Maryvonne
Mai1970.
Cela fait maintenant quinze jours que Jean-Paul est reparti vers sa caserne , à sept cents lointains
kilomètres ; il est venu passer deux petits jours de permission, la première permission depuis quil a été
appelé sous les daux et ces deux jours se sont passés en un éclair pour lui comme pour elle,
Maryvonne, la douce fiancée. Il a été appelé voici trois mois à faire son service militaire ; il a 23ans et
bénéficiait dun sursis pour études. Mais voilà , les études sont terminées et il a dû prendre en Mars le
chemin du régiment pour effec son devoir national durant plus dun an. Tous deux se fréquentent
depuis lannée dernière; ils se sont connus lors dun bal de campagne comme il y en a tous les Samedi
et Dimanche ; elle navait que 17ans, mais avait déjà un travail, employée comme vendeuse dans la
boulangerie du chef lieu de canton. Ils se sont plu et leur flirt a vite évolué en grand amour, bien quelle
ait toujours refusé de lui céder, de peur de tomber enceinte dune part et par principe aussi, soucieuse de
lui accorder le don de son corps pour la nuit de noces ; car ils ont parlé mariage et ont même décidé que
cela se ferait à son retour de larmée. Alors il ronge son frein et là encore, durant ces deux jours de
retrouvailles, elle na quen partie capitulé. Ils sont allés danser samedi soir et elle a passé la nuit avec
lui, mais si elle a accepté ses caresses les plus osées, nue contre lui dans le lit, elle a réussi à maîtriser
lenvie quelle avait de se donner. Il a obtenu au matin sa première caresse buccale, maladroite, mais
preuve son amour et gage dautres caresses à venir. Lui-même sest longuement occupé à lécher et
sucer les deux seins en poires, le ventre, la brèche enfouie dans lépaisse forêt de poils noirs, mais
maladresse de sa part ou précipitation - sans parvenir à obtenir la reddition quil attendait.
du Dimanche, après quil soit allé saluer la famille et avant de se rendre à la gare, ils sont allés se
promener dans un petit chemin forestier et là, dans la quiétude de la frondaison, seulement bruitée par
les chants doiseaux , elle lui a à nouveau prodigué une fellation, lamenant à la jouissance, penchée sur
lui tandis quil criait et lui maintenait le visage contre son ventre, lempêchant de se soustraire à la
tornade crémeuse, obligée daccepter linvasion de sa bouche par la semence un peu âcre
après quil
ait relâché sa prise sur sa nuque, elle sest redressée, honteuse, le visage empourpré et sest empressée
de sessuyer les lèvres
mais contre toute attente il la attirée contre lui pour un baiser profond et malgré
sa gêne, leurs langues se sont mêlées durant un long moment durant lequel la main de Jean-Paul sest
glissée sous sa jupe puis dans son slip, les doigts pénétrant dans la brèche du ventre, au milieu dun
véritable marécage et ressortant..écarlates
ses règles arrivaient ! Elle sest dit peu après quà ce
moment là, sil avait insisté elle se serait donnée à lui sur le champ ; mais il était quelque peu refroidi par
cet événement naturel et il avait eu dune autre manière son plaisir et puis lhoraire de la SNCF , cest
lhoraire et il avait bien fallu se résoudre à reprendre le chemin du village, après quelle ait remis un peu
dordre dans sa tenue. Ce soir là cest Martine, son amie , qui les a emmenés à la gare dans sa petite
voiture, tous deux assis à larrière pour un dernier câlin. Jean-Paul la prévenue quil naura pas de
nouvelle permission avant six semaines, pour cause de manuvres . Que cest long six semaines ! Ils
sécrivent, souvent, au début de son service, chaque jour, maintenant un peu moins , une ou deux lettres
par semaine. Elle a un peu de mélancolie et Martine vient justement de passer la voir à la boulangerie ce
vendredi, pour lui proposer de laccompagner samedi soir à un bal à Besançon.
- Çà te changera les idées, on va se faire plaisir en dansant !
Elle a hésité puis accepté, se disant quen effet çà lui changerait les idées, dautant plus que Martine lui
a assuré quelles rentreraient avant laube, en partant dun grand éclat de rire.
Ce samedi la journée touche à sa fin ; les derniers clients, habituels retardataires, sont venus en
catastrophe acheter un reliquat de pain comme sils ne pouvaient pas venir plus tôt, dixit sa patronne
Maryvonne tire le rideau et commence à balayer le sol carrelé ; il ny a presque pas dinvendus à remiser
et après un dernier coup de torchon sur la vitrine, elle peut déboutonner sa blouse rose, se recoiffer
rapidement, faire la bise à sa patronne qui lui recommande prudence pour ce soir , car elle est au courant
de la sortie prévue ; elle lui a dailleurs accordé congé pour le lendemain matin, contrairement aux autres
dimanche où elle doit travailler. Elle court jusquà la maison de sa sur , mariée à un commerçant et
chez qui elle occupe une chambre avec entrée indépendante.
Elle se déshabille et senferme à la salle de bain. Elle se prélasse quelques minutes sous la douche, se
lavant soigneusement, puis après un shampooing, elle sort et toute nue face au miroir, elle se sèche les
cheveux. Elle sexamine, elle sapprécie moyennement : ses seins quelle juge un peu petits sont en
poires, elle fait 85C de tour de poitrine, mais un peu lourds et tombants et couronnés par deux larges
aréoles rose foncé. Elle relève les bras pour brosser ses cheveux bouclés ; ses aisselles sont tapissées
de deux buissons bruns mais à cette époque, les aisselles fournies sont encore usage courant et peu de
gens sen offusquent . Elle attendra lété pour les raser . Au bas de son ventre trop bombé à son goût le
pubis est lui aussi très touffu et ses poils débordent même dans les aines ; là aussi elle interviendra au
mois de juillet, si elle doit aller à la baignade avec Jean-Paul.
pour éliminer quelques poils naissants sur ses jambes quelle sattache à avoir, elles, parfaitement lisses;
puis elle vaporise un voile deau de toilette aux aisselles, un peu au nombril et enfile un slip en nylon
rose qui épouse crûment le galbe des ses hanches un peu larges et accentue la rotondité de son
postérieur, une combinette courte , du même nylon transparent que le slip et sarrêtant à mi-cuisses ; les
bonnets soutiennent les seins sans les comprimer comme le ferait un soutien-gorge et laissent
transparaître la tache des aréoles. Un corsage blanc, heureusement opaque, sans manches, une jupette
plissée à carreaux écossais, un peu de rouge à lèvres, elle est prête ; dans sa chambre elle hésite entre
des mocassins plats et des nu-pieds à talons mi-hauts pour lesquels elle opte finalement ;ils mettront en
valeur ses chevilles délicates et ses mollets musclés ainsi que ses délicieux orteils vernis du même
rouge que les ongles de ses mains. Un gilet noir en coton, son petit sac avec un peu dargent, ses
papiers, la clé de la maison ; elle en coup de vent au magasin faire un bisou à sa sur, encore affairée;
les recommandations dusage :
- Essaie de ne pas rentrer trop tard, attention à ne pas boire, attention sur la route
Avec Martine, pas de problème, cest une conductrice extra . Elle rejoint celle-ci un peu avant vingt
heures sur le parking de la mairie
petit bisou et « en route pour la fiesta » comme dit en riant sa copine.
Elles sont à Besançon une demi-heure plus tard et sautorisent, après avoir garé la voiture, à boire un
diabolo menthe à la terrasse dun café. Quelques garçons en goguette passent et les draguent
gentiment, sans quelles y prêtent une attention particulière, si ce nest une réflexion vacharde de Martine
à propos dun des gars à la figure constellée dacné.
De la salle des fêtes voisine leur parviennent des accords de guitares, des essais de batterie, des trilles
daccordéon ; les musiciens font leurs derniers réglages avant le début de la soirée dansante.
dirigent enfin vers le guichet dentrée, règlent le montant de leur ticket qui donne droit à une
consommation, reçoivent un coup de tampon encreur sur le poignet , qui leur permettra de sortir de la
salle sans être inquiétées pour y revenir.
Passage obligé au vestiaire où elle confient sac à main et gilet. Martine porte une belle robe à fleurs à
volant qui met en valeur sa poitrine généreuse et sa peau claire de rousse.
Un public déjà nombreux garnit la salle et tandis que pas mal dhommes en sont aux retrouvailles aux
abords de la buvette, les femmes papotent. À vingt et une heures pile, lorchestre attaque les premières
mesures dun paso-doble et aussitôt les premiers couples tournoient sur la piste. Dautorité, Martine
entraîne Maryvonne ; cest elle qui « conduit » la danse et la petite brune se prête de bonne grâce aux
impulsions que sa cavalière lui donne pour la faire tourner à lendroit puis à lenvers. Le rythme est
soutenu, le tempo assez rapide comme il convient pour lancer une soirée dansante. Un second morceau
puis un troisième succèdent au premier et le nombre des danseurs augmente.
Près du bar, trois hommes viennent darriver et examinent dun il averti lassemblée dansante ;
Le plus âgé , un grand brun qui doit avoir près de la quarantaine commente pour les deux autres :
- Dis donc la mémé là-bas, elle a déjà vécu, vise un peu les poteaux Charlie !
dit il en poussant son coude dans les côtes de son voisin, un blond dune trentaine dannées.
- Ouais tas raison !
Effectivement , la dame qui fait lobjet de leurs remarques, est engoncée dans une robe droite qui révèle
crûment les bourrelets de sa taille replète.
Le troisième, petit et râblé, au crâne déjà passablement dégarni les interpelle à son tour :
- Visez les deux nanas
Il désigne du menton Maryvonne et Martine qui tournoient
- La rousse a lair davoir du beau matériel
quest ce ten pense, Paulo ?
Paulo, le plus âgé rétorque, impavide :
- Moi je préfère la brunette, çà sent la fausse mince à plein nez
regarde les guiboles
La jupe plissée de Maryvonne se soulève à chaque virevolte que lui fait faire Martine, découvrant larrière
des cuisses bien galbées.
- Allez tourne plus vite cocotte !
Dit-il en ricanant
Comme si les deux filles avaient entendu, elles entament une série de boucles en toupie et le tissu
écossais se soulève encore plus, découvrant un bref instant qui na pas échappé à lil de lynx du
quadragénaire, un feston de nylon rose
La danse sachève et les danseurs gagnent qui une place à table, qui le bar pour y boire un premier
verre. Presque sans temps mort lorchestre enchaîne avec une série de valses ; cette fois les amateurs
sont moins nombreux, surtout les hommes et des couples féminins se forment. Martine se penche pour
proposer cette danse à Maryvonne quand un homme (Paulo) sapproche et sinterpose en sadressant à
la petite brune.
- On danse , Mademoiselle
Cest à peine une question, presque une affirmation. Au même instant sapproche de Martine un garçon
qui lui fait la bise
Maryvonne se lève de son siège et lissant machinalement sa jupe sur ses fesses, suit
Paulo sur la piste. Il est grand mais malgré la différence de taille,il sait immédiatement comment la tenir ;
elle pose sa main gauche sur lépaule de lhomme, appréciant la douceur dun pull sûrement en
cachemire, tandis que sa main droite disparait dans la paume de son cavalier. Il danse très bien, elle le
perçoit immédiatement mais cest lui qui la complimente :
- Hmm, cest un vrai plaisir , on dirait que vous avez dansé toute votre vie
pourtant vous
êtes bien jeune, combien ? Dix neuf, vingt?
Elle corrige
- Dix huit
Il rit
- Oh excusez moi
mes compliments !
Elle rougit tandis quimperceptiblement la main droite de lhomme assure sa position sur ses reins ; tout
juste une petite pression des doigts quand il veut la faire tourner à lendroit, une autre pour tourner à
lenvers ; Il dit
- Moi cest Paul et vous ?
- Maryvonne
- Enchanté Maryvonne ; doù êtes vous ?
Prise de court par ce questionnaire inattendu elle répond, dit le nom du bourg où elle travaille.
Lorchestre achève la première valse et laisse à peine le temps aux danseurs de reprendre leur souffle
quil enchaîne sur une autre, tout aussi rapide
Paulo qui a laissé se desserrer létreinte de son bras
droit, raffermit sa prise à la taille de la petite brune ; sa main se loge davantage au creux des reins,
découvrant leur cambrure prononcée que ne laisse pas deviner la coupe ample de la jupe.
Maryvonne peut se rendre compte que Martine danse avec le garçon qui la abordée tout à lheure et
quelle semble bien connaître, car elle rit aux éclats tandis que ce dernier la fait tournoyer.
Les valses sachèvent et galamment Paulo ramène Maryvonne jusquà sa table où la rejoint Martine ; le
cavalier de celle-ci est allé retrouver un garçon avec lequel il discute près du bar.
- Dis donc tu attaques avec un senior !
Maryvonne rougit
- Oui, oh tu sais jai pas fait attention ; il danse bien en tout cas !
- Alors que le mien , il me fait tourner comme une toupie !
sesclaffe la rousse en ajoutant :
- Mais il a dautres talents
Elle cligne de lil.
- Tu le connais ?
Demande Maryvonne
- Oui, on flirte de temps en temps ensemble, il est sympa et il a une belle bagnole..
Les premiers accords de Rockaround the clock retentissent
- Allez viens on y va !
Martine lentraîne presque de force que la piste où deux garçons viennent les séparer .
Maryvonne, comme par hasard hérite du grand boutonneux quelles ont vu à la terrasse du café avant
dentrer tout à lheure, mais qui savère être un très correct danseur de rock.
Le garçon la fait pirouetter et cette fois la jupe plissée révèle à plusieurs reprises la dentelle rose de la
combinette et quand elle se retrousse sur le devant, le galbe charnu des cuisses en pleine tension
musculaire.
Au bar, Paulo et ses deux acolytes de perdent pas une miette du spectacle
- Quest ce que javais dit les gars, Vous avez vu les cuisses ?
Dit le quadra et dajouter avec un geste significatif de la main droite
- Daprès ce que jai cru comprendre
la chute de reins est prometteuse
- Cest une gamine..
- Justement, elle a dix huit ans et ce soir cest ce qui mintéresse
- Elle sappelle comment ta brunette ?
- Maryvonne, je sais cest dun kitch
mais çà me plait encore davantage !
- Vieux dégueu !
- Peut-être, mais qui cest qui emballe, hein ?
- Cest Paulo !
Sexclament les deux autres eu chur, faisant converger vers eux les regards de leurs voisins.
Les rock and roll se terminent ; après une courte pause léclairage baisse en intensité, le projecteur
sallume, constellant de mille étoiles le plafond noir de la salle tandis que les musiciens jouent lintro de
ce qui va être « le slow de lété »
Les couples de forment ; sans se presser, Paulo se dirige vers la table de Maryvonne. Martine vient tout
juste de suivre son flirt dans la pénombre.
Il y arrive en même temps que le grand dadais boutonneux. Dun regard il le toise et sadresse à la jeune
fille
- On danse
Cette fois ce nest plus du tout une question
Interloquée elle balbutie, gênée pour le garçon
- Mais
mais , il
Paulo lui tient la main
- Allez on y va, il aura droit à la prochaine
Puis arrivés sur la piste alors quil lenlace
- Cest ton fiancé ?
Elle frémit sous le tutoiement
- Nnon
mon fiancé est à larmée
Il ricane :
- Tu es venue tenir compagnie à ta copine ? Remarque , elle a lair de se débrouiller seule
En effet, non loin deux Martine a enfoui son visage au creux de lépaule de son flirt.
Paulo parle à voix basse
- Elle est pas mal ta copine, mais toi aussi.. tu es dorigine espagnole ?
- Oui.. ;co
.comment le savez vous ?
Il rit doucement
- À tes yeux, je lai deviné à tes yeux
et à tes cheveux
ajoute-t-il tandis que sa main gauche abandonne la main droite de Maryvonne pour venir caresser les
boucles brunes coiffées au carré.
Elle pose sa main droite abandonnée sur lépaule virile
lhomme resserre son étreinte, sa main droite
descend un peu plus bas, sur les reins. En même temps, sa cuisse sinsère davantage entre celles de la
brune
il se dit
- Çà passe ou çà casse
En fait de casse, rien de ce quil craignait ne se produit ; Maryvonne crispe légèrement ses ongles sur le
cachemire de lhomme ; est ce la fatigue, la musique langoureuse, le cafard quelle a ressenti tout au
long de la semaine ? Tout comme sa copine Martine avec son flirt, elle laisse aller son visage contre le
torse musculeux. Paulo ne sy trompe pas ; ce ne sera pas la première fois quil obtient une capitulation
rapide
mais il ne veut pas brusquer les choses.
Il questionne la jeune fille
- Ton amoureux est à larmée pour combien de temps ?
- Encore onze mois
il a fait la préparation aux officiers de réserve, alors il fait quinze mois au lieu dun
an.
Paulo jubile
- Onze mois ? Bah cest pas terrible
tu verras le temps passe vite
La main gauche caresse savamment les cheveux de la brune, il penche son visage et la complimente
pour son parfum
Il lui demande la marque ; elle lui dit
- Canoe
- Hmm çà donne envie de naviguer
Il se penche encore et ses lèvres viennent effleurer les cheveux..contre la tempe
Elle le laisse faire, elle se sent confusément prise dans un piège, une sensation quelle na encore jamais
connue
Derrière la main droite descend doucement, doucement
descend et les doigts découvrent le renflement
de la croupe
tandis que devant, contre son ventre, elle ne peut ignorer lapparition dune masse dure
quelle a déjà connue plus dune fois en dansant avec des garçons , Jean-Paul et dautres avant lui.
Lhomme bande, il a une érection
elle frissonne.
- Tu as froid ?
- Nnnon..non
La main gauche lui caresse maintenant la joue, lui soulève le menton ; elle ne résiste pas
la bouche de
lhomme sempare de la sienne ; mélange de langues, invasion de son palais tandis que ses mains se
crispent sur les épaules masculines ..la peur dêtre vue, que tout le monde la regarde
elle interrompt le
baiser, mais non, ils sont dans la partie la plus sombre de la salle, personne ne les a vus
retour vers un
espace éclairé par le halo scintillant du projecteur
- Ta bouche est très agréable
elle a le goût que jaime
Elle est terrorisée à lidée quon les entende ; il la dirige à nouveau dans la pénombre.
Nouveau baiser, cette fois , plus profond ; la langue envahit sa bouche, visite ses dents, repousse sa
langue à elle et derrière, la main droite qui descend encore..appréciant le renflement de ses
fesses
haletante elle arrive à le repousser
- Non
il ne faut pas
Il la ramène dans une zone éclairée
là elle voit Martine, bouche contre bouche avec son cavalier
Paulo ricane
- Tu vois, ta copine sait prendre du bon temps
elle
Un deuxième slow fait suite au premier, tout aussi langoureux et là elle aperçoit Martine qui se dirige
vers la sortie de la salle avec son copain
Paulo lui aussi a vu la scène ; il se penche sur elle et leurs lèvres se joignent sans cette fois quelle se
soucie dêtre ou non dans la pénombre. Le baiser est savant lexploration intense
sa langue à elle
vient à la rencontre de la langue de lhomme ; mélange de salives ; il se régale de la fraîcheur de ces
lèvres presquines. Elle ne peut plus ignorer cette fois lampleur de la virilité qui se presse contre
son ventre alors que la main droite flatte sa croupe, sa hanche, descend sur le côté de sa cuisse ; elle se
laisse faire. Ils sont au fond du dancing et la main de Paulo fait doucement remonter le tissu de la jupe ;
elle se contorsionne et le supplie
- Non..non..pas ici..
Il jubile
- Viens , on sera mieux dehors, sur le parking
Est ce là encore la fatigue, le fait davoir dansé trop fort, ou bien laccumulation dune trop longue
frustration ?
Elle se laisse guider vers la sortie ; elle demande son gilet au vestiaire, il le lui pose galamment sur les
épaules ; ils sortent
lair est plus frais
le halo de lumière du lentrée, puis lombre ; dehors des couples
fument une cigarette, dautres parlent à voix basse ; Martine a disparu.
Paulo la prend dans ses bras dès quils sont parvenus dans le noir. Le baiser est savant, inquisiteur ; les
mains expertes la palpent, derrière , devant ; elle saccroche telle une naufragée aux épaules de
lhomme ; une main descend , atteint le bas de sa jupe, remonte le long de la cuisse nue
épouse la
hanche, contourne , arrive à la base dune fesse . Elle supplie
- Non
.non, il ne faut pas..
Il la pousse doucement vers une voiture sombre
il cherche rapidement dans sa poche ; le cliquetis
dune clé dans la serrure
la portière arrière qui souvre. Elle se laisse pousser sur la banquette,
lhomme sinstalle à son tour, la portière se referme, ils sont à peine éclairés par un lointain lampadaire,
lhomme la voit plus quelle ne le voit. Elle ne cherche pas à résister quand il penche à nouveau sur elle .
Cette fois le baiser est carrément torride, elle halète sous lintrusion de la langue ; en même temps les
doigts habiles déboutonnent le corsage, puis descendent et font glisser le zip sur le côté de la jupe à
carreaux.
En peu de temps, gilet , corsage et jupe reposent sur le dossier du siège avant, elle est dans les bras de
son séducteur tout juste vêtue de sa combinaison et de son slip. Il se recule pour la contempler alors
quelle ferme les yeux. Elle se dit « Je vais tromper Jean-Paul » elle veut crier, sortir de cette voiture, mais
lhomme se penche à nouveau sur elle, il murmure
- Tu aimes être embrassée, ta bouche et bonne, je te veux !
Elle balbutie
- Non..non, pas ce soir
je nai jamais
- Tu nas jamais
quoi ? Tu es vierge ?
- Oui
- Ton fiancé ne ta pas encore prise ?
- Non, çà a failli il y a quinze jours, mais çà ne sest pas fait et de toutes façons javais mes règles..
La naïveté et la candeur de cette fille lamusent.
- Alors vous êtes allés jusquoù avec lui ?
- On a déjà couché ensemble mais sans jamais aller jusquau bout, juste des caresses poussées.
- Avec les doigts ?
- Oui et
- Tu las sucé ?
- Oui
- Bien alors on va voir ce que tu sais faire
Il ouvre sa braguette.
- Sors là et occupe toi de moi
Disant cela , dune poigne de fer, il lui saisit la nuque et lincline sur lui. Cest lui-même qui extirpe son
sexe de son pantalon ; une verge épaisse, décalottée, au gland violacé.
- Mets toi à genoux, oui, voilaaa, comme çà..
Il la place à genoux fesses contre le dossier , puis crochetant les bretelles de la combinaison, il la roule à
la taille, dénudant les seins en poires. Il lui appuie de nouveau sur la nuque. Les lèvres de la jeune fille
arrivent au contact de lénorme mentule. La bouche souvre et labsorbe.. ses doigts passent sous le
buste et semparent des tétons qui sérigent très vite, provoquant des gémissements étouffés. Elle est
obligée douvrir en grand la bouche tant le membre est épais
Il rit :
- Elle te plait ?Elle est plus grosse que celle de ton mec, je parie
Comme elle ne répond pas, il lui tire les cheveux en arrière et lui fait redresser le visage.
- Alors ? réponds ! Elle est plus grosse que celle de ton mec ?
Les yeux pleins de larmes, les lèvres luisantes de salive elle bredouille
- Oui
ohhh
Il la fait plonger à nouveau
Puis , la maintenant toujours à genoux, il lui rehausse la croupe et retrousse le fragile nylon jusquà la
taille
lentement il fait glisser le slip, dénudant les fesses blanches.
La bouche de Maryvonne va et vient autour du chibre tendu à lextrême
Il la complimente :
- Cest bien, pour une débutante tu ten tires déjà bien !
La main droite flatte la double mappemonde, les doigts visitent les fossettes qui couronnent les deux
demi-lunes, puis descendent lentement dans le sillon qui les sépare ; au moment où ils parviennent à la
corolle du puits des reins, Maryvonne tente de se cabrer mais la main gauche de Paulo lui appuie sur la
nuque et lempêche dinterrompre sa caresse buccale ; vaincue, elle laisse les doigts lexplorer ; la
caresse diabolique de lindex sur le pourtours de son illet puis sur le périnée lui fait perdre la tête
elle
réussit cette fois à se redresser, hagarde , face à son tourmenteur ; leurs bouches se joignent à nouveau
puis après lui avoir ôté son slip, il lallonge sur la banquette et lui ouvre les cuisses ; la combinaison
roulée à la taille, plus aucun rempart ne voile la féminité de la jeune fille ; malgré la semi obscurité, lil
connaisseur apprécie lépais triangle brun du pubis ; il lui relève les bras et constate que deux buissons
tout aussi bruns tapissent les aisselles. Il ricane
- Décidément jaime bien les jolies espagnoles !
Il penche vers le compas des cuisses et sa bouche vient prendre possession du coquillage niché dans la
jungle des poils ; très vite il la fait crier ; elle découvre les joies du cunnilingus et crispe ses doigts sur la
nuque de lhomme. Plusieurs fois il la fait jouir, elle dégouline ; un court instant il se dit quil va la baiser là
dans la voiture, mais il se ravise ; cette gamine mérite mieux que cela
après lavoir fait presque défaillir ,
alors quelle gît couchée sur le flanc, il lui caresse doucement la hanche et lui dit
- Rhabille toi, on va retourner au bal, après je vais te ramener si tu veux
Docile , elle enfile ses vêtements et remet un peu dordre dans sa coiffure. Une fois sortis de la voiture, ils
se dirigent vers le dancing ; là , Paulo la laisse passer aux toilettes pour se rafraîchir. Ses copains sont à
la buvette et viennent aux nouvelles
- Alors vieux, tu as conclu ?
- Non, mais çà devrait pas tarder ; je vais la ramener chez elle, mais avant çà, on va faire un crochet chez
moi.
- Elle a lair drôlement chaude dis donc !
- Çà oui ! Elle démarre au quart de tour, mais vous ne devinerez jamais
elle est encore pucelle !
- Eh ben dis donc
tu vas tamuser !
- Oui, jespère bien, elle ma commencé une pipe dans la bagnole ; elle a encore des progrès à faire,
cest pour çà que jaime mieux lentreprendre dans un plumard
Elle habite à R
chez sa sur, je la
ramènerai après.
Disant cela il lorgne vers la table de Maryvonne. Celle-ci est revenue auprès de sa copine et semble en
grande discussion avec elle.
Tout à lheure, après être elle-même sortie en compagnie de son amoureux, Martine a cherché un bon
moment Maryvonne ; pas pour lui faire la morale, mais pour lui expliquer quelle souhaitait justement la
ramener le plus tôt possible , ayant elle-même un projet coquin avec son flirt
Maryvonne a avancé
timidement :
- ,Le
lhomme avec qui jai dansé
il me propose de me ramener, alors si çà tarrange
Martine lui dit à voix basse :
- Moi je vais passer à la casserole, mais je crois que je vais pas être la seule !
- Tais toi
- Eh
tu crois que jai pas remarqué quand tu es sortie tout à lheure ? Jétais avec mon copain dans sa
bagnole, vous êtes passés tout près de nous, il ta roulé des sacrés patins ! Remarque il est plutôt bel
homme et puis un petit coup comme çà , en passant, çà peut pas faire de mal !
Maryvonne nose pas dire à sa copine quelle est encore vierge, de peur dêtre ridicule
Elle hasarde :
- Tu vas coucher chez ton copain ?
- Oui
on va chez lui ; il ma déjà emmenée une fois ; cétait pas mal
Dis, tu me raconteras comment
cétait avec le tien
Elle sesclaffe et lui fait la bise.
- Vas-y
si tu veux être rentrée chez ta sur avant quil fasse grand jour !
Là dessus, elle part rejoindre son copain,laissant Maryvonne seule à sa table.
Lorchestre entame un slow et le garçon boutonneux revient à la charge, invitant Maryvonne à danser.
Elle décline linvitation en disant :
- Cest déjà promis
»
Paulo qui depuis le bar a suivi la scène, boit du petit lait. Il se rengorge auprès de ses deux compagnons
:
- Les gars, si je veux manger de loie blanche ce soir, cest le moment que jy aille ! Une petite
danse et je raccompagne la Maryvonne. »
Il tape rapidement sur lépaule de ses comparses et se dirige vers la petite brune. Sans se donner la
peine daller jusquà elle, il lui adresse un petit geste du doigt, signifiant quelle doit le rejoindre sur la
piste. Elle se lève et le rejoint. Tout de suite elle se blottit dans ses bras ; sa main droite à lui descend sur
la croupe de la jeune fille, tandis quil se penche sur son visage ; leurs bouches se soudent ;
heureusement dautres couples en sont au même stade de flirt queux car la scène est plus que torride.
Le slow se termine, il murmure
- On y va ?Je te ramène, va chercher ton sac et ton gilet , je tattends.
Cest dit dun ton sans réplique ; elle se rend au vestiaire pour y récupérer ses affaires ; il lattend et
lentraîne sur le parking. Galamment il lui ouvre la portière avant et elle sinstalle ; il prend place au volant
mais avant de démarrer ,il se penche sur sa proie ; pendant quil lui baise goulûment la bouche, il
déboutonne à nouveau le corsage, ses doigts habiles passent sous le nylon de la combinaison et
viennent caresser savamment les seins dont les bouts se durcissent. Enfin lauto démarre ; ils sortent du
parking. Paulo roule doucement ; la voiture prend la route de R
il conduit de la main gauche, la droite
occupée à caresser sa passagère qui fait semblant de somnoler, le visage tourné vers le côté droit
Elle
ne dort pas, bouleversée par ce qui est en train de lui arriver ; cest si soudain, cet homme quelle ne
connaissait pas il y a trois heures, cet homme qui en effet pourrait être son père, cet homme lemmène, il
la domine et elle aime çà
lorsque la voiture tourne à gauche à la sortie de Besançon, elle ne proteste
même pas et lorsquelle sarrête devant un pavillon dans une rue calme et que Paulo lui ouvre la porte
pour quelle descende, elle descend
Elle lui demande simplement :
- Vous vivez seul ?
- Oui, jai mes habitudes comme çà, je suis divorcé et mes fils sont autonomes ; jai juste
mes potes qui viennent squatter de temps en temps
Il sent quà ces mots elle frémit et la rassure :
- Tinquiète pas, ce soir, ils sont de sortie pour la nuit complète, ils savent quil ne faudra
pas me déranger
Il fait entrer Maryvonne dans la cour ; la porte dentrée donne sur une salle de séjour avec un canapé et
des grands fauteuils
Il allume une lampe dambiance et après avoir verrouillé la porte, se tourne vers
elle.
- Viens
à suivre
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