L'Imprevisible Myriam
Je venais de terminer la corvée de la semaine : les courses au supermarché.Vraiment, rien de bien excitant, mais la caissière m'avait mis de bonne humeur car son sourire n'avait rien de commercial et un joli décolleté montrait bien qu'elle se sentait bien et je l'imaginais un peu moins habillée
et même plus.
Je regrettais à ce moment n'être qu'un vieux monsieur qui aura 80 hivers dans quelques mois et aussi qu'il était inconvenant de fantasmer comme une baderne libidineuse. Je pressentis cependant que la fameuse "libido" pouvait se réveiller.
Arrivé au parking avec ma charrette roulante (appelée caddie) remplie d'excellentes choses pour ma compagne (la chatte "Félicie") et de quelques victuailles ainsi que de bonnes bouteilles je m'apprêtais à transférer le tout dans le coffre de ma trop voyante petite Toyota d'un vert ridicule.
Au moment où je rentrais dans mon carrosse, une gentille voix féminine me demanda si j'habitais dans le quartier. je répondis affirmativement et la gentille voix me demanda si je pouvais la ramener chez elle, car elle était une pauvre petite piétonne qui ployait sous le joug des sacs remplis de ses emplettes. Je découvris alors une charmante personne tout de jeans vêtue mais aussi mystérieuse qu'un greta garbo enlunettée de noir.Un petit regard en coin jeté vers la belle m'apprit que sous le pantalon un string lui faisait de bien séduisantes fesses. J'invitais donc l'inconnue du parking en string à faire coexister ses emplettes avec les miennes. Ce qui fut fait. Je l'invitais donc courtoisement à prendre place à l'avant à mes cotés. Très souriante, elle me remercia et m'indiqua le chemin qui la ramènerait chez elle. Entre temps, je lui fis savoir qu'à l'avenir je serais heureux de lui rendre service et lui donnais mon numéro de téléphone.
Question au lecteur : l'inconnue en jeans et string a-t-elle un lien avec la gentille caissière du supermarché.Vous le saurez bientôt, mais .
J'avais oublié de vous dire qu'elle m'avait fait une confidence. Son nom était Myriam et je lui avais dit que le mien était Jean .En prime, je lui laissais mon adresse.
Je fantasmais en attendant son appel téléphonique, en pensant que je partagerais volontiers avec elle les bulles d'un excellent Vouvray et les petits toasts au saumon fumé.
Aujourd'hui en pensant à la petite caissière et à Myriam, je n'imaginais pas la suite de cette histoire.
IMAGINEZ ... VOUS SEREZ SURPRIS. A bientôt.
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