Nostalgie Et Souvenirs

Mireille regardait l’appartement où ils allaient vivre pendant … Elle ne savait pas. Des mois ? Des années ? En pouvant disposer de l’appartement qui se trouvait à côté, cela aurait fait, à condition d’abattre les cloisons, un bel appartement. Mais, tel qu’il était, c’était un peu petit. L’immeuble, en lui-même, avait de la classe. Enfin, en avait eu. Il n’était plus occupé, à présent, que par des ateliers que Mireille soupçonnait être clandestins avec des ouvriers Kabyles et Chinois qui, très certainement, étaient aussi clandestins. Les vrais appartements étaient occupés par des Martiniquais. Son mari en avait été ravi : il était né à la Martinique et il avait tout de suite parlé en créole avec le concierge qui, lui aussi, était Martiniquais.

L’immeuble était situé au début de la rue Dorsel. Autant dire l’Afrique. Il n’y avait certainement pas, en dehors d’eux, un métropolitain de souche dans cette partie de la rue.

Mireille soupira. Elle s’ennuyait. Son mari travaillait la nuit : journaliste. Cela le faisait travailler de seize heures à quatre ou cinq heures, le matin. Mais, de la rue Dorsel, il pouvait aller en bus (quatre stations) à son journal. Et cela comptait pour lui. Il venait de partir à son travail et, déjà, Mireille s’ennuyait. Heureuse diversion : on frappait à la porte. Elle alla ouvrir. C’était le concierge qui lui apportait le courrier. Rien que des factures. Il entra d’autorité dans l’appartement : « Oh ! Tu as fait du café ? Donne-m’en z’en un tasse. Il sent bon. » Mireille sourit. C’était la familiarité des tropiques. Le concierge la regardait s’activer pour lui servir son café. « Il me semble que tu t’ennuies ? Maurici, il m’a dit, comme ça, en partant, qu’il fallait qu’on s’occupe de toi pendant qu’il n’était pas là. Il rie. Tu sais, à la Ma’tinique, la femme du copain, c’est aussi notre femme à nous. Les femmes des copains, c‘est sacré. Il faut qu‘elles y passent. » Mireille rie de bon cœur.

« Je sais. Maurice me l’avait dit. A la Martinique, on doit prêter sa femme à qui la demande, si c‘est un copain ou son frère. La demander est la preuve par neuf qu’elle est jolie. Et cela fait partie de l’amitié. » « Ah, tu savais ça ? Mais tu sais, on a déjà tous demandé à Maurici de te prêter à nous ! Tu es très belle et on a tous envie de toi. » « Ouiaip, dit Mireille. Et c’est comme ça qu’on att le S.I.D.A. » Le concierge (il lui avait dit qu’il s’appelait OctÉpif (octave de l’Épiphanie) « mais tu peux m’appeler Octave »), la regardait avec une nuance de mépris dans le regard. « Tu nous prends vraiment pour des sauvages. Je mets des gants quand je vais voir les dames. Et puis, je n’ai pas le S.I.D.A. » Mireille, debout à côté de lui, lui servait son café. Tranquillement, comme si c’était là une chose toute naturelle, Octave, mit sa main sur sa cuisse, glissa sous la jupe, remonta lentement jusqu’à ses fesses qu’il caressa en connaisseur. Et il la regardait dans les yeux pour y lire le plaisir qu’il lui donnait. Ses doigts s’insérèrent sous les côtés du slip qu’ils repoussèrent pour pénétrer en elle, son pouce frottant doucement le clitoris qui, déjà, se redressait sous la caresse. Sa technique était imparable et Mireille en avait le souffle coupé. « Dis, Octave, il ne faut pas te gêner. » « Et pourquoi je me gênerais ? Ton mari nous a demandé de nous occuper de toi dans la journée. Et c’est ce que je fais. Non ? Avec nous, ma belle, tu ne risques pas de t’ennuyer. » Tout en lui parlant, Octave avait remonté la jupe jusqu’au dessus du nombril. Il regarda un moment son sexe déjà humide sous ses doigts, il se pencha vers elle et il caressa, de sa langue et de ses lèvres, le clitoris qui se dressait encore plus sous ses caresses habiles. Il baissa son slip sur ses cuisses qu’il écarta doucement. Trois doigts exploraient le sexe de Mireille pendant que le pouce s’activait toujours sur le clitoris. Son autre main, dans les fesses, caressaient son ouverture.qu’il pénétrait doucement .
Octave savait y faire. Déjà, Mireille sentait que le plaisir commençait à palpiter dans son ventre. Malgré elle, son vagin se resserrait sur les doigts qui la pénétraient savamment. Octave eut un bon rire et il retint Mireille qui, sans lui, serait tombée. Il la fit asseoir sur ses cuisses tout en s’activant jusqu’à faire aboutir son plaisir qu’elle exhala en une longue plainte. L’orgasme était somptueux. Déjà complice, il prit ses lèvres en un baiser torride. Et il l’accompagnait dans ses spasmes par de savantes caresses qui suivaient les phases de son orgasme. Et il prenait bien soin de ne plus toucher au clitoris que les spasmes, continus, rendaient trop sensible. Mireille redescendit lentement sur terre par vagues successives. Quand elle fut enfin calmée, toute reconnaissante pour l’homme qui la faisait si bien jouir, elle s’empara du sexe d’Octave, sa langue s’activa et elle aspira son sperme qui fini par jaillir en de longs jets qu’elle avala goulûment. Octave apprécia manifestement. Il la pris dans ses bras et la porta jusqu’au lit où il la déposa avec précaution. « Déshabille-toi, je reviens tout de suite. » Mireille se déshabilla et s’étendit sur le lit, pensant qu’il était allé mettre une capote. Quand il revint, un long moment après, il était accompagné par le patron du restaurant où elle allait souvent avec son mari manger des spécialités martiniquaises. Le patron du bar commença à se déshabiller sans plus de façons.

Octave se pencha sur elle et l’embrassa sur la joue. « Tu seras sage ? Tu te laisseras faire gentiment ? » « Et toi ? Lui dit Mireille, déçue. Tu ne restes pas ? »
« Ben non. Il m’a donné cinquante euros pour pouvoir coucher avec toi. Je lui laisse la primeur. » Il rie et sorti sur le palier.

Le patron du bistrot restaurant vint vers elle. Déjà il était nu et lui présentait fièrement un sexe de bonne venue. Il détaillait le corps de Mireille avec délectation. « Si tu savais combien de fois j’ai demandé à ton mari de te prêter à moi ! Je crois bien que tous les clients le lui ont demandé.
Mais il ne voulait pas. Il disait que tu n’étais pas prête à passer de mains en mains. Mais on en avait tellement envie ! Aussi, quand Octave est venu me dire que tu étais sur ton lit et que tu m’attendais, je ne voulais pas le croire. » Mireille se mit à rire. « Il est culotté Octave. Je n’ai jamais dit que je t’attendais. ! » « Bon. Tu attendais un homme. C’est pareil. Et je suis content d‘être celui-là. » C’était vrai : Mireille avait besoin d’un homme. Là, tout de suite. Octave l’avait juste assez échauffée pour lui en donner envie. Elle tendit ses bras à l’homme qui se précipita sur elle comme un affamé. Sans préliminaires, il se coucha sur elle, chercha l’entrée de son corps et s’y inséra se poussant en elle avec un « han ! » de bûcheron. Mireille le sentait qui remplissait son ventre jusqu’au fond de son vagin. Elle mit ses jambes autour des reins de l’homme, savourant la sensation de sentir son sexe en elle, attentive à son plaisir et à celui de l’homme qui préludait. Il resta un long moment immobile en elle, puis il s’acharna à la poursuite de son plaisir pour aboutir enfin en un râle sourd. Il reprit son souffle un moment puis il sourit à Mireille. « Pardonne-moi. J’avais tellement envie de toi que je n’ai pas pu me retenir. » Mireille sourit aussi. « Ce n’est rien. C’est même agréable pour une femme de sentir un tel désir chez un homme. On se rattra. » Il se rhabillât et l’invita à dîner pour le soir même. Bien décidé à la posséder réellement ce soir-là.

Quand il l’appela au téléphone, lui faisant miroiter un poulet à la moambe, elle vint tout de suite au restaurant où sa table était déjà mise.

Le patron la reçu avec un sourire heureux. Il lui prépara un « ti punch » avec un rhum maison qui titrait au moins 50° tout en détaillant, en créole, pour ses clients, toutes les beautés du corps de Mireille et leur racontant, par le menu, comment elle faisait l‘amour : « elle a les fesses comme ça, elle a son petit con comme ça … Et; quand elle baise, elle t’essore la bite ! Il faut voir comme ! Et elle te fait jouir comme ça ! Et c’est doux ! C‘est doux comme de la soie.
» « Aa ah … » disaient les clients admiratifs en détaillant le corps de Mireille.

Ne comprenant pas ce qu’ils disaient, Mireille savourait son ti punch avec plaisir. Elle aimait ce mélange de sucre de canne, de citron et d’alcool. Chacun voulut lui en offrir un. Et Mireille ne se rendait pas compte qu’elle avait un nouveau verre plein à chaque fois. Et, quand elle avait bu, ils insistaient pour lui offrir encore un verre. Ne voulant pas les vexer, Mireille n’osait pas le leur refuser. Et puis, elle aimait ça. Elle sentit bientôt qu’elle commençait à voir double et que ses jambes se dérobaient sous elle : le rhum martiniquais, c’est traître. Elle alla, difficilement, jusqu’à son couvert et allait s’asseoir à sa table quand un géant au gabarit de catcheur qui était assis à la table à côté de la sienne avec des amis, la prit par les hanches, au passage, la soulevant comme un fétu de paille. « Ne t’assois pas là, petite : après tous les ti-punch que tu as bus, tu ne tiendrais pas d’aplomb bien longtemps. Assois-toi plutôt ici. » Et il l’assit d’autorité sur ses genoux sous les rires et les applaudissements des autres. Et Mireille s’assit sur les cuisses chaudes qui se refermèrent pour l’accueillir.

Mireille, plus qu’à moitié ivre, s’y sentait bien. Elle s’appuyait sur le torse puissant de l’homme, sa tête sur son épaule ; elle sentait son souffle chaud sur son cou et aussi son sexe dur qui s’appuyait contre ses reins et la troublait intensément. Il la tenait fermement contre lui et sa bouche, quand il ne parlait pas pour lui dire des choses tendres, lui mordillaient la nuque ou les oreilles. C’était délicieux. Et Mireille commençait à flotter.

L’un de ceux qui étaient assis à la même table qu’eux, se leva, prit un verre de punch et, en lui tenant la tête, il l’inséra de force entre les lèvres de Mireille. Sans aucune douceur, il lui ordonna : « bois. » En même temps, il renversait, lentement mais en continu, le verre dans sa gorge et, quand elle eut tout bu, il prit un autre verre qu‘il inséra à nouveau entre ses lèvres : « Bois encore ». Et Mireille, obéissante, but le breuvage doux et fort à la fois. Le verre fut aussitôt suivi par un autre, puis par un autre encore. L’homme l’obligeait à boire, verre après verre, et Mireille, qui avait à peine le temps de respirer entre deux verres, et déjà soumise à leurs désirs parce qu’imbibée d’alcool, lui obéissait sans réfléchir et sans s’apercevoir que la tête lui tournait de plus en plus. Et elle buvait, buvait ; les verres se succédant sans arrêt les uns aux autres. « Arrête, dit l’homme qui la tenait sur ses genoux, elle ne sera plus bonne à rien si elle boit encore. Moi, j’aime bien que la femme participe quand je lui fait l‘amour. » « Non » ; dit l’autre, en lui faisant ingurgiter encore un plein verre d‘alcool. Et, après un autre verre que Mireille tenta de refuser : « allons ! Vite. Bois encore. C’est le dernier. ” Il dit : « Il faut qu’elle boive. Il faut qu’elle soit saoule au point de ne plus savoir ce qu’elle fait ni qui lui fait quoi. Et on pourra tout lui faire : elle ne s’en souviendra même pas. Et moi, j’aime bien pouvoir faire d’une femme ce que je veux. Et celle-ci, je veux qu’elle m’obéisse. Et tu vois comme elle m’obéit. Toutes pareilles. Il faut savoir les dominer. Et, pour commencer, elle boira autant que je le veux. Et après, je lui ferai faire le trottoir, si je veux. » Il regarda les yeux de Mireille qui papillonnaient ; il rie, satisfait, et dit : « On peut y aller maintenant. Elle est juste à point. Il ne lui manquait que quelques verres. » « Tu n’y comprends rien. Tu ne comprends pas que c‘est inutile » dit l’homme qui la tenait sur ses cuisses, « n’est-ce pas, ma jolie, ma beauté, que tu aimes faire l’amour ? Et ce n’est pas la peine de t’y obliger. Ça se voit, tu sais ? » « Oh, oui lui dit Mireille. J‘aime ça.” « Et tu voudras bien nous montrer ton joli corps, tes jolies fesses, ton joli petit con ? Et tu veux bien qu‘on s‘en serve ? Tous ? ». « Oh oui ! » dit Mireille. Satisfait, il releva doucement sa tête et il prit ses lèvres, en un long baiser, sa langue s’enfonçant jusque dans la gorge de Mireille, pendant que ses mains relevaient haut la jupe révélant la couleur de son slip aux regards de tous. Il rit et dit que, tous comptes faits, il avait eu raison de la faire boire : elle était effectivement cuite à point. « Maintenant, tu peux la mettre nue comme un petit poulet de grain. Elle ne s’en rendra même pas compte. Nous allons tous bien nous amuser. »

Et l’autre continuait son baiser, explorant sa bouche. Il la souleva légèrement. Sur un mot de lui, Mireille, qui, après la quantité de rhum qu’ils lui avaient fait boire, était maintenant complètement ivre, sentit vaguement que ses mains dégrafaient sa jupe et la faisaient passer sous ses fesses.. Elles la firent glisser, ainsi que son slip, sur ses cuisses. Deux autres mains se saisir de la jupe et le slip et les retirèrent de ses jambes, sous les encouragements et les rires des convives, exposant à tous sa féminité, son sexe, déjà humide, maintenu largement ouvert, car ils avaient écarté les cuisses de Mireille de chaque côté de celles de l’homme où elle était assise. Et lui les écartait encore avec ses genoux. Ses doigts s‘activaient dans le sexe de Mireille pendant qu‘il s’extasiait, commentant pour les autres, tout ce qu’il sentait sous ses doigts et le contact humide et doux de son vagin. « Tu te sens bien comme ça ? C’est bon, ce que je te fais ? » lui dit l‘homme. « Oh oui » dit Mireille. « Tu veux bien que je te déshabille complètement ? On a tous envie de te voir nue ». Mireille lui répondit en ronronnant qu’elle adorait être nue sous le regard des hommes. Tous les ti punchs qu’elle avait bus commençaient à faire leur effet. Les mains ouvrirent alors son corsage. Son soutien-gorge disparut. Le corsage aussi. Très vite, Mireille fut totalement nue, ses petits seins pointant orgueilleusement, sous les regards des hommes qui la contemplaient en silence, le désir de la posséder s‘exaspérant en eux. « Sainte Vierge que tu es belle ! » murmura l’homme. « Il a de la chance, Maurici, d’avoir une femme aussi belle que toi. ” « Et nous aussi, on a de la chance de t’avoir ! Allons, montre-nous vite ce que tu sais faire » dit un autre avec un rire heureux. Tout en disant cela, il caressait les lèvres de Mireille avec son sexe. Dans l’état où elle se trouvait, Mireille ne se fit pas prier : elle s’empara du gland qu’il lui présentait, et commença à le sucer. Elle s’activait sur la hampe, sur le gland, le masturbant, le léchant, le suçant, l’aspirant jusqu’à ce que le sperme jaillisse au fond de sa gorge. En même temps, elle se sentit soulevée et elle se retrouva lentement empalée sur le sexe de l’homme sur qui elle était assise. Il la laissait retomber lentement sur son sexe qui la pénétrait inexorablement jusque dans son fondement. Il resta un moment immobile en elle, savourant l’étroitesse du mince fourreau qui l’enserrait entre ses fesses ; puis il la souleva à nouveau pour la pénétrer encore et encore jusqu’à ce qu’il se répande enfin en elle avec des grondements de plaisir. Mireille était restée tout ce temps-là accoudée sur la table jouissant de son plaisir renouvelé par les multiples mains qui parcouraient tout son corps. Le gaillard sur qui elle était assise, demanda aux autres s’ils voulaient aussi son cul, qu’il affirmait être plus doux encore que son con. A ceux qui lui dire oui, il laissa la place. Et Mireille se retrouva allongée à plat ventre sur la banquette, sombrant dans un sommeil éthylique, presque inconsciente d’être sodomisée par plusieurs hommes. Enfin, elle fut installée à l’angle d’une table, les jambes pendantes ; des mains, des bouches s’activaient sur elle et en elle. Elle sentit qu’on relevait ses jambes, qu’on les écartait, un homme se glissa entre elles et son sexe brûlant s’inséra en elle. Elle gémissait déjà de plaisir en sentant les coups de boutoir de l’homme qui la prenait sans ménagement, les mains crispées sur ses hanches. Mais elle ouvrit les yeux, ayant reconnu en elle le sexe du patron du bar. Elle lui dit, la langue pâteuse : « Ah non. Là tu vas y aller doucement. Cette fois-ci, je veux avoir mon plaisir. » Tous rirent de ses propos d’ivrogne et l’homme s’adoucit, veillant à lui donner ce qu’elle demandait. Et Mireille se trouva installée en un plaisir diffus qui la maintenait dans une sorte d’orgasme continu pendant que les hommes qui étaient là se succédaient dans son corps qu’elle leur offrait généreusement se laissant prendre dans toutes ses ouvertures et s’abandonnant à toutes les caresses.

Plus tard, ils la ramenèrent enfin chez elle où Maurice la trouva endormie, entourée par trois hommes nus dormant avec elle dans son lit. Et, sans même se réveiller totalement, elle du supporter encore de nouveaux assauts.

Quelques jours après cette soirée mémorable, dès le départ de Maurice, « ce n’est pas possible. Il le guettait » se dit Mireille, le concierge arriva, prétextant qu’il apportait le courrier. Il prit sa main dans la sienne et lui dit : « tu viens avec moi. Je vais te montrer quelque chose. » Lui tenant toujours la main, il la fit descendre à la cave. C’était une immense salle voûtée qui se prolongeait sous l’immeuble suivant. Le sol était du sable et les caves individuelles s’ouvraient sur cette salle qu’éclairaient seulement des impostes donnant sur la rue. Octave ouvrit une porte. Du débarras qui s’y trouvait, il sortit un lit de camp américain en toile qu’il dépliât sur le sol. Il y ajouta un oreiller et dit à Mireille de s’y coucher « pour voir s’il était assez confortable. » Intriguée, Mireille s’y coucha. Ce n’était pas vraiment confortable. « Oh ! Ce n’est pas pour très longtemps. » lui dit Octave. Il s’empara de ses deux bras, les plaça au dessus de la tête de Mireille et, clic, clac, des menottes que Mireille n’avait pas vues immobilisèrent ses bras sur les montants du lit. Octave avait l’art de faire les pires choses avec un parfait naturel. Affolée, Mireille lui demanda ce qu’il faisait. « Tu comprends, lui dit gentiment Octave, ils m’ont tous demandé de pouvoir coucher avec toi. Même les Kabyles et les Chinois ! Et Maurici, il a dit comme ça que tu ne voudrais pas passer de mains en mains. Le plus simple était encore de t’attacher sur un lit. Tu ne penses pas ? Tu vas voir. Ce ne sera pas trop désagréable. Ils ne demandent rien d’autre que de te faire l’amour. Et puis, de toutes façons, maintenant que tu es attachée, il faudra bien que tu y passes. Pas vrai ? » Il rit et ses mains, remontant le long des cuisses de Mireille, agrippèrent son slip et le firent descendre le long de ses jambes. Octave le lui retira ainsi que sa robe, ouvrit son chemisier en sifflotant et lui enleva son soutien-gorge. Puis il prit l’oreiller, le plaça sous ses fesses. Mireille l’insultait essayait en vain de se dégager. Mais, sans s’en inquiéter, il prit sa jambe droite et la plaça le plus haut possible sur le côté du lit. De nouveau, clic, clac et la jambe fut immobilisée sur un pied du lit. Il fit de même avec la jambe gauche. Satisfait, il mit deux doigts dans le sexe de Mireille et les fit coulisser dans le fourreau, en un lent va-et-vient, le pouce s’activant sur le clitoris, jusqu’à ce qu’il le juge assez ouvert et mouillé arrêtant là l‘orgasme qui montait déjà. Mireille protesta d‘un grognement. « Non. Tu n‘auras qu’à jouir avec eux. Comme ils sont tous en manque, ils apprécieront. » Il sortit de sa poche un tube de crème à l’eau et lui en mit dans son sexe. « Tu comprends, c’est pour toi que je fais ça. Et s’ils te trouvent trop ouverte, et trop mouillée, ils n’ont qu’à y mettre du citron. » Il rit de sa bonne blague et il lui dit : « Ne t’endors pas. Ils vont venir dans pas trop longtemps. » Et il sortit laissant Mireille attendre angoissée la suite des événements.

Les premiers arrivèrent en un groupe de quatre ou cinq. Mireille reconnu des hommes qui, la veille, au restaurant, lui avaient demandé vainement de les rejoindre. Et elle se dit que, maintenant, elle ne pouvait plus rien leur refuser. Elle ferma les yeux, honteuse d’être là, offerte comme sur un plat, aux désirs de ces hommes. Ils l’entouraient, leurs mains commençaient à explorer son corps s’insérant maladroitement dans son sexe. L’un d’eux se mit à rire et il dit à Mireille : « C’est ce salaud d’Octave qui t’a graissé le con ? Il va falloir nettoyer tout ça. » Il prit un kleenex et s’efforça d’enlever toute la crème qu’Octave y avait mise. Puis il sortit un citron de sa poche et en introduisit plusieurs tranches dans le sexe de Mireille qui sentit son vagin se rétrécir sous l’acidité du fruit. C’était le but de la manip. Satisfait, l’homme souleva encore les fesses de Mireille et s’enfonça en elle avec un soupir de satisfaction. Il s’empara de ses lèvres, sa langue explorant la bouche de Mireille, et il commença à bouger lentement, attentif à son plaisir qu’il percevait déjà en elle. Il dit à Mireille : « Bon Dieu que tu baises bien ! Ressers-toi encore autour de moi. » Mais Mireille n’avait pas besoin de se forcer : son plaisir, en longues vagues, resserrait les muscles de son vagin autour de l’homme qui jouit en même temps qu’elle. A regret, il dut laisser sa place à un autre pour qui il y avait urgence. Et celui-ci su prolonger l’orgasme de Mireille jusqu’au suivant qui fit de même. Certains passaient derrière elle et, lui maintenant la tête en arrière, s’enfonçaient dans sa gorge, l’obligeant à faire « gorge profonde » et jouissant longuement en elle. Et ils se succédèrent ainsi en elle tout l’après-midi.

Enfin, ils s’espacèrent et arriva Octave qui lui demanda gentiment comment elle se sentait. « Tu peux encore satisfaire les Chinois ? Ils ne sont qu’une dizaine et certains n’ont pas vu une fille depuis deux ou trois ans. Et puis, tu comprends, je le leur ai promis ! » « Non, lui dit Mireille, je veux un bain et mon lit. » « Attends, je vais voir cela moi-même. » Il se déshabilla, se coucha sur elle et la prit, jusqu’au plus profond de son vagin, avec une savante douceur. Il prit sa bouche, la pénétrât de sa langue jusque dans sa gorge, la conduisant à un orgasme délicieux qui la secoua pendant une longue minute. Il eut encore son rire heureux : « Allons donc ! Tu peux encore satisfaire tous les Kabyles en plus des Chinetoques. Allons ma beauté : ne fais pas de manières. En route pour le plaisir. » Il brancha son portable et dit : « Vous pouvez venir. Elle est prête. » Deux petits Chinois arrivèrent. Ils regardaient Mireille avec un sourire. Celui qui parlait français lui dit : « Tu es belle ». Ils prirent le lit de camps chacun par un bout et la portèrent à l’entresol où se trouvait leur logement. Effectivement, ils étaient là une dizaine d’hommes qui se bousculaient pour regarder Mireille. Ils en riaient de plaisir par avance. Ils la laissèrent dans le couloir, à la vue de tous ceux qui passaient, et, l’un après l’autre, ils vinrent se satisfaire en elle. Épuisée, elle s’endormait se rendant à peine compte qu’elle était rapportée dans la cave où elle fut portée dans l’autre immeuble où se trouvaient un hôtel. Là, les Kabyles l’attendaient avec impatience. Mais Mireille sentait à peine que des hommes se succédaient en elle. Elle dormait. Quand enfin les Kabyles l’appelèrent, Octave vint la chercher et la rapporta chez elle où il la coucha toute endormie.

Et ce fut pour Mireille une habitude prise. Dès que Maurice était parti, trois ou quatre Martiniquais venaient la chercher, la déshabillaient, la faisant ronronner de plaisir sous leurs caresses, et la portaient dans sa chambre où elle devait supporter leurs assauts tout l’après-midi. Son plaisir, toujours latent, éclatait soudain en de longs orgasmes qui la laissaient pantelante et qui provoquaient leurs rires heureux. Parfois, ils la portaient ou la laissaient aller seule chez les Chinois qui l’accueillaient avec bonheur ne la laissant aux Kabyles que quand ils avaient fini d’en jouir pour eux seuls.

Le seul ennui était que les hommes, en général comme en particulier, ne sont pas discrets. Il faut qu’ils racontent leurs exploits à tout le monde. De sorte que Mireille ne pouvait plus sortir sans se faire accoster. Elle était connue comme la bonne baiseuse du quartier. Bon. D’accord. Elle n’était pas la seule. Mais, un jour qu’elle allait au marché (oh ! Le marché africain de la rue Dorsel, rempli d‘odeurs !), elle passa devant un chantier. L’un des ouvriers la dépassa avec une brouette. Il la héla en arabe : « Oh ! Mirael ! » Elle se retourna, surprise. Il lui demanda : « tu viens ? » « Où ça ? » lui dit Mireille. « Je t’accompagne. » Il la fit asseoir dans la brouette et la porta ainsi, triomphalement jusqu’au chantier. Elle y fut accueillie avec des transports de joie. Tous avaient entendu parler d’elle et ils voulaient tous vérifier ces dires. Craignant d’être dépassée par le nombre, Mireille voulut partir. Mais il n’en était pas question. Pendant que l’un d’entre eux la maintenait dans la brouette par les épaules, celui qui l’avait amenée la mettait nue en un tour de main. A nouveau elle passa de mains en mains le ciment dont ils étaient couverts frottant durement son corps. Ils se mettaient à trois pour la prendre : deux la tenant à bonne hauteur, le troisième la pénétrant dans l’orifice qu’il avait choisi. Et ils permutaient à la mi-temps. Quand ils eurent enfin fini de se servir d‘elle, il était plus de midi et le marché avait fermé depuis longtemps.

Même au restaurant, elle ne pouvait pas finir tranquillement de manger. L’un ou l’autre venait la chercher pour se faire faire une petite gâterie : ils ne se lassaient pas de se faire sucer par elle car, à force, elle y était devenue experte. Et elle savait aussi bien se servir de sa bouche que de son sexe. Et elle devait assumer, en plus, la jalousie du patron qui l’aurait bien voulu pour lui tout seul. Il était jaloux même de Maurice qui était bien le seul à avoir des droits sur elle. Mais lui n’était pas jaloux ! Mireille avait même fini par ne plus s’inquiéter de cela. Quand un homme la hélait, elle lui souriait gentiment. Sans plus. A moins qu’il lui plaise, bien sûr ! Mais certains ne s’arrêtaient pas là. Au marché, même accompagnée par Maurice, quand elle attendait son tour devant un étal, ils lui faisaient « faire la queue » au vrai sens du terme. Ils se frottaient contre elle entre ses fesses jusqu’au plaisir (le siens aussi parfois) laissant contre sa robe de larges taches de sperme qu’elle était obligée de cacher en portant un pull-over attaché autour de ses reins.

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