Pari Et Consequences Ii
La nuit fut encore très longue.
Impossible de trouver le sommeil depuis deux semaines.
Je ne pense quà ça. Toutes mes pensées sont axées sur cette journée, sur ce que jai ressenti, sur ce que jai fait ou ce que jaurais du faire.
Je dois devenir folle. Chaque fois que jy repense, mon corps devient brûlant, mon cur saccélère, mes joues rosissent et une boule de plaisir vient sinstaller dans mon ventre.
Mon réveil indique quatre heures trente. Il faut que jen parle à quelqu'un. Je me fou de lheure, jappelle Mélanie.
A la quatrième sonnerie, elle décroche.
« Mais ça vas pas bien de mappeler à cette heure là !!! Faut te faire soigner ma vieille ! »
« Ben oui, justement, cest pour ça que je te dérange. »
« Ne me dis pas que cest encore cette histoire de pari perdu qui te travaille ?! »
« Mélanie, te fâche pas. Ce nest pas le pari
se serrait plutôt
.la conséquence du pari. Si tu vois ce que je veux dire. »
«Quoi ? Tes choquée ? pffff ! Je ne le crois pas, ça ! Tu me réveilles pour ça ? Écoute moi bien, ma belle, on soigne un choc par un choc, alors retournes y et me fais plus humm ! »
Elle a raccroché. Je reste prostrée un instant. Jai bien peur davoir perdu ma meilleure amie. Je me ressaisie. Non, je ne lai pas perdu, elle maime trop. Un bon restau et elle oubliera.
Aller, je dois réagir. Une bonne douche me fera du bien, ensuite je pourrais sûrement me rendormir.
Leau glisse sur ma peau bronzée. Lodeur du gel douche menivre. Mes mains létale sur mon corps, mais quand celles-ci atteignent mon ventre, elles réveillent cette boule bizarre en moi. Je mappuie au mur et tandis quune main empoigne un de mes seins, lautre glisse directement entre mes cuisses.
Je me masturbe ainsi depuis un bon moment, mais, rien ny fait, je suis toujours dans un état second. Je coupe leau et enfile un peignoir.
Jouvre larmoire de ma chambre, fouille ma garde robe et en sort une robe blanche, à fines bretelles, se boutonnant sur le devant.
Encore mouillée, elle colle à ma peau, se maculant de-ci de-là dauréoles plus sombres. La chaleur aura vite fait den venir à bout et de les faire disparaître.
Une touche de maquillage plus tard, je suis dans lascenseur qui me conduit au parking.
Les grands miroirs, me renvoient limage dune belle blonde, bien foutue, sa robe moulant de belles formes généreuses sans être aguicheuse ou vulgaire.
Les portes souvrent.
Les semelles de caoutchouc de mes tennis, couinent sur le sol peint, répercutant le son en dizaine déchos. Ça me fou la trouille et je courre jusquà ma voiture.
Installée au volant, je défais deux boutons, pour ne pas êtres gênée dans les mouvements de mes jambes.
Je tourne la clef de contact et démarre, direction
Le bois.
Il commence déjà à faire chaud et pourtant il nest que six heures moins le quart.
Je mengage sur la petite route de lhippodrome.
Je me sens bizarre, comme si je faisais quelque chose de mal.
La rue est déserte. Pas étonnant, il faut ou être taré ou sportif pour venir au bois à cette heure là, lun nempêchant pas lautre, naturellement.
Je ne marrête pas, mais je prends le temps de regarder les sous bois, là où il y a quelques semaines, des hommes se masturbaient pour moi.
Je fais le tour du champ de course, me demandant ce que je fou ici. Je devrais partir, mais animée par une force intérieure, je me réengage sur la petite route. Je marrête à égale distance des deux carrefours. Quand jéteins le moteur, je suis frappée par le silence qui règne. Seuls, quelques oiseaux troublent cette sérénité.
Je descends et ose quelques pas sur le trottoir de terre battue.
Un sentier minvite à entrer dans le bois.
Je me sens si bien, si calme.
Je marche depuis quelques minutes, quand japerçois entre deux arbres, une table de pique-nique avec deux bancs en bois. Apres avoir pris garde quelle ne soit pas sale, jappuie mes fesses sur le bord de la table.
Grosse erreur, car insidieusement, sinstalle en moi une envie de sexe bien supérieure à celle ressentie chez moi.
Tout en guettant alentour, je glisse ma main sous ma robe et la passe à plusieurs reprises sur ma chatte brûlante.
Le mal est fait et le contrôle devient dur.
Quand je fais pénétrer deux de mes doigts dans ma vulve humide, mon autre main, saffaire à ôter les boutons de ma robe. Je me masturbe maintenant avec vigueur. Ma robe ouverte, les jambes bien écartées, mes doigts vont et viennent, frottent mon clito gonflé de plaisir. De mon autre main, je malaxe mes seins, étire mes pointes durcies.
Le risque potentiel dêtre vue, mexcite au plus haut point et lorsque jimagine un homme derrière un arbre, je craque et jouie très vite.
Je reste encore quelques minutes, à me caresser lentement, pour me faire redescendre sur terre.
Ma robe rattachée, je retourne doucement à ma voiture. Je reprends la route de mon domicile, mais le souvenir du plaisir que je viens de prendre, me donne soudain envie de recommencer. Jaccélère pour contourner lhippodrome et reviens à mon point de départ.
A ma grande surprise, japerçois une voiture stationnée un peu plus bas. Je ralentie, passe devant la fontaine au bouton argenté et me gare à bonne distance de lautre véhicule. En face de celui-ci, un homme est assis sur un banc. Malgré une bonne distance, il doit sûrement distinguer que je suis une femme. En tout cas, ou il a vu ou il a un doute, car il se lève et viens vers moi, doucement, les mains dans les poches.
Cest un type dune cinquantaine dannées, plutôt bien foutu et bien habillé.
Pour me donner de la contenance, je prends mon portable dans mon sac et fais semblant de téléphoner. Je me sens ridicule.
Ma vitre est légèrement baissée, alors, lorsque lhomme passe près de moi, je parle toute seule.
« Mais oui, chéri, bien sur que je tattends. Chez toi ? Ok ! Oui, ensuite nous irons ensemble, promis. »
Dans le rétroviseur, je le vois faire demi-tour et revenir sur ses pas.
Il sarrête juste derrière moi.
Sait il que je le vois dans le petit miroir ? Il fait encore un petit pas. Je le sens qui mobserve.
Il faut dire que je lui offre le spectacle. Ma robe est ouverte presque à mi cuisse et un bouton du haut cest défait sans que je men aperçoive et laisse entrevoir tout le dessus de ma poitrine.
Je ne vois que le haut de son pantalon et ses mains qui commencent à sagiter dans ses poches. Il se caresse, cest sur.
« Non, je dois rentrer me changer dabord. Oui, je serrais à lheure. »
Tout en continuant à parler à mon téléphone, je rabats les cotés de ma robe sur mes cuisses.
Immédiatement, il reprend sa marche, passe devant moi et se rend au début dun chemin qui senfonce dans le bois. Là, il se retourne dans ma direction, descend sa braguette et sort sa queue, plutôt de bonne taille, je dois lavouer.
Il entame une lente masturbation du bout des doigts, les plaçant bien à la base de son sexe, pour que je ne perde rien du spectacle de son érection. Mais, tout à coup, il fait une chose étrange.
Tout en continuant à se caresser, il recule, lentement, hors du chemin et disparaît dans les feuillages des buissons.
Aucun doute, cest une invitation.
Je rougie et tremble un peu.
Pourtant, je descend de voiture en me traitant de folle et me dirige vers lendroit ou je lai perdu de vue.
En avançant près des buissons, lintérieur du bois se fait plus visible. Je scrute le moindre mouvement, mais rien.
Je passe exactement au même endroit que lui. En fait, lendroit a déjà été piétiné et un passage cest dessiné. Mais où est-il ?
Jai lair ridicule, plantée là comme une courge au milieu de ses grands arbres. Il doit être planqué quelque part et rigoler de ma connerie.
Je vais pour faire demi-tour quand je suis brutalement ceinturée par des bras puissant. Il sest plaqué derrière moi, magrippe un sein dune main, tandis que lautre cherche louverture de ma robe et viens directement se perdre entre mes cuisses.
Ma première réaction, sous leffet de la surprise, est de me débattre. Je me penche légèrement pour tenter de me dégager, mais cette action plaque mes fesses contre lui. Son sexe est encore sorti et je le sens, dur, collé à moi.
Je me redresse et mabandonne à ses caresses.
Elles sont maintenant moins sauvages et plus appliquées. Ses doigts me fouillent délicieusement, tandis que son autre main, après avoir défait quelques boutons, pétrie tendrement mes deux seins à tour de rôle.
Puis, il passe devant moi et membrasse goulûment.
Ses mains sont maintenant passées sous ma robe et il malaxe mes fesses avec application.
Nous néchangeons aucun mot. Jatt son sexe et le frotte doucement contre ma vulve, trempée.
Je ne comprends pas tout de suite pourquoi il enlève sa veste et me la pose sur les épaules. Il me prend par la taille et me fait reculer. Je manque de tomber en trébuchant sur une racine et je me retrouve plaquée à un arbre. Sa veste protège ma robe blanche. Je trouve cette attention charmante.
Il défait les trois derniers boutons et ouvre grand ma robe.
Il contemple mon corps ainsi offert à sa vue.
Ni tenant plus, il lève une de mes jambes en magrippant derrière le genou. Je sens son sexe frotter le mien. Une pression plus forte et il disparaît dans mon ventre dun coup, tout entier, comme aspiré.
La chaleur de son membre menvahie. Je sens que je suis une vrais fontaine. Cramponnée à ses épaules, je saute à chaque coup de butoir.
Ma tête tourne, je ne sais plus rien. Seul le plaisir occupe ce court instant de ma vie.
Jexplose.
Je jette ma tête en arrière. Il membrasse avec vigueur dans le cou. Il me lèche, de gauche à droite, de droite à gauche. Je mords mes lèvres, mais laisse tout de même échapper un « Ouiii !! » qui résonne dans le bois, à linstant précis ou un premier jet vient sécraser au fond de ma grotte. Il me prend fort et rapidement. Il se vide en moi, jusqu'à la dernière goutte.
Encore deux ou trois coup de reins et il se retire doucement. Ses mains se posent sur mes épaules et exercent une pression. Je comprends tout de suite sa demande. Je maccroupie et nettoie minutieusement ce membre magnifique qui viens de me faire jouir si fort, en le léchant avec application. Le goût mélangé de nos jouissances est délicieux.
Du sperme coule de ma chatte et je lentends tomber sur les feuilles mortes.
Une branche craque, suivit de bruits de pas. Je veux tourner la tête pour regarder, mais il magrippe les cheveux et pour la première fois, jentends le son de sa voix.
« Bouge pas ! Finie ton travail ! »
Malgré tout, du coin de lil, je vois deux hommes sapprocher.
Le premier est un homme mur, costume cravate. Le second est très jeune. Jogging, basquets et casquette retournée.
La main lâche ma chevelure. Je me redresse doucement et, un peu paniquée, je commence à réajuster ma robe. Ce nest pas du tout au goût des nouveaux arrivants. Je jeune att mon poignet et me tire dans un espace plus dégagé.
« Tu fais quoi là ? Tu ne veux pas partir maintenant tout de même ? Tiens, suce ça !»
Il me dit cela en souriant, comme si nous étions amis de longue date.
Il baisse son pantalon de jogging, me fais me pencher en appuyant sur ma nuque et me plante le visage contre son sexe. Le salaud, il sent bon. Sa queue est douce et chaude. Jai envie dy goûter. Je la laisse senfoncer doucement entre mes lèvres. Elle gonfle et durcie très vite. Elle est bonne.
Lhomme en costume, se place derrière moi. Il dégage ma robe en la rabattant sur un coté. Déjà, je sens un gland humide se frayer un chemin entre mes cuisses. Pour lui faciliter laccès, jécarte un peu plus mes jambes et plie les genoux pour être à la bonne hauteur. Ravis de mon effort, il mempale dun coup, jusqu'à la garde. Il se cramponne à mes hanches et me baise avec une cadence soutenue.
Les coups de butoir me font sucer le jeune plus rapidement. Ca ne lui plaît pas. Il pose la paume de ma main sur mon front. Ca moblige à relever la tête et lui permet denfoncer sa queue plus loin dans ma bouche.
« Pas si vite, salope, cest moi qui donne la cadence ! Et toi, vas y, encule là !»
Mais trop tard, je sens mon vagin se remplir dune liqueur chaude. Le jeune fou de rage, plante son sexe aussi loin quil peut dans ma gorge. Aussitôt, je suis prise dun énorme haut le cur. Il se retire à temps.
Très énervé, il dit :
« Viens ici, prend ma place, je vais te montrer. »
Les deux hommes échangent leurs places. Le sexe que je prends en bouche, est mou, gluant de sperme et tout petit. Je commence à le nettoyer de ma langue, quand dun coup, la bite du jeune vient taper mon utérus. Quel sauvage ce mec. Il fait trois ou quatre vas et vient. En fait, il lubrifie sa queue du sperme de lautre.
Ma chatte, inondée, fait des bruits de sucions. Je sais ce qui mattend, alors je me détend et me concentre sur mon nettoyage. Jignore si cest le bruit ou la vue, mais sa queue regonfle, pour mon plus grand plaisir.
Nous y sommes. Le gland ressort lubrifié et viens se poser sur ma rondelle. Il est chaud et humide. La pression se fait plus forte. Il pénètre doucement, mécartant les chairs. Il ne va pas trop loin et effectue quelques vas et vient.
Me sentant sûrement un peu réticente, il ressort et replonge dans la réserve de foutre chaud. Puis il revient à mon cul et là, sans aucun arrêt, il disparaît progressivement dans mes entrailles, jusquau bout. Il accélère le mouvement rapidement. Je pousse de petits cris, sans trop savoir si cest de douleur ou de satisfaction. Son ventre frappe mes fesses avec force et ses couilles sécrasent en rythme sur ma chatte, éclaboussant le foutre qui en sort.
Mes jambes fatiguent et jai de plus en plus de mal à rester courbée. Nen pouvant plus, je tombe à quatre pattes, sans crier gare. Le jeune ne me lâche pas et tombe à genoux sans ralentir son rythme.
Je suis désormais prise en levrette et japprécie nettement mieux cette position.
A ma grande surprise, deux jets puissants et chauds envahissent ma bouche. Surprise par cette seconde éjaculation, javale le foutre dun coup.
Derrière moi, les coups ralentissent, mais frappent plus fort. La bête pousse son cri et il se libère loin en moi, encore et encore. Il seffondre sur mon dos quelques secondes, haletant. Puis il se retire et se lève.
Avec un mouchoir en papier il sessuie le sexe et me le jette.
« Tiens tu te torcheras le cul ! »
Puis il sen va en riant. Lhomme en costume maide à me relever.
« Je suis désolé, ses morveux ne respectent rien ni personnes. »
Jignore pourquoi, mais je narrive pas à lui répondre. Je me contente de rougir un peu et de lui adresser un léger sourire.
Gentiment, il maide à reboutonner ma robe, puis me donne un paquet de mouchoirs.
« Je dois partir. Je noublierais pas ce moment. Merci à vous et encore pardon pour la grossièreté de ce gosse. Vous êtes très belle. Faite attention à vous.»
Il menvoi un baiser et disparaît derrière les arbres.
Je me retrouve seule, un peu abasourdie par ce que je viens de vivre. Pourtant, je suis satisfaite. Jai jouie sans le montrer à plusieurs reprises. Je nai même pas vu partir le premier bonhomme.
Je messuie sommairement et je rejoins mon véhicule. A ma grande surprise, il y a maintenant pas mal de voiture.
Je regarde lheure sur mon tableau de bord. La petite pendule indique sept heures trente. Je nen reviens pas, tout ceci ma paru si rapide, si fugace. Je démarre. Jai soif.
Je me rends sur lesplanade du château de Vincennes, sure dy trouver une buvette ambulante.
Il y en a bien une, mais je dois patienter un peu car le type na pas fini de sinstaller.
« Je vous sert quoi, ma ptite dame ? »
Tout en ouvrant le soda que je lui ai commandé, le marchand me dévisage de la tête aux pieds.
« Vous êtes drôlement matinale ! Cest rare de voir une jeune fille à cette heure là. »
« Merci pour le « jeune fille » cest gentil, mais jai tout de même vingt cinq ans ! »
« Ben ! Cest bien ce que je disais, vous êtes une jeune fille. Vous avez rendez vous ? »
Il est très souriant et jovial, mais je le trouve aussi très curieux.
« Non, pas de rendez vous. Javais envi de marcher un peu dans le bois avant que la chaleur soit trop forte, mais je ne sais pas si cest très prudent. »
« Bof ! Ça fait trente ans que je viens là et il ny a eu que deux ou trois problèmes sérieux. A cette heure ci, vous allez croiser quelques hommes en mal de tendresse, alors ils se consolent entre eux en ce faisant de ptits câlins. Vous voyez ce que je veux dire ? Ils sont inoffensifs. La plupart sont mariés. Ignorez-les et ils vous ignoreront. Vous pouvez vous balader sans problème, vas.»
Je ne suis pas vraiment convaincue, mais je le garde pour moi. Je le salut, remonte en voiture et méloigne.
Des hommes en mal de tendresse ? Des ptits câlins ? Ma curiosité me dit daller jeter un il.
Je refais donc le tour du champ de course et redescend, une fois de plus, la petite route que je commence à bien connaître.
Des hommes sont dans leurs voitures, dautres assis sur les bancs et dautres encore qui rentre ou sorte du bois.
Je nose pas marrêter et je continue jusquen bas. Là, je tourne à gauche et me range un peu plus loin.
Mais ! Ce nest pas vrai ça ! Voilà que maintenant jai envi de voir deux types se faire une pipe ? Comme une mateuse vicieuse ?
Je suis excitée ! Ma respiration saccélère. Ma poitrine se soulève à chaque inspiration. Cest plus fort que moi, je ferme ma voiture et mengage dans une allée.
Humm ! Il fait frais, cest agréable. Un vent léger, discret, caresse mes jambes et mes bras.
Au détour dun chemin, je croise un homme. Le passage est étroit. Son bras frôle le mien. Instantanément, jai la chair de poule. Mes poils se redressent et mes tétons pointent à travers le fin tissu de ma robe. Je tourne légèrement la tête pour voir sil me regarde. Non seulement il me regarde, mais en plus il a fait demi tour et marche à une dizaine de mètres, derrière moi. Je limagine, contemplant mes jambes ou mon cul. Pourvus que ma robe ne soit pas tachée. Cette pensée me fait sourire.
Je continue ma promenade.
Je fais des tours et des détours, espérant quil cessera de me suivre. Mais je maperçois très vite que, non seulement il na pas abandonné, mais quen plus il nest plus seul.
Houlà ! Il serrait peut être temps que je dégage.
Là ! Ce petit chemin qui coupe à travers de jeunes arbres, il devrait me ramener directement à la route. Au bout de vingt mètres, je dois faire attention à ne pas me piquer aux orties, de plus en plus nombreuses. A quarante mètres, je dois commencer à enjamber de grandes herbes.
Enfin ! Japerçois une espèce de clairière. En fait de clairière, cest une toute petite superficie dherbe, qui a été piétinée à plusieurs reprises, entourant un chêne centenaire. Je fais le tour de larbre.
Cest un cul de sac.
Il ny a pas dautre chemin. Je voudrais repartir de cet endroit, mais les hommes arrivent, doucement. Deux, cinq, sept, dix peut être.
Je nose pas avancer. Je reste plantée, là, comme une idiote.
Mon cur bat la chamade, mes jambes commencent à trembler, le rouge à remonter à mes joues et
.. Et cette boule qui revient une fois de plus, prendre possession de mon ventre.
Putain, je dois reconnaître que cette situation me plaît.
Sans quitter le chemin, les hommes stoppent à lentrée de la clairière. Ils sont à moins de quatre mètres de moi. A leurs regards qui brillent, je comprends quils ne sont pas trop enclins à me laisser passer. Deux dentre eux sont déjà en train de sastiquer, sans pudeur.
Il ne men faut pas plus pour me refaire basculer dans ma douce folie sexuelle. Je relâche prise, je ne me contrôle plus vraiment. Je nai plus quune chose en tête
moffrir !
Doucement, tout doucement, je déboutonne ma robe. Dabord par le haut. Au troisième bouton, le col sécarte et tombe de chaque coté, dévoilant une partie de mes seins. Arrivé au nombril, ils sont totalement apparents. Encore trois, deux, un. Je laisse retomber mes bras le long de mon corps. Le vent fripon, écarte ma robe et dévoile mes atouts à ces messieurs. Ils font un pas vers moi.
Je tends une main et je me surprends à dire :
« Non ! Attendez ! »
Ils sarrêtent net. Jai des difficultés à rester debout, tant mes jambes sont molles. Il me vient alors une idée de démente. Je plie les jambes, doucement et me laisse tomber à genoux.
De ma main droite, je fais glisser la bretelle gauche sur mon épaule, puis de la main gauche, je fais la même chose de lautre coté.
Ma robe glisse doucement en me caressant le dos et tombe sur mes mollets. Les bras de nouveaux le long du corps, jécarte légèrement les cuisses, ferme les yeux et penche ma tête en arrière. Mes longs cheveux balayent mon dos au rythme du vent.
Voilà ! Je suis totalement offerte. Je mabandonne à ses hommes. Je leurs appartient.
Dabord surpris, ils ne bougent pas. Mais très vite, ils laissent leurs instincts de males prendre le dessus.
Mes seins sont pris dassaut par de multiples mains, puis par des bouches, suceuses, baveuses.
Des queues raides et chaudes et déjà humides, caressent mon visage, mes épaules, mes cheveux.
Mon ventre est palpé, malaxé comme une pâte à pain.
Une main, puis deux, puis trois, viennent demander à mes cuisses de souvrir encore. Des doigts longs et fins écartent mes grandes lèvres et sintroduisent en moi, tandis quun pouce vient se planter dans mon anus.
« Whouaaaa ! Mais ta déjà servi aujourdhui ! Tes trempée ma coquine ! »
« Putainnn ! Par ici aussi elle a servi ! Elle est encore pleine ! Tu tes faite bourrer des deux cotés ma salope ! »
Emoustillée mais honteuse de ses propos, jatt la queue qui se trouve devant moi. Je cache mon humiliation dans une fellation appliquée et soignée, nhésitant pas à laisser le membre pour aller goutter les énormes bourses, prêtent à cracher leur venin. Une autre queue sinvite. Ma langue tourne avec délectation autour des deux glands turgescents. Mes mains sont également sollicitées. Elles branlent studieusement plusieurs sexes à tour de rôle.
Déjà, un premier jet vient déclabousser mon sein droit, suivi par dautres qui atteignent mon ventre. Les éjaculations sont accompagnées de râles de bête. Un autre se fait entendre, lui aussi suivi dune explosion de foutre chaud. Les deux membres, devant moi, montrent, eux aussi, des signes avant-coureurs dune très prochaine libération. Je réalise quils vont sentraîner mutuellement, dépassés par leurs émotions et que je vais recevoir leurs hommages à la chaîne.
Je me penche en arrière et pose mes mains sur ma nuque. Mon corps leur est tout offert, prêt à recevoir tout ce quils pourront me donner. Lattente nest pas longue et les projections de liqueurs bouillantes senchaînent à une vitesse incroyable. A chaque seconde je suis atteinte. Sur ma poitrine bien sur, mais aussi sur mes épaules, mon ventre, mon sexe, mes cuisses.
Le foutre coule, glisse sur ma peau.
Les spermes se mélangent sur moi, les gras, les liquides, les épais, tous plus ou moins opaques.
Un jet puissant vient strier mon visage. Dun doigt, je ramène le précieux jus à ma bouche, me délectant de son goût salé. Ce geste, sexuellement fort, vient à bout des plus résistants et les derniers largages interviennent très rapidement.
Je regarde mon corps couvert de semences, qui luit au soleil. Le sperme, tel de la lave, descend doucement. Des gouttes se forment sur mes tétons et tombent en longs filets vers mes cuisses.
Vidés de leurs désirs, déjà quelques hommes sen vont. Les autres, restent là, à contempler le tableau quils viennent de peindre sur moi.
Un petit bonhomme secoue sa verge avec frénésie, sans doute dans lespoir de retrouver une érection nouvelle.
Un jeune sapproche de moi. Il tient dans ses mains de grandes feuilles, arrachées aux plantes environnantes. Ses yeux brillent. Je sens que le nombre de femmes quil a vu nue doit être limité. Intimidé, il dépose les feuillages devant moi. Il me regarde avec dans le regard une demande de pardon, comme un qui vient de faire une grosse bêtise. Il est beau, attendrissant. Je lui sourie, passe ma main dans ses cheveux blonds et caresse sa joue, doucement.
« Ben vas-y ! Essuies toi ! »
Une grosse voix vient de briser ce moment de tendresse. Cest un grand gaillard, la quarantaine, tatoué de partout et sûrement plus con que méchant. Je le fixe dans les yeux, furieuse. Je passe mes mains dans mon dos et att ma robe. Sans lâcher mon regard, jessais de repasser les bretelles sur mes épaules. Le jeune vient à mon secours et les réajuste. Puis il me tend une belle et grande feuille. Je la prends et me lève doucement.
Je vois dans le regard du tatoué, limpatience qui pointe. Je peux lire dans ses pensées.
« Hummm ! Que ça vas être bon de la voir étaler tout ce foutre gluant avec des feuilles. »
Je ne lui donnerais pas cette joie.
Je jette la feuille. Je lis létonnement dans ses yeux sombrent.
Doucement, je rabats ma robe sur moi et commence à la reboutonner. Il reste bouche ouverte.
Des hommes qui partaient, reviennent, pressentant quil se passe quelque chose dintéressant, quand le petit bonhomme, toujours en secouant sa queue, lance cette phrase :
« Ben putain ! Tes dégueulasse toi ! »
Je sens ma robe se coller à ma peau, absorbant le jus. De grandes auréoles se forment sur toute la surface. De mes seins jusquà mes cuisses, le blanc vire au gris.
Puis, après avoir jeté un petit regard complice et amical avec le jeune et un, nettement plus arrogant, à lencontre du tatoué, je mavance dans le chemin. Les hommes surpris par mon attitude, sécartent et me laissent passer.
Ma robe devient lourde. Je la sens se décoller de moi, par instant, gluante et trempée. Je nai plus peur, ni honte. Etrangement, je me sens forte, prête à affronter nimporte qui.
Davoir des hommes, qui sécartent pour me laisser passer, ne peut que me rendre forte et sure de moi.
Je quitte le chemin au milieu des buissons et me voilà de nouveau dans le bois.
Une fois de plus, mon jeune sauveur viens à mon secours, et sans que je lui demande, mindique ou se trouve la route.
Je suis stupéfaite de voir que je nétais quà vingt mètres de ma voiture. Je my engouffre et démarre rapidement.
Au bout de quelques minutes, lodeur que dégage ma robe, embaume lespace clôt.
Jouvre la vitre. Le vent et lhumidité de ma robe, me procure de la fraîcheur. Au moins, je naurais pas tout perdu.
Le garage est désert. Je longe les murs jusquà lascenseur. Pourvus que je ne croise personne. Il me tarde dêtre chez moi, car je sais avec précision quel délice je vais minfliger.
Quatrième.
Me voilà arrivée.
Fébrile, je narrive pas à entrer ma clef dans la serrure. Soudain, derrière moi, la porte de ma voisine souvre. Surtout, ne pas paniquer, ne pas me retourner.
« Bonjour Delphine ! Vous êtes bien matinale dites moi ?! »
Je lui dirais bien de soccuper de ses oignons.
« Bonjour madame Raymonde. Oui, jai profitée de la fraîcheur du matin. »
Enfin, ma porte souvre. Sans demander mon reste, je rentre, ferme la porte et my adosse, le cur battant.
Pourvus quelle nait rien remarquée. Dans le couloir, je lentends monter dans lascenseur.
« Houlà ! Ça pue là dedans ! »
Je ne peux mempêcher de rire. Lentement, mon rythme cardiaque redevient presque normal.
Presque seulement, car je mapprête à faire une bêtise de plus. Je le sais, mais jen ai tellement envie.
Je me dirige directement vers ma chambre. Là, sans aucune hésitation, je mallonge sur le dos. Je déboutonne et ouvre ma robe. Les pans, que jécarte, restent reliés à moi par de longs filets fins de foutre froid. Je les étale de chaque coté de moi, comme pour les faire sécher. Je suis prête.
Tout mon corps en en alerte, prêt à percevoir le moindre soupçon de plaisir nouveau. Mes pensées se brouillent, je rentre dans un état second, comme envoûtée.
Doucement, très doucement, en partant de mon cou, je fais glisser mes pouces vers mes seins. Petites raclettes improvisées, ils rabattent le foutre visqueux sur ma poitrine.
Je continue, passe mes tétons, redescend lentement vers mon ventre et pour finir, regroupe la récolte, là, ou jadis, trônait ma toison dorée.
Je répète lopération deux fois, pour en ramasser un maximum.
Je ne peux pas résister à lenvie de porter mes pouces à ma bouche. Lodeur est forte, mais quimporte, jirais au bout de mes fantasmes. Je les lèche et les suce goulûment, lun après lautre. Le goût est très proche de larome. Pourtant, je lapprécie et cela ne fait quaugmenter mon envie de perversion.
Alors que je me lèche encore les lèvres, mon pouce droit revient à mon ventre et pousse délicatement ce que jai recueilli, dans le trou béant de ma chatte, que mon autre main écarte bien grande. Je sens la glue couler en moi, tomber en paquet, glisser.
Hummm ! Je me sens pleine.
Mon clito, sollicité au passage de cette gelée royale, gonfle et durci. Quand mes doigts le frôlent, mon bassin tout entier se charge délectricité.
Je ny tiens plus.
Quatre doigts me pénètrent, rentrent et sortent dans cet infâme bouillon mal odorant, alors que je branle mon bouton comme une folle hystérique.
Les doigts en action, font, de ma chatte, des bruits dévier que lon tente de déboucher.
Mon cerveau disjoncte. Je ne me contrôle plus.
Jexplose et pousse un cri.
Mon plaisir doit sentendre jusque dans la rue.
Ma mouille, abondante, ramollie le foutre et dans un ultime orgasme, je le devine jaillissant de mon sexe. Il se déverse entre mes cuisses et coule dans le sillon de mes fesses, pour finir sa course dans le bas de mon dos, sétalant sur ma robe encore immaculée à cet endroit.
Je suis épuisée, haletante. Je pleure de plaisir.
Un reste de folie me fait me lécher les doigts, une fois de plus.
Je mapaise, peut être même me suis-je endormie.
Le téléphone me fait sursauter. Du bout des doigts, jatt le combiné sur ma table de nuit.
« Allo ? »
« Ha ! Tu es là ? Jai essayée de te joindre toute la matinée. »
« Mélanie ? »
« Ben oui Mélanie ! Écoute, je passe léponge pour ton coup de fil de ce matin, mais je pense quil serait bon quon discute un peu toute les deux. Je passe te voir dans une heure, ok ? »
« Non ! Cest inutile, je tassure, je vais mieux. Jai résolu mon problème.»
« Ton problème ? Quel problème ? »
« Ben
tu sais
un choc pour un choc
»
« Quoi, un choc pour un choc ? Quest ce que tu me raconte ? Je ne comprends rien ! Et puis dabord tu étais où ce matin ?
.un choc pour un
Delphine, tu ne serais pas en train de me dire que
. Tu nas
tu nes pas allée au bois, tout de même ??? Delphine ? Allo ? Delphine ? »
«
. »
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