Nina Dans Le Métro
Nous avions passé la journée à nous envoyer des messages. Vous maviez envoyé des ordres par mail : enlever ma petite culotte, passer devant votre bureau comme si de rien nétait, puis me baisser pour ramasser un stylo que jaurais fait tomber, ce qui vous a donné loccasion de voir une trace légèrement humide sur ma jupe, denfoncer un doigt dans ma chatte puis vous apporter un dossier important en salle de réunion pour que vous puissiez le sentir, vous envoyer une photo de mon entre-jambes par mms avant que vous nalliez vous branler dans les toilettes.
Vous maviez parlé de vos désirs pour notre prochaine rencontre, vous maviez parlé de liens, de martinets, de petite jupe sans rien en-dessous, de votre queue qui bandait dur pour moi, de mon corps offert à vous, de votre désir que je réprime mes soupirs (vous saviez très bien que jen suis incapable), faute de quoi je serais punie.
Tous ces messages, échangés sur un ton badin et sévère à la fois il ny a que vous, Monsieur, pour réussir ce mélange mavaient excitée. A la fin de la journée je ne pouvais plus travailler, mais quand je vous lai dit, vous mavez vertement envoyée sur les roses. Je navais pas le droit de me toucher, pas le droit de vous rejoindre dans votre bureau, pas le droit de vous sucer.
Que le droit dattendre dêtre sommée à notre prochain rendez-vous.
Et vous êtes sorti du bureau en même temps que moi. Dans lascenseur, vous ne parliez pas, vous contentant de me regarder, pendant que la tension sexuelle entre nous atteignait des sommets insoutenables. Javais dû ouvrir un bouton supplémentaire de mon chemisier, on voyait la dentelle de mon soutien-gorge, orphelin puisque ma culotte était dans la poche de votre veste. Mon cur battait fort soulevant ma poitrine, faisant trembler le mince tissu de mon vêtement. Nous sommes entrés dans le métro. Personne que nous connaissions nétait là. La rame était bondée. Vous vous êtes frayé un passage jusquau coin, me tirant par le bras.
Elle vérifia dabord si jétais bien épilée, effleurant mon sexe ; puis, satisfaits, vos doigts se posèrent sur le petit bouton (celui que vous appelez mon « interrupteur à plaisir »), et le caressèrent, doucement, dans le sens des aiguilles dune montre. Je mordis mes lèvres pour réprimer un soupir. Je remarquai aussi que mes tétons durcissaient, ce qui allait se voir sous mon chemisier si léger.
Délaissant cet endroit pour se rapprocher de labîme de ma féminité, vous y fîtes glisser un, puis deux doigts. Loin en moi. Très doucement, très lentement. Une fois, deux fois, trois fois des mouvements de va-et-vient. Puis vous les enfonçâtes au plus loin, et les fîtes bouger, là, en moi, comme vous savez que jaime. Je ne pus mempêcher dexpirer un peu fort. « Fais très attention. » vous entendis-je. Vos doigts se retirèrent et vinrent rejoindre à nouveau mon clitoris. Humides de moi, ils glissèrent dessus, puis lastiquèrent fort pendant quelques secondes. Cela marracha un soupir que je tentai de masquer : « ah ! Ah, au fait, Caro te passe le bonjour, elle ma demandé de tes nouvelles »
Je me cambrais un peu pour mieux sentir cette bosse dans votre pantalon, pour vous sentir bander contre mes fesses.
Mais vos doigts me tourmentaient toujours et je sentais monter cette humiliation que vous avez le don de faire naître, et qui fait éclore mon plaisir à chaque fois que je suis avec vous.
Je me pressai contre vous, sentant vos doigts saffoler, entrer en moi, ressortir, caresser mon clito, entrer en moi et recommencer. Je renversai ma tête sur votre épaule, vous enfonçâtes une dernière fois vos doigts puis les fîtes tourner sur mon clito, et ce fut comme un éclair dans ma tête, un divin étourdissement, des vagues de spasmes parcourant mon corps, et je me mordis les lèvres et me retins de mon mieux, mais je nai jamais réussi à réprimer un cri de jouissance.
Je repris conscience. Mon corps se relâcha, votre bras autour de ma taille se desserra un peu. Votre bite était toujours gonflée contre mes fesses, mais vos mains descendirent sommairement ma jupe, et lécran de votre veste disparut. Javais joui devant tout le monde, je me sentis humiliée et exposée.
« Tu as aimé, hein ? vous entendis-je, tu as bien joui ? jespère que tu sauras ten souvenir, jai été très gentil avec toi. Mais toi, tu nas pas bien obéi, tu as fait du bruit et maintenant tout le monde sait que tu es une petite cochonne. Et tu seras punie la prochaine fois que je voudrai de toi. »
Le métro entra dans une station. Je vous regardai descendre et rester sur le quai, attendant le prochain métro. Quant à moi je restai là, les yeux au sol, fixant cette petite goutte par terre qui provenait de moi.
Et je rentrai chez moi, pleine de cette jouissance que vous maviez offerte, humiliée devant ces inconnue, avec cette envie de vous encore, nue sous ma jupe, les seins douloureux de navoir pas été touchés.
Et jattendis ce prochain message qui me sommerait de me mettre à votre disposition.
Il ne tarda pas.
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