Le Gage
Il est 7h, je me lève un peu fatiguée, le travail un peu oppressant en ce moment et les nuits écourtées par les discussions avec mon Maître ont raison de moi.
Bizarrement, ce matin je suis pressée daller travailler, pourtant je napprécie pas énormément les jours de bureau, préférant laction du terrain. Mais ce matin cest un peu différent, après deux jours dabstinence imposée plus ou moins par mon Maître, je vais enfin pouvoir me libérer lors de lexécution de mon deuxième gage qui devra se faire dans les toilettes du bureau.
Je précise « imposée plus ou moins » car mon Maître a eu la bonté de me laisser plusieurs choix, mais comme il était certain que je ne choisirais pas labstinence, et que mon orgueil adore les défis, jai voulu lui prouver quil pouvait avoir tord à mon sujet
Je me prépare rapidement, pas question dêtre en retard au bureau, jai un travail colossal qui mattend, et plus encore
Jarrive un peu avant 8h, jouvre les locaux, comme habituellement, je suis la première arrivée. Daprès les directives de mon
Maître, je pourrais effec mon gage immédiatement mais je sais quil serait contrarié quil ny ait pas une seule personne dans les locaux à ce moment. Je regarde donc le courrier, organise les missions de la journée et distribue les tâches parmi mes trois collègues.
Le premier de mes collègues arrivent à 8h05, cinq minutes de retard, mais je ne vais pas lui en tenir rigueur cette fois-ci, il est de ceux qui travaillent le mieux. Les deux autres ne viendront quà 9h aujourdhui, jai donc un peu de temps pour moi.
Je lui précise que je vais faire une pose WC car jai besoin de me libérer (et ce nest rien de le dire
).
- Pourtant à ce que je sache tu nas pas de prostate, me dit-il en souriant.
Il faut savoir que je leur ai déjà fait des remontrances sur leur petite capacité de vessie qui leur fait prendre des pauses WC dès
leur arrivée et parfois toutes les demi-heures, je leur précise souvent avec mon arrogante ironie, quà ce rythme il faut consulter,
que cest certainement la prostate.
- Effectivement mais une envie pressante.
- Comme quoi ça arrive à tout le monde, même au « boss », ajoute-t-il avec une légère ironie dans la voix.
- Hum, tu es bien insolent ce matin, lui dis je avec un faux air sérieux.
- Aurais-je vexé lorgueil de Madame ?
- Sache quil en faut plus mais tu devrais te méfier du « boss » comme tu le dis. Tu sais que jai le dernier dossier de développement casse-pied qui vient darriver, et que je nai pas encore choisi qui va en avoir la charge. Jai dit ceci avec mon petit air supérieur dont jaime user régulièrement fasse à eux.
- Tu nrais pas de ta position pour te venger dune vanne mal digérée.
- Va savoir
Sur ce, je quitte la pièce avec un léger sourire au coin des lèvres, contente davoir une fois de plus le dernier mot. Sil savait que la
jeune femme fière et sûre delle quil connaît, prend son pied en étant soumise
Je traverse le couloir qui me renvoi lécho de mes talons hauts sur le carrelage. Le reste des locaux est encore vide, peu de bureaux sont ouverts avant 9h, je vais donc être relativement tranquille pour effec mon gage. Jarrive enfin aux toilettes, je nai croisé personne, jentre dans une cabine et referme derrière moi.
Mon cur bat tellement fort que jai limpression quil va sortir de ma poitrine. Les lieux ne sont pas très spacieux, je ne les avais jamais envisagés ainsi mais il est vrai quà part la position assise, la liberté de mouvement nest pas très large. Je ferme donc le couvercle des toilettes et massois dessus après avoir retiré mon pantalon.
Japproche ma main de mon string et commence à caresser mon sexe à travers le fin tissus avant de le retirer. Depuis le levé je suis bien humide, aussi la pénétration de mes doigts se fait très facilement. Bien que la situation mexcite, elle me bloque tout autant, et après plus de cinq minutes passées à tenter de me faire jouir, je narrive toujours pas à prendre du plaisir.
Je peste contre moi-même, moi qui ai envie depuis deux jours, se retenir pour ne pas y parvenir quand jy ai enfin le droit, cest vraiment insensé. Je pourrais tenter de continuer mais je sens que leffort serait vain, et puis mon collègue va se demander ce que je fais.
Je décide donc de revenir à mon poste de travail avec en tête léchec de cette tentative avortée. A mon retour mon collègue me regarde avec un air soucieux.
- Ca ne va pas ?
- Si, si pourquoi ?
- Je ne sais pas, tu nas pas lair bien, tu as lair contrariée, cest ma vanne de tout à lheure ?
- Non, non, bien sur que non ne tinquiètes pas, cest juste passager.
- OK je préfère ça.
Je reprends mon poste et gère les dossiers en urgence. Le reste de mes collègues est arrivé et ils ont pris leur poste sans difficulté ce matin, tant mieux, je naurais pas géré un gros problème.
Mon travail navance pas bien vite, je nai pas la tête dedans, je suis déçue de ne pas avoir réussi. En outre, plus je pense à cet échec et plus jimagine comment je devrais le rédiger à mon Maître. Chacune de mes pensées mamène inexorablement à limaginer déçu et à le voir contraint de me punir.
Bizarrement, cette pensée mexcite et je sens mon entrejambe shumidifier. Je reprends espoir, peut-être que je peux retenter la chose, peut-être que maintenant jy parviendrais. Jattends un moment avant de me décider, je réfléchi à la façon dont je vais my prendre, aux pensées que je pourrais avoir pour mexciter davantage. Après plusieurs hésitations, je me lève et sors, prétextant une autre pause WC. Mon collègue me regarde avec inquiétude, moi qui ne vais pratiquement jamais aux toilettes de la journée, il doit penser que je ne vais pas bien.
Cette fois-ci, en traversant le couloir jai rencontré deux autres employés des bureaux dà côté. Je rentre dans une cabine, me remet en position comme la première fois et retente de me donner du plaisir.
Pourtant je ne veux pas renoncer, cest trop bête, moi qui ce matin encore aurait joui violement en me donnant du plaisir au réveil
Je me lève, mappui contre le mur et recommence, sachant que je suis plus clitoridienne, je décide daccen mes caresses autour de mon petit bout de chair.
Jimagine que mon Maître est là, derrière moi, à me prendre sans égard en me traitant de tous les noms, à se servir de sa petite chienne comme il le souhaite. Je ferme les yeux, continue mes caresses, imagine les coups de butoir de mon Maître qui viennent frapper le galbe de mes fesses rebondies. Le désir monte peu à peu, je sens que je vais y arriver, lorgasme arrive, mon corps se tend et une décharge le parcours dans son ensemble. La jouissance na pas été extraordinaire mais jy suis parvenue. Je suis pourtant frustrée, déçue davoir attendu si longtemps, pour obtenir une si faible jouissance.
Il sagit maintenant de ne pas traîner, je nettoie mes doigts comme imposé par mon Maître, un à un avec ma langue. Il aime savoir que je goutte à mon propre jus, que je me comporte comme la parfaite petite salope quil souhaite posséder, une façon de plus de mhumilier comme il se doit.
Je finis de lécher le nectar de mon propre plaisir, un léger petit goût âcre moins fort que certaines fois, qui nest pas extraordinaire mais pas désagréable non-plus. Et puis savoir que je le fais pour obéir à mon Maître, rend la tâche plus aisée.
Je me rhabille enfin, rajuste mon chemisier devant le miroir, et retourne à mon poste. Je regarde ma montre, je me suis absentée plus de quinze minutes, ça va faire louche. A mon entrée dans le bureau mon collègue me jette un regard inquiet, je lui souris pour le rassurer.
Je reprends mon travail mais suis ailleurs, déçue de ne pas avoir obtenue le plaisir tant attendu dabord, ensuite déçue car mon récit de ce gage sera bien morne, enfin déçue parce que jai limpression de ne pas avoir totalement répondu aux exigences de mon Maître.
Mon collègue mobserve depuis un moment, cest vrai quaujourdhui je nai pas encore fait une seule réflexion, je nai pas encore vérifié un seul projet de mes collègues, ça doit paraître louche. Il attend que les deux autres prennent leur pause cigarette et se lève de son bureau pour venir me voir.
- Ca na pas lair daller.
- Hein ? Si, si, je tassure.
- Et moi je ne crois pas, tu as lair ailleurs, fatiguée, peut-être es-tu malade ?
- Non, non tout va très bien, cest juste un peu de fatigue en effet.
- Hum, tu sais tu ne vas pas être très efficace, si tu veux rentre chez toi, je vais gérer pour ce matin, il vaut peut-être mieux que tu te reposes.
- Non, non jai le dossier de communication à finir pour samedi, je ne peux pas me le permettre, ne tinquiètes pas ça va aller.
- Très bien, mais surtout si ça ne va pas, nhésites pas.
- Oui, merci.
Sur ce, il retourne à sa place, je reprends mon poste, ne fait pas dheures supplémentaires cette fois-ci, et rentre manger chez moi avec en tête le récit de mon gage que je dois faire à mon Maître
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