Le Troisième Jour
Il est des femmes dont la conquête est particulièrement ardue, nimporte quel homme pourra vous le confirmer et vous citer lexemple de sa vie. Celle dont je vais vous parler ma demandé des efforts considérables sur moi-même, de ceux que lon croit ne jamais pouvoir fournir. En raison dune certaine pudeur concernant ma virilité, je ne men suis jamais vanté auparavant, mais à mon âge cest sans vergogne que je vous dévoile le chemin tortueux par lequel je suis passé pour parvenir à satisfaire lenvie irrésistible que javais de coucher avec Marieke.
*
Marieke était une magnifique femme blonde dorigine scandinave. Un jour de canicule à Paris où je buvais une bière sur la terrasse dun café boulevard Raspail, je la vis arriver dans sa mini-jupe claire et son chemisier blanc habilement déboutonné. Elle sassit non loin de moi, croisa les jambes ostensiblement en attendant le garçon. Ébloui par tant de beauté, je ne parvenais pas à détacher mes yeux de ses longues cuisses fines qui se terminaient sous la jupe par une zone dombre propice à tous les fantasmes. Quand je navais pas ses jambes dans mon champ de vision, cétait dans son décolleté que plongeait mon regard lubrique. Je sentis remuer mon sexe dans mon pantalon. Jen déduisis aussitôt que cétait un signe qui ne trompait pas et que je devais impérativement tenter ma chance. Que risquai-je, sinon un refus poli ? Je devais le faire ou bien le regretter toute ma vie, jen étais persuadé. Jattendis le passage du garçon. Marieke avait commandé un Perrier rondelle dans un grand verre où les glaçons paraissaient laisser peu de place pour leau. Je respirai à fond, pris ma chope et mapprochai delle, le plus élégamment possible.
Bonjour, je mappelle Franck. Jai limpression que vous êtes une touriste, peut-être puis-je vous aider ?
Bonjour, répondit-elle en souriant avec son accent inimitable. Moi, cest Marieke, je passe quatre mois par an à Paris depuis six ans et je ne crois pas avoir besoin de laide de quelquun aujourdhui
Ça commençait mal, une étrangère plus parisienne que moi qui venais de ma Bourgogne natale.
Dans ce cas, cest moi qui vais devoir faire appel à vous ! tentai-je maladroitement.
Marieke rit aux éclats.
Vous voulez visiter les monuments de Paris ? Les musées ? Pigalle ?
Non, un restaurant quelconque pourvu que ce soit avec vous.
Je nétais pas mécontent de la répartie, mais je la regrettai presque aussitôt. Nétait-ce pas prématuré ?
Je ne dis pas non, mais à condition que ce restaurant ne soit pas quelconque
Javais limpression de voguer sur un petit nuage. Avais-je bien compris ou venait-elle daccepter une invitation à diner en si peu de temps ?
Mais prenez place, minvita-t-elle en désignant une chaise en face delle.
Soufflé par ce qui me semblait une drague dune facilité déconcertante, je mécroulai plutôt sur le siège que je ne massis. Nous poursuivîmes par une discussion à bâtons rompus sur Paris, les différentes expositions, les quartiers « chauds », la tour Eiffel et autres banalités concernant la Ville lumière. Puis, Marieke fit soudain une chose qui métonna, mais dont je compris la portée plus tard. Présentant son téléphone portable au garçon de café qui passait près de nous, elle lui demanda de nous photographier tous les deux. Contemplant le résultat, je me trouvais un peu mièvre à côté dune telle déesse. Le temps sécoulait, la conversation reprit, mais le jour déclinait. Je décidai de relancer.
Dites-moi quel restaurant vous ferait plaisir.
Demain, ici, à la même heure si vous voulez, je vous en ferai part.
Sur ces entrefaites, Marieke se leva, me sourit en me tendant une main douce et blanche et partit sans se retourner. Sitôt quelle me tourna le dos, je plantai mon regard sur ses jambes et ses fesses que sa jupette mettait en valeur. Quelques minutes sécoulèrent pendant lesquelles je tentais de reprendre mes esprits.
Vous faites partie des privilégiés, fit la voix du garçon derrière moi.
Que voulez-vous dire ?
Cela fait longtemps que je ne lai pas photographiée avec quelquun.
Je ne comprends pas.
Régulièrement, cette femme vient boire un verre ici. De nombreux prétendants labordent comme vous lavez fait, mais peu dentre eux ont eu le droit à la photo. Il y en a eu quelques-uns tout de même, ne prenez pas la grosse tête !
Et que fait-elle de ces clichés ? répondis-je sans relever la remarque.
Bien malin qui pourrait le deviner. Tout ce que je sais cest que quelques jours plus tard, elle revient là, seule.
Vous me faites peur
Ne me faites pas dire ce que je nai pas dit ! Ce nest sûrement pas une mante religieuse. Jai simplement limpression que les hommes concernés nosent plus remettre les pieds dans le coin, cest tout.
Une semaine ?
Maximum, parfois moins, répondit le garçon en séloignant pour débarrasser quelques tables.
Je replongeai dans mes réflexions. Quel était ce mystère ? En tout état de cause, cela ne modifiait en rien lenvie que javais delle. Elle a dit demain à la même heure et sans aucun doute jy serai.
*
La journée du lendemain me parut interminable, mais en fin daprès-midi vers dix-huit heures, javais repris mon poste dobservation de la veille sous lil complice du garçon. En mapportant mon demi, celui-ci me souhaita bonne chance en souriant. Une demi-heure sécoula et je commençais à me dire que cette histoire ne tenait pas debout et que cétait le plus beau des lapins que lon mavait posés, quand arriva ma déesse, clinquante dans un pantalon moulant noir et un tee-shirt de même couleur garni de strass. Ses chaussures à talons hauts lui donnaient une démarche fluide et cambrée. Je sentais des milliers de paires dyeux sur elle, mais cétait pour moi quelle venait et je nen étais pas peu fier.
Cette fois-ci, ce fut elle qui rejoignit ma table, mon cur battait à tout rompre. Elle ne me laissa pas le temps de la saluer.
Le Trévise vers lOdéon, dit-elle sans ambages. Jadore la cuisine italienne.
Je connaissais le restaurant en question. Cétait un établissement italien qui navait rien à voir avec une pizzéria. Ce nétait pas non plus un restaurant prétendu « gastronomique » dans lequel on vous sert des portions minuscules dans les plus grandes assiettes possible. Cela me sembla donc un bon choix.
Très volontiers, jy suis aussi fidèle client. En attendant, faites-moi le plaisir de prendre un apéritif de rigueur : Marsala ou Campari ?
Campari dans un verre givré avec une pointe de gin, deux glaçons et une rondelle dorange.
Jen commandai deux au garçon et nous reprîmes notre discussion sur les sujets les plus variés. Nous rejoignîmes le restaurant deux heures plus tard et dinâmes fort honnêtement. Devant le café accompagné de diverses mignardises, le vin italien mayant donné un complément dinitiative, je me lançai :
Vous prendrez bien un dernier verre ? Jhabite à deux pas.
Je regrettai immédiatement cette formule galvaudée, mais cela neut pas lair daffecter Marieke qui répondit :
Non, pas chez vous, chez moi. Je dois vous présenter mon mari.
La foudre serait tombée à mes pieds que je nen aurais pas sursauté plus. Voyant mon air ahuri, Marieke continua :
Oui, il a aimé votre photo et nous avons une proposition à vous faire, mais nen parlons pas ici. Si cela vous semble scabreux, tout peut sarrêter là.
Les vapeurs dalcool aidant, mon désir fou pour cette femme était si intense que je mentendis répondre :
Comment sappelle-t-il ?
Niels. Cest un pur Suédois. Moi, ma mère était Suédoise, mais mon père Néerlandais, doù mon prénom.
Va pour Niels alors, et pour la première fois, Marieke me prit la main en me souriant.
Je suis contente, dit-elle.
*
Une petite pluie fine tombait et la température était étonnamment fraîche pour la saison. Marieke me prit le bras juste sous laisselle en se collant contre moi comme pour se positionner sous un parapluie que je navais hélas pas.
Nous sommes arrivés.
La grande porte en verre fumé dun bel immeuble bourgeois était devant nous. On voyait nettement à travers les battants une entrée luxueuse donnant sur deux ascenseurs. Marieke tapa un code sur un boîtier et minvita à entrer. Machinalement, je lui pris la main et la serrai un peu plus que de raison. Elle men fit la remarque.
Détends-toi, chéri.
Je ris en moi-même de la formulation utilisée. Javais limpression, si ce nétait le cadre et la femme qui était à mon bras, de monter dans lappartement dune prostituée. Et si on me demandait de largent ? Ce serait un comble
Quatrième étage. Marieke sortit un trousseau de clés et nous nous dirigeâmes vers la porte de gauche qui fut rapidement ouverte. Pénétrant dans un couloir puis dans un salon sobrement éclairé et richement meublé je vis, sur un canapé de cuir beige, un homme blond qui nous regardait arriver en souriant, un verre à la main. Bien quil fût assis, je devinais en lui un individu grand et bien bâti. Marieke me désigna un fauteuil face à lui.
Hello Franck ! fit-il en se levant brièvement.
Je te présente Niels, me dit Marieke. Jessayais de lui rendre son sourire en lui faisant un signe qui se voulait courtois.
Il ne parle que très peu le français, seulement le suédois et langlais. Il ne fait aucun effort de ce côté-là, se plaignit Marieke.
Le suédois nest pas mon fort, tu ten doutes et mon anglais est bien loin
répondis-je.
Ça ne fait rien, je ferai linterprète. Whisky ou Bourbon ?
Whisky, tourbé si possible et sans glace sil te plaît.
Marieke séloigna quelques instants et revint avec un verre à moitié plein quelle posa devant moi. Elle sassit à côté de son mari tandis quil me regardait intensément en se frottant légèrement le menton.
Je suis curieux de connaître ta proposition, dis-je.
OK, mais commençons par une constatation. Si tu mas abordée au café, si tu mas invitée au restaurant, si tu mas offert un dernier verre et si tu tes décidé à venir chez moi, cest que tu as envie de faire lamour avec moi. Je me trompe ? fit-elle en me dévisageant avec malice. Je souriais bêtement.
Moi aussi, rassure-toi, mais avant tout, je veux laccord de mon époux et mieux, je veux quil en tire autant de plaisir que je souhaite que nous ayons. Jouvris de grands yeux interrogateurs.
Je te propose un marché sur trois soirs et trois soirs seulement non renouvelables ; libre à toi daccepter ou de refuser. Nous avons un lit immense, nous tiendrons à trois confortablement. Marieke fit une pause.
À ces mots, je me dis quelle avait envie de deux hommes à la fois et que son mari aimait cela ou encore que Niels était un voyeur et prenait son pied en observant sa femme possédée par un autre. Une partie à trois javais déjà fait et un spectateur dans mes ébats ne me gênait pas. Je ny étais pas. Marieke poursuivit.
Le premier soir, tu masturberas Niels du mieux que tu sais faire. Je serai là et je suis suffisamment connaisseuse pour juger de la qualité de ta prestation. Quand ce sera fait, tu auras le droit de me faire la même chose et enfin je te masturberai à mon tour. Autant de fois que tu voudras et que nous pourrons. Je te donnerai éventuellement le programme de la deuxième soirée demain et celle de la troisième après-demain si tu es encore là. Quen penses-tu ?
Sidéré, je mis une bonne minute à digérer ce quelle venait de me dire. Moi ? Branler un mec ? Cétait du délire, je ne suis pas de ce bord. Jallais répondre négativement et partir, mais, en fine mouche, Marieke me devança. Elle ôta prestement son tee-shirt et son soutien-gorge, défit la ceinture de son pantalon quelle fit glisser avec son boxer jusquaux chevilles. Niels souriait, il devait connaître le stratagème. Elle se présenta nue devant moi son pubis, sur lequel ne subsistaient que quelques rares poils blonds, était à hauteur de mes yeux. Les lèvres de son sexe étaient dun rose tendre. Javançai machinalement la main vers ce petit trésor, mais elle sesquiva.
Pas maintenant, dit-elle en riant.
Alors daccord. Oui, oui, daccord tout ce que tu voudras ! implorai-je.
Merveilleux, je sens que nous allons bien nous entendre.
Elle avait gagné. Marieke quitta le salon et revint vêtue dun simple peignoir de soie blanc qui cachait sa nudité, mais pas ses longues jambes lorsquelle marchait. Elle dit deux ou trois mots en suédois à Niels qui sortit de la pièce et quelques secondes plus tard, je reconnus le bruit caractéristique dune douche qui coulait. Quand ce fut terminé, Marieke memmena à la salle de bains et nous fîmes de même lun après lautre. Tous deux nus, elle me guida jusquà sa chambre très intimement éclairée où nous attendait Niels couché sur le dos dans le plus simple appareil sur un lit gigantesque. Je ne pus mempêcher de jeter un coup dil sur son entrejambe. Il était totalement rasé et son sexe de taille moyenne nétait pas en érection contrairement à moi qui bandais déjà depuis un bon moment. Marieke mordonna de mallonger de lautre côté du lit et sinséra entre nous deux. Elle saisit de sa main gauche la verge de son époux et la mienne de la droite. Elle nous caressa lun comme lautre pareillement pendant quelques minutes et Niels entra rapidement en érection. Soudain, elle passa par-dessus lui et se mit à sa gauche tout en étreignant mon poignet ce qui me fit rouler sur le flanc. Marieke fixa le regard sur moi en souriant et lentement approchait ma main du pénis de son mari quelle me donna à enserrer. Elle posa la tête sur lépaule de Niels, le regarda tendrement, retira sa main de la mienne et attendit.
Je veux tout voir, murmura-t-elle.
Je sus que cétait à moi de jouer, jétais allé trop loin pour reculer. Et puis, pourquoi pas finalement ? Javançai vers Niels et contemplai ma main sur son sexe. Imitant ce que jappréciais moi-même, je commençai par lui caresser les testicules longuement puis je remontai mes doigts vers lextrémité de sa verge que je décalottai doucement. Je répétai ces manuvres plusieurs fois et, après vingt minutes de caresses, je sus quil était à point. Jétais moi-même à un niveau dexcitation tel que je craignais de partir avant lui. Les yeux de Marieke brillaient de désir, de libertinage, de luxure, de tout. Je la voyais quelquefois glisser un doigt dans son vagin mouillé et humecter son clitoris. Elle était aussi excitée que Niels et moi. Je décidai de passer à laction et entamai un lent va-et-vient du prépuce que je tenais seulement entre le pouce et le médius. Après quelques mouvements, je pris le pénis de Niels à pleine main et jaccélérai légèrement. Il se mit à émettre de petits gémissements, je sus que lapothéose était proche. Marieke faisait maintenant tourner rapidement son doigt sur son clitoris en scrutant le sexe de son mari. Lorgasme vint soudainement et Niels poussa un grand cri, une giclée puissante de sperme arrosa loreiller derrière sa tête. Le deuxième jet atterrit dans son il, le troisième sur la joue de Marieke de même que le quatrième. Les suivants emplirent le nombril et mouillèrent mes doigts. Je sentis une légère baisse de lérection et Niels me retira hâtivement la main, sa respiration était rapide et profonde. Marieke, impatiente, repassa au-dessus de son mari et se retrouva à nouveau coincée entre lui et moi. Niels reprit ma main et la dirigea en me souriant, vers le sexe de sa femme qui patientait, jambes écartées. Le spectacle lavait excitée et elle sétait bien préparée elle-même aussi, je nattendis pas pour faire pénétrer mon annulaire et mon médius dans son vagin et caresser son clitoris de mon pouce. Niels regardait sa femme pendant quelle se cambrait et poussait de petits cris par intervalles sous ma caresse. Au bout dun quart dheure, elle gémit fort, prit mon poignet à deux mains et fit elle-même aller et venir violemment mes doigts dans son sexe. Elle serra les jambes brusquement à men briser les os et poussa un fort gémissement sous le nez de son mari. Son orgasme avait expulsé la totalité du lubrifiant naturel de son vagin ; ma main et ses cuisses en étaient inondées. La tempête retomba et Marieke se reposa une minute ou deux, son bras droit replié sur ses seins et sa main gauche protégeant son sexe ; elle me dit :
Cétait parfait, viens !
Je me tournai sur le dos, elle lâcha son pubis et me caressa la poitrine, puis le ventre, le bas-ventre, avant denserrer fortement mon pénis qui nen pouvait plus dêtre rigide. Niels observait la scène avec intérêt par-dessus lépaule de sa femme. Longuement, elle fit aller et venir sa main sur mon sexe et mes testicules. De temps à autre, elle touchait doucement le gland découvert du bout de ses doigts puis elle faisait trois ou quatre mouvements avec le prépuce en sachant parfaitement sarrêter juste un peu avant le point de non-retour. Je geignais, je remuais dans le lit, je la suppliais den finir
Puis soudain, avec seulement un effleurement du pouce sur le filet, elle me fit pousser un cri et jéjaculai une quantité de sperme étonnante dont une bonne partie rejoignit celui de Niels sur la joue de notre maîtresse et femme. La caresse sur le frein dura, jétais agité de soubresauts interminables bien que plus une goutte de liquide séminal sortît de moi. Vaincu, je lui pris la main et lenlevai vivement de lendroit qui nétait plus pour moi quun monstrueux orgasme, presque une douleur.
Plus personne ne parla pendant une demi-heure puis, Marieke reprit le sexe de son mari et le mien dans chacune de ses mains et se mit à nous caresser. Lérection revenait, cétait parti pour un nouveau tour
Quatre cycles similaires se déroulèrent cette nuit-là. À six heures du matin, épuisés, nous nous endormîmes, sauf Marieke qui se caressa seule une dernière fois avant de nous rejoindre dans les bras de Morphée.
Je dormis jusquà midi. Quand je me suis réveillé, Marieke et Niels étaient déjà levés et je les entendais discuter en suédois dans le salon. Je pris un café en leur compagnie, me douchai et sortis rapidement ; jétais mal à laise, je nosais pas croiser le regard de Niels. Juste avant de partir, Marieke me saisit le bras :
Je tattendrai comme dhabitude à la terrasse du café où nous nous sommes rencontrés. Jespère vraiment que tu viendras, jai vraiment aimé cette nuit et Niels aussi.
Je ne sais pas, répondis-je, jai des doutes. Moi et Niels, ça me pose un problème.
Pour toute réponse, Marieke me caressa la joue en souriant et ferma doucement la porte.
*
Autant la journée de la veille mavait paru sans fin, autant celle-ci se déroula à la vitesse de léclair. Dix-huit heures sonnaient et jétais toujours chez moi à minterroger : Niels et Marieke, ou rien du tout ; telle était la question. Marieke est la plus belle femme que jai connue et malgré moi je me souvenais de son pubis presque glabre, des lèvres roses de sa vulve, de sa poitrine superbe, de la douceur de son vagin quand jy introduisis mes doigts, de la violence de ses orgasmes
Cen était trop. Le feu en moi je sortis et courus presque en direction du boulevard Raspail. Ouf, elle était là, presque seule sur la terrasse. Quand elle me vit, elle eut un sourire de soulagement, se leva et me prit dans ses bras pour poser délicatement un baiser sur mes lèvres. Elle se rassit aussitôt et je limitai.
Jai cru un moment que tu ne viendrais plus.
Tu sais, jai longuement hésité. Cest quoi la deuxième phase ? demandai-je à brûle-pourpoint.
Pas ici, répondit-elle, en posant un doigt sur ma bouche. Elle appela le serveur.
Un demi pour monsieur. Le garçon eut un sourire en coin et fit demi-tour.
Son Perrier et ma bière terminés, elle me tendit la main puis nous partîmes bras dessus bras dessous en direction de lappartement. Niels ny était pas quand Marieke et moi sommes arrivés. Je massis dans le fauteuil où jétais la veille, Marieke se changea et me rejoignit un verre de whisky et un autre de Porto sur un plateau. Elle posa sur la table quelques biscuits apéritifs et prit place en face de moi sur le canapé.
Niels va rentrer dici peu.
À vrai dire, jaimerais autant rester seul avec toi
Ça ne fait pas partie de ma proposition, répondit-elle en souriant.
Cest quoi le deuxième jour alors ?
Dois-je me mettre à poil comme la dernière fois ou bien auras-tu lesprit assez ouvert pour réfléchir à ce que je vais te dire ?
Daccord, tu marques un point.
Voilà. Ce soir, si tu décides de rester, tu devras pratiquer une fellation à Niels et
Quoi ? hurlai-je.
Tu mavais promis de mécouter.
Autant pour moi. Continue.
Donc je disais que si tu décides de rester, tu devras pratiquer une fellation à Niels. Ensuite, tu pourras me faire un cunnilingus et enfin cest moi qui te sucerai. Que choisis-tu ?
Au premier abord, ça ne menchante guère, surtout la première partie. Les deux autres me vont bien
Selon toi, pourquoi une femme devrait-elle faire de manière normale quelque chose que toi-même refuses de faire ? Je ne sus que rétorquer à cela et Marieke sourit de mon embarras.
La porte de lappartement souvrit, cétait Niels. Je le saluai de loin, il hocha la tête en retour et échangea quelques mots de suédois avec sa femme.
Je viens de lui dire que tu nétais pas encore décidé pour ce soir. Il ma répondu quil allait attendre ta décision dans la chambre.
Niels disparut et quelques minutes plus tard on entendit la douche couler. Marieke vint se placer derrière moi et menlaça. Sa main caressait langoureusement ma poitrine.
Alors ? Dois-je faire plus pour te décider ?
Inutile, tu as gagné, répondis-je en soupirant. Tu avais déjà gagné quand je tai rejoint au café.
Alors, viens ! dit-elle impatiente en mentraînant vers la douche.
Niels était au milieu du lit cette fois-ci. Marieke me désigna son côté droit tandis quelle se couchait à sa gauche. Elle lembrassa dans le cou et passa sa main un peu partout sur son corps. Son pénis flaccide se dressa un peu, elle le décalotta puis, sadressant à moi :
Vas-y, jadore voir Niels quand il jouit.
Jobservais le sexe de Niels. Pour me faciliter la tâche et me faire comprendre quil ne regarderait pas, il avait rabattu un peu de drap, sur son visage. Résigné, je pris son sexe de la main droite, ouvris la bouche, ferma les yeux et engouffra sa verge. Contre toute attente, la chaleur et la douceur de son gland provoquèrent en moi une sensation délicieuse. Jexécutai quelques allers et retours avec mes lèvres et fis tournoyer ma langue autour de son gland. Immédiatement, son sexe se dressa à son maximum ainsi que le mien. Marieke me caressait la tête pendant la manuvre. Dans ma jeunesse javais déjà tripoté et masturbé quelques camarades et réciproquement, mais cétait la première fois de ma vie que je suçais un pénis. Je ne sais pas pourquoi, mais lacte me parut naturel, je navais pas à chercher quoi faire, javais limpression de lavoir toujours fait. Était-ce lexcitation, mais je ne trouvais plus ça aberrant. Pourquoi en faire toute une affaire, cest si simple et si bon de sucer une verge ! Comme la veille, je vis Marieke qui commençait à effleurer son clitoris de ses doigts qui passaient ensuite doucement entre les deux lèvres de son sexe. Machinalement, je me mis à caresser les bourses de Niels et son membre tout en maintenant le rythme lent de la succion. Au bout dune dizaine de minutes, je commençais à avoir mal aux articulations de la mâchoire quand jentendis Niels qui gémit doucement. Marieke me souffla :
Ne le fais pas attendre, il naime pas.
Je continuai donc ma caresse, les gémissements se firent plus présents et plus rapprochés quand tout à coup, une giclée de liquide séminal se perdit dans ma bouche puis une deuxième. Je déglutis rapidement pour accueillir la troisième et la quatrième que javalai également tout aussi vite. Les autres jets étaient plus faibles et je pris le temps de goûter le sperme que je trouvai à la fois âcre et fade. La verge débanda, plus aucune goutte nen sortit et Niels se tourna en soustrayant son sexe de ma bouche avide. Je poussai un soupir et me mis à masser les articulations de ma mâchoire.
Bravo ! Je suis fière de toi, me déclara Marieke.
Niels avait enlevé le drap quil avait sur le visage, se tourna vers moi et leva le pouce en guise de félicitations. Dans la lumière tamisée de la chambre cela ne se vit pas, mais je rougis.
Marieke sinséra entre Niels et moi et se mit sur le dos, les genoux pliés et les pieds à plat sur le lit. Niels glissa un oreiller sous ses reins ce qui suréleva légèrement son bassin. Elle écarta les jambes, Niels désigna son sexe de la main. « Il est à toi » semblait dire son regard.
Seras-tu aussi habile avec moi ? questionna Marieke.
Je pris cela pour un défi alors, langue en avant, je me précipitai sur les lèvres humides de sa vulve. Ma bouche ouverte aspira goulûment le lubrifiant qui affluait à lorifice de son vagin. Son goût métait, et pour cause, bien plus familier que le sperme dun homme. Je me mis à lécher son clitoris et les parois internes de ses petites lèvres de haut en bas et de bas en haut en débordant savamment de temps à autre sur son anus où je mattardais quelques secondes. Marieke poussait de faibles cris à chaque passage sur une zone sensible. De nombreuses minutes sécoulèrent, ma langue avait trouvé son rythme de croisière quand soudain, elle magrippa le visage des deux mains et me tint fermement la tête entre ses jambes. Immobilisé, je continuais à faire tournicoter ma langue sur son clitoris lorsquelle poussa un cri perçant en même temps quelle chassait les sécrétions de son vagin dans ma bouche accueillante et ravie. Ses cuisses enserraient ma tête fortement et le bas de mon visage était trempé jusque dans le cou. Marieke retomba ensuite comme un pantin à la fin de son orgasme tandis quelle me repoussait comme si jétais devenu subitement indésirable. Niels, qui avait naturellement suivi toute la scène, apposa un baiser sur les lèvres de sa femme, mais elle le rejeta de la même manière. Il ny avait plus rien à faire momentanément aussi, je changeai de place et mallongeai sur le dos à côté delle, le sexe dressé. Je regardais Marieke, elle fermait les yeux, elle était belle. Comme la veille, elle masqua sa poitrine de son bras plié et sa vulve de sa main.
Le temps passa. Mon sexe nétait plus en érection, je fermais les yeux et malgré moi je me laissais aller dans le sommeil. Je fus tiré de ma torpeur par une bouche qui avait happé mon gland et qui, habilement, faisait redresser ma verge. Marieke était à luvre, Niels et moi la regardions faire tandis que seul je savourais la caresse. Parfois, elle laissait le gland pour, de sa langue, me lécher le frein, la hampe et les testicules plusieurs fois de suite. Ensuite, elle gobait de nouveau lextrémité de ma verge pour une succion divine. Dautres fois, elle faisait pénétrer mon pénis dans sa bouche le plus loin possible. Je sentais la douceur de sa gorge qui me caressait le gland, mais, comme cela lobligeait à retenir sa respiration, ce nétait que momentané. En moi-même, je me dis que je nétais pas encore en mesure de faire ça et que sur ce plan là, Marieke me battait à plate couture. Je sentais monter en moi lorgasme, elle faisait maintenant aller et venir mon prépuce de sa main en même temps quelle me suçait. Cette double caresse eut raison de moi et brusquement, je me raidis, poussai un long soupir et jouis dans sa bouche. Marieke fit comme moi, elle avala rapidement ce qui arrivait. Quand ce fut fini, elle pressa mon pénis pour en faire sortir encore une goutte ou deux quelle cueillait de la pointe de sa langue. Lorsque plus rien ne vint, elle posa ses lèvres sur mon gland, fit claquer un baiser sonore puis se tourna vers son mari pour lui rouler un patin. Elle lui caressa la verge qui se dressa sous sa main.
Si tu veux recommencer, il est à toi, me dit-elle.
Jétais encore dans la période de refus post-orgasmique. Je songeais en souriant que si lon mavait dit il y a trois jours que je taillerais une pipe à un mec cela maurait fait bien rire.
Oui, mais pas tout de suite.
Je ne pus aller au-delà de trois fois cette nuit-ci ; Niels non plus cela me consolait. Pour notre plaisir à tous, Marieke termina la soirée en se caressant seule jusquà lorgasme pendant que nous la regardions faire. Le reste de la nuit fut calme pour tout le monde.
Le lendemain matin, sur le pas de la porte de lappartement, je mapprêtai à rentrer chez moi :
Je crois deviner ce qui nous attend ce soir, dis-je à Marieke.
Es-tu sûr ? fit-elle énigmatique. Viens ici directement, inutile de se retrouver au café.
Elle se haussa sur la pointe des pieds et déposa un baiser furtif sur mes lèvres. Lascenseur que javais appelé souvrit brusquement accompagné dun bruit de clochette caractéristique. La porte de lappartement se refermait tandis que jentrai dans la cabine.
*
Le soir du troisième jour tant espéré, je pris un repas léger au café brasserie boulevard Raspail que Marieke et moi connaissions bien. Vers vingt et une heures, je me présentai devant limmeuble et appuyai sur la sonnette de linterphone. Sans même échanger un mot, la porte se déverrouilla. Je montai dans lascenseur et frappai chez Niels et Marieke. Marieke devait être juste derrière à attendre, car elle mouvrit au deuxième coup, le troisième resta en lair, inutile. Elle me sourit et déposa un baiser sur mes lèvres avant de prendre ma main pour me conduire au salon. Un verre de whisky mattendait ainsi que quelques olives fourrées. Je fis honneur au premier, mais laissai les deuxièmes.
Niels est dans la chambre, fit Marieke en réponse à mon regard interrogateur.
Jai deviné la troisième proposition, dis-je. Ce soir, je sodomise Niels et après je le fais avec toi et jespère que jaurai le droit de choisir lendroit exact de ta personne à honorer
Quant à toi, je ne sais pas ce que tu pourrais me faire, à moins de menfiler un godemichet
Cest presque ça, répondit Marieke.
Je suis tout ouïe, fis-je, surpris.
Cest Niels qui te sodomise. Ensuite, il quitte la chambre et je suis à toi seul pour toute la nuit.
Je métranglai avec le whisky.
Cest Niels qui
répétai-je incrédule.
Oui, souffla-t-elle en posant sa main sur mon genou. Mais jai tellement envie de toi que jespère de tout cur que tu vas accepter. Toutefois, selon notre accord, tu peux partir maintenant si tu le désires.
Je ne répondis pas. Les yeux dans le vague, jévaluais le dilemme qui soffrait à moi. Je décidai de confier la décision à Bacchus.
Verse-moi un deuxième whisky sil te plaît et bien tassé, me résignai-je.
Marieke sempressa de répondre à mon souhait. Comme moi, elle savait que lalcool désinhibait la plupart des gens et que ce soir, javais besoin de lêtre. Mais pour elle, cétait gagné, elle en était sûre. En me mettant le verre en main, elle sassit sur laccoudoir du fauteuil et membrassa longuement, la bouche grande ouverte sur sa langue offerte
Après un troisième whisky, nous nous dirigeâmes vers la chambre.
Comme la veille, Niels nous attendait allongé nu sur le lit aux dimensions peu communes. À côté de lui, un flacon bleu nuit. Marieke mindiqua ma place à côté de lui et elle se coucha à mes côtés. Javoue que je nen menais pas large et voyant mon sexe flaccide, Marieke le prit rapidement dans sa bouche pour le faire changer daspect. Lalcool et la fellation aidant, je me mis à bander légèrement et ne réagis pas quand Niels me caressa les cuisses.
Mets-toi à quatre pattes, chéri, me fit Marieke.
Je mexécutai. Le cul en lair, la tête dans loreiller, les jambes un peu écartées, le sexe pendant, joffrais mon anus tout en me disant « Que fais-tu Franck ? Mais que fais-tu ? » Niels sut que le moment était venu. Faisant couler un peu de lubrifiant du flacon bleu sur sa main, il men garnit la raie des fesses ainsi que sa verge qui bandait sérieusement. Il se cala derrière moi sur les genoux, Marieke approcha son visage du mien et me murmura :
Pense à nous deux après, penses-y très fort.
Je sentis Niels se coller contre moi puis ce fut son pénis qui se glissa entre mes fesses et son gland chaud qui appuya sur mon sphincter. Il força doucement, mais fermement lentrée et, le lubrifiant aidant, mon anus souvrit légèrement. Lextrémité de la verge de Niels en profita pour sinsinuer, mais je bloquai le geste de la main en raison dune douleur fulgurante.
Vas-y plus doucement, lui dit sa femme.
Niels recula et revint à la charge. Mon anus souvrait millimètre par millimètre et le gland de Niels pénétrait de même. Au bout de cinq bonnes minutes, seuls deux ou trois centimètres étaient entrés. La douleur était moins forte, mais toujours présente. Je décidai de prendre les devants en remuant le bassin davant en arrière. Niels comprit et resta immobile. Sa verge pénétrait ainsi un peu plus, la douleur seffaçait, les allers et retours seffectuaient sur une bonne longueur et je commençais, à ma grande honte, à éprouver du plaisir à sentir ce sexe dans mon rectum. Peu de temps après Niels put enfiler la totalité de sa verge et son pubis heurtait doucement mes fesses. Les mouvements de va-et-vient faisaient battre ses couilles sur le haut de mes cuisses et je ne ressentais plus que le plaisir. Je savourais longuement ce moment quand soudain, Niels poussa un cri et éjacula en me donnant de violents coups de boutoir. Jétais toujours immobile, la tête dans loreiller, les fesses en lair, Marieke me souffla doucement :
Ça va être à nous.
Déjà ? Dommage, eussé-je la présence desprit de répondre en souriant.
Niels se retira, passa sa main entre mes jambes et me caressa le sexe pendant une poignée de secondes. Je sentis couler un peu de sperme chaud sur ma cuisse gauche et je filai dans la salle de bains me nettoyer. Mon anus était douloureux, mais Niels avait fait ça en douceur. Je me regardai dans la glace et traitai mon reflet denculé, mais cela ne lui fit aucun effet. Je revins dans la chambre, Niels avait déjà disparu et Marieke mattendait.
Tu fais ce que tu veux de moi maintenant. Je taccueille en moi partout où tu veux bien venir, je suis ton esclave jusquau petit jour, fit Marieke les yeux brillants de lascivité.
Malgré mon anus un peu endolori, je ne refusai pas les propositions de Marieke. Cétait la consécration de mon parcours initiatique, la récompense des épreuves que je naurais jamais pensé pouvoir subir, jétais au paradis de la luxure. Aucune de ses cavités néchappa à mon gland et à mon sperme ; je lui fis lamour comme jamais je ne lavais fait auparavant à une femme. Le petit jour nous surprit encore en pleine action. Je jouis dans sa bouche une dernière fois pendant que, simultanément, elle provoquait son orgasme à laide de ses doigts habiles. Enfin, nous nous écroulâmes dans les bras lun lautre, épuisés pour un sommeil sans rêves.
Il était midi passé quand nous nous retrouvâmes douchés et habillés dans le salon devant un café. Niels avait disparu, jen fis la remarque à Marieke.
Il est toujours comme ça. Il sait quil ne te reverra pas et il ne veut pas de séance dadieu.
Et moi, je ne te reverrai pas non plus ?
Non chéri. Rappelle-toi, cest une condition de notre marché et si tu retournes au café où nous nous sommes rencontrés je ferais semblant de ne pas te connaître. Il ne faudra pas insister, la plupart de tes prédécesseurs ny reviennent plus du tout dailleurs.
Je ne toublierai pas, dis-je, mais je noublierai pas non plus ton mari !
Il y avait du bon à Sodome et à Gomorrhe, on ne devrait pas mourir sans avoir connu ça.
Tu as connu ça aussi, je veux dire avec une femme ?
Bien sûr. De temps en temps, cest Niels qui prend ma place au café et qui revient avec une femme. Létonnement passé, peu dentre elles font demi-tour.
Jadmire une telle liberté
Marieke sourit.
Niels va rentrer. Il est temps maintenant
Je posai mes lèvres une dernière fois sur celles de Marieke et quittai lappartement. Jappelai lascenseur et quand il fut sur le palier je pénétrai dans la cabine non sans jeter un ultime regard nostalgique sur la porte, désormais close, de Niels et Marieke.
*
Le lendemain à dix-huit heures, je ne pus mempêcher daller boire une bière au café où javais rencontré Marieke. Elle ny était pas et finalement, cela me rassurait : elle nétait pas encore en quête dun autre homme. Je savourais la caresse du soleil quand une voix me tira de ma torpeur, celle du garçon de café :
Elle ne sera pas là avant la semaine prochaine maintenant.
Vous êtes sûr ?
Oui, je la connais bien.
Peut-être pas aussi bien que ça, fis-je fort de mon expérience.
Oh si ! Je connais même son mari. Comment avez-vous trouvé Niels ? répondit-il.
Je le regardai ébahi. En souriant, il poursuivit :
Moi, je lai rencontré trois jours durant. Cest quelquun de très correct, mais peu bavard. Disons quil va droit au but
Paralysé, je ne pouvais plus prononcer un mot. Il me sourit largement et, faisant demi-tour, il continua :
La bière, cest pour moi aujourdhui !
*
Vous pensez bien quà ces mots, je ne voulus pas rester une seconde de plus sous le regard dun homme qui savait que je métais fait sodomiser, même si manifestement lui aussi y était passé. Je compris alors pourquoi mes prédécesseurs ne revenaient jamais et finalement décidai de faire comme eux. Maintenant, vous savez tout de Marieke, mais je suis certain que si le cas sétait présenté pour vous, vous auriez fait comme moi.
*
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