Emilie.

Pour Nyna, merci à toi…


Où je travaillais avant, la place était occupée par une majorité de femmes. La plupart auraient pu être ma mère et elles passaient leur temps à casser du sucre sur le dos des autres.
Si bien que lorsque des petites jeunes débarquaient, cela faisait du bien. Les conversations étaient beaucoup plus tournées vers la rigolade et nous refaisions le monde à notre manière.

Ceci étant dit, il n’y avait pas que des vamps dans ce groupe de personnes bien en place dans la société. Il y avait aussi quelques filles qui n’étaient pas seulement de passage pour un mois ou deux. On n’avait pas l’appréhension de voir des amitiés se créer pour disparaître quelques semaines après.
J’ai pu faire la connaissance de filles remarquables d’ailleurs. Et l’une d’entre elles l’était plus que les autres.

Emilie avait 26 ans, on était d’âge à peu près. Et quand on se croisait dans un couloir, c’était toujours avec de grands sourires et un œil complice que l’on se saluait.
A chaque fois, du moins en ce qui me concernait, il y avait une force indescriptible qui me submergeait. Je refusais pourtant de m’avouer que cette fille me plaisait.

Belle, intelligente, dynamique, elle semblait vivre la vie à pleine dent. Jamais on ne la voyait de mauvaise humeur. Jamais on ne la voyait avec un coup de blues. Elle laissait tout cela à la porte.
Ses cheveux châtains coupés mi-long semblaient virevolter dans l’air, accompagnant la démarche sensuelle de leur maîtresse.
Ses yeux verts et intenses, brillaient comme des perles et débordaient à la fois de générosité, de douceur, d’envie et de tendresse.
Elle portait toujours des tenues qui mettaient son corps en valeur. Robe, jupe, jeans, tout lui allait à merveille et tout la montrait sous son meilleur jour.
Quand vous croisiez Emilie, il était impossible de ne pas tomber amoureux, foudroyer sur le coup.

Chaque semaine, on pouvait cependant la voir avec un mec différent.

Toujours le même style de gars bodybuildés, jeune, tout droit sortie d’une série américaine et sans véritablement de personnalité.
Et puis, on pouvait lire dans leurs yeux comme dans un livre ouvert : ces types ne voyait en Emilie qu’une jeune femme sensuelle que l’on met dans son lit pour ensuite aller raconter à ses potes quel « bon coup elle peut être ! »

Ça me navrait. Elle méritait un autre traitement.
Et un jour, pour la toute première fois depuis que je travaillais ici, je l’ai vue en larme, planqué dans un coin au fond du parking, pensant que personne ne pourrait la voir là.
Je me suis approché d’elle, elle m’a vu et sans même réfléchir un instant, sans rien demander, je l’ai prise dans mes bras. Elle s’est laissée aller, s’abandonnant complètement. Je sentais ses muscles se détendre sous mon étreinte, preuve que je lui apportais le réconfort dont elle avait besoin.
Je lui ai alors demander de m’expliquer pourquoi de telles larmes. Et quand elle me dit que son dernier petit ami lui avait fait comprendre qu’elle n’était que le bon coup d’un soir ; j’ai senti une rage m’envahir. Je l’ai serrée contre moi un peu plus fort, posant une main sur sa tête et un baiser sur sa tempe.
Je lui ai alors dit qu’il ne fallait pas qu’elle voit les choses comme cela. Elle s’était faite avoir avec la manière la pire qui soit chez un homme. Mais que certains d’entre eux pouvaient l’aimer pour ce qu’elle était réellement.
Je me refusais, encore une fois, de lui avouer que je faisais parti de ces hommes. Je ne pouvais profiter de sa détresse pour assouvir cette envie d’être là pour elle, sur tous les plans. J’étais déjà présent, elle s’était abandonnée dans mes bras, ça suffisait pour le moment.

Le lendemain, le regard d’Emilie avait quelque peu changé. Elle ne me regardait pas comme tous les jours. Il y avait maintenant encore plus de respect et je ne sais quoi d’autre, comme si elle me remerciait de ce que j’avais pu faire.

Elle était d’ailleurs venue me voir au matin pour me dire bonjour. Mais au lieu du simple regard habituel, il y avait un baiser intense déposé sur chacune de mes joues.
Cette fois-ci, mon cœur s’était emballé. J’avais ressenti tout l’amour, toute la gratitude qu’elle avait placé dans cette étreinte.
Elle avait même failli m’embrasser, détournant la tête au dernier moment, fermant les yeux, peut-être par peur de violer mon intimité. Alors, comme il n’y avait personne autour de nous, je l’ai prise par le poignet pour l’empêcher de partir. En se tournant vers moi, elle comprit de suite ce que j’attendais depuis si longtemps.
Elle m’embrassa tendrement avant de s’éloigner avec un dernier regard et un dernier sourire. Ces yeux si brillants, ce sourire si doux… je fondais complètement !

Coucher dès le premier jour, ce n’est pas mon truc. On avait passé beaucoup de temps, Emilie et moi, sur la banquette du salon, à discuter, se regarder, s’embrasser et se caresser. Mais jamais nous n’étions encore passer à l’acte. Peut-être par pudeur, par prudence ou tout simplement par peur de brusquer l’autre.
Et ce soir là, alors qu’elle devait rejoindre son appartement, elle remettait son départ toujours à un peu plus tard. A chaque fois, on se trouvait des excuses pour rester un peu plus longtemps l’un avec l’autre.
Puis, au moment de me quitter, quand nos yeux se sont regardés, il nous était impossible de bouger. Impossible de la laisser partir. Et elle, impossible de passer cette porte.
Elle devait rester et elle allait rester.

Je l’ai embrassée d’abord tendrement puis de plus en plus fougueusement. Je lui dis de rester avec moi et elle ne se laissa pas prier pour laisser tomber sa veste à terre.
Elle commença à me retirer mon sweet alors que je l’entraînais dans ma chambre.
De mon côté, je faisais sauter un à un les boutons de son petit chemisier mauve pour le retirer ensuite.
Dans la chambre, j’enlevais mon jeans, ne gardant que le boxer qui laissait apparaître la bosse de mon sexe raidi.

C’était peut-être cette réaction incontrôlable qui faisait sourire tendrement ma petite Emilie, comme si elle doutait du pouvoir qu’elle avait sur moi.

Je l’amenais près de mon lit, dégrafant son soutien gorge pour le lui retirer.
J’embrassais sa poitrine avec délicatesse tout en la couchant sur le lit. Je mordillais alors ses tétons, massais son sein avant de passer à l’autre. J’admirais cette poitrine qui se soulevait au grès d’une respiration intense et soutenue.

J’embrassais Emilie dans le cou, une main posée sur son ventre nu et l'enlaçais encore, intensément, allongé sur elle, prenant ses cuisses dans mes mains.
Puis je descendis le long de sa poitrine, de son ventre, la caressant délicatement, lui donnant des frissons de plaisir. Ma langue passait sur sa peau fraîche et chaude.

Je lui retirais le pantalon, le jetant quelque part dans la chambre, ne perdant pas de vue ce corps si sublime. Je me redressais pour lui soulever la jambe droite et l’embrassais. Je déposais mille tendres baisers sur sa peau parfaite, descendant lentement à l’intérieure de sa cuisse.
Quand j’arrivais à sa petite culotte, je la pris pour la faire glisser, l’accompagnant jusque sur les chevilles de ma douce.
Elle écartait alors les cuisses, m’invitant à découvrir son sanctuaire déjà bien humide. Je n’avais qu’une envie, c’était de la goûter et de lui donner un intense plaisir, comme jamais.
Pourtant j’allais l’embrasser encore. Elle replia ses jambes pour les poser le bas de mon dos.
Mon sexe, se frottait au sien et cette sensation dans la bas ventre m’excitait encore plus.
– Je t’en prie, me dit-elle alors. Suce-moi ! Prends-moi !
Elle écarta les jambes pour me laisser le champ libre et je plongeais alors la tête entre ses cuisses douces et chaudes.
Le parfum de son nectar m’envahit rapidement et je commençais à sucer cette petite chatte dégoulinant avidement.
Ma langue passait et repassait sur son clitoris et allait parfois jusqu’à l’entrée de sa grotte d’amour.
Je goûtais à ma belle, ne pouvant détacher mes lèvres de ce sexe si délicieux.
J’aspirais son clitoris et ses lèvres pour les lécher, les libérais et recommençais, faisant cambrer une Emilie gémissante sous le plaisir que je lui offrais.
Je la suçais comme cela pendant de longues minutes avant de commencer à introduire deux doigts dans son vagin, la fouillant tendrement.

Je retirais mes doigts de temps à autres pour goûter sa mouille et recommençais à la masturber. Elle gémissait de plus en plus fort, ses doigts se perdant dans ma chevelure.
Je cessais de la sucer mais la masturbais toujours. Mon pouce venait se coller contre son clitoris pour le masser.
Emilie lâchait des râles de plaisir et gémissant encore plus fort.
Soudain, elle se cambra, resserrant ses cuisses avant de se relâcher complètement, soupirant après un puissant orgasme.

Je me redressais pour l’embrasser tendrement et voyais dans ses yeux tout le bonheur que je venais de lui procurer. On se regardait, ses mains dans mes cheveux et l’une des miennes lui caressait encore amoureusement le sexe.

Elle me fit basculer sur le côté, s’accroupit à hauteur de mes hanches et enleva mon boxer pour laisser surgir mon sexe raidi par l’excitation que me gratifiait cette femme superbe.
Elle prit mon sexe en main me masturba un peu et vint le sucer goulûment. Sa langue tournait autour de mon gland puis ma queue s’enfonçait dans sa bouche, majestueusement sollicité par cette langue qui n’en finissait pas de me sucer.

Si je devais jouir, c’était en elle et pas dans sa bouche. Au bout de quelques minutes de ces caresses intenses et magiques, je lui fis comprendre d’arrêter. Elle vint m’embrasser, s’asseyant sur moi et profitant de la position pour frotter sa petite chatte sur mon pénis. Ce que c’était bon comme caresse ! Je sentais sa petite chatte tout humide se masser contre moi, c’était l’extase…

Pourtant pas autant que lorsqu’elle se redressa pour diriger ma queue vers sa petite grotte d’amour. Elle s’assit lentement sur moi, comme si elle savait que j’adorai bien sentir mon sexe pénétrer entre les cuisses d’une femme.
Elle se balançait lentement d’avant en arrière. Mon sexe bougeait au fond de son corps. Puis les mouvements furent plus longs, plus intenses encore. Je sentais ma queue faire des vas et vient en elle.
Je lui caressais les cuisses. Des cuisses fermes, douces et chaudes. Je remontais jusque sur ses hanches, passais sur ses fesses en suivant ses mouvements de bassins.
Je ne pouvais lui dire à quel point elle me faisait du bien, à quel point je l’aimais, profitant de chaque mouvement, de chaque frottement de sa peau parfumée sur moi.

Je lui caressais alors les seins, les enserrant tendrement dans mes mains. Je l’admirai, plongeant mon regard dans le sien. Son mouvement se faisait plus rapide, plus intense. Elle voulait m’amener là où je l’avais conduite quelques minutes plus tôt. Et je sentais le nirvana approcher à grands pas, alors que j’aurai aimé que ce moment ne finisse jamais !

Je me redressais pour la prendre dans mes bras. Elle mis ses jambes de chaque côté de mon bassin, continuant son balancement. Elle posa une main sur ma nuque et me fixa intensément pour me voir jouir en elle.
Et quand mon sperme l’envahit, je la pris dans mes bras, la serrant fortement contre moi, ultime communion de nos corps, ultime envie de ne pas voir nos corps séparés. Elle me serra tout aussi fortement contre elle me glissant à l’oreille tout son amour et sa gratitude.

Je restais en elle encore quelques instants et lui signifiait, à mon tour, tout mon amour. J’espérais qu’elle ne voyait pas là un simple moment à passer, une simple relation sexuelle sans lendemain. Du lendemain, j’en voulais… avec elle. Et je voulais lui donner autant de plaisir, jour après jour, heure après heure…

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!