Voyeur À La Plage
Pour les vacances, Irène et moi avions cette année-là installé notre caravane à Fabregas (83). Et, pour la première fois, nous fréquentions l'après-midi une plage naturiste. Il fallait la mériter : pour y parvenir, il était nécessaire d'emprunter un long sentier caillouteux. Mais le résultat était à la hauteur des efforts fournis. La plage était belle, tranquille, loin de toute voie de circulation et exempte de tout commerce.
Nous passions là de longues heures de paix, baignade, lecture et sommeil.
Ce jour-là, nous lisions, Irène et moi. Moi, allongé sur le dos, un oreiller de fortune sous la tête ; Irène, appuyée sur un coude, allongée sur le ventre, les jambes légèrement écartées.
A un moment, levant les yeux de ma lecture pour jeter un regard vers la mer, je m'aperçus qu'un homme avait étendu sa serviette à nos pieds, environ deux mètres plus bas, et fixait l'entre-jambes de ma femme. Je croisai son regard et regardai à mon tour les fesses d'Irène. Je lui fis un clin d'il et posai ma main sur la cuisse gauche d'Irène où du sable était resté collé. Puis, avec de lents mouvements, j'entrepris de la débarrasser de ce sable, en frottant doucement, écartant ainsi un peu la chair de ses cuisses pour élargir l'angle de vision de cet inconnu. Il eut un petit sourire sans abandonner son observation. Irène ne bougeait toujours pas, absorbée par les tribulations de la famille Thibault (R. Martin du Gard). Encouragé par son immobilité, je poursuivais mon opération, m'enhardissant à frotter le sable résiduel adhérant à sa peau au plus près de ses orifices, de telle manière que le voyeur ait la meilleure vue sur le vagin et l'anus d'Irène. En même temps, l'homme se caressait discrètement le sexe. De mon côté, ma queue grossissait doucement, pas une vraie bandaison, mais un tendre gonflement qui la laissait souple mais ferme.
Ce manège dura une bonne dizaine de minutes, bien que le sable ait complètement disparu.
Puis l'homme en ayant assez vu, se leva, prit sa serviette et après m'avoir adressé un sourire de gratitude, partit vers de nouvelles aventures de voyeur.
Le soir, couchés dans notre caravane, la lumière éteinte, je posai ma main sur la cuisse d'Irène, allongée à mes côtés dans la même position que l'après-midi, et commençai à la caresser de bas en haut comme je l'avais fait plus tôt.
Tu te souviens, lui murmuré-je, cet après-midi, un homme s'était couché près de nous et s'était posté de telle manière à ce que ton sexe soit dans son angle de vision. Je t'ai frotté ainsi la cuisse pour en décoller le sable. En réalité, c'était un prétexte pour écarter ton sexe et lui offrir la meilleure vue sur ton vagin et ton petit trou. Et, à voix basse, je lui racontai en détail cet épisode, en joignant le geste à la parole, et en faisant remonter mes caresses de plus en plus haut. Irène, silencieuse, écoutait mes révélations sans manifester de réaction, mais j'entendais sa respiration s'accélérer. Lorsque mes doigts arrivèrent à son sexe, ils rencontrèrent une véritable inondation de cyprine.
Nous eûmes une étreinte fougueuse et brève, mais intense et exacerbée par tout ce que -elle- n'avait pas dit et qui pouvait tout me laisser imaginer.
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