Aux Enfers De La Perversion 2/Suite

Les 4 à 5 semaines qui suivirent, j'évitais tant que je pouvais de me trouver en sa présence, mais le travail m'obligeait parfois à aller lui demander des explications sur tel ou tel dossier. A chaque rencontre il s'excusait, me demandait pardon et insistait pour que j'accepte de prendre un verre avec lui pour se faire pardonner. J'étais très distante et refusais fermement tout compromis.
Les semaines passantes, son insistance et le souci de travailler en bonne harmonie, ont fait qu'un jour j'ai fini par accepter. Je me demande pourquoi.
À la sortie du travail, il m'avait donné rendez-vous à “l'Agricole”, un café de Nevers. Assis face à lui, j'étais mal à l'aise, et lui continuait de s'excuser, m'expliquant bêtement que je lui plaisais et que souvent les filles qu'il connaissait aimaient être “bousculées” un peu, voire “culbutées” sans préambule. Je lui répondais que j'étais à mille lieues de ces filles là. J'étais vexée que l'on puisse me juger ainsi.
Pierre représentait tout ce que je n'aime pas chez un homme, macho, un peu rustre, légèrement vulgaire, un peu arrogant et pas vraiment beau alors que l'on devinait chez lui une réelle satisfaction de sa personne.
Au bout d'une demi-heure et après quelques banalités nous nous quittions.
L'ambiance était maintenant plus détendue au travail et sans l'oublier, j'avais mis de côté sa mauvaise conduite.
J'acceptais donc sans arrière-pensée, de prendre à nouveau un verre et quelques collègues, 2 ou 3 semaines plus tard. Nous fêtions l'anniversaire de l'un d'eux. L'apéro coulait abondamment. Pour moi c'était du champagne, et après 2 ou 3 coupes, j'étais légèrement “pompette”.
Les collègues partaient un à un et, au bout de quelque temps, je me retrouvais seul avec Pierre dans ce café. Il me proposa une autre coupe, et tout en buvant me “dragua” ostensiblement. L'alcool aidant je me laissais baratiner par ce rustre en riant de ses plaisanteries absurdes et plus qu'osées.


Il essaya même de m'embrasser, mais je le repoussai. Il ne me plaisait pas et je suis quelqu'un de fidèle.
Une autre coupe de champagne eut raison de mes réticences et je ne m'opposais plus lorsqu'il approcha sa bouche de mes lèvres, sa main emprisonnant fermement mon genou. Son baiser ne me fit aucun effet, j'essayai même de la repousser un peu, mais ses mains enserrèrent mes poignets. Cette “contrainte” appuyée me fit un drôle d'effet, et je me laissais à nouveau embrasser.
Il était 20 h passés lorsque nous quittâmes le café. Il me proposa de marcher un peu autour du parc Salengro afin d'éliminer un peu les effets de l'alcool. Comme personne ne m'attendait à la maison, j'ai accepté.
Nous marchâmes quelque temps dans le parc, il m'embrassa quelques fois encore tout en laissant sa main traîner et presser mes fesses. Je me reculai, mais il lâchait rarement prise. J'ai horreur de cette conduite et pourtant je ne pars pas. La fermeté de sa main m'impressionne et me perturbe un peu.
En passant devant l'hôtel du parc, il me proposa de monter, je refusai sans ambiguïté effarée de sa demande.
Pourtant quelques baisers et surtout sa femme qui tenait fermement mes femmes me poussèrent à le suivre. Quelle honte de réclamer une chambre alors que nous étions sans bagage.
Une fois dans la chambre coquette, j'étais très gênée d'être là. Il ne me laissa pas le temps de parler et m'embrassa aussitôt. Des baisers fougueux qui me laissaient insensible et passive. J'étais une victime consentante, surprise et honteuse de ma conduite.
Il entreprit de me dévêtir, lentement, très lentement. J'étais là, immobile au milieu de cette chambre d'hôtel avec un homme que je n'aimais pas visiblement. Il me déshabillait, commentait dans son langage de charretier mon anatomie. “T’as de beaux nichons”, “putain quel cul”... J'étais tétanisée par la situation et ces mots qui fouettaient mes sens. L'alcool s'était estompé et pourtant je ne partais pas.
Je vais reprendre au présent pour rendre mon récit plus vivant.

Je suis nue, les bras ballants. Il m'embrasse du bout des lèvres et recule d'un pas. Il me dévisage, me toise de la tête aux pieds. Il avance ses mains et prend mes tétons entre deux doigts. Il les pince très légèrement et les fait tourner légèrement d'un côté et de l'autre, comme quand on cherche une station sur une radio. Il me regarde dans les yeux, et je détourne le regard. “Regarde- moi”... sa voix était ferme et sans appel. Il lâche mes tétons et une de ses mains vient se placer sous mon sein, il le soupèse et le fait sauter légèrement. Puis il se met à tourner autour de moi, sans un mot, il palpe mes fesses au passage.
Je me sens détaillée, pesée, comme un acheteur devant un article qu'il désire acquérir.
Je suis rouge de confusion, honteuse d'être examinée ainsi et pourtant je suis incapable de bouger.
Il revient vers moi, me regarde dans les yeux à nouveau. Il tend la main vers mon sexe et un de ses doigts s'insinue entre mes lèvres... quelques secondes. “Mets tu mouilles” dit il en riant. T'es comme les autres.
Ses mots me font l'effet d'une véritable bombe. Je me sens humiliée, plus bas que terre, souillée à jamais de ces mots. J'ouvre la bouche pour réagir et il me fait “Chut” en me regardant en souriant. D'un rire un peu méprisant qui m'empêche de prononcer le moindre mot. Son regard insiste, me dévisage, me fouille, et cette situation ô combien dégradante déclenche en moi un frémissement et inonde mon bas ventre.
Comme je suis honteuse, et cette honte me procure du plaisir. Sentiment que je n'ai jamais connu jusqu'à présent.
La suite de cette histoire très prochainement. Claire-Marie

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