Une Relation Haute En Couleurs (2)

Depuis quelque temps, Angélique trouvait que Samia, sa mère, changeait. Elle si classique et si mesurée dans sa tenue comme dans ses propos semblait vouloir adopter un comportement plus décontracté, pour ne pas dire déluré. Ses robes s'étaient raccourcies, ses pantalons se révélaient plus ajustés, ses longs cheveux bruns se montraient fréquemment dénoués et tombaient sur ses épaules. Elle avait troqué ses lunettes carrées pour des lentilles. Mais surtout, Angélique constatait que Samia ne portait plus de soutien-gorge en certaines circonstances et laissait ses seins lourds vivre leur vie en liberté sous des étoffes si légères qu'on pouvait suivre leurs mouvement à chaque pas. Il y avait aussi sur le visage de sa mère d'origine tunisienne une expression que sa fille ne lui avait pas connue depuis longtemps. Une petite moue satisfaite, une étincelle dans les yeux, une démarche plus voluptueuse. Angélique se demanda s'il n'y avait pas désormais un homme dans la vie de Samia, divorcée depuis quelques mois. Mais lorsqu'elle l'interrogea, elle nia avec énergie :
- Non, pas du tout ! Dis-toi bien que je n'ai pas envie de connaitre à nouveau les déceptions que j'ai eues avec ton père. Mais j'ai décidé de ne plus me prendre la tête, de vivre ma vie car après tout, je suis encore jeune. Ne me demande pas de détails, ça ne regarde que moi. Mais rassure-toi, tu ne vas pas voir un mec débarquer ici un de ces jours. On pourra continuer à se voir comme avant, quand tu le voudras.

Angélique ne fut qu'à moitié convaincue par cette tirade. Le changement était trop marquant pour qu'il fût anodin. Subrepticement, elle fouilla dans ses tiroirs et découvrit une petite collection de strings qui la stupéfia. Quoi ? Sa mère de 45 ans osait porter ces bouts de tissus qu'elle-même à 18 ans n'oserait même pas acheter sur internet ? Il se passait décidément quelque chose. Depuis quelque temps, elle sortait fréquemment avec une femme noire prénommée Myriam.

C'est elle qui l'avait entrainée vers un club de handball où elle était devenue bénévole. Cette nouvelle activité, à l'évidence, avait un rapport avec le nouveau comportement de Samia et au départ, Angélique s'était réjouie que sa mère trouve un dérivatif à ses soucis. Mais Myriam devenait omniprésente. Elle était venue chercher Samia chez elle un soir et Angélique avait désapprouvé in petto la tenue affriolante de cette quadragénaire d'origine africaine à la tête pleine de tresses étalant ses seins et ses fesses dans une robe minimaliste sans la moindre pudeur. Samia l'accompagnait avec un jean beaucoup trop étroit qui faisait ressortir ses fesses bombées et une espèce de boléro sans manches sous lequel, ô surprise, ses seins évoluaient sans le moindre soutien.

L'intimité entre les deux femmes était telle qu'Angélique se demanda si, à défaut de "mec", sa mère ne s'était pas lancée dans une liaison lesbienne, par goût autant que par dépit envers les hommes. Ce serait alors pour sa fille, si pudique, si conventionnelle, si soucieuse d'effacer de sa tenue toute connotation sexuelle au point de porter parfois un foulard pour masquer sa chevelure, un véritable choc. Elle était de ces jeunes filles à peine sorties de l'adolescence pour qui la virginité reste un totem. Elle s'était promise de ne la céder qu'au grand amour de sa vie. Mais depuis quelque temps, sa mère lui proposait d'aller consulter un médecin pour une prescription de contraceptifs, comme si elle conjecturait déjà la rupture de cet hymen. C'était le monde à l'envers. Alors que la plupart des mères d'origine maghrébine montaient une garde étroite autour de la virginité de leur fille, la sienne semblait impatiente de la voir jeter son bonnet par-dessus les moulins. Angélique était bien obligée de constater que cette pression collait avec la nouvelle attitude de sa mère. Elle n'allait quand même pas lui demander en plus de porter des strings et de virer ses soutifs !
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C'est dans ce contexte qu'un dimanche après-midi, alors qu'elle se promenait en ville avec son amie Karine, Angélique découvrit à une terrasse de café sa mère et Myriam en compagnie de deux jeunes gars d'une vingtaine d'années, visiblement deux sportifs, à en juger par leurs muscles apparents.
L'un était un mulâtre, l'autre un beur. Tous les quatre rigolaient comme de vieux potes et Myriam prit même la main du beur pour la porter à ses lèvres, signe d'une incontestable intimité. Le sourire d'Angélique s'effaça. Que voulait dire cette réunion ? Que faisait sa mère avec deux mecs qui auraient presque pu être ses fils et ses frères à elle, Angélique ? Que signifiait cette complicité ? Bon, c'est vrai, il y avait le club de hand qui pouvait provoquer ce "rapprochement". Et elle savait que la veille au soir, l'équipe avait gagné un match important, ce qui pouvait expliquer cette espèce d'euphorie à quatre. Mais quelque chose dans le visage de sa mère laissait supposer une relation moins conventionnelle. Angélique proposa à Karine de s'asseoir à une terrasse voisine afin d'observer discrètement le quatuor. De son observatoire, elle ne tarda pas à constater quelque chose qui la choqua. Sa mère s'était déchaussée et, tout en tirant sur la paille de sa boisson, frottait son pied nu contre le mollet du mulâtre face à elle. Le doute n'était plus permis : ce mec, qu'Angélique admit comme possédant un corps attrayant, était l'amant de sa mère. Sacrée révélation !

- Qu'est-ce qui se passe, tu fais une drôle de tête.
Karine venait de ramener Angélique à sa position. Elle bredouilla une explication vaseuse qui ne convainquit guère son amie. Celle-ci dirigea son regard vers l'autre terrasse et ne vit que des consommateurs attablés.
- Qu'est-ce que tu regardes ? Tu as reconnu quelqu'un sur la terrasse ? demanda Karine
- Non... non... je croyais mais non.
Angélique éluda. Karine était son amie mais son style BCBG de petite bourgeoise bien comme il faut, étudiante sérieuse et aux relations masculines précautionneuses, s'accommoderait mal d'une information sur la liaison de Samia avec ce jeune mulâtre. Elle aussi réservait son pucelage à son futur mari. C'est du moins ce qu'elle disait. N'empêche que le sujet la tracassait et elle parlait souvent du jour où, enfin, elle "ferait l'amour".

C'est à ce moment que le quatuor se leva pour quitter les lieux. Aussitôt, Angélique fit de même et annonça à Karine qu'elle avait besoin de marcher seule. Son amie, bien qu'interloquée, ne s'y opposa pas. Angélique était sujette à ces sautes d'humeur. Et celle-ci s'éloigna pour suivre à distance le quatuor parti à pied vers une destination inconnue.
Le trajet dura une petite demi-heure et le quatuor fit son entrée dans un bâtiment qu'Angélique identifia comme une sorte de logement pour étudiants. Avant d'y pénétrer, Samia adressa un baiser furtif sur la bouche du mulâtre, confirmant la relation intime qu'Angélique avait devinée et elle en fut complètement chavirée. Qui sait ce que ces deux couples allaient faire dans cette piaule probablement étriquée ? Cette question l'agita sur le chemin du retour à son domicile. Elle ne pouvait imaginer sa mère faire l'amour dans cette promiscuité.

Et pourtant, si elle avait pu glisser un oeil dans cette chambre d'étudiants, elle aurait découvert une scène qui aurait horrifié sa pudeur de jeune fille vierge. Elle aurait vu sa mère entièrement nue, à genoux sur un fauteuil sommaire, possédée en levrette par ce mulâtre prénommé Joseph, aux mouvements de cul puissants qui lui arrachaient à chaque coup de boutoir un cri de plaisir. Elle aurait vu aussi, à quelques centimètres du fauteuil, la femme noire allongée toute aussi nue sur le lit une place, écartelée par le Beur prénommé Sélim qui infligeait à sa partenaire le même traitement viril qui illuminait le visage de la récipiendaire et déclenchait de sonores approbations. Elle aurait vu deux femelles catégoriquement et puissamment baisées, et heureuses de l'être. Elle aurait compris qu'un pénis raide, entrant et sortant d'un vagin à cadence soutenue, est un des meilleurs moments de la vie d'une femme.
Mais Angélique n'avait qu'une faible idée de ce qu'était le cul. Et quand sa mère rentra, le sourire aux lèvres et l'oeil brillant, elle supposa juste que le quatuor avait consommé de l'alcool et que Samia en était encore sous l'effet.
Elle garda cependant pour elle sa découverte et partit dans sa chambre calmer ses nerfs devant un jeu vidéo.
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Nous étions en pleine floraison printanière et la sève ne montait pas que dans les arbres. Alors que le week-end de la Pentecôte approchait, Myriam proposa à Samia une petite villégiature dans une maison de campagne que son ex mari avait acquise et qu'il lui avait léguée en compensation de sa rupture.
- Ce n'est pas très confortable mais il y a un petit étang sympa où on peut se baigner discrètement car la maison est isolée. Sélim sera là, nous aurons notre chambre et tu auras la tienne avec Joseph, avait dit Myriam à Samia.
Mais celle-ci avait une autre idée. Elle préférait emmener Angélique, à la fois pour lui faire prendre un peu l'air et aussi pour la préparer à sa propre liaison avec Joseph en lui montrant celle de Myriam avec Sélim, qu'elle pressentait chaude en ce lieu bucolique. Elle était inquiète de la persistance de sa fille à fuir le mâle, par crainte ou par volonté, elle ne savait trop. Angélique hésita. La liaison que ce couple interracial et interâge allait lui infliger la ramènerait à celle de sa mère. Mais celle-ci insista, force arguments à l'appui, et sa fille céda.
- Emmène ton maillot, il va faire chaud et on pourra se baigner, avait dit Samia.

La maison était effectivement spartiate mais agréable parce que nichée dans un coin de verdure. Il y avait quand même une douche et des toilettes à l'intérieur. La chambre dévolue à Samia ne comportait qu'un grand lit et elle devrait donc coucher avec sa fille, ce qui ne les dérangeait guère.
A peine arrivées, elles furent vite mises dans l'ambiance. La canicule s'était déjà installée en ce début juin et Angélique enfila son maillot de bain une pièce pour aller faire trempette. Quelle ne fut pas sa surprise, arrivée au bord de l'étang, de découvrir le couple et sa mère en train de s'ébattre entièrement nus dans l'étang. Elle avait rarement vu sa mère dans le plus simple appareil mais la voir ainsi montrer ses seins, ses fesses et son pubis en toute décontraction la stupéfia. La nudité spectaculaire de Myriam était une autre révélation, moins cependant que celle du jeune homme aux yeux d'Angélique. Lorsqu'il sortit de l'eau, elle voulut détourner le regard mais celui-ci fut irrésistiblement attiré par son entre-jambes. La tige ballottante du jeune homme déclencha dans son tréfonds une émotion qu'elle n'avait encore jamais éprouvée. Le mot "queue" qu'elle avait entendu parfois lui sembla d'un coup parfaitement correspondre à ce qu'elle entrevoyait. Samia s'aperçut du trouble de sa fille et lui lança :
- Alors, tu viens te baigner ou quoi ?

Angélique s'avança dans l'onde, soudain mal à l'aise d'évoluer en maillot parmi ces corps nus, mais personne ne lui demanda de l'enlever. Le problème fut que les trois autres baigneurs demeurèrent à poil une fois sortis de l'onde et qu'elle se sentait de plus en plus gênée. Mais Myriam était chez elle et on ne pouvait pas lui demander de masquer ses gros seins et ses grosses fesses si elle avait envie de les étaler. Son jeune amant n'était pas mécontent d'exhiber ses arguments à une jolie fille et Samia de montrer à celle-ci que la plus vieille des deux n'était pas celle qu'on croyait.
A l'heure du dîner, Myriam et Samia avaient revêtu un simple paréo, Joseph un bermuda laissant découvert son torse finement musclé et Angélique le pantacourt et le tee shirt emportés pour l'occasion. La Noire et le Beur n'arrêtaient pas de se bécoter et de se peloter. Angélique comprit vite que ces deux là allaient faire l'amour dans la chambre voisine et que la mince cloison entrainerait la rupture de leur intimité au détriment du sommeil de leurs voisines, ce qui n'avait pas l'air de perturber Samia.

Après une promenade au clair de lune, chacun regagna sa chambre. Angélique avait revêtu un long tee shirt faisant office de chemise de nuit et conservé sa culotte. Samia ne portait qu'un tee shirt. Il ne leur fallut pas longtemps avant d'entendre les premiers soupirs des préliminaires de l'amour dans la chambre voisine. Et très vite, une cavalcade effrénée commença. Le lit grinçait, Myriam s'exclamait, Sélim commentait : impossible de dormir à côté. Alors, Samia se leva et dit à sa fille :
- Viens, on va faire un tour en attendant qu'ils aient fini, de toute façon on ne pourra pas dormir.
Angélique la suivit mais il fallait passer devant l'autre chambre où la lumière était restée allumée et la porte grande ouverte. Samia s'arrêta et dit à sa fille :
- Regarde ce que c'est qu'un couple qui s'aime.
C'était surtout un couple en pleine euphorie érotique. Myriam était allongée, s'écartait les chevilles avec ses mains et son jeune amant, bien calé entre ses cuisses charnues, la fouillait avec frénésie, exposant ses petites fesses musclées et mouvantes au regard des deux voyeuses figées dans l'encadrement de la porte. Bouche ouverte, Angélique fixait les deux grosses couilles qui ballottaient derrière un pénis d'une incroyable longueur, à se demander comment la Noire faisait pour l'accepter, et avec quel bonheur, à en juger par sa jubilation vocale. Angélique voulut bouger, se sauver. Samia la coinça :
- Non, regarde encore, tu vas voir ce que c'est qu'une femme qui jouit.

Alors, Angélique allait vivre un moment qui compte dans une vie. C'était la découverte non de l'amour, qui occupait auparavant l'essentiel de ses pensées, mais du sexe. Le sexe le plus cru, le plus viscéral, le plus bestial et le plus fascinant. Bien sûr, elle avait eu une éducation sexuelle suffisante pour savoir comment l'homme et la femme procréaient. Mais elle ne connaissait pas l'autre fonction des organes reproducteurs : la création du plaisir. Ou tout au moins, elle n'en avait qu'une faible idée. Mais Myriam et son jeune amant allait l'édifier. Elle vit l'Africaine fouaillée redresser la tête et regarder non le visage de son amant mais la jonction des deux sexes comme si la vision du pénis en pleine activité participait à sa jubilation. Son sourire étincelant, ses onomatopées extasiées et ses commentaires flatteurs ne laissaient pas place au doute : son jeune mâle la régalait.

Lorsqu'elle se mit à quatre pattes, le Beur fiché en elle, Angélique put encore mieux mesurer de profil la profonde pénétration dont Myriam était l'objet et qu'elle accentuait à grands coups de fesses tremblotantes. Une fois encore, elle fit basculer sa tête en avant pour observer par en dessous le travail du pénis avant de la redresser et de pousser un long et profond gémissement. Angélique était maintenant dans tous ses états. Elle se tourna vers sa mère : la langue entre les lèvres, elle avait retroussé son tee shirt au niveau du cou, d'une main se caressait un sein et de l'autre le sexe en regardant le couple forniquer. Elle vivait l'accouplement comme si elle y participait elle-même. Angélique était choquée et en même temps fascinée. Elle n'avait plus envie de s'échapper. Elle voulait voir comment tout ça allait finir. Elle ne pouvait plus ignorer que son sexe dégoulinait littéralement sur ses cuisses. Qu'un grand vide s'y était créé, qui ne demandait qu'à être comblé. Lorsque le jeune homme se mit sur ses pieds, se retira du vagin et positionna son énorme gland entre les fesses copieuses de la Noire, Angélique faillit crier : "non, pas ça !". Et pourtant, le jeune Beur s'engagea bel et bien, à petits coups au début puis jusqu'à la garde. Et quand Myriam s'exclama "vas-y vas-y encore encore jouis dans mon cul jouis dans mon cul !" avant de pousser un cri guttural "ahhhrrrrrrghhh", Angélique comprit que l'acte a priori le plus sale pouvait produire le plaisir le plus intense. Une sacrée découverte. Elle ne s'était même pas aperçue qu'à l'instar de sa mère, elle avait mis sa main entre ses cuisses et produit une sensation qui lui avait mis les jambes toutes molles. Samia le constata après qu'elle même eut ressenti un orgasme visuel. Elle rabaissa son tee shirt, pris sa fille par la main et l'entraina vers leur chambre.
- Voilà, tu as vu un couple baiser. Maintenant, c'est à toi de savoir ce que tu veux. Allez, on va aller prendre l'air, ça va nous calmer.

A peine arrivée au bord de l'étang, Samia fit passer son tee shirt par-dessus sa tête et entra dans l'eau sombre pour un bain de minuit impromptu. Elle interpella sa fille qui était restée au bord :
- Allez viens me rejoindre et enlève-moi ce tee shirt.
Angélique était dans un tel état mental qu'elle obéit instinctivement et pour la première fois de sa vie, se baigna à poil. Elle y trouva un plaisir inédit car l'eau était encore tiède de la journée de chaleur. C'est alors qu'apparurent Myriam et Sélim, tout aussi nus, qui les rejoignirent dans des éclats de rire, feignant de ne pas remarquer la nudité d'Angélique. Heureusement pour celle-ci, il faisait sombre quand elle sortit pour rejoindre sa chambre après être passée par le cabinet de toilette pour se sécher. Sa mère la rejoignit, l'embrassa sur le front et lui dit :
- C'est bien, tu as fait un pas aujourd'hui et maintenant, on va se coucher et dormir.
Mais tandis que sa mère ronflait déjà, Angélique eut du mal à détacher ses pensées de l'accouplement torride auquel elle avait frauduleusement assisté. Elle comprit que sa mère l'avait piégée en l'obligeant à venir dans cette maison en compagnie d'un couple aussi chaud, et en la forçant à regarder leur accouplement avec leur complicité, c'était l'évidence même. Elle en voulait à sa mère de cette supercherie, mais en même temps concédait que sans elle, elle n'aurait pas découvert de quoi le plaisir sexuel était le nom. "Maintenant, c'est à toi de savoir ce que tu veux", lui avait dit sa mère. Sa résolution était prise : elle voulait perdre sa virginité et le plus tôt serait le mieux.
(A suivre)

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