A Sa Botte - Partie 1
Je profitais sous le coup de onze heures de cette belle matinée de juillet pour lézarder à la terrasse d'une brasserie en sirotant un Martini. Je venais pour mes dix-huit ans de réussir mon entrée en médecine et je savourais des vacances bien méritées La rue moffrait le spectacle réjouissant des passantes en beauté, bronzées et légèrement vêtues. Je mimaginais en directeur de casting plein dassurance, les évaluant lune après lautre avant de faire mon choix quand deux jeunes femmes vinrent sinstaller à la table voisine. Je fis mine de ne leur prêter aucune attention mais je les reluquais discrètement derrière mes lunettes aux verres fumés. Elles ne devaient pas avoir plus de 30 ans chacune et portaient toutes les deux le même genre de petite robe légère à fines bretelles qui mettent si bien leur corps en valeur. Des escarpins à haut talon confirmaient leur volonté de séduire mais elles semblaient ignorer ma présence. Non seulement elles étaient désirables mais en plus elles avaient de la classe. Rien à voir avec les adolescentes de mon bahut qui flirtaient à droite et à gauche
Après avoir commandé des jus de fruit, elles entamèrent une conversation animée. Elles ne semblaient pas se soucier dêtre entendues et je navais nullement besoin de tendre loreille pour être aux premières loges :
- « Je te lavais bien dit Karine que ce mec était un bon à rien. Tu perds ton temps avec lui »
- « Tu as raison. Jaurais dû le virer depuis longtemps, il ne fait rien comme je veux. »
- « Tu ne sais pas ty prendre avec les mecs ma chérie, cest ça ton problème ! »
- « Tu crois que je suis trop gentille et quils en profitent, cest çe que tu penses ?.»
- « Exactement ! Il faut que tu apprennes à les dresser ! Avec moi ils ne la ramènent pas, crois moi !
- « Mais enfin Sylvie
« Il faut que tu apprennes à les dresser » Je nen revenais pas ! Moi qui fantasme sur les dominatrices, javais une occasion inespérée den rencontrer une autrement que par le canal des petites annonces [ce qui ne donnait rien la plupart du temps].
- « Excusez-moi...Puis-je vous emprunter le cendrier, s'il vous plait? »
- « Oui mais à condition que tu nous le rapportes propre quand tu n'en auras plus besoin, répondit Sylvie sur un ton autoritaire tout en me détaillant des pieds à la tête.
- « Bien sûr !. Merci beaucoup Madame » bredouillais-je en rougissant et je retournais à ma table avec le précieux trophée.
Elle mavait tutoyé car pour elle je nétais encore quun jeune homme mais elle avait voulu me tester ce qui allait me faciliter les choses. Mon mégot soigneusement éteint, jemportais le cendrier aux toilettes de la brasserie pour en vider le contenu et le nettoyer avec le papier de lessuie-main jusquà ce quil soit nickel. Je rapportai le cendrier à la table de Sylvie et Karine en les remerciant une nouvelle fois. Elle vérifia l'état du cendrier et me regarda droit dans les yeux :
- « Dis moi tu es toujours aussi serviable ou cest pour te rendre intéressant ? Tu crois que je nai pas remarqué ton petit manège? »
Je baissais les yeux sans rien dire. Sylvie poursuivit :
- « Tu dragues, cest ça ?
- « je ne me serais pas permis, Madame, Je voulais bien faire, cest tout »
-« Méticuleux à ton âge ? Tu te moques de qui ? »
Elle prenait plaisir à me r
Je devais saisir loccasion.
- «Jaime que ce soit bien fait quand on me donne quelque chose à faire, cest tout.»
Cest à ce moment que tout a basculé. Elle sortit un mouchoir de son sac à main et le jeta à ses pieds
- « Ramasse »
Je maccroupis pour le ramasser mais au moment où jallais men emparer elle le cloua au sol avec le talon de son escarpin.
-« Restes comme tu es. Tu te relèveras quand je te le dirais. »
- « Oui madame »
- « Laisses-moi deviner: tu aimes obéir, ou je me trompe?
On y était !
- « Je ferais ce que vous voudrez, Madame... »
- « Voyez-vous ça ! Tu t'avances un peu trop tu ne crois pas? Tu ne sais pas de quoi je suis capable ! »
Elle retira son pied et m'invita à me relever, le mouchoir je pouvais le garder.
- « Ma bonne est en vacances et je déteste faire le ménage. Rends toi demain à 9 h précises au 26 rue Villon. Et taches d'être à l'heure. Maintenant je t'ai assez vu ».
Dès que je fus rentré chez moi, je me masturbais en reniflant le mouchoir de Sylvie où flottait encore son délicieux parfum. Je jouis rapidement et violemment car elle m'avait rendu fou de désir. Mais je savais déjà qu'elle pouvait aussi me faire cruellement souffrir... [ à suivre]
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