Le Petit Fonctionnaire Au Pays Des Marins
Il faisait plutôt chaud cette après midi, le printemps commençait à vouloir sérieusement chasser lhiver. Je nétais pas fâché davoir loccasion de décoller le derrière de mon siège. Depuis douze ans que je faisais ce métier je navais jamais eu loccasion de dresser moi-même un état des biens et encore moins sur un chalutier. Si les maisons de marin sur le port navaient plus guère de secret pour moi, cétait la première fois que jétais amené à monter à bord dun de leur bateau. Je me doutais quun petit fonctionnaire du trésor venu farfouiller dans les affaires de gens réputés pour leur indépendance ne serait pas accueillit les bras ouverts. Mais ça avait le mérite de me sortir un peu de mes dossiers. Et malgré labsence du collègue censé maccompagnait je décidais dy aller quand même. Je neu aucun mal à trouver : «Le Maltais » et je mengageais sur la passerelle. Je fus accueillit à bord par le capitaine, comme son bateau il semblait sans âge, un peu bourru. Il me proposa de commencer par la cale, me fit signe de descendre lescalier et ordonna à un marin de maccompagner. Laccès était très étroit et jétais passé devant sans avoir le temps de voir sa tête. Latmosphère était confinée et lodeur forte de poisson céda bientôt la place à une odeur guère moins forte, un mélange dodeur de transpiration, de sexes rances.
Je ne sais pas si mon accompagnateur avait remarqué mon trouble mais il me dit de ne pas faire attention que la plupart des visiteurs avaient toujours un moment dhésitation en pénétrant dans cet espace exigu. Pour linstant je ne souffrais pas de claustrophobie mais plutôt dune délicieuse sensation qui se traduisait par une puissante érection. Cette odeur me rappelait mon adolescence, linternat le dortoir quand le soir venu les plus vieux dentre nous qui sattardaient encore par désuvrement dans les séances de branlettes collectives exhalaient le trop plein de leurs hormones juvénile. Je revoyais dresser à côté de moi le sexe de Jean qui se caressait assis sur mon traversin.
Tout un univers érotique se mit à défiler, je revoyais le sexe pendant mais encore turgescent quAntoine baladait avec désinvolture au réveil, ce sexe impressionnant par ses dimensions et part la rougeur de son gland qui dépassait dun prépuce trop protecteur à mon goût. Je repensais à la toison si fournit de Laurent qui recouvrait son torse dhomme, je me rappelais combien jaimais sentir lodeur aigre légèrement pimentée de ses aisselles quand à loccasion dune explication je pouvais approcher son corps de plus prés, même si ça restait encore trop loin pour moi. Combien jaurais donné pour échanger un peu de mon cerveau de premier de la classe contre un peu de sa virilité. Les jours de grande excitation il marrivait davoir envie de me faire violer par les plus baraqués dentre eux. Je repassais en boucle les images de leurs sexes aperçus dans les douches et je les imaginais en érection. Lexpérience mapprendra plus tard que la taille au repos naugure pas grand-chose pour la suite. Même si beaucoup de mes compagnons affichaient dans leurs jeans un paquet plus fournit, au moment de passer à laction il marrivait souvent de les battre et je mamusais de leurs regards surpris. Ces images se doublaient de la mémoire des odeurs de collectivité masculine. Depuis que je vivais avec un compagnon obsédé par la propreté javais finit par un peu oublier limportance de ces stimuli olfactifs.
Toutes ces émotions mavaient bien distrait de mon triste but initial, petit à petit je revenais sur terre, déjà mon accompagnateur me désignait un placard au fond, pour louvrir il passa derrière moi et je sentis la chaleur de son corps plaqué au mien, jétais en nage. Je dressais un inventaire complet dune série dobjet de peu de valeur, quand jeu finit je me penchais pour observer sous la couchette le seul espace susceptible de dérober quelques trésors à la vue du visiteur inquisiteur. Toujours soucieux de faciliter mon enquête mon accompagnateur se glissa derrière moi et je senti son sexe durcir au contact de mes fesses.
En me retournant je ne vis que son dos il était effectivement bien brun, il dit : « tu peux finir » et seffaça pour laisser passer un géant blond larchétype du mec de lest, il était déjà à poil et montrait un pieux à faire sévanouir une jouvencelle, il sexcusa la queue à la main et dit « je nai pu mempêcher de mater ». Arrivé face à moi il mappuya sur les épaules et amena ma tête à la hauteur de son sexe, mon nez plongea dans sa toison frisée, il sentait fort, sûrement le résultat de longues nuits de solitude suivies dune toilette trop rapide. Il avait décidé de me la mettre dans la bouche et je compris très vite que je naurais pas mon mot à dire. Jécartais mes mâchoires et le laissais pénétrer jusqu'à ma glotte, il ninsista pas et se retira un peu pour que je puisse reprendre ma respiration. Je commençais à retrouver quelques réflexes et me mis à le pomper savamment malgré ces proportions. Il se retira en grognant et me dit quil était bien assez propre pour me la mettre où il avait lintention de me la mettre. Il me fit pivoter et sans plus de façon sintroduisit dans mon trou resté béant, le plaisir de la première étreinte céda la place à la douleur au plus son sexe rentrait au plus il grossissait. Il devait avoir mal lui aussi car il me dit tu vas pas me faire croire que tu es aussi serré que ces chochottes de stagiaires à qui on ne peut même pas mettre un pousse dans le cul sans quils appellent leur mère des larmes plein les yeux. Il mempoigna les testicules et me plaqua contre ses burnes en me conseillant dy mettre un peu du mien. Son sexe me faisait leffet de ces godes démesurés que lon réchauffe pour leur donner un semblant de vie les soirs de grandes solitude. Nayant pas le choix je repensais à son compagnon et priait secrètement pour quil vienne remplacer ce rustre sans manière. Il commençait à ahaner comme un bête mais ne venait toujours pas, ces assauts se rapprochaient et tel un lion il se mit à me mordre lépaule avant de déculer sauvagement, toujours aussi violement il me fit faire volte face et me lenfourna dans la bouche en me disant : « puisque cest ça qui te plait » il ne tarda pas à cracher dabondantes giclées dun sperme aussi insipide que son étreinte. Il se retira et me dit « maintenant que tu as bien nettoyé le devant fait la même chose derrière » et sans plus de cérémonie il me plongea le nez dans son intimité. Bien excité cétait une tâche qui habituellement me rebutait guère, mais décidément je nétais pas fait pour les mecs de lest, je ne retrouvais aucune de ces odeurs épicées qui me transportaient. Je risquais trois coups de langue furtifs dont il se contenta, je regardais pendre son sexe en espérant quil ne retrouve pas une seconde jeunesse. Il repartit comme il était venu. Je commençais à reprendre mes esprits et constatais que je bandais toujours comme un pendu. Aucun des deux ne semblait sêtre aperçu que javais un sexe. Je me rhabillais en hâte et me mis à continuer mon inventaire comme si de rien nétait. Je croisais plusieurs hommes bruns mais ne su jamais exactement qui mavait donné ce plaisir si intense, était il maltais comme le bateau ou bien simplement du sud ? Remonté sur le pont, le capitaine me demanda un sourire aux lèvres si je navais oublié aucun réduit et me dit quen cas de grand besoin je pouvais repasser quand je voulais. Je lui dis que tout me semblait en ordre alors le grand blond savança un grand sourire aux lèvres et mouvrit très galamment le portillon daccès à la passerelle. Je rentrais rapidement au bureau, appelait mon compagnon pour lui dire que je rentrerai tôt, il savait ce que ça voulait dire. Jétais prêt à passer sur ses odeurs de déo et de gel douche pour retrouver sa science et son goût du partage.
P.S. : si tu te trouves au garde à vous à la lecture de ce petit récit dune journée de travail peu ordinaire je suis content de tavoir fait partager un peu de mon plaisir, la vie de fonctionnaire nest pas toujours aussi routinière que lon veut bien le dire
Mickle.
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