Boulot Pour Gay
A la recherche d'un emploi, j'ai répondu à une annonce qui demandait un serveur dans la restauration. Quand je me suis rendu à l'adresse, j'ai vu un dau que je ne connaissais pas, pavoiser l'établissement. Après les formalités administratives, le propriétaire insista pour me faire visiter les lieux. Six tables trônaient au milieu d'une grande salle. Les murs étaient percés d'ouvertures donnant sur des sortes d'alcôves où brillaient des bougies. Dans chacune d'elles, il y avait une table, quatre chaises et une banquette, large comme un lit. Nous n'avons pas visité les cuisines. Il me ramena dans son bureau et me demanda de patienter un court moment.
Il retourna dans la salle et j'entendis un brouhaha. Je me levai et entr'ouvrai la porte.
- Oui, oui, criaient certains, il a un cul d'enfer. Il a accepté de servir à poil ?
- Ehhh ! Doucement, je ne sais même pas s'il est gay !
- Vous inquiétez pas, dirent les autres, avec nous il le deviendra !
- Ecoutez, je suis venu voir s'il vous convenait. Dans un premier temps, prenez votre mal en patience, en regardant son cul. Plus tard, je vous dirai s'il accepte de le dénuder et si vous pourrez le toucher !
- On pourra y goûter ? demanda un autre.
- S'il le veut, pourquoi pas, mais hors du restaurant !
- Pour moi c'est OK, fit l'un d'eux.
- Moi aussi, dit un autre.
Finalement, tous acceptèrent.
Le patron revenait sur ses pas. J'ai refermé la porte et me suis rassis. Quand il entra, je me suis retourné vers lui comme si rien n'était.
- Bon, dit-il, je vais vous prendre un mois à l'essai. Juste une chose, ajouta-t-il, vous n'êtes pas obligé de me répondre, mais bon ! Vous avez vu le dau dehors ? Vous savez ce que c'est ?
- Non, pas vraiment.
- Peut-être..........Ca dépend..........Ce dau est l'emblème des homosexuels. Vous êtes gay ?
- Pourquoi ? Le poste en dépend ?
- Non, mais si vous refusez, je comprendrais.
- Pourquoi, il y a des risques ?
- Ben, notre clientèle étant essentiellement homo, je ne voudrais pas d'incident en cas de regards appuyés sur votre anatomie ou en cas de gestes intempestifs.
- Qu'est-ce qu'elle a mon anatomie ?
- Je ne vous cache pas que la visite de la salle était un prétexte pour leur montrer votre cul. Il faut attirer les clients. D'ailleurs, ils ont émis certains désidératas que je vous soumettrai plus tard.
- Alors comme ça, mon cul leur plait?...
- Je devais quand même bien vous le dire !
- Oui, bien sûr ! Et qu'est-ce qu'il veulent de plus ?
- Je suis gêné de vous demander ça maintenant. Je pense qu'il vaut mieux attendre de voir si vous aimez ma clientèle. Ca peut aider !
Un mois plus tard, Je faisais le service nu comme un ver. Le patron m'avait passé un anneau en or autour de la bite. Une chaîne du même métal partait de cet anneau, passait autour de mon cou et maintenait mon sexe à la verticale, montrant mon pubis et mes couilles, dépourvues du moindre poil. On m'avait également épilé les jambes , les cuisses , les fesses et la raie. J'étais aussi lisse qu'un nouveau-né.
Les consommateurs, en bons amateurs, ne pouvaient s'empêcher de tâter mon cul, à mon passage entre les tables, mais, pour moi, c'était bon . Jusqu'à l'incident d'il y a cinq ans.
Un gros balèze entra dans le restaurant et s'installa. Je lui apportai le menu et, me regardant d'un oeil mauvais, il me pinça méchamment une fesse.
- Espèce de maladroit, vociféra-t-il, nettoies-moi ça !
Je tendai le torchon pour l'essuyer, mais il tira plus fort sur mon bras.
- Avec ta langue, connard !
Je me suis penché et l'ai pris en bouche.
- T'as vu le film "histoire d'O" ? demanda-t-il en ricanant.
Il se leva en me soulevant par l'épaule. Une fois debout, il me courba sur la table et enfonça sa bite dans mon cul. Devant les autres clients médusés, il s'agrippa à mes épaules et me laboura les fesses à grands coups de reins.
Le patron a appelé la police. On s'est retrouvé en taule. Le patron, le balèze et moi.
Je ne sais pas pour les autres, mais moi j'ai écopé de trois mois pour éxhibition dans un lieu public. Quand les autres détenus l'ont su, ils ont formé un cercle autour de moi dans la cour, pendant que, aussi nu que dans le restaurant, je soulageais les besoins sexuels de ces messieurs.
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