Le Rêve
Axelle est une jeune femme de vingt quatre ans sportive, ni grande, ni petite, ni belle, ni laide, juste dans la moyenne, ayant des responsabilités dans ses différentes activités. Elle gère et coordonne beaucoup de projets en dirigeant avec le plus grand naturel plusieurs petites équipes à majorité masculine.
Il lui a fallut faire ses preuves devant ces hommes bien souvent plus âgés quelle qui ne la considérait que comme une gamine à son arrivée. Cependant, ses compétences révélées, ils ont peu à peu accepté lidée quelle était la personne pouvant régler efficacement les problèmes et les conflits se présentant, et depuis ils acceptent sans difficultés ses décisions.
Ses fonctions et son caractère laissent penser quelle est une femme dominante, fière et sûre delle. Cette image quelle reflète sur le monde extérieur ne lui a permis de rencontrer que des hommes introvertis et peu sûrs deux qui acceptaient volontiers quelle décide pour eux.
Ainsi, elle na jamais eu loccasion dattirer lattention dun homme à caractère dominant et pourtant, elle fantasme en cachette de vivre des moments où elle serait soumise aux volontés dun homme pour son plus grand plaisir et celui de son maître.
Elle a bien eu quelques aventures mais, les a toutes interrompues rapidement, ne trouvant ni lamour, ni la satisfaction sexuelle quelle recherchait. Ses aventures se terminant souvent dès la deuxième rencontre, elle na connu quun seul partenaire sexuel. Cette expérience fut malheureusement pour elle très décevante, lhomme en question ne sachant pas vraiment sy prendre. Ainsi, elle na jamais eu dautres orgasmes quen se donnant du plaisir elle-même.
Elle y pense souvent, se demandant si elle serait prête à avoir une relation sexuelle avec un autre homme, à lui avouer ses fantasmes et, le cas échéant, si elle pourrait les assouvir. Il y a une grande différence entre avoir des fantasmes et les vivre, elle le sait.
Elle vit donc sa vie de jeune femme, faisant des rencontres, mais ne cherchant jamais à aller plus loin, de peur de ne pas vivre ce quelle attend dune relation. Vivant donc avec des idées de conte de fée, elle se dit que quand le grand amour se présentera, elle le saura et naura pas peur de lui avouer ses désirs les plus secrets.
Lors de ses fantasmes, elle voit son maître comme un homme athlétique ayant quelques années de plus quelle, pas beaucoup plus grand quelle, au corps musclé mais sans plus. Elle na jamais imaginé son visage ni son nom.
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Axelle avait fini sa journée, elle avait été éreintante, sa présence ayant été requise plus quà lhabitude pour gérer une organisation quelle seule maîtrisait convenablement. Elle rentra donc chez elle fatiguée et, entreprit de prendre une douche bien méritée avant de préparer ses affaires pour le lendemain. Il était maintenant 23h, elle était fatiguée et pensait bien profiter de la nuit pour se reposer, la journée du lendemain promettant dêtre aussi soutenue que celle qui venait de se passer.
Habituellement, avant de se coucher, elle surfait sur Internet en lisant des histoires érotiques, affectionnant tout particulièrement celles qui mettaient en scène une relation de maître/soumise. Ce soir-là, elle était trop fatiguée pour sadonner à ce loisir et après avoir consulté ses mails, elle éteignit son ordinateur avant de se glisser sous la couette. Elle sendormit rapidement, sombrant dans un doux rêve, comme un de ceux dont on ne se rappel pas au réveil.
Elle se réveilla dans un endroit quelle ne connaissait pas, et malgré la présence dun soleil dété, elle sentait une légère brise fraîche caresser sa peau, ce qui lui fit remarquer quelle était entièrement nue.
Elle se trouvait dans une sorte de jardin plutôt vaste tapis dun gazon extrêmement bien entretenu, les clôtures semblaient être des haies naturelles assez denses, ce qui ne lui permit pas de reconnaître les alentours. Cet espace inconnu abritait plusieurs arbres centenaires qui par leur épais feuillage proposaient des coins dombres magnifiquement bien répartis.
A laménagement naturel de cet espace, la main de lhomme avait ajouté plusieurs petits abris de bois de différentes formes et de différentes tailles. De lextérieur on ne pouvait voir ce quils abritaient, et Axelle dune nature très curieuse se demandait si elle aurait loccasion de les visiter.
Malgré sa condition, elle se sentait bien dans cet endroit où les senteurs de lété envahissaient tous ses sens. Après être sorti de létat second dans lequel elle se trouvait, elle remarqua la présence dautres personnes : des maîtres de tout âges accompagnés de leur soumise.
Certaines étaient comme elle, reliées à leur maître par une chaîne, dautres suivaient simplement sans quaucun lien de les y oblige. Toutefois, elle ne les enviait pas, elle naurait su dire pourquoi, mais ce petit lien la rassurait. Dans cet endroit inconnu, être proche de son maître était pour elle ce qui comptait le plus, elle aurait voulu le sentir, saccrocher à son bras comme pour se rassurer quil la protégerait en toutes circonstances, mais elle comprit que sa place était de rester derrière lui et se contenta donc de la petite chaîne comme seul connexion avec lui
Elle remarqua que dautres soumises avaient les yeux bandés.
Son maître se dirigea vers un endroit plus retiré du jardin, et se plaça derrière un chêne, à labri des regards des autres personnes présentes. Il se tourna alors vers Axelle, elle sentait son regard sur elle mais savait également quil naimait pas que ses soumises le regarde dans les yeux, elle baissa donc la tête et regarda le sol, attendant sa réaction.
Il la prit par les épaules et ladossa au tronc du grand arbre. Il la maintenait sans violence mais avec cette fermeté quelle appréciait tant chez lui et qui la faisait frissonner à chaque fois. Il resta ainsi un moment, silencieux, et Axelle profitait de cet instant pour inscrire dans son corps la sensation que le contact de son maître lui faisait éprouver.
Elle se sentait bien, et regretta presque lorsquil rompit cet instant pour lui présenter le déroulement de ce nouveau jeu. Il lui prit son visage entre les mains, mais Axelle garda la tête baissée. Il semblait apprécier cette soumission naturelle et, dit dune voix douce mais ferme à la fois :
- Ecoutes moi bien et sois attentive.
Axelle ne dit rien, elle se concentrait sur sa voix afin de ne pas rater un mot ou une information importante.
- Ici, tu devras toujours avoir la tête baissée, que tes yeux soient bandés ou non. En aucun cas tu ne dois chercher à savoir ce qui se passe autour de toi.
Axelle hocha la tête, ce premier ordre lui envoya une décharge dans le bas-ventre qui rendit tous ses sens plus sensibles.
- Le seul rôle des soumises est de satisfaire aux désirs des différents maîtres, quels quils soient, nimporte où et, à tout moment. Continua-t-il
« Différents maîtres », « nimporte où », « à tout moment », chacun de ces mots retentissait dans sa tête.
- Tu ne devras pas parler sans que lon ten donne lordre et tu devras toujours nommer les dominateurs « Monsieur ». As-tu compris ?
- Oui Maître. Répondit Axelle dune voix tremblante
- Maintenant, avant que tu te taises, tu peux poser les questions que tu as à propos de cette journée.
- Les autres maîtres feront-ils preuve de violence envers moi ?
- Pas plus que moi, ne tinquiètes pas, je sais que tu napprécie pas le SM, ici il nest pas pratiqué. Si tu désobéis tu seras bien évidement punie mais rien dautre. Assura-t-il. As-tu dautres questions ?
- Non Maître, répondit-elle un peu rassurée.
- Tu es encore libre de refuser de rester, dis le moi et nous repartons immédiatement. Ta décision naffectera en rien notre relation, ajouta-t-il dune voix rassurante.
Axelle appréciait cette déclaration, elle était libre, il ne lobligeait en rien. Elle hésita longuement, réfléchissant à ce qui pourrait bien se passer, si elle pourrait tout supporter, et plus elle imaginait, plus sa nature curieuse la poussait à accepter. Finalement, après un long moment, elle annonça :
- Je souhaite rester, Maître.
- Très bien ! Mais il faut savoir quaprès ce moment, il ne te sera plus possible de retourner en arrière, tu devras accepter tous ce qui se passera jusquà la fin de la journée. Veux-tu toujours rester ?
- Oui Maître.
- Cest parfait ! dit-il en lui caressant tendrement le visage.
Il approcha sa bouche de la sienne et lembrassa longuement comme pour lencourager dans sa décision. Axelle accepta volontiers ce baiser et savoura tout le temps quil dura.
- Maintenant, sois une bonne soumise et fais moi honneur ! dit-il en se remettant en marche vers le centre du jardin.
- Oui Maître, dit Axelle le suivant toujours attachée par sa petite chaîne.
Il sarrêta dans un groupe et salua toutes les personnes présentes, visiblement ils se connaissaient déjà bien. Axelle resta derrière lui, toujours la tête baissée attendant sagement un ordre de son maître. Ils discutèrent de choses et dautres, en faisant totalement abstraction du lieu dans lequel ils se trouvaient.
Lun deux leur proposa daller prendre un rafraîchissement et Axelle dû suivre son maître vers un des abris qui avait été aménagé en bar. Ils sassirent à la terrasse autour dune table et Axelle reçu lordre de sagenouiller auprès de son maître, elle détestait cette position dattente qui forçait sur son dos, mais souhaitait plus que tout plaire à son maître et, sexécuta sans attendre. Un serveur sapprocha, ils commandèrent des boissons diverses et ils repartirent dans leurs conversations multiples sans soccuper de la présence de leur soumise respective.
Lorsquils eurent fini leur consommation, ils décidèrent de se séparer en se souhaitant une bonne journée de jeux. Axelle étant toujours agenouillée au sol, son maître tira sur la chaîne vers le haut, lui faisant comprendre quil fallait quelle le suive. Elle lui emboîta donc docilement le pas.
Ils se dirigèrent vers une autre construction en bois et y entrèrent. Le peu de lumière à lintérieur contrastait énormément avec la clarté du jour de lextérieur et il fallut quelques instants à Axelle pour que ses yeux se fassent à cette légère obscurité. Elle pu alors découvrir lagencement du bâtiment, il était fait de plusieurs petits box séparés seulement par de fines cloisons de bois et ne présentant aucune fermeture sur le devant.
La plupart de ces box étaient vides, mais dans certains une soumise y était attachée subissant la volonté de leur maître. Axelle voulu regarder plus longuement ce quil sy passait, mais son maître qui sétait retourné remarqua quelle avait redressé la tête pour observer ce spectacle.
Il tira alors avec force sur sa chaîne, lobligeant à rentrer dans un box vide. Il lui ordonna de se mettre à quatre pattes. Sa voix était pleine de colère et Axelle obéit en redoutant la suite des évènements.
- Tu commences mal la journée, je te donne un ordre simple et tu nes même pas capable de le suivre ! Peut-être tai-je surestimé.
Elle sentit un premier coup sabattre sur ses fesses, il avait employé la cravache qui était fixée à sa ceinture, lors du second coup, elle fit de son mieux pour conserver la pose quil lui avait imposée.
Axelle sentit toute sa déception dans ses dernières paroles, elle devait simplement conserver le regard baissé et, sa fichue curiosité avait pris le dessus lamenant à lui désobéir. Elle laissait ses larmes couler sur son visage, blessée plus par les mots quil lui avait dit que par ses coups.
Cependant, le troisième coup fut si violent, quelle ne pu retenir un cri de douleur.
- Tais-toi ! Ordonna-t-il. Tu ne dois ni parler ni crier lorsque tu reçois une punition ! As-tu bien compris ?
- Oui Maître, répondit Axelle dune faible voix.
- Je nai pas bien entendu, ajouta-t-il en frappant à nouveau son postérieur qui devenait plus que douloureux.
- Oui Maître, répéta-t-elle plus fort.
- Alors je recommence.
Axelle se concentra pour ne plus bouger, ni émettre le moindre son malgré les coups de son maître qui étaient de plus en plus violents. Elle sentait à sa façon de frapper quil était réellement en colère et, quil ne semblait pas avoir envie, cette fois-ci, de la contrôler. Il lui donna encore cinq autres coups avec une force quil navait encore jamais employée jusque-là.
Quand il eu fini, il tira sa chaîne vers le haut pour lobliger à se relever, ce quelle fit avec difficulté, puis sorti du box pour continuer dans lallée principale. Axelle le suivit sans dire un mot et, cette fois, se retint de regarder ce qui se passait dans les box devant lesquels ils passaient.
Après avoir parcouru quelques mètres, il sarrêta devant un box et intima lordre à Axelle dy entrer, ce quelle fit immédiatement. Elle resta là quelques minutes, attendant son prochain ordre, lui, la regardait, semblant se délecter du spectacle quelle pouvait lui offrir malgré les larmes qui coulaient encore de ses yeux.
Il sapprocha delle et lui sécha tendrement les yeux. Axelle se tenait droite, les bras le long du corps, elle aurait voulu le serrer dans ses bras comme pour se rassurer quil lui avait pardonné sa désobéissance, mais nen fit rien. Elle se contenta dapprécier pleinement ce moment de tendresse quil lui offrait. Quand il eu finit, il lui présenta des bracelets identiques au collier quelle portait et les lui plaça délicatement autour de chaque poignet.
Ensuite, il sortit un bandeau noir de sa poche et le lui posa devant les yeux, Axelle ne voyait désormais plus rien et, cette situation lui fit aussi peur quelle lexistait. Elle sentait son entrejambe devenir de plus en plus humide et serra les jambes, son maître sen aperçu et, dune pression de la main sur lintérieur de ses cuisses, les lui fit écarter.
- Nais pas honte du plaisir que tu éprouves, désormais conserve les jambes écartées.
- Oui Maître, dit Axelle qui se sentait rougir inévitablement.
Il lui intima alors lordre de placer ses mains dans le dos et relia ses bracelets à une chaîne qui était fixée au mur derrière elle. Axelle ne bougeait plus, attendant le bon vouloir de son maître, elle resta ainsi, debout, tête baissée, jambes écartées, les bras dans le dos, pendant un temps qui lui parut interminable. Elle ne pouvait sempêcher dimaginer le spectacle quelle offrait dans une telle position et, il lui sembla que son entrejambe devenait de plus en plus humide.
Puis ce fut le silence. Elle nentendait plus rien, elle avait beau se concentrer, aucun bruit ne venait à ses oreilles. Elle prit peur, et sil lavait laissée seule à la merci de nimporte qui, non, ce nétait pas possible, il ne lui ferait pas cela, il savait quelle ne se sentait pas encore prête à obéir sans sa présence. Mais pourtant, il semblait être parti.
Soudain, elle entendit un bruit, comme des bruits de pas qui tournaient autour delle. Au bout dun long moment, elle sentit une main se poser sur ses cuisses et en caresser lintérieur, cependant elle ne reconnu pas les mains de son maître et prit peur.
- Maître, cest vous ?
A peine avait-elle prononcé ces mots quelle sentit la cravache de son maître sabattre une nouvelle fois sur ses fesses déjà endolories par la première punition quil lui avait infligée. Elle voulut pleurer, le supplier de la délivrer mais se retint.
- Tais-toi ! As-tu déjà oublié où était ta place ? Désires-tu me décevoir une fois de plus ?
- Non Maître, pardon Maître, répondit Axelle qui sen voulait de désobéir encore une fois à son maître, qui plus est devant dautres maîtres.
- Elle est plutôt jolie votre esclave, fit une voix quelle ne reconnaissait pas.
- En effet, mais pas encore suffisamment soumise comparée à la votre.
- Certes, ne perdez pas patience, léducation est longue, mais vous ne retirerez que plus de satisfaction quand elle aura intégré toutes les règles, et elle également.
La main continuait de caresser son corps, et sapprocha de son intimité qui était désormais complètement trempée.
- Il me semble quelle prend énormément de plaisir, fit la voix.
- Effectivement, jai remarqué que lui bander les yeux amplifiait considérablement son excitation, répliqua son maître.
- Preuve quelle aime être soumise. Nest-ce pas que tu aimes cette situation, dit lhomme sadressant ainsi à Axelle.
- Oui Monsieur, répondit-elle dune voix honteuse.
- Oui quoi ? répliqua-t-il.
- Oui, jaime cette situation, Monsieur, ajouta alors Axelle.
- Tu aimes te faire fouiller lintimité comme la petite chienne docile que tu es ?
- Oui Monsieur.
- Je nai pas bien compris ! Insista-t-il.
- Oui, jaime me faire fouiller comme une petite chienne, Monsieur.
Lhomme semblait ravi dhumilier ainsi cette jeune soumise. Axelle se laissa faire, et il continua ses caresses, les rendant de plus en plus entreprenantes. Il accentua ses actions autour du bouton de plaisir dAxelle qui ne tarda pas à jouir violement, mais il narrêta pas pour autant, voulant faire durer cet orgasme. Quand il décida que cétait assez, il retira ses mains du corps de la jeune femme.
Il attendit quelques minutes, laissant Axelle se débattre pour tenir la position qui lui était imposée malgré les spasmes qui la secouaient, puis sadressa à elle dune voix autoritaire :
- A genoux !
Axelle sexécuta et attendit patiemment ses ordres suivants. Elle sentit alors la verge du maître se poser sur sa bouche.
- Je veux jouir dans ta bouche, dit-il en forçant le passage de ses lèvres. Et fais ça bien !
Axelle nétait pas une experte de la fellation, elle ne la pratiquait que depuis quelle avait fait la connaissance de son maître et manquait cruellement dexpérience dans ce domaine. Elle sappliqua tout de même à faire du mieux quelle pouvait, et quand il lui maintint la tête pour éjaculer, elle se força à tout avaler. Elle nettoya ensuite le sexe de cet inconnu jusquà ce quil soit parfaitement propre.
- Je vous félicite de la docilité et du savoir faire de votre soumise, dit lhomme qui sétait éloigné delle.
- Merci, répliqua son maître, elle manque cependant un peu dexpérience.
- En effet, mais son application pour atténuer cette lacune est agréablement surprenante.
- Je suis ravi quelle vous ait plu.
Axelle pouvait entendre son contentement dans sa voix, elle était heureuse davoir ainsi fait honneur à son maître.
Elle attendait toujours à genoux de recevoir un autre ordre. Son maître sapprocha delle et lui souffla dans loreille :
- Restes ainsi et obéis à tous les ordres qui te seront donnés.
- Bien Maître.
- Ne me déçois pas et noublies pas les règles de ces lieux. As-tu entendus ?
- Oui Maître.
Et puis, ce fut le silence, Axelle ne savait pas si son maître était toujours présent où sil lavait laissée ainsi à la merci des maîtres de passage.
Le silence était pesant, elle patientait fébrilement, en arrivant presque à vouloir sentir un autre homme la posséder pour sassurer quelle nétait pas seule.
Soudain, sans quelle lait entendu venir, une main saisit brutalement ses cheveux. Elle entendit un bruit de fermeture éclaire et elle sentit un sexe forcer lentrée de sa bouche. Il ne la laissa pas uvrer, lutilisant comme un simple jouet sexuel servant à se vider.
Quand il eut éjaculé, il lui ordonna de tout avaler et sen alla comme il était venu, la laissant une fois de plus seule dans ce silence inquiétant.
Elle reçu ainsi la visite de plusieurs hommes, certains la caressant simplement, dautres introduisant leurs doigts dans ses orifices, dautres encore se déversant dans sa bouche. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était là, certainement au minimum deux heures car la pose quelle devait conservée lui faisait de plus en plus mal au dos.
Elle entendit un nouvel homme sapprocher delle, elle pouvait entendre sa respiration, il était proche. Il la regarda un long moment sans la toucher puis lui ôta son bandeau et leva sa tête pour lui autoriser à lever les yeux sur lui. Elle découvrit avec joie son maître, il lembrassa et la serra dans ses bras. Elle posa affectueusement sa tête sur son torse et profita de ce moment de tendresse.
Après quelques minutes de retrouvailles, il la détacha, se releva et lui intima lordre de le suivre. Il la reconduit près dun arbre, la plaqua contre le tronc et lembrassa fougueusement avant de lui annoncer :
- Je vais te mener dans une salle commune où se trouvent plusieurs maîtres, obéis à tout ce qui te sera demandé, je suis certain que tu me feras honneur, jespère ne pas me tromper.
- Jobéirais Maître, faites de moi ce que vous voudrez, je vous appartiens.
- Je nen attendais pas moins de ta part, rends moi fière de toi.
- Oui Maître.
- Allons viens, nous y allons.
Elle le suivit jusquà une autre bâtisse en bois et pénétrèrent cette fois-ci dans une salle circulaire très lumineuse. Des banquettes étaient disposées en arc de cercle et au centre des chaînes descendaient du plafond. A larrivée dAxelle et de son maître, le silence se fit. Ils se dirigèrent vers le centre de la pièce et le maître attacha les poignets dAxelle aux chaînes, la plaçant face à lassistance.
- Messieurs, voici ce que je vous avais promis. Pour ceux qui ont lu sa fiche, vous connaissez ses points forts et ses points faibles. Elle est tout à vous, nhésitez pas.
« Points forts », « points faibles », ils connaissaient donc sa nature, ses faiblesse pouvant lamener à la faute, Axelle en trembla davance.
- Noubli pas, ni bouger, ni émettre le moindre son, souffla-t-il à loreille dAxelle. Disant ceci, il alla sasseoir sur une banquette face à elle.
Un homme se leva, sapprocha delle et commença à découvrir son corps de ses doigts. Il devenait de plus en plus entreprenant, se glissant dans son intimité, puis dautres le rejoignirent pour la plonger rapidement dans un flot de sensations exquises.
Elle haletait de plus en plus, se retenant de gémir pour ne pas désobéir à son maître. Ils continuaient de parcourir son corps, une multitude de mains la touchant, la caressant, sintroduisant même parfois dans ses orifices.
Elle fermait les yeux, se concentrant sur les ordres quelle avait reçus, quand soudain, un homme qui suçait ses seins lui mordilla fortement les tétons. Cette partie de son corps étant très sensible, et nayant pas anticipé la douleur, elle poussa un hurlement, ce qui eu pour effet de tout stopper.
Les hommes sétaient tous reculés, elle ne comprenait pas pourquoi ils avaient arrêté aussi rapidement. Elle leva les yeux pour comprendre se qui se passait et vit que tous avaient le regard tourné vers son maître.
Elle le regarda, il restait assis à songer à ce quil allait faire, puis comme de réagir, il se leva et sapprocha solennellement delle. Elle avait baisé les yeux, comme appréhendant de croiser son regard.
Il arriva à sa hauteur, posa une main sous son menton et la força à lever les yeux vers lui. Elle lu dans son regard toute la déception que sa désobéissance avait suscité et sen voulut énormément. Elle voulait lui demander pardon mais savait que ce nétait pas le moment de parler, elle comprit quelle venait de le forcer à faire des choses quil ne désirait pas, cétait de sa faute à elle, ses yeux semplirent de larmes.
Elle baissa la tête vers le sol comme pour lui dire quelle comprenait et acceptait la sanction. Il la gifla une première fois.
- Quels étaient tes ordres esclaves ? Sa voix était forte et autoritaire.
- Ni bouger, ni émettre le moindre son, Maître.
- Penses-tu les avoir respectés ?
- Non Maître, jen suis désolée, je nai pu retenir ce cri.
- Tes excuses ne me suffisent pas, il avait porté la main à la cravache fixée à sa ceinture, Axelle en trembla.
- Je sais Maître, punissez-moi comme il vous conviendra, je le mérite.
- 20 coups, au moindre son ou mouvement, je recommence à zéro. Cest compris ?
- Oui Maître.
Il commença à frapper, il ne retenait pas ses coups, voulant sans doute prouver à lassistance quil pouvait être sévère. Elle supportait les coups sans réagir, la douleur était intense mais elle voulait tenir, pour lui. Après le vingtième coup, elle était épuisée et espérait quil lui caresserait tendrement le visage comme il le faisait après chaque punition pour la réconforter et lui assurer quelle était pardonnée.
Mais il nen fit rien, il se contenta de remettre sa cravache en place et de retourner sasseoir sans lui adresser un regard et déclarant :
- Je vous en pris messieurs, veuille poursuivre où vous en étiez.
Lassistance revint se placer autour dAxelle et elle du subir encore une multitude dattouchements. Soudain, tous ses sens affolés, elle fut pris dun violent orgasme. Elle ne parvint pas à rester debout, mais un homme la prit dans ses bras pour laider à maintenir sa position. Elle apprécia cette attention et se laissa aller sur son torse.
Quand elle reprit possession de son corps, il la lâcha et sécarta. Elle fut détachée et reçu lordre de se mettre à genoux, les mains dans le dos, la bouche ouverte. Elle sexécuta et ils vinrent tous éjaculer sur son corps, son visage, dans sa bouche. Quand ils eurent fini, ils se retirèrent, sortirent tous de la salle, la laissant seule avec son maître. Il la laissa dans cette position, la regardant ainsi souillée, fier de ce quelle avait été capable de subir pour lui. Il laimait plus que tout au monde et ne doutait plus maintenant quelle ressentait les mêmes sentiments pour lui.
Après un court instant de réflexion, il se leva, se dirigea vers elle, lassit par terre à côté de lui, et lui prit les mains. Elle les sera fort comme pour se raccrocher à lui après avoir été perdue dans un flot de sensations.
- Ca va ma soumise ? Sa voix était tendre et aimante.
- Oui Maître, je suis désolée de vous avoir désobéit devant ces autres maîtres, je ne le voulais pas.
- Je le sais, il lui souriait appréciant quelle soit si attachée à se faire pardonner.
- Vous êtes tellement attentionné pour moi, jaurais dû faire plus defforts, je voudrais vraiment me faire pardonner.
- La punition est passée, la faute est effacée.
- Merci Maître, je vous aime.
Bien quil nen doutait plus, ces mots résonnèrent dans sa tête et il sentit son cur battre tellement fort quil semblait vouloir sortir de sa poitrine. Il lembrassa fougueusement, la prit dans ses bras et lemmena dans une pièce voisine.
Axelle découvrit une salle de bain sublime. Il la fit entrer dans la baignoire et la lava tendrement avant de la sécher et de la faire asseoir à côté de lui, sur une banquette dans le coin de la pièce. Il la prit dans ses bras, lui caressant les cheveux. Elle se blottit contre lui, acceptant ce moment de tendresse avec joie.
- La journée touche à sa fin. Je suis fière de toi, de ce que tu as accompli pour moi, pour nous. Je taime plus que tout au monde. Je voulais simplement que tu le saches.
- Merci Maître, moi aussi je vous aime, je serais prête à supporter bien plus encore pour vous le prouver, si vous le désirez.
- Je le sais, mais pour le moment cette nouvelle étape dans ta vie de soumise est suffisante. Nous allons retourner dehors avant de partir. Je vais discuter un peu avec mes amis et te laisser seule. Il test autorisé de lever les yeux, dadresser la parole aux autres soumises pour faire connaissance. Néanmoins, si un maître tapproche réponds-lui respectueusement, et baisse les yeux. Tu veux bien faire encore cet effort pour moi ?
- Tous ce que vous voudrez maître.
Il lui sourit, lembrassa tendrement et la prit par la main pour la mener dehors. Il se dirigea vers un groupe de maîtres tandis quelle resta dans un coin à observer, un peu timide, nosant pas aborder les autres soumises.
Au bout dun moment, une soumise sapprocha delle en lui souriant.
- Bonjour je mappelle Syria, jappartiens au maître qui sentretient en ce moment avec le tien. Et toi tu tappelles comment ?
- Moi cest Axelle.
- Enchantée Axelle, cest la première fois que tu viens ici ?
- Oui.
- Et tu as aimé ?
- Je crois, oui, mais cétait éprouvant.
Axelle continuait de répondre à ses questions sans trop y réfléchir. Elle était intriguée par le maître de Syria. Elle avait sensiblement le même âge quelle. Lui était un homme assez petit, dune corpulence importante. Il semblait beaucoup plus âgé que son maître, dans la cinquantaine certainement. Elle se mit à la place de Syria et se dit quelle aurait des difficultés à appartenir à un tel homme.
Il était tous ce quelle naimait pas physiquement chez un homme, un visage sévère, un ventre proéminant, un corps enrobé et, lâge dêtre son père.
Elle se demandait de quoi il pouvait bien parler avec le sien. Ils étaient de profil par rapport à elle, son maître savait quelle pouvait lire sur les lèvres, elle ne doutait pas quil ait fait exprès de se placer de telle sorte quelle ne puisse suivre leur conversation. Après un long moment de rêverie, elle remarqua quils sétaient tournés vers elle et souriaient de la voir les dévisager. Elle baissa immédiatement les yeux et reprit la conversation de Syria.
Après un quart dheure, le maître de Syria sapprocha delle.
- Maître, je faisais connaissance avec une nouvelle soumise, celle de votre ami.
- Cest ce que je constatais, peux-tu me laisser seul avec elle sil te plaît.
- Bien entendu Maître, je vous attends un peu plus loin, disant ceci elle séloigna.
Axelle était terrorisée, cet homme avait une voix sévère, il semblait très strict et elle navait aucune envie de converser avec lui, mais elle devait rester à sa place.
- Bonjour Axelle, as-tu passé une bonne journée.
- Bonjour Monsieur, oui, la journée fut excellente, répondit-elle dune faible voix.
- Comme tu le sais déjà je suis le maître de Syria, ta-t-elle parlé de moi ?
- Non Monsieur, pas vraiment, elle sest simplement présentée, puis nous avons parlé de nos expériences.
- Je suis maître depuis longtemps, jai éduqué beaucoup de soumises pour moi-même ou pour dautres maîtres, je suis très exigeant, certainement plus que ton maître. Sais-tu de quoi nous parlions ?
- Non Monsieur.
- Veux-tu le savoir.
- Si vous estimez que je dois le savoir alors oui.
- Bien, je lui proposais de te garder chez moi ce week-end pour téduquer.
A cette révélation, le cur dAxelle sarrêta de battre. Son maître savait quelle nétait pas prête à appartenir à un autre homme sans sa présence, encore moins tout un week-end. De plus il connaissait ses goûts en matière dhommes et il savait pertinemment que ce maître était à lopposé de ce quelle appréciait.
Elle ne doutait pas quil ait fait exprès de lui présenter une telle requête, il voulait certainement la tester, voir si elle pourrait encore franchir une étape de plus.
- Tu sembles troublée. Lidée te séduit-elle ?
- Je ne sais pas Monsieur, je nai jamais appartenu à dautres sans la présence de mon maître.
- Certes mais il faut un début à tout. Serais-tu prête à franchir le pas avec moi ?
- Je
jappartiens à mon maître, cest à lui de décider dune telle chose.
- En effet, mais il ma donné son accord. Cependant, soucieux de ne pas te forcer, il veut que jai ton accord également. Si tu acceptes, nous partons immédiatement chez moi.
Elle se sentait piégée. Pourquoi son maître avait-il accepté une telle requête ? Il ne la mettrait jamais dans une situation quelle ne pourrait surmonter, il laimait trop pour ça, elle le savait. Mais alors sil lui proposait cette nouvelle épreuve, cest qui la croyait capable de la subir. Mais elle ny croyait vraiment pas, surtout pas avec un homme de ce physique, de cet âge.
Serait-il déçu si elle refusait ? Elle voulait lui prouver quelle lui faisait confiance, mais elle sentait que cette demande était au-delà de ses limites. Elle aurait voulu lever les yeux dans sa direction pour voir ce quil attendait delle mais savait quavec un tel maître face à elle, elle ne devrait pas tenter un tel affront.
Soudain le maître la sortie brutalement de sa rêverie :
- Alors jattends ta réponse ! Sa voix était sévère, il devenait impatient, visiblement il naimait pas attendre.
- Je ne sais pas, je nai pas parlé avec mon maître, je
- Je tai dit ce que ton maître en pense, cest maintenant à toi de décider. Ce nest pas compliqué, si cest oui tu pars avec moi pour le week-end, si cest non tu retournes voir ton maître !
-
- Alors ?
Lexpression de son impatience envoya une violente décharge dans le ventre dAxelle. Elle ferma les yeux pour la contrôler et se retrouva dans son lit, bien au chaud sous la couette.
Ce nétait quun rêve ! Elle nen revenait pas, cétait la première fois quelle rêvait avec tant de réalisme. Elle porta sa main vers son entrejambe et se découvrit extrêmement humide. Cette situation lavait terriblement excitée, elle titilla lentement son clitoris et ne tarda pas à jouir, calmant ainsi lardeur qui lui échauffait le ventre.
Il était 3h, elle avait encore quelques heures de sommeil devant elle, elle se blotti à nouveau dans sa couette, espérant retrouver en rêve le maître qui lui avait fait vivre cette fabuleuse aventure.
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