Vacances Sans Frontières - 25 Séquestration
Doucement, chacun des couples se reformaient tout en se rhabillant. Tous à l'exception de Sabrina et Jean, ce dernier ramassant simplement ses sous-vêtement et sa chemise qu'il passa à son amie. Cette dernière l'enfila et vint se pelotonner contre lui.
- Ah !! Enfin !!! On peut dire que ça commençait à me manquer, dit Chantal en souriant.
- De quoi tu parles ? Demanda Jean.
- De vous deux. De vous voir en câlins post-coïtal. Il n'y a pas à dire : Vous êtes choux tous les deux.
- C'est vrai. Voir à quel point vous êtes vraiment faits l'un pour l'autre, dit Eve. J'avais oublié comme ça faisait du bien de vous voir tous les deux. Mais je pense que ça suffit pour ce soir, pas vrai chéri ?
Ce dernier acquiesça tout en continuant de se rhabiller. Tous prirent congés, y compris Joshua et Patricia qui assurèrent le jeune couple de les tenir informés du moindre renseignement concernant les évènements qu'ils subissaient, en profitant pour préciser que cela ne serait sans doute pas long avant que le commanditaire finisse par se manifester.
Une fois leurs convives sortis de l'appartement, Sabrina se jeta dans les bras de son ami. Ce dernier, surpris, failli basculer puis lui rendit son étreinte. Il mit plusieurs secondes à ressentir l'humidité que les larmes de sa belle blonde faisaient se répondre sur son épaule. Elle pleurait en silence, le serrant contre elle, presque sans bruit. Jean se contenta de rester sans bouger, l'entourant de ses bras, laissant le temps au flot de se tarir peu à peu. Il se sentait de toute façon trop coupable pour dire quoi que ce soit, même s'il n'aurait su dire exactement pourquoi il se sentait si coupable.
Au bout de quelques minutes, il sentit la douce humidité des lèvres de son amie dans son cou.
- Je suis désolé mon cur, vraiment, murmura Jean à son oreille.
- Désolé ? Dit-elle en le regardant, l'air surpris. Pourquoi ?
- Ben
euh, je pensais que tu m'en voulais pour avoir
.
- Patate !! Tu sais bien que si je n'avais pas été d'accord je n'aurais pas participé. Rassure-toi ce n'est pas par rapport à toi que j'ai pleuré. Ou plutôt si mais vraiment pas dans le mauvais sens. Je suis juste heureuse, tout simplement.
- Heureuse ? Avec tout ce qui
- Justement : je m'en suis sortie grâce à nos amis et au duo qu'ils ont engagé. Et toi qui décide de jouer les héros pour régler son compte à mon ex. Et de les voir tous près de nous, comme avant, près de nous
je ne sais pas. Ça m'a donné l'impression d'être en sécurité. Je me suis senti si bien, dans tes bras, avec eux. Et avec la façon qu'ils ont tous de parler de nous. J'ai eu le besoin de craquer un peu. Mais ne te remet pas en question : tu n'as rien fait qui aurait pu me faire me sentir mal. C'est tout le contraire : tu as été là juste quand j'en avais besoin et de la manière dont j'en avais besoin. Tu as été parfait, ajouta-t-elle en posant sa tête sur son torse. Jean la serra encore plus fort, déposant un baiser sur ses cheveux qu'il caressa tendrement. On va se coucher mon chéri?
Sans un mot il la suivit dans leur chambre. Ils ôtèrent les vêtements qu'il leur restait, s'allongèrent. Aussitôt Sabrina vint se coller contre son ami, son amoureux qui passa ses bras autour de son épaule. Il lui dit dans un chuchotement.
- Tu sais, j'ai vraiment eu peur pour toi quand Joshua m'a prévenu. C'est un peu pour ça que j'ai passé mes nerfs sur l'autre con et son chaperon. Je t'aime tu sais. Je ne sais pas ce que je ferais s'il t'arrivait malheur.
- Moi aussi j'ai eu peur pour toi. Tu sais, je n'aurais pas supporté qu'il t'arrive quelque chose à cause de moi.
- Ce sera bientôt terminé mon ange. Pour le moment on va se reposer et demain on va profiter de notre weekend. Et comme ça on sera en forme pour les exams. Ça te va ? Lui demanda-t-il en ponctuant chaque phrase d'un bisou sur le front.
- Tant que tu ne me lâches pas la main durant les deux prochains jours.
- Ah, ben il va falloir que j'apprenne à m'essuyer de la main gauche alors, dit-il en la prenant dans ses bras, un large sourire aux lèvres.
- Crétin !! Rétorqua-t-elle. Tu es mon crétin, souffla-t-elle dans un murmure avant de déposer un baiser sur son torse.
Quelques minutes plus tard, le silence de leur chambre n'était plus troublé que par le bruit, imperceptible, de leurs respirations.
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Elle avait mis le temps mais elle était enfin parvenue à apaiser son souffle. A son réveil, elle n'avait rien ressenti si ce n'était un important mal de tête et une sensation terrible d'inconfort qui martyrisait ses muscles. Elle avait mis une dizaine de minutes à réaliser qu'elle n'était pas chez elle, blottie dans son lit confortable mais étendue sur un sol dur et brut qui semblait griffer sa peau nue au moindre mouvement. L'obscurité de l'endroit où elle se trouvait et la sensation de quasi-nudité avait accéléré la montée de l'adrénaline et ainsi alimenté la panique qui avait commencé à la gagner. La jeune femme avait tenté de se redresser, tournant la tête en tous sens afin de repèrer la plus infime source de lumière sans laquelle elle était malheureusement incapable de s'orienter. Sa respiration s'était accélérée, ses larmes avaient commencé à couler, elle avait crié et tenté de se relever lorsque son bras avait heurté une paroi dure face à moins de quarante centimètres de sa tête. Elle avait donc cherché de ses bras à s'orienter tandis qu'elle se relevait afin d'inspecter de ses mains les recoins de son lieu de captivité. C'est là qu'elle avait senti l'entrave posée à sa jambe gauche, manquant de tomber et de heurter lourdement le mur de la tête. Un lourd anneau de fer rattaché à une épaisse chaine entourait sa cheville, limitant ses mouvements. Ses cris devinrent hystériques. Elle avait hurlé, appelé à l'aide durant un temps qui lui avait semblé interminable mais sans qu'aucun signe d'un quelconque renfort ne lui parvienne.
Une fois son calme revenu, elle tenta de faire le point, cherchant à se remémorer les derniers évènements avant son réveil dans cette prison de ténèbres.
Malgré ses efforts elle ne se souvenait de rien de particulier. Une journée normale. Rentrée dans l'appartement confortable qu'elle occupait seule depuis sa rupture, elle avait travaillé brièvement sur un dernier dossier avant de décider qu'il était temps pour elle de fermer boutique pour la nuit. Elle était allée se déshabiller, s'était installée dans son lit, avait consulté une dernière fois son téléphone dans l'attente d'une réponse d'une de ses amies concernant la soirée du lendemain qu'elle avait prévue de passer entre filles avec plusieurs de ses connaissances. Elle se souvint l'avoir brièvement taquiné sur son téléphone en lui demandant de convier son fiancé pour pallier à une éventuelle "pénurie d'hommes potables", ce à quoi son amie avait fini par répondre par une autre plaisanterie. Rassurée sur la présence de son amie parmi elle, elle avait posé son téléphone sur sa table de nuit et s'était endormi.
Avant de se réveiller captive dans cette obscurité. Elle essaya de se déplacer et découvrit que ce qu'elle voyait comme une cellule ne devait pas faire plus de trois mètres carré bien qu'il lui soit difficile d'apprécier réellement les distance sans lumière. Tout en palpant les murs, elle put se rendre compte que chaque mur était identique, aucune porte. A tâtons, elle chercha sur le sol une éventuelle trappe, en vain et compris ainsi que la seule issue se trouvait probablement au plafond, lequel était malheureusement si haut qu'elle ne parvenait pas à le toucher même en sautant. Elle s'accroupit dans un coin de la pièce et attendit lorsqu'un bruit retentit au-dessus d'elle.
Comme elle l'avait supposé, une trappe s'ouvrit, relativement large, faisant presque toute la surface de la pièce. La vive lumière extérieure l'ébloui un instant, le temps que ses pupilles soient suffisamment contractées pour filtrer l'excès de luminosité qui lui parvenait désormais.
- Qui êtes vous ? Faites-moi sortir d'ici !!
- Pourquoi faire, sale putain ? Tu es à ta place ici. Tu vas voir on va bien s'amuser. Tu vas pouvoir crier autant que tu veux. Personne ne t'entendra ici.
La voix lui parut immédiatement familière.
Un sentiment d'étonnement et de stupeur la saisit alors lorsque l'homme descendit l'échelle. Une nuée de question se mit à envahir son esprit tandis que la pièce résonnait des bruits des pas de l'hommes sur l'échelle métallique. Pourquoi une telle mise en scène ? Dans quel genre de jeu tordu avait-il décidé de l'embarquer ? Pourquoi l'avoir laissée dans cette obscurité ? Et pour combien de temps allait-elle encore y être enfermée ?
Son regard croisa alors celui de l'homme lorsqu'il se retourna cet étonnement et l'expression exaltée de son visage, tranchant avec son expression habituelle, changea sa surprise en terreur.
- Mais
.C'est toi ? Mais qu'est-ce que tu
.
Elle ne put achever sa phrase. Une poigne de fer s'était abattu sur sa gorge tandis qu'il la dévorait désormais d'un regard avide, une expression de joie démentielle étirant son sourire en un rictus qui la fit soudain basculer dans une véritable panique.
- Ouais, personne ne t'entendra. Et tu vas crier salope. Vous allez toutes crier, bandes de putes arrogantes.
Et un premier coup la heurta, si violent qu'elle percuta le mur.
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La matinée s'était déroulée à merveille. Cela leur avait paru une éternité qu'ils n'avaient pas autant profité l'un de l'autre, préoccupés qu'ils étaient par leurs révisions et, plus récemment, par les évènements qui avaient bousculé leur vie. La soirée passée avec leurs amis, cet instant de partage avait permis à Sabrina et Jean de se retrouver un instant dans un cocon de sérénité, un cocon dont ils avaient besoin pour exorciser tout ce qu'ils avaient vécu depuis plusieurs semaines. Jean était heureux de voir sa princesse retrouver sa joie de vivre, sa légèreté. Sabrina était heureuse de prendre soin de son ami, son compagnon qui n'avait pas hésité à se mettre en danger pour elle et dont le visage et le corps en portait encore les marques. Il lui semblait d'ailleurs, assez curieusement, qu'il en portait une sorte de fierté, ce qui amusait Sabrina.
La journée était passée relativement rapidement, sans aucune nouvelle particulière, qu'elle soit bonne ou mauvaise. La difficile après-midi de Sabrina appartenait désormais au passé et tous deux ne pensaient plus désormais qu'à se divertir afin d'oublier leurs soucis d'hier et les petites épreuves de demain. En effet tous deux ne cherchaient plus désormais qu'à se concentrer sur le stress des épreuves qui allaient se dérouler dès le surlendemain. Bien évidemment, Sabrina se montrait particulièrement détendue, même si elle éprouvait tout de même le besoin de surveiller ses cours, plus dans le but de se rassurer que de véritablement apprendre davantage. Jean quant à lui se forçait à ne pas ouvrir ses lires, parfaitement conscient qu'une page en appellerait une autre, puis une autre jusqu'à ce qu'il éprouve le besoin de tout relire. Il lui semblait plus sage de s'abstenir, pour que son habituelle anxiété ne viennent pas gâcher ses jours de détente avec sa belle. Et la joie de vivre de cette dernière était en ce sens une aide précieuse.
Le week-end se déroula ainsi, paisiblement. Ils ne furent pas surpris de n'obtenir aucune nouvelle de leurs amis qui étaient en ce moment tous aussi occupés qu'eux par les révisions et le fait de se relaxer un peu. Ils se doutaient également que, comme leurs trois couples d'amis, tous tenaient à les laisser se reposer.
Néanmoins plus le temps passait et plus Jean sentait son inquiétude revenir. Il avait clairement compris l'analyse de Joshua et Patricia selon laquelle le commanditaire des menaces et abus qu'avaient subi Sabrina ne pourrait pas soutenir longtemps l'impatience de se mettre en contact avec ces sous-fifres pour avoir son compte rendu. Il trouvait d'ailleurs cette analyse assez cohérente. Pourtant il n'avait absolument aucune nouvelle, ce qui pouvait simplement signifier qu'ils n'en avaient aucune
ou qu'ils en avaient mais rencontraient des difficultés.
Le lundi soir, veille de leur premier examen, il n'y tint plus et décida d'appeler Eve afin d'avoir des nouvelles, prétextant auprès de Sabrina, qui n'en était d'ailleurs pas dupe, le simple désir de savoir ce qui en retournait. Bien évidemment, et Jean s'en rendit rapidement compte, Eve n'était pas dupe et avait rapidement saisi la raison de cet appel.
-
Ne t'en fais pas. On va bien. Et pour tout te dire on ne reste encore qu'une semaine de plus. Maintenant si tu mettais carte sur table.
- Quoi ? Je
- Ecoute, je commence à te connaitre. Même si tu nous aimes beaucoup, je me doute bien que tu ne m'aurais jamais appelé juste pour des nouvelles. Pas avec vos exams de demain. Tu veux savoir si on a pu avoir d'autres informations de Josh et Pat, c'est ça ?
-
.. Bon, ok. Ça me mine un peu. J'espère juste que tout se passe bien
.. Je ne voudrais pas que
.
- Qu'il se passe à nouveau quelque chose, et particulièrement pendant les 15 prochains jours. Et c'est justement pour ça qu'on a pris la décision tous ensemble de vous laisser tranquilles tous les deux. Vous allez avoir besoin d'être en paix pour pouvoir vous consacrer à vos examens.
- Je comprends mais
-
. De toute façon tout ce que je pourrai dire ne changera pas grand-chose
. Bon d'accord. Je te passe Pascal.
Pascal n'apprit en fait que deux choses à Jean. Le fait qu'effectivement rien ne représentant un danger ou une menace pour lui et Sabrina. Et le fait que Patricia, secondée par Joshua, travaillait d'arrache-pied afin de trouver le responsable, après qu'ils aient pu identifier l'intermédiaire qui envoyait tous les ordres par e-mail. La piste se réchauffait apparemment de plus en plus mais il restait encore beaucoup de travail.
Ces quelques informations données, Pascal apprit à Jean qu'ils comptaient repartir un fois leurs examens passés afin de pouvoir fêter cela dignement avec eux. Sur ce, il raccrocha.
- Rassuré ? Demanda Sabrina.
-
. Oui. Tu sais que je ne serai rassuré que quand on aura le fin mot de cette histoire. Mais c'est un bon début.
- Alors maintenant, tu viens dans mes bras et tu t'occupes de moi. Le stress monte un peu et j'ai besoin de toi pour me détendre.
- Un appel au massage, c'est ça ?
- Exactement !! Allez au travail.
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Tandis que Jean s'occuper de masser sa chérie, en prenant bien soin de veiller à ce que ses caresses finissent lentement mais inexorablement par dér, Patricia, quant à elle continuait ses travaux de recherche.
En effet, il n'avait pas fallu attendre plus d'une journée avant que l'intermédiaire ne se manifeste. Il lui avait été facile de remonter jusqu'à lui. Elle avait toujours trouvé drôle de se rendre compte que même les personnes les plus intelligentes sous-estimaient la facilité avec laquelle elles pouvaient être tracées sur internet.
Elle apprit ainsi qu'il s'agissait d'un certain David K., avocat au barreau de Paris depuis plusieurs années. Elle avait épluché les contacts réguliers mais, comme tous les avocats, il envoyait et recevait quotidiennement de nombreux mails pour son travail, lesquels transitaient tous par la même adresse. Elle avait néanmoins réussi à repèrer une boite mail non-professionnelle sur laquelle elle avait pu en apprendre beaucoup plus sur les habitudes de l'intéressé. Entre autres, il apparaissait que ce dernier avait des habitudes auprès de nombreux sites et forums, entre autres des sites de rencontre pour adultes et certains sites faisant dont les contenus étaient plus discrets et difficiles à trouver, ce qui la surprit.
Patricia avait eu l'habitude de naviguer sur ces réseaux plus ou moins clandestins et était parfaitement au fait qu'un suspect désirant s'y rendre pouvait rechercher trois choses : se procurer quelque chose d'illégal, trouver des contacts ayant des affinités avec des sujets interdits voire illégaux, effec une combinaison des deux choses précédentes. Fort heureusement, son expérience passée l'avait souvent amené à se confronter à plonger dans ce genre de réseau. Elle eut tôt fait de repèrer la nature des sites et comprit que les liens n'étaient que des portes d'entrée laissée par le commanditaire afin de permettre à K. de le contacter plus rapidement.
Elle sourit. Ce pauvre type n'était en fait qu'un simple larbin. Et son commanditaire, si prudent qu'il soit, se sentait suffisamment sûr de lui pour laisser ce genre de piste. Elle avait ainsi une voie toute tracée pour essayer de repèrer la personne qui entrait donc en contact, une façon de repèrer le commanditaire. Elle usa de quelques-uns de ses stratagèmes habituels afin d'être avertie de la connexion de ce dernier, conditions indispensable pour pouvoir accéder de façon approfondie à leurs échanges ainsi qu'à son identité.
Au bout de quelques heures, assez tard dans la soirée, sa patience et son ingéniosité furent toutes deux récompensées et un signal l'avertit que le contact de sa cible était connecté.
Aussitôt elle appela Joshua, non qu'il pourrait lui être véritablement utile dans l'implantation du logiciel de tracking ou de celui lui permettant de prendre de contrôle du réseau du commanditaire ou même d'en repèrer la localisation et de le tracer. Mais elle se doutait qu'elle allait être témoin de véritables échanges et il était important qu'il en soit le témoin. Joshua avait toujours eu un sixième sens, un instinct presque animal pour cerner la nature humaine dans ce qu'elle pouvait avoir de plus inquiétant. Bien entendu il ne s'agirait que de simples mots défilant sur un écran, mais cela serait suffisant pour faire une ébauche de profil psychologique et serait utile au moment d'entrer en contact avec lui.
Ensemble ils purent contempler l'écran de Patricia, devenu l'exacte copie de celui de K. Elle observa sans surprise plusieurs fenètres s'ouvrir et les conduire sur un forum de discussion parallèle. Là une fenêtre de discussion s'activa :
- Salut. Alors ? Est-ce que tout a fonctionné ?
- Pas de souci. Elle y est passée comme prévu. Mais les gars n'ont pas pu obtenir de traces pour le moment. Ils les ont rapprochés d'abord de gars au service du boss d'Amiens. Ce sont eux qui en ont profité. Et leur boss n'a pas tellement eu envie qu'une vidéo de ses gars circule. Mais pour les prochains ce sera ok.
-
.. Ce n'était pas vraiment le marché. Je voulais voir le visage de cette petite pute. Et voir le visage de son merdeux.
Mais pour cette fois ça passera.
-
. Merci. Je te promets que tu vas t'amuser la prochaine fois.
- Ne t'en fais pas pour ça. Le simple fait de savoir m'excite déjà. En attendant j'ai déjà de quoi patienter.
- De quoi patienter ?
- Curieux hein ? Ne t'en fais pas je t'ai laissé un échantillon. J'ai deux vidéos pour toi. Juste un conseil : visionne les dans l'ordre des dates. Tu vas adorer.
- D'accord. Je te fais confiance.
- Bye.
- Bye.
L'échange avait été relativement court mais Patricia avait pu lancer tous les programmes de localisation et les logiciels espions nécessaire. Il valait mieux pour le moment attendre que le commanditaire éteigne son propre poste pour commencer à l'explorer. Le temps viendrait rapidement.
- Tu es sûre que tu vas pouvoir remonter jusqu'à lui ?
- Pas de soucis pour ça. Même s'il ne s'en rend pas compte, et que son poste soit allumé ou éteint, je suis déjà en train de récolter des informations. Comme pour celui de K. D'ailleurs je pense que je vais le maintenir sous surveillance celui-là.
- Parfait. Mais tu peux accéder à tous ses fichiers, non ?
- Toi
. Tu veux visionner les fichiers envoyés, c'est ça ?
- Il faut qu'on ait une idée de ce qu'il contienne. Au pire des cas, ce sera du temps perdu mais dans le meilleur des cas ça nous permettra peut-être d'avoir une façon d'avoir un argument pour calmer ses ardeurs.
-
ça se tient. Bon ok, regardons ça.
La première vidéo montrait un large salon muni de canapés d'angle. Une musique lancinante, semblable aux airs d'ambiance des années 30 baignaient l'ensemble de la pièce. Une belle jeune femme était dos à l'objectif, dans les bras d'un homme qui l'enlaçait tandis qu'un autre, aux cheveux grisonnant assistait au spectacle, un verre à la main.
La jeune femme soupirait sous les baisers de l'homme qui embrassait son cou, sa nuque, tout en caressant son corps. La jeune femme accompagnait ses mouvements, caressant les cheveux de son amant. Ce dernier laissa ses mains s'égarer sur ses fesses, ses hanches jusqu'à ses cuisses en remontant doucement le long de ses cuisses qu'elle écarta pour laisser le passage des doigts sur son entrejambe. L'homme sourit en la regardant.
- Elle coule beaucoup dis donc. Tu as envie pas vrai ?
- Et je suis sûre que toi aussi. Caresse-moi. Fais-moi du bien devant mon homme. Il n'attend que ça. Pas vrai mon cur ?
- Vas-y ma chérie. Amuse-toi. Montre comme tu es magnifique.
Elle écarta davantage ses cuisses et l'homme entama ses caresses tout en embrassant profondément la jeune femme qui ne pouvait retenir cependant les gémissements de volupté tant elle avait attendu les caresses de leur invité.
Ce dernier la prit dans ses bras, la souleva et la posa délicatement sur le canapé, releva sa jupe et se pencha pour déguster le nectar de sa chatte désormais ouverte et trempée. La jeune femme gémit sous ses coups de langue tandis que l'homme grisonnant la regardait, savourant le spectacle, laissant une main caresser négligemment son entrejambe. La jeune femme se révulsait, gémissait, criait son plaisir sous les coups de langue.
Sur l'invitation de l'homme qui tenait toujours son verre à la main ainsi que sur les demandes presque suppliantes de la jeune femme, visiblement tremblante d'envie, son amant sortit son membre dressé et empala d'un seul coup la chatte trempée de sa partenaire qui accueillit ce membre brulant dans un long râle.
Ce dernier se mit donc à pilonner la jeune femme sans ménagement, baisant la belle qui se tordait sous ses coups de queue vigoureux. Durant de longues minutes elle subit les assauts de son partenaire tandis que l'homme grisonnant avait désormais saisi à pleine main son sexe de belle taille qu'il caressait doucement. Tandis que la jeune femme se faisait désormais prendre en levrette, il se leva et lui présenta sa queue qu'elle accueillit dans sa bouche, la suçant avec gourmandise et l'embouchant parfois totalement en dépit de sa taille ce qui n'empêchait pas ses cris de plaisir de rester parfaitement audibles.
Puis les coups de reins de son amant se firent de plus en plus forts, plus intenses, son bas-ventre claquant sans ménagement contre les fesses de la jeune femme qui gémit de plus en plus bruyamment jusqu'à ce qu'elle ne laisse s'échapper un long jet de liquide translucide, foudroyée par un orgasme ravageur. L'homme la retourna et éclaboussa son visage et sa bouche de longues giclées d'un sperme épais tandis que l'homme grisonnant lui aussi parvint au plaisir, mêlant son sperme à celui de leur invité. La jeune femme regardait les deux queues expulser leur semence avec délectation et la reçut, l'étalant sur son visage tout en léchant les deux sexes encore palpitant, rejetant leurs dernières goutes de liqueur blanchâtre.
La belle asiatique sourit et continua de lécher les deux hommes jusqu'à ce que les deux sexes aient perdu toute vigueur.
La vidéo s'arrêta abruptement. Le couple de détective échangea un bref regard et Patricia fit démarrer la seconde vidéo.
Cette fois elle montrait une large trappe carrée en métal. Le mouvement de la caméra montrait qu'elle était manifestement portée par un casque ou un équipement permettant à celui qui visionnait de voir dans un angle sensiblement proche du champ de vision de celui qui filmait.
Une main, vraisemblablement celle d'un homme, fit coulisser la trappe, dévoilant une salle carrée plongée apparemment intégralement dans l'obscurité. Près de l'un des côtés de cette pièce, une jeune femme asiatique semblait se protéger les yeux, apparemment aveuglée par la brusque luminosité qui venait d'envahir l'endroit assez exiguë, uniquement équipé d'une chaine reliée à la cheville de la captive.
L'homme fit descendre une échelle et commença à descendre tandis que la jeune femme lui demandait de qui il s'agissait.
- Qui êtes vous ? Faites-moi sortir d'ici !!
- Pourquoi faire, sale putain ? Tu vas voir on va bien s'amuser. Tu vas pouvoir crier autant que tu veux. Personne ne t'entendra ici.
La jeune femme se révéla être la jeune asiatique vue dans la vidéo précédente laquelle affichait désormais une expression de stupeur.
- Mais
.C'est toi ? Mais qu'est-ce que tu
.
- Ouais, personne ne t'entendra. Et tu vas crier salope. Vous allez toutes crier, bandes de putes arrogantes.
Un coup violent l'atteignit en pleine face et la projeta contre la paroi de béton brute derrière elle. Choquée, brusquement effrayée, elle sentit les larmes l'envahir et tourna vers lui un visage implorant.
- Mais pourquoi tu fais ça ? Juste parce que j'ai rompu ? T'es un salaud !! Eut-elle le temps de dire avant que le poing ne s'abatte à nouveau sur elle.
- Mais non ma belle Yun. Pas juste parce que tu as rompu. Après tout tu n'es qu'une pute comme les autres. Ne t'en fais pas tu vas bientôt avoir de la compagnie. Mais en attendant il faut bien que je m'amuse un peu. Ça te passera l'envie de faire ta princesse.
- Non !!! hurla-t-elle, autant paniquée par l'expression d'euphorie de son ex compagnon que par le gout cuivré qui coulait désormais de son nez et de ses lèvres ensanglantées. Christian !!! Noooon!!!
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