Divorcées Mais Libérées (1)
A peine son divorce prononcé, Elise prit diverses résolutions. Plus question de se morfondre sur son infortune, l'infidélité de son ex, qui l'avait minée pendant des mois avant que la séparation fut enfin prononcée. Plus question de s'apitoyer sur son sort, de se culpabiliser, de s'auto flageller. A 35 ans, elle avait encore toute la vie devant elle et le fait de ne pas avoir d' la rendait d'autant plus libre. Mais plus question non plus de ne s'investir que dans son travail de directrice d'une collectivité sociale, ce qui avait fini par entamer sa vie conjugale. Elle se ménagerait désormais des espaces de temps pour elle-même, pour son plaisir. Car la principale résolution d'Elise était celle-ci : plus question de ranger sa sexualité au rang de l'accessoire. Mais attention : pas au profit d'un seul homme pour reproduire sous une autre forme une vie de couple. Après s'être jugée objectivement, elle conclut que son corps restait attractif pour une véritable vie sexuelle, autonome, riche et épanouie. D'un petit format (1,58m), elle se jugea bien proportionnée avec des seins menus mais fermes, des jambes fines, une cambrure nette qui mettait son fessier rebondi en évidence, mais aussi un visage éclairé par des yeux d'une rare nuance de vert et encadré de cheveux châtains tombant sur ses épaules qui constituaient le principal d'un charme indiscutable. En la découvrant, les hommes ne pensaient pas spontanément au sexe mais ils la trouvaient sacrément jolie et enviaient son mari. Aussi beaucoup furent-ils surpris quand ils apprirent son divorce. Comment pouvait-on laisser échapper un aussi joli minois ?
Dans son milieu professionnel, les hommes n'étaient pas les plus nombreux et ce n'était pas plus mal de son point de vue. Ses fonctions s'accommodaient mal d'une liaison intra muros. Il lui faudrait chercher son bonheur ailleurs. Mais c'est là que les choses se compliquaient. Elle se voyait mal courir seule les boites de nuit et d'ailleurs, ce n'était pas son truc : trop bruyant.
Elle en était là de ses réflexions quand elle se retrouva un jour à déjeuner avec une de ses principales collaboratrices prénommée Samia, une quadragénaire d'origine maghrébine. Elle lui avait appris à cette occasion sa séparation d'avec son époux, incapable de suivre l'évolution des moeurs et notamment la sienne, qui se jugeait désormais entravée. Elle venait de prendre elle aussi son indépendance mais sans le moindre état d'âme. Comme Elise, elle avait pris un appartement et comptait bien profiter de sa nouvelle liberté. Encouragée par la directrice, qui lui confiait ses mêmes intentions, Samia se lâcha et prononça une série de phrases qui surprirent son interlocutrice, qui s'était fait de sa collaboratrice une idée beaucoup plus conventionnelle :
- Tu comprends, j'ai 45 ans et j'ai l'avantage ne ne plus avoir d's à charge puisque je me suis mariée très jeune. Mais je n'ai plus beaucoup de temps pour m'éclater au pieu. J'adore baiser et j'en avais plus qu'assez du devoir conjugal. Maintenant, je suis open et prête à tout. Bon, hétéro quand même. J'aime trop la bite. Le problème est de trouver la bonne et pour l'instant, ce n'est pas ça. Je reste sur deux vraies déceptions parce que je me suis laissée draguer trop facilement. Il faut que je trouve une bonne piste.
Elise la regarda avec des yeux ronds. Samia était exactement sur la même longueur d'onde qu'elle. Certes, elle lui était très différente, culturellement, mais aussi physiquement. Grande et un peu enveloppée avec des seins lourds et une croupe charnue, ses cheveux de jais tombant sur ses épaules, elle était beaucoup plus "sexuelle" qu'elle, surtout quand elle mettait ses appâts en valeur, ce qui était de plus en plus fréquent, elle comprenait désormais pourquoi.
- On va partir à la chasse ensemble. Il faut trouver de vrais baiseurs qui nous donneront ce qu'on attend sans nous prendre la tête et sans entrer dans notre vie. A deux, ce sera plus facile que seules.
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La difficulté fut de trouver le bon lieu et le bonne fréquentation. Les boites, on l'a vu, Elise n'aimait pas et Samia pas beaucoup plus. Elles firent le tour des associations de loisir. Le yoga et la gym ? Trop féminins. Un club de supporters de l'équipe de foot locale ? Samia aimait beaucoup le foot et faillit emporter l'adhésion d'Elise. Mais elle aimait surtout les footballeurs, pas les supporters et Samia éluda le sujet en disant : "faut pas rêver, pour les footeux et leurs bimbos, on est has been". Le club de marche fut aussi envisagé puisque les deux aimaient randonner mais elles furent d'accord pour conclure que c'était le meilleur moyen de rencontrer des retraités ayant "rendu les armes". Les sites internet de rencontre, alors ? Trop aléatoires et trop individuels : elles voulaient rester ensemble. Et ainsi de suite.
Elles en étaient là de leurs réflexions, plutôt moroses, lorsqu'en déambulant le long du port fluvial de leur ville, elles passèrent devant une péniche où deux gaillards torses nus s'activaient.
- Tu vois, ces deux là, je me les ferais bien, souffla Samia.
- C'est vrai qu'ils sont sexy. Ni trop jeunes, ni trop vieux et drôlement bien bâtis, ils doivent assurer.
Se voyant observé, l'un d'eux adressa un petit salut aux deux femmes qui lui répondirent, avant de poursuivre leur chemin, l'esprit guilleret et émoustillé. Elles décidèrent de s'arrêter à une terrasse de café voisine, des fois que.
- Il faut tenter quelque chose. Si on attend toujours, rien ne se passera jamais.
Et de se lever, son sac en bandoulière. Passant à hauteur des deux commensaux, elle laissa son sac glisser de son épaule, qui heurta leur table et fit tomber un verre, arrosant la cuisse nue de l'un d'eux.
- Oh, excusez-moi, je suis désolée, affreusement maladroite, je vais vous essuyer ! s'exclama Samia, qui sortit de son sac un mouchoir en papier pour nettoyer accroupie la cuisse du gaillard. Samia portait ce jour là une robe boutonnée sur le devant, sans soutien-gorge. Avant de se lever de sa table, elle avait défait deux boutons, un en haut et un en bas, si bien que "l'essuyé" eut une vue imprenable sur deux obus bruns et deux cuisses charnues découvertes jusqu'au slip, qu'il ne pouvait pas ne pas avoir vu. De sa position, Elise ne put s'empêcher de sourire devant le comportement malicieux de sa collègue. La belle mature provoqua un vrai choc visuel auprès des deux mâles qui, Samia ne pouvait pas le savoir, n'avait pas tiré leur coup depuis plus d'un mois et commençaient à avoir les bonbons collant au papier.
Ils l'invitèrent illico à leur table, mais Samia expliqua qu'elle n'était pas seule, qu'une amie était avec elle, et quand les deux gaillards découvrirent la superbe poupée prénommée Elise, à peine entrevue de la péniche, ils se dirent que leur journée n'avait pas été complètement perdue malgré quelques soucis mécaniques de leur embarcation. Et c'est ainsi qu'une relation fut nouée. Une invitation fut lancée dès le soir même que les deux femmes acceptèrent d'autant plus volontiers qu'elles n'avaient aucun engagement en concurrence. Les deux hommes, âgés d'une trentaine d'années, s'appelaient Eddy et Wilfried, ils étaient Belges, du genre aventureux et étonnamment ressemblants avec leurs cheveux blonds et leur corps athlétique, leurs bras tatoués et leur visage de baroudeur.
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Cette improvisation eut pour conséquence qu'elles arrivèrent à la péniche sans avoir eu le temps de s'apprêter. Juste de se mettre un peu de rouge à lèvres et de la poudre aux joues, du moins pour Elise. Samia avait eu le temps de lui glisser en aparté :
- Tu prends lequel des deux ?
- N'importe, de toute façon, ils sont très ressemblants.
- C'est embêtant qu'on n'ait pas pu passer chez nous. Je n'ai pas pu me faire de lavement.
- Ah parce que tu crois que...
- Chaque fois que je baise, le mec veut m'enculer. Et je ne dis jamais non car j'aime ça. Mais bon, tant pis si ce n'est pas tout à fait clean. Je ne crois pas que ça les dérangera.
Elise pouffa de rire. Samia était décidément irrésistible. A son contact, elle se sentit pousser des ailes. La femme rangée était bien caduque.
Les deux Belges leur préparèrent des grillades sur le pont de la péniche, arrosées d'un vin capiteux qui monta vite à la tête d'Elise et de Samia, peu portées sur l'alcool. A l'intérieur de l'habitacle, l'ambiance s'était nettement réchauffée. Les deux Belges avaient compris que leurs invitées ne feraient pas des manières, ce qui les changerait des demi pucelles qui avaient souvent hanté leur péniche. Elise sortit fumer une cigarette, accompagnée d'Eddy, et se laissa gagner par l'ambiance romantique du fleuve. Elle s'épancha sur sa vie d'épouse trompée en raison d'un trop grand investissement professionnel. Eddy l'écoutait, compatissant, un bras autour de ses épaules et Elise finit par lui tendre ses lèvres. Ce fut un baiser long et langoureux comme elle n'en avait pas connu depuis longtemps. Elle fondit et se laissa peloter, la main du Belge remontant le long de sa cuisse à moitié découverte jusqu'à son slip, dans lequel il introduit un doigt. Elle frissonna et ondula légèrement, signe d'adhésion. Et le Belge lui dit :
- On descend ? Tu as vraiment envie ?
- Oui.
Pour gagner la partie réservée à la chambre, il fallait traverser la cuisine. Mais l'absence de porte révéla à Elise la scène dont elle ne doutait pas. Sur l'un des deux lits jumeaux, Samia et Wilfried copulaient déjà avec ardeur. Allongée, la beurette se prenait la plante des pieds à pleines mains et les écartaient à un angle de 45°. Entre ses cuisses, le cul du Belge, très poilu, virevoltait, provoquant des couinements de la récipiendaire. Elise n'avait jamais vu un couple faire l'amour mais loin de la choquer, cette scène "in vivo" lui mit définitivement le feu à l'entrecuisses. Avant même qu'Eddy ait pu prendre une initiative, elle fit passer sa robe par-dessus sa tête, se débarrasser en un clin d'oeil de son soutien-gorge et de son slip et s'allongea nue sur la couche, en attente. Indifférent aux ébats sonores du couple voisin, Eddy considéra le morceau de roi qui s'offrait à lui avec tant d'impudeur. Il libéra sa queue qui commençait à lui faire mal et Elise découvrit avec ravissement l'organe plantureux qui, elle n'en doutait plus, allait assouvir enfin ses besoins sexuels.
- Tu me suces d'abord ? dit le Belge, qui brandissait l'étui de son préservatif.
Elise ne se fit pas prier. Elle avait toujours adoré la fellation et se remplir la bouche avec un tel morceau ne lui était encore jamais arrivé. Dans cet étui de velours, le membre d'Eddy atteignit un volume qui finit par à moitié Elise. Elle se détacha et posa elle-même la capote, jetant un oeil au passage sur Samia qui chevauchait Wilfried, les nichons en bataille et le cul frénétique, tellement absorbée par son plaisir qu'elle ignorait le lit d'à côté. Mais maintenant, Elise avait hâte d'être pénétrée.
- Vas-y doucement, tu es très gros et je manque d'entrainement, souffla-t-elle au Belge.
Il commença à la préparer avec un puis deux doigts puis Elise saisit son pénis et l'attira en elle en contrôlant sa poussée. La pénétration fut lente, progressive mais Elise était tellement humide et ses chairs intimes si accueillantes que le Belge ne tarda pas à cavaler, les reins verrouillés par les talons de sa partenaire qui accompagnait ses coups de boutoir en ruant à sa rencontre. Ses cris se mêlèrent à ceux de Samia qui s'infligeait présentement un pal vaginal, posée sur ses pieds pour allonger la bite. Cette fois, la beurette se tourna vers le lit voisin, découvrant sa supérieure hiérarchique écartelée et fouillée par son amant. Elle croisa son regard et les deux femmes se découvrirent en proie à l'extase sexuelle, d'autant moins attendue que quelques heures plus tôt, non seulement leur baiseur leur était inconnu, mais elle se morfondait encore sur leur chasteté obligatoire.
Elles se retrouvèrent ensuite prises l'une et l'autre en levrette, en parallèle, les reins creusés et la nuque tendue. Comme Samia l'avait prédit, Wilfried émit la voeu de la sodomiser, vantant "le plus beau cul qu'il ait jamais vu" et les peaux claquèrent dans l'habitacle. La croupe étant l'argument sexuel majeur d'Elise, avec ses fesses joufflues et sa raie longue, Eddy voulut imiter son pote. Elise résista, "tu vas me faire mal" mais le Belge l'assura que non, qu'il la préparerait bien et joignant le geste à la parole, la doigta longuement après s'être enduit la main de beurre. Ce qui fit plier Elise furent les encouragements de Samia à son enculeur, "vas-y, encore, c'est bon, continue". Elise ne voulait pas être en reste. Et pour la première fois, un homme entra dans son anus. L'affaire prit un certain temps mais la grimace de douleur se mua bientôt en rictus de plaisir sur le visage de la directrice. Le Belge vit avec satisfaction le beau cul qu'il honorait commencer à se mouvoir, à venir le chercher, à claquer sur son propre bas-ventre. Des râles sortirent de la gorge de la poupée blonde, prémices d'un orgasme anal qui rejoignit celui au même moment de la beurette. Les deux Belges savourèrent leur victoire avec quelques commentaires salaces qui n'affectèrent guère les deux intéressées en train de baver de plaisir dans leurs oreillers. Mais les deux hommes bandaient toujours...
*********
- " Vous êtes deux belles salopes, on le dirait pas à vous voir. Vous voulez de la bite ? Eh ben, vous allez en avoir.
Eddy n'avait pas fait dans la circonlocution en s'adressant aux deux femmes, encore hébétées par l'intense séance sexuelle qu'elles venaient de vivre. Mais ces propos faisant peu de cas de leur dignité ne les affectèrent guère car elles avaient bien conscience que les faits avaient donné raison aux deux Belges. Elles étaient entrées dans la péniche dans l'intention manifeste de se faire sauter et elles en avaient eu pour leur argent, si l'on peut dire. Et le pire, c'est qu'elles en voulaient encore. Leur excitation n'était nullement retombée. Leur vagin, négligé dans la scène précédente, aspirait encore à être rempli. Aussi ne firent-elles pas de manière quand les deux Belges, après avoir changé de capote (quelques traces suspectes émanaient de la sodomie précédente) les tirèrent sur l'un des deux lits, les mirent en travers, côte à côte, les prirent par les chevilles et les enfilèrent debout en parfaite synchronisation. La seule différence résidait dans le fait que c'est désormais Wilfried qui besognait Elise et Eddy faisait de même pour Samia, laquelle fit connaissance avec le plantureux engin du Belge.
Durement besognées, les deux femmes se soutinrent mutuellement en se tenant par la main. Elles se transmirent par pression le plaisir croissant qu'elle prenait de ces vigoureuses pénétrations et le fond de la péniche vibra de leurs "oui oui oui encore encore encore..." comme si l'une stimulait l'autre par son enthousiasme. Les deux Belges n'en revenaient pas de leur bonne fortune, l'un se régalant de la houle des seins lourds de Samia, l'autre du beau visage extasié d'Elise, observations qui leur mettaient la pine de plus en plus dure et par ricochet, faisaient monter les décibels dans l'étroite cabine. Quand Samia s'exclama tout à coup, de manière inattendue, "ah je baise, je baaaaise", les deux hommes giclèrent quasi simultanément, remplissant leur capote d'un flot de sperme trop longtemps contenu et les deux femmes accompagnèrent leur jouissance sonore par un roulement de hanches qui agit comme un essorage. Et peu à peu, la tension retomba...
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Les deux Belges voulurent retenir leurs invitées après leurs ébats mais elles déclinèrent, désireuses de prendre au plus vite une douche et récupérer dans leur propre lit. Avec cependant promesses de retour. Dans la voiture qui les ramenait au bercail, Elise, au volant, s'épancha :
- Je ne me croyais pas capable de ça. Tu m'as fait sortir de moi-même. J'avais entendu parler de la sensualité des femmes maghrébines mais là, j'ai pu le constater en direct et tu m'as vraiment épatée. Quand je t'ai vu t'écarter les jambes en te tenant les pieds, wouahh. J'avais jamais vu ça. Et j'ai fait pareil. Quel pied tu m'as fait prendre ! Je ne sais pas si on a déconné grave ou si on a bien fait d'aller avec ces deux types mais ce qui est sûr, c'est que je ne le regrette pas. Tu m'as bien fait comprendre ce qu'était baiser. Ce soir, j'ai baisé et j'ai envie de recommencer. Et pourtant, j'ai mal partout.
- Si ça peut te rassurer, moi aussi. Je suis rompue et j'ai vraiment senti mes 45 balais. Mais il faut savoir ce qu'on veut. Ou on va avec des hommes mûrs qui nous satisferont plus ou moins, je sais ce que c'est, ou ou va avec des mecs jeunes qui ont un manche de pioche entre les jambes.
- Il faudrait déjà avoir le choix. Moi, je suis plutôt pour le manche de pioche mais il faut reconnaitre qu'on manque de compétitivité à côté de gamines qui ne connaissent pas encore la cellulite sur les cuisses.
- Mais tu n'en as pas, de cellulite ! Pas comme moi.
- Tu as d'autres arguments. Tu es une pulpeuse et les hommes aiment ça. Et puis bon, une sacrée cochonne aussi, hein ?
- Parle pour toi. Tu t'es entendue ce soir ? " Oui oui encore encore ah elle est bonne ta bite, mets la moi à fond" etc. Bravo, madame la directrice !
Les deux femmes éclatèrent de rire. Une complicité forte était née entre elles. Toutes deux savaient désormais qu'elles n'en resteraient pas à cette mémorable soirée. Restait à trouver d'autres "bons coups"...
A SUIVRE
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