Pari Et Conséquences
Quel jeu stupide que de faire des paris stupides pour faire faire des choses stupides à ses amies. Surtout quand lamie en question
cest vous ! Enfin, non, pas vous
moi. Bref !
Cest moi que mes trois copines poussent hors de la voiture.
« Aller, Delphine ! Ne te dégonfle pas ! Tu peux le faire ! Tu en as que pour à peine cinq minutes ! Haha ha !! »
Elles en ont de bonnes. Le gage quelles minfligent est sûrement le plus dur quelles aient inventé. Mais, je dois bien reconnaître que si ce nétait pas moi la perdante, je serais également pliée de rire à voir lune delle, remonter cette petite route.
Mon gage consiste à me rendre au bout, jusqu'à un petit carrefour, et revenir. Elle monte en pente douce, en longeant lorée du bois, face à lhippodrome.
Rien de très difficile, me direz-vous. Mais, si je vous fais porter un chemisier noué sur le ventre, transparent et sans soutien gorge, si je vous couvre les fesses dune jupe si courte, quelle pourrait servir de ceinture, vous comprendrez très vite mon hésitation.
Il est quatorze heures et la protection des feuillages du bois, laisse lair doux et respirable, malgré une petite canicule devenue habituelle en août.
Le seul avantage de ma tenue, cest quelle ne me tient pas chaud.
Sous linsistance grandissante de mes amies, je mélance, accrochée à la bandoulière de mon sac à main.
Sur la longueur de la route, je peux apercevoir une dizaine de voitures stationnées. Ce qui indique quil y a des gens dans les sous bois proches.
Je mimagine déjà, des mères de familles posant leurs mains sur les yeux de leurs s à mon passage et des hommes tirés par le bras par leurs épouses outrées.
Trop difficile pour moi. Je fais demi tour, après seulement vingt mètres, tremblante.
Je rejoins la voiture, mais mes amies furieuses se sont enfermées à lintérieur. Par la vitre arrière, à peine baissée, Mélanie, mon amie de toujours, me dit en brandissant un appareil photo numérique :
« Delphine, si tu ne fais pas ton gage, j'envoies ses photos à Bertrand, dès ce soir! »
Puis, allumant lappareil, elle me montre quatre photos, quelle a prises à mon insu.
Si Bertrand tombe sur ça, je suis fichue. Cest mon chef de bureau. Laid comme un pou, il se prend pourtant pour un homme craquant. Il est fou de moi et ma déclaré sa flamme à plusieurs reprises et jai du, malheureusement, le gifler pour calmer ses mains qui devenaient un peu trop baladeuses à mon goût. Alors si en plus il me croit coquine, il ne me lâchera plus, tant que je naurais pas baisée avec lui.
« Aller, Delphine ! Vas-y ! On va se marrer ! »
Après tout. Plus vite se sera fait, plus vite jen rirais, moi aussi.
OK ! Cest décidé ! Je vais le faire leur fichu gage.
Je défais ma queue de cheval et laisse mes longs cheveux blonds, tombés sur mes épaules. je soulève mes seins comme je lai vus faire dans les films et je défais un bouton de plus à mon chemisier, pour lui donner un décolleté plus que provoquant.
Tout ce cirque provoque un éclat de rire dans la voiture. Du bout de lindex, j'envois un baiser à mes amies, leur tourne le dos et commence mon périple vers le bout de la route, là bas, tout là bas.
Sans trop tourner la tête, je tente de voir dans les sous bois à ma droite. Quitte à être vue, jaime autant le savoir. Mais cest de ma gauche quune voix me fait sursauter.
« Hé ! Mademoiselle ! »
Un jeune type en voiture, lunettes noires, bras à la portière, me fais de grands sourires. Je me sens glacée, dun coup.
Regardant droit devant moi, je continue à marcher. Il enclenche la marche arrière et recule pour revenir à ma hauteur.
« Ho ! Tu pourrais répondre, non ? Cest combien ? »
Mes jambes se mettent à trembler, ma gorge se serrer.
Loin derrière moi, jentends la voix de Mélanie qui crie et qui rie.
« Ouaiiii ! Vas-y Delphi ! Ha ha ha ! »
Je stoppe net, me tourne vers la voiture et la voix chevrotante je dis :
« Jsuis pas une pute, laissez moi tranquille ! »
Puis sans plus attendre, je reprends mon chemin.
Le jeune fait crisser ses pneus, me lance un magnifique « Connasse ! » et disparaît derrière moi.
Je me surprends à sourire.
Je me retourne et au loin je vois mes amies sauter de joie, les pouces en lair. Mais, de leurs gestes, elles me font vite comprendre que je ne dois pas revenir et continuer jusquau bout. Au risque quelles puissent mobliger à refaire le parcourt, je préfère continuer.
Plus loin, dans une voiture en stationnement, un type lit son journal. Plus je mapproche et plus je distingue ses yeux qui sont bien plongés, mais pas dans son journal. Il me déshabille du regard et malgré les précautions quil prend, ça se voit.
Jai envie de reboutonner quelques boutons de mon chemisier, mais se serrait avouer que je le trouve trop ouvert, alors, je mabstiens et je passe près du véhicule, ma main crispée à la lanière de mon sac, priant le ciel pour quil ne me dise rien, ou quil ne descende pas de voiture pour maborder.
Voilà. Je suis passée. Je limagine reluquant mon cul dans le rétroviseur. A cette idée, jai limpression que mes fesses roulent comme celui des mannequins qui défilent. Je me redresse et tente de marcher le plus naturellement possible, mais je sens très vite que ma démarche est encore plus ridicule, tant elle est e.
Jessaie de me calmer, de me détendre. De plus, je ne suis plus très loin et japerçois une fontaine. La perspective de pouvoir boire un peu deau, après toutes ses émotions, me réjouie.
Soudain, à quelques mètres de moi, un homme descend de sa voiture et vas sasseoir sur un banc, tout près. Il va me falloir passer devant lui si je veux atteindre la fontaine. Tandis que la distance se réduit, le rouge à mes joues augmente.
Bien que je ne le regarde pas, je sais quil me fixe et au moment où je passe devant lui, je pourrais dire avec exactitude ou sont posés ses yeux.
Ouf ! Il na rien dit et je nentends pas ses pas. Il est donc resté assis, bien sagement.
Encore quelques mètres et jarrive à la fontaine.
Je rassemble mes cheveux en les tournants et les tiens sur mon épaule pour ne pas les mouiller. Je me penche un peu et jappuie sur le gros bouton argenté. Leau jaillie, venant éclabousser mes escarpins.
Je récupère un peu de liquide dans ma main que je porte à ma bouche. Je répète lopération plusieurs fois, tout en essayant de ne pas trop minonder.
En me redressant, mon regard croise celui dun homme. Il est à quatre mètres de moi, à moitié caché derrière un arbre. Il se masturbe avec vigueur.
Je comprends que je viens de lui offrir un magnifique spectacle. En effet, en me baissant et à la distance où il se trouve, ma poitrine devait être plus quapparente dans léchancrure de mon corsage.
Surtout, ne pas le regarder. Faire celle qui na rien vue. Avoir lair décontracté. Alors, lair de rien, je sors un mouchoir en papier de mon sac, pour messuyer les lèvres et les mains. Puis je mapproche du caniveau pour le jeter.
La soif ma vraiment rendue aveugle, car une voiture est garée là et elle nest pas vide. Par contre les couilles de son occupant le sont. Il déverse un flot de sperme à même sa main. Voyant que je lai vue, il semble redoubler de plaisir.
Pendant que lun observait mes seins, lautre contemplait mon cul, offert à sa vue à quelques centimètres à peine. Honteuse de mettre ainsi exposée, je tousse un peu pour cacher mon désarroi et jentame le chemin du retour.
Là bas, très loin, toutes petites, japerçois mes amies qui me font de grands signes de leurs bras. Lhomme qui cétait assit sur le banc ny est plus. Il nest pas dans sa voiture non plus. Je ne le cherche pas longtemps. Je lentrevois dans les sous bois, pantalon à moitié baissé, la queue à la main, il fait des petits « Psittt ! Psitttt ! » pour attirer mon attention.
Pour épater mes amies qui semblent complètement hystériques, je marrête et me tourne vers le bois. Lhomme nen revient pas et se cambre comme pour mieux me présenter son sexe.
« Viens me sucer ! Viens me sucer ! » Me dit il.
Là, cest un peu trop, mais pour lui faire plaisir, je sort mon sein, puis lautre et me les caresse en attendant sa jouissance. Il accélère le mouvement, râle et plusieurs puissants jets de foutre sécrase sur un arbre.
Je nattends pas quil sen remette et réajuste mon chemisier, pour rejoindre rapidement mes amies.
Plus loin, lhomme au journal, les yeux rivés sur son rétro, me regarde arriver. Quand je suis presque à la hauteur de sa portière, je jette rapidement un il dans la voiture. Lui aussi tient son sexe à pleine main. Je vois son gland turgescent, prêt à exploser. Il a dut apercevoir mon exhibition et espère sûrement avoir sa part.
Je ne suis plus quà quelques dizaines de mètres de mes amies et il me suffirait de passer pour les rejoindre et gagner mon défit.
Quest ce qui me prend ?
Peut être suis-je en train de découvrir ma vrais nature ?
Peut être ne suis-je pas quune simple coquine qui adore le sexe, mais une pure salope qui aime exciter les hommes ?
Toujours est-il que je marrête une fois de plus. Je cherche dans mon sac un autre mouchoir en papier, tourne le dos à la voiture et me penche pour essuyer mes escarpins.
Le mouvement ainsi exécuté, fait remonter ma jupe presque dans mon dos. Pas de doute que lhomme au journal fixe mon cul ainsi offert. Jentends la vitre électrique se déclencher et jai à peine le temps de réagir, que déjà mes fesses son empoignées par une main puissante. Surprise, je me redresse dun bond et me retourne vers lui et lance un :
« Ben ! Ne faut pas vous gêner ! »
Avant de me sauver en courant vers mes amies, je peux apercevoir du sperme qui coule sur le journal encore ouvert sur ses genoux. Pauvre homme, je nai pas été très sympa avec lui. Je lallume et je lenvoie promener.
Je mengouffre dans la voiture et nous démarrons en vitesse, comme des voleuses.
Mélanie me prend par le cou et membrasse en riant. Je suis félicitée, applaudie. Je rie aussi, mais nerveusement.
Je dois reconnaître que je me suis fait très peur. La tension redescend et je fonds en larmes dans les bras de Mélanie. Lesbienne, elle est ravie de cette situation. Me sentant fragile, la coquine profite de la situation et je laisse ses mains courir sur mon corps.
« Ben ! Ma belle ! Tu ne vas pas craquer maintenant. Tu as été formidable. Tu nous as toutes bluffées. »
Sa nature revient au galop et sa main ségare sous le bout de tissus qui me sert de jupe. Très experte, ses doigts écartent avec agilité mon string et caresse doucement ma fente rasée.
« Mais ? Tu mouilles ma salope ! Ça ta plu, avoue ? »
Nous éclatons de rire et vaincue, fatiguée, je mabandonne à ses caresses et à ses baisers tout le long du chemin.
Nous finissons la soirée dans un bon restaurant et nous rentrons toutes chez nous.
Je prends une douche bien chaude et me glisse dans mes draps. Deux heures sont passées et je ne dors toujours pas. Les images défilent, je me refais le film en me disant, « Et si javais fait ça ? Et si javais dis ça ? »
Je ré-entends la voix de Mélanie. « Ça ta plu, avoue ? ».
La nuit va être longue.
Mes mains glissent sur mon ventre vers mon sexe bouillant.
Je me fouille, mécarte, me branle comme une folle. Je jouie comme jamais en criant :
« OUI ! Ça ma plu, ça ma pluuuuuuu !!! »
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