Une Relation Haute En Couleurs (3)

Résumé des épisodes précédents. Myriam la Noire et Samia la Beurette, toutes deux quadragénaires, se sont liées d'amitié à la suite d'une visite chez leur avocat pour régler leur divorce. Elles ont décidé d'un commun accord de vivre pleinement leur vie sexuelle et ont connu une expérience très chaude avec deux jeunes Tchèques. Mais Angélique, la fille de Samia, âgée de 18 ans, pudique et vierge, accepte mal l'évolution de sa mère. Qui l'a mise face à une scène de sexe avec Myriam et son jeune amant pour essayer de la "décoincer". Angélique est maintenant décidée à perdre son pucelage.

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Après le week-end campagnard où Angélique avait découvert le sexe dans toute sa crudité, mais sur un plan simplement visuel, elle avait eu de longues discussions avec sa mère sur la sexualité. Samia avait essayé de lui faire comprendre qu'on pouvait faire l'amour sans amour mais simplement pour une satisfaction hormonale et physique avec un partenaire choisi. Angélique avait toujours envisagé de perdre sa virginité avec un garçon dont elle était amoureuse. L'attitude de sa mère, très libertine, l'avait choquée mais petit à petit, elle se rendait à l'idée selon laquelle la perte de sa virginité était la condition pour devenir vraiment femme.
- Mais pour que ça se passe bien, trouve-toi un homme mûr qui saura y faire, lui avait-elle conseillé.

Bien entendu, Angélique fit le contraire. S'étant amourachée d'un copain étudiant prénommé Rachid, le genre mince, légèrement barbu et copieusement chevelu, elle s'était laissé attirer dans sa piaule pour une issue qu'elle ne devinait que trop bien. Le garçon l'avait embrassée, maladroitement déshabillée, s'était empêtré dans la fermeture de son soutien-gorge et elle avait dû elle-même ôter son slip. Etant faiblement membré, il ne lui avait pas fait trop mal mais il avait pris son plaisir en une dizaine d'aller retour et elle s'était étonnée de n'avoir pratiquement rien senti.

La fois suivante fut un peu plus convaincante. Elle réussit à atteindre l'orgasme mais ce qu'elle avait éprouvé n'avait rien à voir avec celui de Myriam, qui avait littéralement explosé sous les coups de boutoir de Sélim. Elle se demanda si elle n'était pas frigide.

C'est à cette époque que Samia fréquentait un ancien handballeur, bénévole comme elle du club où elle s'était inscrite avec Myriam pour les menues tâches de cette collectivité sportive. Samia avait délaissé les "jeunots" pour un homme mûr qui "assurait" et ne lui faisait plus ressentir la différence d'âge. L'homme, prénommé Ludovic, pompier de son état, était passionné de pêche à la ligne et Samia l'accompagnait souvent car elle aimait les bords d'eaux. Ludovic était ami avec un autre pêcheur, Bruno, un gars du même âge, le genre faunesque, barbu comme un sapeur, poilu comme un ours, court sur pattes mais doté d'une force herculéenne. Angélique l'avait découvert un jour qu'elle accompagnait Samia et son amant. Il l'avait impressionnée par son côté bestial, aux antipodes de son type d'homme et en tout cas de l'étudiant malingre qui l'avait dépucelée. Mais il n'était pas antipathique, bien qu'un peu chambreur.

Un jour qu'ils étaient ensemble au bord de leur rivière favorite, par un temps chaud, Ludovic posa sa canne à pêche et prit Samia par la main.
- On va faire un petit tour, dirent-ils à Bruno et Angélique.
- Bonne baise ! lança Bruno au couple.
C'était en effet une habitude de Samia et Ludovic d'aller s'isoler sous les arbres pour copuler. Angélique fut choquée par la remarque de Bruno.
- Qu'est-ce que tu en sais ? Ils ne peuvent pas aller se promener sans que tout de suite, tu penses à autre chose ?
Tout en surveillant son bouchon, Bruno rigola ouvertement :
- Et alors ? ça t'embête que ta mère se fasse sauter dans l'herbe ?
- Tu pourrais t'abstenir de commentaire.
- Ah ah ah ! C'est bien les jeunes d'aujourd'hui. Vous avez peur du cul.

- Comment ça ? J'ai déjà vu le loup, sais-tu ?
- Tu parles ! Je suis sûr que tu n'as jamais vraiment baisé.

Angélique ne répondit pas. Elle pouvait difficilement nier son inexpérience, surtout après avoir vu Myriam en pleine action. Elle s'abima dans la lecture de son bouquin jusqu'au moment où sa mère et son amant revinrent au bord de l'eau.
- Alors, c'était bien ? ricana Bruno.
- Super ! Samia était en grande forme, répondit Ludovic en embrassant sa maitresse sur la bouche.
Angélique fit celle qui n'avait pas entendu. Mais le soir, sur le chemin de sa chambre d'étudiante où sa mère l'accompagnait, elle l'interpella :
- Alors, c'est vrai ce que disait Bruno ? Vous avez fait l'amour avec Ludo ?
- Ben oui, tiens. On adore ça, baiser en plein air. J'espère que tu connaitras ça un jour. Il faudra en parler à ton petit copain.
- Tu parles ! Ce n'est pas son genre.
- Je t'ai dit de trouver un homme mûr, qui fera vraiment ton éducation sexuelle. Tiens, Bruno, il est libre.
- Ce satyre ? Pas question.
- Tu as tort. Il a eu plein de maitresses et il sait ce que c'est qu'une femme. Peu importe son physique. Il ne s'agit pas de sortir avec lui.
- Encore heureux. J'aurais trop honte.
- Tu sais, au lit, l'important, c'est ce que l'homme a entre les jambes.
- Maman, tu es vulgaire !
- Et toi, une vraie chochotte. Bon, on est arrivées, Allez, bonne nuit, à la prochaine, fais de beaux rêves.
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Après cette discussion, Angélique eut du mal à s'endormir. Incroyable ! Sa mère la jetait dans les bras de ce faune aux propos triviaux et aux manières grossières. Ce n'est pas parce qu'elle-même baisait avec un pêcheur à la ligne, activité certes noble mais ne prêtant guère à enthousiasmer une jeune fille pleine d'avenir, qu'elle devait en faire autant. Ce type avait même eu le toupet de lui mettre la main aux fesses et de la complimenter sur son cul. Elle s'était retenue de le gifler, des fois qu'il lui aurait rendue sa gifle au centuple.
Mais elle était bien obligée de reconnaitre que c'était un homme d'une virilité telle qu'il éclipsait Rachid et sa barbe clairsemée, ses épaules étroites et son air de chien battu. Son petit sexe ne l'avait pas moins dépucelée, mais quel était celui de Bruno ? Avait-il le calibre du pénis de Sélim qui réjouissait tant Myriam ? Cette question la tarauda quelques minutes. Et elle s'endormit sans avoir évidemment pu y répondre.

Malgré ses réticences envers le compagnon de sa mère et son copain, Angélique ne trouva pas de raison de s'opposer à poursuivre ses virées en bord de rivière durant les premières journées de l'été. Son séjour avec Karine était prévu à la fin de l'été et en attendant, le bord de rivière avec son ombre fraiche et son calme bucolique avait tout pour lui plaire. Elle y trouvait un cadre qui lui permettait de lire. La sérénité des deux pêcheurs l'impressionnait et quand Bruno lui proposa de lui apprendre à attr les poissons, elle ne refusa pas. Ses débuts furent maladroits. Elle emmêlait souvent sa ligne dans les arbres voisins, ferrait beaucoup trop fort, mais parvenait tout de même à hameçonner gardons et ablettes, à sa grande joie. Ce qui la troublait était le moment où Ludovic et sa mère (qui lisait à ses côtés) quittaient le bord de rivière pour s'enfoncer dans les frondaisons voisines. Un jour, prise d'une envie d'uriner, elle posa sa canne et suivit leurs traces sans s'avouer qu'elle voulait voir autant que pisser. Elle n'eut pas à accomplir beaucoup de chemin pour voir sa mère nue chevaucher son amant à grands coups de hanches. Ce qui choqua Angélique fut cette main que Samia avait glissée dans son dos pour saisir les couilles de Ludovic tout en agitant ses fesses. Quand elle se releva pour se mettre sur ses pieds et s'enfoncer sèchement sur la pine imposante du pompier, Angélique se sauva la tête en feu. Samia et Ludovic étaient bien aussi cochons que Myriam et Sélim. Elle s'en doutait un peu mais l'évidence était claire : le sexe était devenu la grande affaire de sa mère.


Quand elle retourna à sa canne à pêche, Bruno la regarda en rigolant :
- Alors, c'était instructif ?
- Quoi donc ?
- Allez, ne fais pas de manières. Tu as vu ta mère baiser, non ?
Angélique ne répondit pas. Un poisson vint à son aide qui venait de faire plonger son bouchon. Un coup sec du poignet et un gardon apparut. Elle le décrocha pour le glisser dans la panière ad hoc et quelques minutes plus tard, Samia et Ludovic réapparurent le sourire aux lèvres. Ils partirent cent mètres en amont pour se baigner entièrement nus. Le couple s'embrassait goulûment, collé l'un à l'autre. Pour la première fois, Angélique envia sa mère. Sa liberté, son absence de pudeur et l'hommage viril que l'homme lui rendait.
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Sa relation avec Bruno s'était apaisée grâce au fil dans l'eau. Elle ne protestait plus lorsqu'il lui lançait des allusions grivoises. Il ne se cachait même plus qu'il voulait la baiser et plus le temps passait, moins Angélique l'envoyait paitre. Le rapport sexuel entre sa mère et son pompier avait fini par la prendre au cerveau. Et au bas-ventre. Tout se joua un jour de canicule. La pêche ne donnait rien. Samia, Ludovic et Bruno se mirent à poil pour profiter de l'onde rafraichissante. Angélique résista cinq minutes avant de les imiter. Elle n'avait pas de maillot de bain mais l'envie de sentir l'eau fraiche sur son corps l'emporta sur sa pudeur. Une fois de plus, Samia et Ludovic se bécotaient dans l'eau. Mais cette fois, à demi immergés, l'embrassade prit un tour beaucoup plus concret. Il se mua en accouplement, moitié dans l'herbe, moitié dans l'eau. Angélique ne pouvait pas échapper au cul du pompier s'agitant entre les cuisses grandes ouvertes de sa mère.

C'est alors qu'elle sentit le corps très mâle de Bruno se coller à son dos. Elle l'avait vu nu pour la première fois. Mon dieu comme il est poilu ! s'était-elle dit. Elle n'avait pas non plus manqué de remarquer le mandrin qui pendait entre ses cuisses, plantureux, tellement vivant. Quand elle le sentit posé entre ses fesses, ferme et intrusif, elle fut prise d'une chair de poule dont l'eau fraiche n'était guère responsable. Les cris de plaisir de sa mère, qui se tenait maintenant par les chevilles, le cul dans l'eau, pour accen la pénétration clapotante, l'auraient scandalisée en d'autres temps. Au contraire, ils l'incitèrent à céder au surmâle qui l'entrainait vers la berge opposée.

Couchée dans l'herbe, elle s'était mise dans la peau d'une victime cédant au désir impérieux d'un faune en rut. Non, ce n'était pas elle, Angélique, qui écarta les cuisses devant le mufle qui mêlait sa barbe à ses poils pubiens. Ce n'était pas elle qui gémit quand la langue du pêcheur (le bien nommé) entra en contact avec son clitoris en surchauffe. C'était encore moins elle quand elle lui saisit les cheveux non pour retirer sa tête mais pour la maintenir et pour qu'il continue à la déguster. Ce n'était toujours pas elle qui poussa un cri d'orgasme, le premier de son premier cunnilingus. Sublime découverte.
L'homme s'était redressé et la dominait de toute sa masse hirsute. Ce n'était pas possible que ce type si éloigné de ses canons de beauté masculine l'ait fait jouir à ce point. Tout ça était la faute de sa mère dont elle découvrait maintenant l'attitude, de l'autre côté de la rivière, les pieds aux ras des oreilles du pompier, dans une position acrobatique le cul relevé, révélant sa souplesse et surtout la pénétration profonde de son amant. Elle aussi criait de plaisir à chaque coup de boutoir.
- Tu vois, ta mère baise et je vais te baiser aussi, là maintenant, tout de suite.
- Non, non, s'il te plait, pas maintenant, gémit Angélique.
Mais Bruno positionnait déjà son gland gonflé à l'entrée de la vulve bien humide de l'étudiante.
- Tu la veux, ma bite, ou pas ?

Angélique se trouvait dans un état second. Sa tête disait "non non non, pas lui" et son ventre "oui oui oui soulage-moi, j'en peux plus". Habilement, Bruno attendait le signal. Pas question de forcer une jeune fille à peine sortie de la virginité. Il prit sa queue en main, taquina sa fente, tapota le clito puis suça les pointes des seins bien érigés jusqu'au moment où, à bout de résistance, Angélique vint caler ses talons sur les reins du faune et s'infligea une rétro-poussée sèche de bas en haut qui engagea la quasi totalité du pénis dans son antre intime.
Alors, validé, le faune se mit à labourer, fouiller, forer, creuser, fouailler ce corps enfin offert. Angélique se mit à piailler sous les frondaisons, toute entière concentrée sur le barreau de chair qui comblait son vide, oubliant la tête hirsute au ras de la sienne.
- Tu la sens bien, hein ma bite ? Tu l'aimes, hein, petite cochonne. Tu la veux encore ?
Angélique fit oui de la tête. En plus, il l'excitait par ses mots crus. Elle ne maitrisait plus rien et surtout pas son cul qui venait à la rencontre de son baiseur, verrouillé par ses mollets de peur qu'il ne se retire prématurément. Car elle était maintenant totalement accro à cette bite qui lui procurait des sensations inouïes.
- Je te baise, hein ? Tu es baisée, hein ? Tu la sens bien ma grosse bite, hein ? Tu les sens mes couilles sur ton cul, hein ?

Bruno continuait d'exciter Angélique par ses mots tout en accélérant le rythme de ses coups de boutoir. Elle se cabra les pieds dans l'herbe, en proie à un violent orgasme qu'elle exprima par un cri rauque venu des profondeurs de sa poitrine.
Le faune se retira lentement, le pénis toujours aussi rigide et épais. Tandis qu'Angélique reprenait peu à peu ses esprits, il l'interpella :
- Regarde ma queue, elle en veut encore. C'est pas comme celle de ton petit copain. Allez, suce-la.
Angélique s'exécuta sans résister. Elle se remplit la bouche du gland survitaminé mais le sentant palpiter, elle s'interrompit. Elle ne voulait pas qu'il gicle entre ses dents. Et surtout, elle le voulait encore dans sa fente béante. Bruno comprit son désir et ordonna :
- Tu vas venir sur moi et me montrer ton joli petit cul.

Angélique n'eut aucun mal à s'empaler tant le travail de forage avait été bien accompli. Mais quand elle commença son va et viens, son regard tomba droit sur sa mère qui, ô surprise, se trouvait exactement dans la même position de l'autre côté de la rivière, cavalant sur Ludovic avec ardeur, les nichons en bataille et la langue sur ses lèvres. Le mimétisme était étonnant et quand Samia se mit sur ses pieds pour allonger la pénétration, Angélique fit exactement de même, comme elle l'avait déjà vu faire par Myriam. Et elle comprenait pourquoi : le plaisir de la bite était encore plus intense. Les deux femmes restèrent ainsi quelques minutes les yeux dans les yeux, s'observant dans l'imminente jouissance. Mais le petit cul en mouvement d'Angélique avait poussé Bruno au bout du bout. Il la retourna avec facilité, l'allongea à nouveau dans l'herbe et, le nez contre le sien, lui adressa une rafale de coups de queue d'une telle intensité qu'Angélique se demanda brièvement s'il n'allait pas lui faire exploser son stérilet. Cette pensée malsaine fut vite évacuée par l'envie d'accompagner son amant provisoire dans son orgasme. Groupée et lovée autour du torse velu, les orteils rétractés et les ongles de ses mains plantés dans les flancs rebondis du faune, elle le laissa la chahuter de toute sa virilité et répondit par un couinement strident à son grognement de satisfaction lorsqu'il expulsa sa semence. Comme en écho, Samia poussa une exclamation attestant qu'elle aussi venait d'atteindre le pic du plaisir sexuel sous les assauts en levrette de l'autre pêcheur à la ligne. Cinq minutes plus tard, tout le monde se retrouvait à nouveau dans l'eau comme pour apaiser les tensions. Samia embrassa sa fille :
- Je crois qu'on vient de vivre toutes les deux un moment mémorable, lui dit-elle.
- Je le crois aussi, répondit sa fille.
- Tu vois que j'avais raison. Bruno est un très bon coup. Même s'il n'est pas beau. Tu n'as pas fait l'amour, tu as baisé. Ne l'oublie pas.
Angélique l'oublia d'autant moins qu'elle n'eut plus dès lors qu'une idée en tête : recommencer. Ce poilu lui avait mis le corps en feu. Et il n'était pas près de s'éteindre.

*********
Un mois passa et Angélique retrouva comme prévu Karine sur son lieu de vacances dans une station balnéaire où ses parents possédaient une résidence. L'amie ne tarda pas à s'apercevoir du changement. Non seulement Angélique ne portait plus de foulard mais elle laissait ses cheveux bruns et ondulés cascader sur ses épaules. Elle ne quittait plus un micro short qui mettait en valeur ses longues jambes, les mêmes que celles de sa mère. Son soutien-gorge se limitait à un haut de bikini, ultra light, qu'elle virait souvent pour laisser ses seins libres sous son tee shirt. A côté d'elle, Karine se sentit un peu vieux jeu. Elle avait bien perçu qu'il y avait dans son regard une étincelle qu'elle n'avait pas repérée avant l'été. Elle avait une manière de regarder les hommes qui ne trompait pas. Elle les déshabillait du regard.
- Oh, toi, tu as vu le loup cet été. C'est qui ? lui demanda-t-elle un jour qu'elle prenait un pot en terrasse.

Angélique fit la moue. Elle n'allait pas dire à Karine qu'elle avait joué à la Belle et la Bête. Qu'elle s'était fait élargir le vagin tout l'été par un orang-outan déguisé en pêcheur à la ligne sous le regard bienveillant de sa propre mère, et parfois même en sa compagnie. Ces choses là ne se disent pas. Elles se disent d'autant moins qu'elle n'était pas très fière d'avoir été initiée à la sexualité d'une manière aussi concentrée et radicale. Elle en avait plus appris en quelques jours que la plupart des filles en plusieurs années. Mais cet apprentissage lui conférait en même temps une certaine supériorité sur les filles qu'elle fréquentait, à commencer par Karine. Il faudrait qu'elle la décoince, celle-là. Elle ne demandait d'ailleurs que ça. Elle avait envie de la choquer, lui dire par exemple qu'elle s'était fait enculer à plusieurs reprises, qu'elle avait léché des couilles et même un anus et qu'elle avait aimé ça. Mais elle lui dirait aussi que cet été érotique avait permis un rapprochement avec sa mère inenvisageable avant. Elle occulterait quand même le cas Bruno. Elle dit juste à Karine qu'elle avait appris à pêcher avec le copain du copain de sa mère :
- J'ai taquiné l'ablette, dit-elle de manière un peu subliminale, que son amie ne releva pas.
Mais il avait fallu faire comprendre au maitre pêcheur... et baiseur qu'une liaison durable était inenvisageable.
- De toute façon, tu reviendras à ma bite, lui avait-il répondu avec sa verdeur habituelle, sans se formaliser.

Ce n'était pas exclu. Mais pour le moment, Angélique lorgnait du côté d'un type d'une trentaine d'années, assis deux tables plus loin, seul, dont elle avait remarqué le jean bien rempli. Et le gars en question ne semblait pas insensible à son charme. Allez mon gars, un petit effort, viens me draguer et tu ne seras pas déçu, se dit-elle en le regardant droit dans les yeux...

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