux noirs étaient de retour. Ce n’était pas une invitation polie mais bien un ordre ferme qui n’appelait aucune contestation.

- Tu lèches et tu viens m’embrasser

Sylvia fit approcher Charline d’elle jusqu’à ce qu’elle lape sa joue comme un petit chat. Son inexpérience évidente était très touchante. Alors quand leurs lèvres se touchèrent le baiser prit une tournure immédiatement très chaude. C’était la première fois que Charline embrassait une femme, avec une langue chargée de sperme en plus.

Julian adossé à l’angle de la douche regarda ce tableau touchant d’émotion et de sensibilité avec toute la fierté de sa masculinité. Charline lapait les coulures les unes après les autres pour enchaîner des baisers de plus en plus endiablés. La petite était partie dans un tourbillon des sens ne semblant plus rien contrôler de ses gestes de plus en plus rapides.

Julian rentra dans la danse pour la freiner et se plaça sous la douche. Elle ne s’était même pas aperçue de sa présence. C’est tous les trois enlacés comme dans un slow qu’ils enchainèrent baisers et effleurements de corps.

Sylvia siffla la fin de la partie en coupant l’eau. Julian eut l’élégance de rapporter leurs affaires dans les vestiaires des femmes. Quand ils quittèrent la salle de sport, les deux gaillards avaient disparu.

Aucun mot ne fut échangé dans la voiture sur le chemin du retour. Charline se sentie toute triste quand Julian la déposa chez elle. Elle savait que le couple allait faire l’amour une fois rentré et elle voulait être avec eux, surtout ne pas rester seule. Elle claqua la portière fort, histoire de manifester son mécontentement de gamine. Julian klaxonna. Charline ouvrit la portière, regarda le conducteur qui la regardait fixement, histoire de bien la recadrer.

- Pardon Julian, je ne voulais pas la fermer si fort.

Elle la referma cette fois-ci sagement, se rappelant des fessées reçues quand elle se comportait en petite merdeuse. Charline s’éloigna vers sa maison, les larmes aux yeux de frustration. Ce couple en neuf jours l’avait amené dans leurs pratiques exhibitionniste et échangiste sans lui faire perdre sa virginité, alors qu’elle ne demandait plus que cela. La tension sexuelle était telle que Charline aurait fait n’importe quoi car elle se sentait en confiance et pleine d’envies. L’étudiante ne réalisait pas à quel point ce couple l’emportait très loin dans leur délire de sexualité d’adulte confirmé.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!