Caroline, La Bourgeoise Abandonnée (6)
Le samedi, donc, je gare mon scooter devant la grille ouvragée de cette magnifique maison de maître de banlieue parisienne et remonte au bras de ma compagne lallée boisée qui mène à cette grande bâtisse. Elle mesure 1m68, a de magnifiques cheveux bruns coupés en un carré qui arrive à hauteur de ses épaules et des yeux dun bleu hypnotisant. Son maquillage précis et intense souligne avec force la puissance de son regard et rehausse les traits de son visage. Elle a tout dune beauté slave. Son visage délicat aux traits harmonieux est sublimé par des lèvres charnues, sa poitrine est généreuse, ferme, et ne semble mystérieusement pas soumise à la gravité. Elle porte une robe Marc Jacob aux motifs géométriques bleus rouges et blancs qui moule harmonieusement ses hanches et ses fesses et descend jusquà mi-cuisse. Elle porte des escarpins noirs et se tient à mon bras pour éviter de se tordre la cheville sur le sol inégal de lallée. Je porte des chaussures élégantes, un pantalon gris clair, une chemise blanche à boutons de manchettes et une veste de coton léger dun gris assorti à mon pantalon. Je nai pas de cravate et laisse négligemment les deux derniers boutons de ma chemise ouverts.
Nous remontons lallée, sans manquer de nous faire remarquer par les invités qui discutent dans le parc, un verre de champagne à la main, et nous présentons les deux invitations au personnel chargé de la réception.
Nous ne mettons pas très longtemps à vous trouver. Hervé et toi êtes absorbés dans une conversation passionnante avec un patron du CAC 40 et un ministre, et vous débattez vivement. Tu es de dos, et tu ne nous as pas vu. Je montre du doigt ta silhouette à ma compagne, qui te déshabille du regard en une fraction de secondes.
Tu es très belle, dans ta longue robe Chanel noire. Elle est ouverte sur le côté, dévoilant la finesse et la douceur de tes longues jambes délicates, et remonte sur les épaules par deux bandes de tissu en triangle qui viennent se nouer dans ton cou, révélant à la vue de tous ton dos merveilleux et tes omoplates saillantes.
Je sors mon téléphone et ouvre lapplication. Je décide de tenvoyer une longue et puissante vibration. Leffet de surprise est total, tu gémis de plaisir, te plie en deux pour serrer le jouet entre tes cuisses et lâche ton verre de champagne qui vient se vider dans lherbe. Tu te redresse, rouge de honte, et tente de faire passer ce gémissement pour un cri de surprise.
Quest-ce quil tarrive ? te demande Hervé.
Je, rien, je crois que je me suis fait piquer par un moustique.
Ce nest pas la petite bête qui va manger la grosse, ajoute le patron du CAC 40 en riant grassement.
Rapidement, ton mari et le ministre séloignent pour parler affaires, te laissant seule avec ce vieux monsieur graveleux, bedonnant et grisonnant. Il ne manque pas de te faire des allusions sur ta tenue ou tes seins et cela ténerve au plus haut point, mais tu es coincée, tu ne trouves pas dexcuse pour lui échapper. Tu sais que je ne suis pas loin et tu regardes de tous les côtés afin de croiser mon regard. Tu maperçois à quelques mètres derrière toi, avec ma compagne qui rayonne autant que toi dans ta fête. Tu me fais un signe du regard pour que je vienne te libérer des griffes de ce gros lourdaud mais je te souris et jignore ta requête, embrassant tendrement mon aimée. Tu ressens une pique de jalousie qui te transperce lestomac et reporte ton attention sur le triste rhéteur qui te tient compagnie. Alors quil texpose sans gêne les raisons pour lesquels les s de 14 ans qui travaillent dans ses usines en Chine ne sont pas exploités parce que, là-bas, lâge légal du travail est à 13 ans, tu te pinces les lèvres pour éviter de le gifler. Jen profite pour allumer lapplication et entreprendre un massage doux et continu de ton intimité. Rapidement, les « Hum hum » sceptiques que tu opposais à son monologue capitaliste se transforment en des « Mmmm » irrépressibles, fruit des vagues de chaleur irradiant depuis ton sexe en extase.
Désolé, je dois y aller, je dois me rendre aux toilettes. Une envie urgente.
Tu téloignes en titubant, serrant entre tes cuisses lobjet qui te depuis le début de la soirée, et te diriges vers moi. Tu souris à ma copine et me dis, en pinçant les lèvres :
Rejoins-moi aux toilettes. Maintenant !
Avant de téloigner à pas pressés sur le sol meuble de la pelouse. Je souris, embrasse ma chérie sur la joue, et lui confie mon téléphone avec lapplication allumée.
Je dois y aller. Tu sais ce quil te reste à faire.
Je prends la direction de limmense bâtisse et entre dans le hall de réception. Le carrelage est brillant et il y a un lustre et des dorures au plafond. Je te vois en haut du grand escalier de pierre qui monte à létage. Je te suis.
Nous entrons dans une immense salle de bains richement décorée, et je prends soin de fermer la porte derrière moi. Tu me sautes dessus et membrasse langoureusement.
Oh mon dieu, tu es si cruel
tu mas torturé
Jai la chatte en feu. Je veux que tu me prennes sauvagement.
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