Attirance Et Dévotion

Michel parut surpris par ma demande. Pourtant, il l’avait déjà montrée souvent et à différentes occasions.
Moi, je ne l’avais vue qu’une fois mais cette vision avait enfiévré mon imagination en provoquant des fantasmes érotiques d’une grande intensité. J’avais vraiment très envie qu’il la sorte à nouveau et cette fois pour moi seul. L’homme joua les offensés, arguant qu’il ne faisait pas cela sur commande, qu’il était le seul à en décider, et que j’étais foutrement culotté. Je compris vite que cette colère feinte était un encouragement à insister et que ce ton bourru cachait mal le plaisir que lui procurait mon intérêt pour l’organe qui faisait sa fierté. Ce qu’il voulait c’était que je m’abaisse à le supplier, ce que je ne manquais pas de faire. J’étais disposé à m’humilier, s’il le fallait, pour arriver à mes fins. Je lui exposais donc mes affres depuis que j’avais eu l’insigne privilège d’apercevoir sa superbe anatomie. Mon exposé flattait tellement son ego disproportionné qu’il ne put résister à ma supplique. En bombant le torse de fierté, il déballa alors son équipement. J’avais atteint mon but. Cependant, une chose était certaine, c’est que cet homme possédait le plus bel outil qu’il m’ait été donné d’observer. Epais et massif avec une peau abondante et fripée, il était d’une taille exceptionnelle. Michel le décalotta négligemment comme s’il allait uriner, c’était surement un geste machinal qu’il accomplissait chaque fois qu’il le prenait en main.
Le gland ainsi découvert surgit de son écrin, rose et opulent avec une fente large et profonde qui formait une crevasse impressionnante. J’imaginais déjà le flot de liquide crémeux jaillissant de ce cratère rose.
Sans honte, je rivais mes yeux sur l’objet aux proportions hors normes sous le regard goguenard de l’homme au comble de la satisfaction. Pourtant il devait être habitué aux œillades stupéfaites des observateurs présents lors de ses déballages éhontées. Car c’est bien cet effet qu’il recherchait lors de ces démonstrations, Pensant certainement que la taille de l’arme faisait la puissance du guerrier et provoquait inévitablement l’admiration de l’assistance.


En ce qui me concerne j’étais le client idéal. J’avais toujours été fasciné par les grosses bites. Surement parce que j’étais loin d’en posséder l’équivalent. Les photos d’hommes nus superbement montés avaient toujours fait sur moi une forte impression. Leur virilité épanouie me mettait dans un état de transe émotionnelle en provocant des désirs frustrants car inassouvis et, à l’adolescence, je m’astiquais furieusement en les admirant. Maintenant j’étais devant une de ces merveilles de la nature et même si elle appartenait à cet être si peu aimable, j’étais bien décidé à ne pas laisser passer l’occasion d’en profiter.
Je tombais à genoux devant l’objet de mon émoi et le soulevais pour gober le gland saillant. Je devinais sans le voir le sourire en coin de l’homme qui, pas mécontent de la tournure des événements, se laissait avaler avec condescendance. Ce n’était certainement pas la première fois qu’il se voyait ainsi pris en bouche, mais cependant j’étais persuadé que c’était une première avec un de ses collègues. Cela ne pouvait qu’ajouter un piment supplémentaire à l’événement. Baiser entre hommes sur son lieu de travail permettait d’assouvir un fantasme dont, j’en suis persuadé, beaucoup avaient rêvé sans oser l’accomplir.
Le membre avait durci à la sollicitation mais n’avait presque pas changé de volume. Heureusement car sinon il m’aurait été difficile de l’avaler. Il s’était raidi à l’horizontale et formait un gourdin impressionnant que je ne pouvais engager que du tiers de sa longueur. Le reste je l’avais saisi à deux mains et je le branlais comme je pouvais. Cependant, la partie ingérée me remplissait entièrement la bouche à tel point que je pouvais à peine faire tourner ma langue autour du gland congestionné. Je fus contraint de le lécher comme un cornet de glace en lapant par de brefs coups de langues toute la surface du glorieux bout. Je gobais ensuite l’ogive pour la masser avec mes lèvres en l’enduisant abondamment de salive. L’homme ne tarda pas à éprouver les prémices du plaisir, qui se traduisit par une respiration de plus en plus bruyante.
Le point culminant fût atteint et l’irruption inévitable se produisit. Elle fût soudaine. Le foutre fût expulsé avec tant de force que la première giclée m’échappa et me balafra le visage d’une trainée onctueuse. L’effet était si agréable et excitant que je laissais toute l’éjaculation se déverser sur ma face empourprée. Michel termina le travail en me barbouillant de sa main l’ensemble du visage, la sécrétion était assez abondante pour cela. Ensuite il me plaça de force ses doigts dans la bouche afin que je les nettoie, ce que j’entrepris de faire sans aucun dégout et même en proie à une excitation très vive. Je les suçais l’un après l’autre en absorbant le sperme encore tiède qui les souillait et les rendant immaculés et luisants. De la même manière, je léchais ensuite toute la main.
Une attitude aussi méprisante à mon égard n’était pas pour me surprendre. Le caractère ombrageux du personnage qui confinait à la misanthropie cadrait parfaitement avec un tel comportement. J’étais pleinement conscient de la suffisance de mon partenaire mais étrangement cela représentait pour moi une raison supplémentaire pour l’apprécier. De telles abjections, engendraient dans mon ventre des frétillements d’un plaisir jusqu’ici inconnu mais très violent. Soudain se révélait au grand jour mon attirance irraisonnée pour ce personnage qui, pour être brutal, n’en était pas pour autant irrésistiblement sensuel. J’étais désormais prêt à accepter beaucoup de choses de sa part au risque de me perdre. Mais je savais pertinemment que dans ce genre d’affaires la raison tient peu de place, ce sont les pulsions qui commandent et ce qu’elles me dictaient à cet instant était de me vouer corps et âme à la satisfaction charnelle et destructrice de cette passion naissante. Cependant je ne pouvais m’expliquer cette fascination pour cet individu imbuvable, cette attirance physique irrépressible et destructrice qui me précipitait dans ses bras d’une façon irrémédiable...
(A suivre)

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