Aventure D'Une Lycéenne (2)
Ce jour là, je ne travaillais pas et jétais assise à la terrasse de lhôtel où je faisais mon stage, il faisait beau. Cétait dailleurs la première fois de lannée où je me posais en terrasse. Le soleil me piquait légèrement les épaules. Les autres femmes avaient sorti tout comme moi de petites robes légères et les hommes se régalaient du spectacle proposé.
Moi, comme à mon habitude, je passais mon temps à observer les gens. Il ny avait pas grand monde en terrasse, seulement un jeune couple qui avait lair de se disputer, un groupe dhommes qui faisaient des commentaires sur les deux serveuses qui passaient.
Il y avait aussi un homme seul qui buvait un demi à lautre bout de la terrasse ; quand jai commencé à le regarder, il griffonnait sur un petit bout de papier. Quand il a levé la tête et que nos regards se sont croisés, jai senti un frisson menvahir. À ce moment précis, jétais incapable de dire à quoi ressemblait cet homme, sil était blond, brun, je ne voyais que son regard. Son regard qui mattirait et qui avait arrêté le temps autour de moi. Je navais quune seule envie : que cet homme se lève et vienne me rejoindre.
Mais il ne bougeait pas, il me regardait fixement, comme sil pouvait lire mes pensées et moi, même si ce sentiment me gênait, jétais incapable de bouger, je laurais voulu pourtant, et surtout pouvoir regarder ailleurs. Mais cest lui qui détacha son regard en premier, il se remit à écrire et moi je continuais de le regarder, incapable de faire quoi que ce soit. Il se leva.
Jallumais une cigarette, il fallait bien que je fasse quelque chose, pour arrêter de suivre cet inconnu du regard.
Il partit de sa table et marcha dans ma direction, et moi je regardais fixement devant moi pour éviter de croiser ce regard qui mhypnotisait. Dun coup, jai senti une présence derrière moi, je savais que cétait lui, et cette pensée me fit de nouveau frissonner.
Je savais quil était là, derrière moi, mais jétais incapable de bouger.
Je le regardai séloigner, quand la serveuse avec qui je travaille habituellement arriva vers moi.
Pauline, lhomme qui part a laissé un message pour toi.
Et elle me donna un petit bout de papier. Jétais tellement surprise que jai été incapable de dire un seul mot à ce serveur qui séloignait en souriant. Jétais là, seule face à ce petit bout de papier. Après un long moment dhésitation, je me décidai enfin à louvrir : «Chambre 18 ».
Je ne savais pas à quoi je mattendais, mais sûrement pas à ça. Mon cerveau et ma raison étaient choqués, mais mon corps, lui, paraissait enchanté par cette proposition surprenante. Je refermai ce petit mot rapidement de peur que quelquun me surprenne.
Je nosais plus regarder autour de moi, javais limpression que tout le monde savait. Je me dépêchai de finir mon verre et de partir, bien décidée à oublier cet homme qui mavait tant bouleversée.
Alors que je regagner ma chambre et que mon corps et ma raison se chamaillaient, cest mon inconscient qui prit la décision, je me retrouvai devant la « chambre 18 », incapable de frapper à cette porte ou de louvrir. Je sentais quil était là, quil mattendait, ce frisson que je connaissais bien depuis que javais croisé ce regard menvahit à nouveau. Et comme si lui aussi avait senti ma présence, il ouvrit la porte. Sans dire un mot, il me prit par la main et me fit rentrer. Le contact de sa main sur la mienne provoqua en moi un sentiment confus. Javais envie de fuir, comment pouvais-je être autant attirée par cet homme dont je ne connaissais que le regard. Ce regard que je croisais encore une fois, ce regard qui me fit comprendre pourquoi jétais là prête à mabandonner à un inconnu.
Il me tira contre lui et tout en membrassant, ses mains me prirent par la taille et me portèrent jusquà la table.
Pendant que sa bouche descendait le long de mon ventre je me suis allongée sur la table. Sa langue titillait mon clitoris, ses doigts continuaient leur va-et-vient dans mon vagin. Mon corps se cambrait de plus en plus et mes gémissements se transformèrent en cris. Mon esprit mavait abandonnée depuis longtemps, mais là cétait mon corps qui mabandonnait à son tour.
Cet inconnu mavait amenée à une jouissance au-dessus de toute imagination.
Une fois remise de mes émotions je suis descendue de la table, je voulus rendre à cet homme le plaisir quil mavait offert. Mais lui en avait décidé autrement. Depuis linstant où javais croisé son regard, je ne maîtrisais plus rien, cétait lui qui contrôlait, il le savait et ne voulait pas que cela change. Il sortit un foulard de sa poche quil me mit sur les yeux. Il mallongea sur le lit, remonta mes deux bras au-dessus de ma tête. Je ne sais pas avec quoi et je ne sais pas à quoi, mais mes deux mains étaient attachées ensemble et elles devaient aussi être attachées au lit car mes bras étaient bloqués. Jétais donc là, complètement nue sur le lit dune chambre dhôtel incapable deffec le moindre mouvement, complètement aveugle, avec un homme dont je ne connaissais rien, mis à part son regard et lagilité des ses doigts et de sa langue.
Quand enfin je le sentis bouger à côté de moi, jai senti son corps se rapprocher du mien, son souffle dans mon cou. Son souffle descendait sur mes épaules et se dirigeait vers ma poitrine. Il ne sétait toujours pas décidé à me toucher. Alors que javais envie (ou je pensais avoir envie) de quelque chose de tactile, de violent, il me caressait avec sa respiration. Dès que mes tétons ont senti cette légère brise, mon corps sest cambré, mes seins ont essayé tant quils le pouvaient de se rapprocher de cette bouche que je désirais tant. Mais rien ny faisait, mes liens mempêchaient datteindre mon objectif. Jaurais voulu crier, lui dire de me lécher, de me bouffer les seins, mais même ma parole, je ne la maîtrisais plus, les seuls sons que jétais capable démettre étaient des gémissements de plaisir.
Au fur et à mesure que son souffle descendait le long de mon ventre, mes cuisses sécartaient et je remontais mes jambes. Alors quil arrivait aux abords de mon sexe, il sarrêta. Pourtant mon sexe était là, prêt et ouvert à attendre désespérément que lon soccupe de lui. Et enfin jai senti sa langue sintroduire dans mon vagin, il y fit un bref va-et-vient. Et dès que sa langue a effleuré mon clitoris, mon corps entier sest mis à trembler, tremblement qui ressemblait plus à des convulsions.
A la seconde où je repris mes esprits, mon corps se remit à trembler, il avait mis mes jambes sur ses épaules et passait son sexe sur mon vagin. Je ne métais pas encore remise de mon dernier orgasme, que le prochain commençait déjà à se manifester. Il faisait tourner son sexe à lentrée de ma grotte. Jaurais voulu pouvoir le prendre dans mes mains, le caresser, le sucer, mais ma position ne permettait aucun mouvement et aucune initiative. Et pendant quune de ses mains commençait à me caresser les seins, jai senti son sexe rentrer tout doucement en moi, et ensemble nous avons poussé un gémissement de plaisir. Il faisait des va-et-vient lents mais profonds, ce qui augmentait en moi le désir et le plaisir. Il dégagea ses bras des mes jambes et je sentais son corps qui se rapprochait, sa bouche rejoignit la mienne pour enfin membrasser. Ses va-et-vient se firent plus rapides et plus intenses, je sentis quil allait enfin bientôt sabandonner en moi. Il enleva rapidement le foulard qui me bandait les yeux, et à linstant même où nos regards se sont croisés, nos deux corps qui ne faisaient plus quun se mirent à trembler simultanément, nos cris de plaisir se mélangèrent. À ce moment précis et pour la première fois, nous étions à égalité, aucun de nous deux ne contrôlait la situation. Il posa sa tête sur ma poitrine et libéra mes mains. Il se retira et sallongea à côté de moi, sur le dos, les yeux fermés. Je pouvais enfin le regarder : il avait une quarantaine dannée, très beau. Jai du rester un quart dheure à côté de lui à le regarder. Comme je naurais pas su quoi lui dire sil ouvrait les yeux, je me suis levée et habillée. En partant, je me suis approchée de lui, jai déposé un baiser sur ses lèvres et lui ai dit merci. Jai vu un sourire se dessiner sur ses lèvres, il ne dormait donc pas
.
En sortant de sa chambre, je me dis que je ne connaissais ni son prénom, ni même le son de sa voix. Jai sorti mon paquet de cigarettes de mon sac et là, je me suis aperçue que maintenant je connaissais son numéro de téléphone
.
En ce moment, jai encore ce paquet de cigarettes avec son numéro de téléphone dans mon sac, je ne sais pas si je lappellerai, quest-ce que je lui dirai, peut-être : « Bonjour, je suis la fille de la chambre 18 » ?
Pourquoi pas
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