Le Petit Fonctionnaire Au Pays Des Marins

Il faisait plutôt chaud cette après midi, le printemps commençait à vouloir sérieusement chasser l’hiver. Je n’étais pas fâché d’avoir l’occasion de décoller le derrière de mon siège. Depuis douze ans que je faisais ce métier je n’avais jamais eu l’occasion de dresser moi-même un état des biens et encore moins sur un chalutier. Si les maisons de marin sur le port n’avaient plus guère de secret pour moi, c’était la première fois que j’étais amené à monter à bord d’un de leur bateau. Je me doutais qu’un petit fonctionnaire du trésor venu farfouiller dans les affaires de gens réputés pour leur indépendance ne serait pas accueillit les bras ouverts. Mais ça avait le mérite de me sortir un peu de mes dossiers. Et malgré l’absence du collègue censé m’accompagnait je décidais d’y aller quand même. Je n’eu aucun mal à trouver : «Le Maltais » et je m’engageais sur la passerelle. Je fus accueillit à bord par le capitaine, comme son bateau il semblait sans âge, un peu bourru. Il me proposa de commencer par la cale, me fit signe de descendre l’escalier et ordonna à un marin de m’accompagner. L’accès était très étroit et j’étais passé devant sans avoir le temps de voir sa tête. L’atmosphère était confinée et l’odeur forte de poisson céda bientôt la place à une odeur guère moins forte, un mélange d’odeur de transpiration, de sexes rances.
Je ne sais pas si mon accompagnateur avait remarqué mon trouble mais il me dit de ne pas faire attention que la plupart des visiteurs avaient toujours un moment d’hésitation en pénétrant dans cet espace exigu. Pour l’instant je ne souffrais pas de claustrophobie mais plutôt d’une délicieuse sensation qui se traduisait par une puissante érection. Cette odeur me rappelait mon adolescence, l’internat le dortoir quand le soir venu les plus vieux d’entre nous qui s’attardaient encore par désœuvrement dans les séances de branlettes collectives exhalaient le trop plein de leurs hormones juvénile. Je revoyais dresser à côté de moi le sexe de Jean qui se caressait assis sur mon traversin.

Je retrouvais comme si c’était hier cette colonne de chair jaillit de la braguette béante de ces pyjamas bleu clair encore en usage à l’époque. J’étais curieux et troublé, encore très jeune je découvrais à quoi pouvait ressembler un sexe d’homme. Je commençais à pressentir l’effet qu’aurait sur moi plus tard ces douces exhalaisons sans oser aller plus loin. Il avait beau me dire que ce n’était pas sale quand il essuyait le sol avec sa chaussette, je restais toujours en retrait et je ne pouvais m’empêcher de comparer ce puissant geyser aux pauvres gouttes translucides qui perlaient au bout du mien quand je me frottais contre le drap. Je ne le repoussais pas, mais restais spectateur. Un soir après avoir épongé son trop plein de sève, il me frotta sa chaussette sous le nez et alla se coucher. Ce fut le déclic, ce mélange de mâles odeurs m’excitait au plus haut point. Pour la première fois je comprenais que ce qui était enseigné comme sale en temps normal pouvait soudain s’avérer très attirant. Encore coucher sur le dos, j’empoignais mon sexe et me mis à le caresser violement en calquant mes gestes sur ceux de mon initiateur. J’activais consciencieusement ma main le long de mon sexe durcit, encore maladroit je ne tardais pas à découvrir qu’il y avait des zones plus sensibles. Je remontais mon prépuce autour de mon gland pour me décalotter violement. Sous l’effet de ces brusques caresses mon gland ne tarda pas à s’humidifier et d’instinct je compris qu’il était meilleur de ralentir le rythme. Je sentis descendre de mon ventre et monter de mes cuisses une étrange contraction et mon sexe consentit à déverser à petits jets la liqueur blanchâtre qui me faisait quitter l’enfance. Par la suite je compris que la jouissance pouvait être bien supérieure mais j’étais aux anges car s’était la première fois que j’y arrivais et de plus avec les mains comme les grands. Quelque part au fond de moi l’odeur de la vieille basket réveille toujours le désir. Adolescent il suffisait que je quitte mes chaussures pour me trouver au garde à vous, J’ai longtemps continué d’éponger mon sperme avec ma chaussette et quand je n’arrivais pas à trouver le sommeil il me suffisait de me la remettre sous le nez pour recouvrir tout mes moyens et pouvoir faire durer plus longtemps la deuxième branlette avant d’atteindre le plaisir suprême qui me jetait dans les bras de Morphée.

Tout un univers érotique se mit à défiler, je revoyais le sexe pendant mais encore turgescent qu’Antoine baladait avec désinvolture au réveil, ce sexe impressionnant par ses dimensions et part la rougeur de son gland qui dépassait d’un prépuce trop protecteur à mon goût. Je repensais à la toison si fournit de Laurent qui recouvrait son torse d’homme, je me rappelais combien j’aimais sentir l’odeur aigre légèrement pimentée de ses aisselles quand à l’occasion d’une explication je pouvais approcher son corps de plus prés, même si ça restait encore trop loin pour moi. Combien j’aurais donné pour échanger un peu de mon cerveau de premier de la classe contre un peu de sa virilité. Les jours de grande excitation il m’arrivait d’avoir envie de me faire violer par les plus baraqués d’entre eux. Je repassais en boucle les images de leurs sexes aperçus dans les douches et je les imaginais en érection. L’expérience m’apprendra plus tard que la taille au repos n’augure pas grand-chose pour la suite. Même si beaucoup de mes compagnons affichaient dans leurs jeans un paquet plus fournit, au moment de passer à l’action il m’arrivait souvent de les battre et je m’amusais de leurs regards surpris. Ces images se doublaient de la mémoire des odeurs de collectivité masculine. Depuis que je vivais avec un compagnon obsédé par la propreté j’avais finit par un peu oublier l’importance de ces stimuli olfactifs.
Toutes ces émotions m’avaient bien distrait de mon triste but initial, petit à petit je revenais sur terre, déjà mon accompagnateur me désignait un placard au fond, pour l’ouvrir il passa derrière moi et je sentis la chaleur de son corps plaqué au mien, j’étais en nage. Je dressais un inventaire complet d’une série d’objet de peu de valeur, quand j’eu finit je me penchais pour observer sous la couchette le seul espace susceptible de dérober quelques trésors à la vue du visiteur inquisiteur. Toujours soucieux de faciliter mon enquête mon accompagnateur se glissa derrière moi et je senti son sexe durcir au contact de mes fesses.
Je ne l’avais toujours pas vu, il se déplaçait sans bruit, je découvris alors son pied nu entre mes jambes. Il avait un beau pied cuivré avec une légère ligne de poils bruns qui reliait son gros orteil à la toison fournie qui venait mourir sur ses chevilles. Il avait un gros orteil long épais bien arrondi à l’extrémité avec un ongle coupé de frais. Je ne sais ce qui me pris mais je fus soudain pris d’une violente envie qu’il m’introduise sans plus de façon ce magnifique substitut dans l’anus, je commençais à mouiller comme un fou. Il n’y avait rien de caché sous cette couchette mais ce que je devinais au contact de mon compagnon de visite restait en équilibre pour m’ouvrir une autre porte me laissait rêveur. Elle débouchait sur un couloir en cul de sac encore plus étroit, l’endroit semblait désert mais mon accompagnateur me poussa à aller jusqu’au fond sans prendre la peine de refermer la porte derrière lui, les lignes de son corps épousaient parfaitement les miennes, j’étais parcouru d’un frisson continu malgré la chaleur étouffante, j’étais trempé de sueur. Ces mains m’encerclèrent pour chercher à défaire ma ceinture, j’étais dans un état de total abandon en rien de temps je me retrouvais entravé avec mon pantalon aux chevilles. Déjà je ressentais le contact de son gland naturellement lubrifié dans ma raie. J’étais partagé entre l’envie de profiter un max de l’occasion et l’envie d’être pris sur le champ de façon un peu bestiale. Je n’eu pas le temps de me poser beaucoup de questions, sans plus hésiter son sexe avait trouvé le chemin et commençait à dilater ma rondelle humide. Sa chaleur irradiait en moi, il ne mettait pas de science particulière à l’exercice mais chacun de ses coups de reins me portaient aux anges. Je commençais à percevoir ses effluves plus intimes qui me semblaient très latines, il se contracta violement par trois fois et se retira me laissant un peu sur ma faim. Il me bredouilla quelques mots d’excuse à l’oreille, parlant de longues abstinences, qu’il ne savait pas ce qui lui avait traversé l’esprit, que dans les cas d’extrême urgence il s’était déjà soulagé sur des mousses dans le même réduit mais que c’était la première fois avec un homme.

En me retournant je ne vis que son dos il était effectivement bien brun, il dit : « tu peux finir » et s’effaça pour laisser passer un géant blond l’archétype du mec de l’est, il était déjà à poil et montrait un pieux à faire s’évanouir une jouvencelle, il s’excusa la queue à la main et dit « je n’ai pu m’empêcher de mater ». Arrivé face à moi il m’appuya sur les épaules et amena ma tête à la hauteur de son sexe, mon nez plongea dans sa toison frisée, il sentait fort, sûrement le résultat de longues nuits de solitude suivies d’une toilette trop rapide. Il avait décidé de me la mettre dans la bouche et je compris très vite que je n’aurais pas mon mot à dire. J’écartais mes mâchoires et le laissais pénétrer jusqu'à ma glotte, il n’insista pas et se retira un peu pour que je puisse reprendre ma respiration. Je commençais à retrouver quelques réflexes et me mis à le pomper savamment malgré ces proportions. Il se retira en grognant et me dit qu’il était bien assez propre pour me la mettre où il avait l’intention de me la mettre. Il me fit pivoter et sans plus de façon s’introduisit dans mon trou resté béant, le plaisir de la première étreinte céda la place à la douleur au plus son sexe rentrait au plus il grossissait. Il devait avoir mal lui aussi car il me dit tu vas pas me faire croire que tu es aussi serré que ces chochottes de stagiaires à qui on ne peut même pas mettre un pousse dans le cul sans qu’ils appellent leur mère des larmes plein les yeux. Il m’empoigna les testicules et me plaqua contre ses burnes en me conseillant d’y mettre un peu du mien. Son sexe me faisait l’effet de ces godes démesurés que l’on réchauffe pour leur donner un semblant de vie les soirs de grandes solitude. N’ayant pas le choix je repensais à son compagnon et priait secrètement pour qu’il vienne remplacer ce rustre sans manière. Il commençait à ahaner comme un bête mais ne venait toujours pas, ces assauts se rapprochaient et tel un lion il se mit à me mordre l’épaule avant de déculer sauvagement, toujours aussi violement il me fit faire volte face et me l’enfourna dans la bouche en me disant : « puisque c’est ça qui te plait » il ne tarda pas à cracher d’abondantes giclées d’un sperme aussi insipide que son étreinte. Il se retira et me dit « maintenant que tu as bien nettoyé le devant fait la même chose derrière » et sans plus de cérémonie il me plongea le nez dans son intimité. Bien excité c’était une tâche qui habituellement me rebutait guère, mais décidément je n’étais pas fait pour les mecs de l’est, je ne retrouvais aucune de ces odeurs épicées qui me transportaient. Je risquais trois coups de langue furtifs dont il se contenta, je regardais pendre son sexe en espérant qu’il ne retrouve pas une seconde jeunesse. Il repartit comme il était venu. Je commençais à reprendre mes esprits et constatais que je bandais toujours comme un pendu. Aucun des deux ne semblait s’être aperçu que j’avais un sexe. Je me rhabillais en hâte et me mis à continuer mon inventaire comme si de rien n’était. Je croisais plusieurs hommes bruns mais ne su jamais exactement qui m’avait donné ce plaisir si intense, était il maltais comme le bateau ou bien simplement du sud ? Remonté sur le pont, le capitaine me demanda un sourire aux lèvres si je n’avais oublié aucun réduit et me dit qu’en cas de grand besoin je pouvais repasser quand je voulais. Je lui dis que tout me semblait en ordre alors le grand blond s’avança un grand sourire aux lèvres et m’ouvrit très galamment le portillon d’accès à la passerelle. Je rentrais rapidement au bureau, appelait mon compagnon pour lui dire que je rentrerai tôt, il savait ce que ça voulait dire. J’étais prêt à passer sur ses odeurs de déo et de gel douche pour retrouver sa science et son goût du partage.
P.S. : si tu te trouves au garde à vous à la lecture de ce petit récit d’une journée de travail peu ordinaire je suis content de t’avoir fait partager un peu de mon plaisir, la vie de fonctionnaire n’est pas toujours aussi routinière que l’on veut bien le dire…
Mickle.

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