L'Éducation D'Un Gladiateur
Jean-François, Thierry, Gilles et moi avons une vingtaine dannées.
Nous habitons une petite ville de louest de la France et faisons partie de léquipe locale de handball.
Au début du mois de mai de lannée dernière, nous nous étions retrouver uniquement tous les quatre pour un entraînement informel.
Après avoir pris une douche et mêtre rhabillé, notre entraîneur sapprocha de moi.
- Ça va Franck, la forme ? Au fait les gars, jai une commission à vous faire de la part de la mairie. Vous savez, la commune veut organiser cet été un spectacle son et lumière pour retracer lhistoire de la commune depuis lantiquité. Pour attirer les visiteurs il y aurait un spectacle de gladiateurs et ils sont à la recherche de quatre mecs plutôt sportifs. Ils se sont dits que dans léquipe de hand, ils pourraient les trouver. Vous pourriez même toucher des tunes. Ça vous intéresse ?
Nous nous sommes regardés un peu dubitatifs, ce que remarqua le coach.
- Vous navez quà vous renseigner. Vous verrez bien.
- Pourquoi pas, dit Gilles, ça ne mange pas de pain. Ça peut-être un bon délire.
Nous acquiesçâmes tous les trois et rendez-vous fut pris pour le samedi suivant en fin de matinée.
La mairie était un petit bâtiment avec deux bureaux en bas et une salle de réunion à létage. Le maire vint à notre rencontre.. Cétait un homme dune soixante dannées, petit et légèrement bedonnant. Ses tempes grisonnantes et son crâne dégarni trahissaient son âge. Après avoir pris sa retraite il était devenu maire de la commune. Veuf depuis plusieurs années on ne lui connaissait pas de relation.
- Je vous remercie dêtre venus. Vous savez, de nos jours, les communes ne sont pas bien riches et je me suis dit quun spectacle son et lumière attirerait des touristes en été et renflouerait nos finances. On en a parlé au dernier conseil municipal. La ville a une longue histoire qui remonte aux Romains. On sest dit quun spectacle de gladiateurs, ça serait pas mal.
- On aime bien notre ville, monsieur le maire, dit Jean-François, cest pourquoi on est venus.
- Très bien. Venez, montons à létage. Il y a deux personnes, spécialistes de la gladiature. On va discuter de notre projet et voir si on peut faire quelque chose ensemble.
La salle était dans la pénombre. Mon regard fut dabord attiré par une table mise de côté où étaient rassemblées toutes sortes daccessoires en relation avec les gladiateurs : costumes, casques, ceinturons, boucliers et diverses armes factices.
Je vis ensuite les deux hommes : un grand sec denviron 50 ans, brun, le regard cruel, les cheveux coupés en brosse, portant un costume de flanelle et un homme dune quarantaine dannées, qui me fit tout de suite limpression dun poivrot tant je remarquai son teint rouge quentourait une tignasse de cheveux blonds, gras et mi-longs.
- Bonjour, mon nom est Kohl, déclara lhomme élégant. Je suis organisateur de spectacles et jai été mis en contact avec monsieur le maire. Jai déjà monté des combats de gladiateurs amateurs.
Il désigna ensuite lhomme aux cheveux sales.
- Voici Quatrus. Cest lui qui forme les amateurs aux techniques de combat.
Ce Quatrus ne cessait ne nous dévisager dun regard malsain, comme si nous avions été de quelconques marchandises.
- Par quoi pourrions nous commencer ? demanda le maire.
- Il faut dabord voir sils sont assez bien gaulés pour les combats, lâcha Quatrus.
Plus que la demande, ce fut le ton gouailleur et vulgaire de Quatrus, qui vint frapper mes oreilles.
- Ah bon, très bien, reprit le maire, qui ne savait en fait que dire après la sortie de Quatrus.
- Allez les mecs, poursuivit Quatrus, mettez-vous à poil et fissa.
Était-ce le ton très directif de Quatrus qui nous avait marqués, mais nous obéîmes presque mécaniquement. Sans rien dire nous nous dépouillâmes de nos jeans et T-shirts pour nous retrouver en slip et chaussettes.
- Eh les mecs, semporta Quatrus, cest quoi ça ? Je vous ai dit à poil, pas en tutu. Allez, déballez la marchandise et plus vite que ça.
Le maire tenta dintervenir.
- Est-ce bien nécessaire ? Cest un peu gênant, dit-il sans conviction.
Kohl prit alors le maire en aparté et lui chuchota à loreille.
- Vous savez, monsieur le maire, Quatrus a une façon de faire, qui peut choquer de chastes oreilles, mais il na pas son pareil pour former de vrais gladiateurs. Il a son style mais si vous ne voulez pas que votre spectacle soit un bide, laissez-le faire.
Le maire revint vers nous et dit dune voix peu assurée.
- Messieurs, obéissez à Monsieur Quatrus. Après tout nous sommes entre hommes. Personne ne viendra nous déranger.
Aucun de nous quatre ne songea à dire ou faire quoi que ce soit sinon nous exécuter promptement. Nos slips vinrent rejoindre nos autres vêtements. Habitués aux vestiaires, nous ne sous sentions pas particulièrement gênés de nous trouver nus, quand bien même devant trois hommes habillés.
Kohl nous demanda de nous mettre sur une même ligne, ce que nous fîmes aussitôt. Cest là que je commençai à réaliser la situation. Il y a quelques minutes nous étions arrivés, quatre amis insouciants et maintenant nous étions là alignés, les jambes légèrement écartées, les mains croisés dans le dos et nos virilités exposées à la vision salace de trois hommes mûrs
Le maire semblait en effet avoir perdu toute inhibition. Lui qui, quelques instants plus tôt, trouvait incongru que lon nous demande de nous foutre à poil, appréciait quoique honteusement le spectacle, qui soffrait à ses yeux; quatre de des jeunes administrés les parties à lair et totalement vulnérables. Monsieur le maire, tout émoustillé, commençait à suer à grosses gouttes trahissant son émotion.
Pendant ce temps, Kohl ne perdait pas une miette de ce spectacle couillu et lon aurait bien été en peine de se représenter les pensées inavouables qui traversaient son esprit pervers.
Quatrus lui était aux avant-postes. Il vint se placer face à Jean-François et lexamina de la tête au pied. Sans rien dire ni ne trahir aucun sentiment, il palpa son torse et caressa ses tétons avant deffleurer ses testicules. Thierry eut droit au même traitement puis vint le tour de Gilles. Quatrus était sur le point den terminer avec lui quand il lui donna un violent coup du plat de sa main dans les abdominaux, ce qui laissa échapper à Gilles un cri de douleur.
- Mon salaud, faudra que tu perdes un peu de bide, laissa échapper Quatrus avant den venir à moi.
Je sentis sa main moite se poser sur mon torse et à mon grand étonnement jen ressentis un plaisir immense, si bien que je craignis de bander comme un fou.
À mon soulagement rien narriva tandis que la main de Quatrus continuait à descendre le long de mon ventre pour sarrêter sur mes poils pubiens. Quatrus ensuite se saisit de mes couilles, quil malaxa pendant quelques secondes avant de lâcher un dernier sifflement.
- Ouais, ya de la queue mais il faut voir aussi ce quils ont dans le ventre, sexclama Quatrus.
Kohl prit alors linitiative.
- Voyons maintenant quel type de gladiateur correspond à chacun de nos amis.
Il sapprocha de Jean-François, qui était resté impassible tout ce temps. Jean-François était de taille moyenne avec un visage viril et décidé mais surtout un buste puissant, que terminait une longue tige lourde et des couilles pendantes.
- Voici un parfait homoplaque, sexclama Kohl.
Kohl examina au plus près Thierry et compte tenu de sa belle gueule de blond aux yeux bleus et de son corps gracile et bien proportionné, il décida den faire un rétiaire.
Gilles qui tenait du beau brun ténébreux bien membré hérita du rôle de mirmillon, tandis que Kohl fit de moi un thrace.
Le maire ne perdait plus une seule miette de ces échanges et se laissait sans cesse aller à ses pulsions. Chaque propos de Kohl était ponctué dun « très bien, très bien » ou dun « magnifique, excellent.
- Voilà Messieurs, vous savez ce qui vous attend, reprit Kohl. Avant den avoir fini pour aujourdhui, nous allons faire quelques essais avec vos tenues de gladiateurs. Nous allons vous faire essayer ces costumes et les ajusterons si nécessaire à vos tailles respectives. Cependant si nous continuons ensemble cette aventure, au début de votre formation, vous ne les porterez quoccasionnellement. Gardez toujours en mémoire que vous nêtes que des esclaves. Le reste du temps vous porterez uniquement ces suspensoirs, que je vous demande dessayer maintenant. Ainsi vous serez dans les mêmes conditions que vos illustres prédécesseurs.
Quatrus avait devancé les ordres de Kohl et vint vers nous avec ce que je pris dabord pour quatre bouts de tissus. En fait il sagissait de ces fameux suspensoirs. Quatrus nous houspilla parce que nous mîmes quelques secondes avant de comprendre comment on mettait le vêtement. Enfin nos bijoux trouvèrent leur place dans la poche prévue à cet effet tandis quune large ceinture et deux autres latérales plus petites laissaient nos fesses nues.
Nous commencions à mettre nos accessoires de gladiateurs quand on frappa doucement à la porte. Personne ny prêta attention si bien quau bout de quelques secondes, la porte souvrit. Cétait Marie-José, la secrétaire de mairie, une femme mature portant lunette et chignon.
Quel ne fut pas son étonnement en contemplant le spectacle de quatre superbes éphèbes à moitié nus. Elle en demeura bouche bée si bien que le maire savança vers elle, lair mécontent.
- Marie-José, je vous avais demandé de ne pas nous déranger. Nous travaillons pour le spectacle de cet été.
- Mais monsieur le Maire, je dois vous faire signer des papiers importants avant de partir.
- Oui, oui, je sais, dans quelques minutes. Laissez-nous en attendant.
La secrétaire quitta la pièce à regrets, les yeux fixés sur les impressionnants paquets qui remplissaient les suspensoirs.
- Quelle idiote, elle est toujours là au mauvais moment, fulmina le maire, qui semblait déstabilisé.
Toutefois il se ravisa quand il vit une étoffe blanche posée sur la table à côté de tous les accessoires. Il se rapprocha de Kohl et lui demanda à faible voix :
- Au fait, est-ce quil ne sagit pas là de ma toge ?
- Bien sûr, cest celle que vous porterez pendant le spectacle.
- Très bien, mais au fait quel sera exactement ma fonction ?
Jusquà présent le maire ne sétait pas vraiment investi dans la préparation du spectacle mais la promiscuité de quatre gaillards bien bâtis suscitait à présent une insatiable curiosité.
- Eh bien en tant quorganisateur des jeux, cest vous qui présiderez aux combats et à lissue de ceux-ci, tenant compte ou non de lavis de la foule, vous déciderez du sort du gladiateur vaincu. Si vous levez le pouce, il sera épargné, si vous le baissez, il sera mis à mort par égorgement.
Cette révélation excita encore davantage le maire, qui semblait déjà jouir de son pouvoir absolu sur les futurs gladiateurs.
- Permettez-moi aussi dessayer ma toge. Je veux me mettre au plus vite dans mon personnage.
Dans un état presque second, le maire se dévêtit entièrement, laissant apparaître un corps flasque, une poitrine et des jambes velues mais aussi une queue molle et des couilles ridées.
À part moi, aucun de mes autres trois autres camarades navait prêté attention aux gestes du maire, tant ils étaient affairés à fixer leurs tenue de combattant.
Nous portions tous nos tenues antiques quand Kohl sadressa à nous
- Vous avez maintenant une idée de que nous souhaitons faire. Si vous voulez continuer, létape suivante sera un premier entraînement samedi prochain.
Avant même que nous ayons pu dire quoi que ce soit, le maire intervint.
- Je pense que nous sommes tous daccord pour continuer, nest-ce pas les s ?
Je fus le premier par acquiescer, suivi par les trois autres aspirants gladiateurs.
Le maire prit à nouveau Kohl à part.
- En quoi vont consister ces entraînements ?
- Nous devons les préparer à être des athlètes, qui suscitent lenthousiasme du public. Il faut que les spectateurs et surtout les spectatrices puissent fantasmer sur des physiques irréprochables et je dirais même idéalement avoir des orgasmes en les regardant combattre. Apparemment ça devrait marcher si jen juge par la réaction de votre secrétaire de mairie. Quest-ce quelle se rinçait lil tout à lheure.
Cette remarque fit se renfrogner le maire qui navait pas prêté attention à lattitude de sa secrétaire et sentait poindre en lui un sentiment de jalousie.
- Les entraînements sont très éprouvants, poursuivit Kohl. Quatrus na pas son pareil pour pousser un gladiateur jusque dans ses dernières limites, que ce soit au plan physique ou au plan mental. Il a toujours le fouet à portée de main pour punir un gladiateur récalcitrant.
Cette perspective augmenta encore lexcitation du maire.
- Est-ce que je peux assister aux entraînements ?
- Vous avez tous les droits en tant quorganisateur des jeux. Dès maintenant ce sont vos esclaves, sur lesquels vous avez droit de vie et de mort. Si le cur vous en dit, vous pouvez vous-même les flageller ou bien les faire crucifier. Mais rappelez-vous un gladiateur coûte cher et ils ne sont pas si faciles que cela à remplacer. Nabîmez pas trop la marchandise avant quelle ait servi et que nous ayons été payés, conclut Kohl dun rictus mauvais car il avait parfaitement deviné les sentiments du maire.
Nous restâmes encore quelques minutes en tenue de gladiateur dans une attitude ludique sans nous rendre compte que Kohl, Quatrus et le maire nous observaient, perdus dans des pensées, que nous aurions à ce moment même été incapables dimaginer.
Nous nous rhabillâmes et tous nous donnèrent rendez-vous dans une semaine dans ce que Quatrus avait appelé le ludus, le camp dentraînement de gladiateurs.
- Cest un endroit tranquille, idéal pour travailler, avait dit Kohl.
Nul ne sait qui était le plus impatient de voir la semaine sécouler.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!