Confession De Céline (1)
A 18 ans, je nai pas encore connu les plaisirs de la chair. Assez casanière et timide, je ne sors pas assez pour faire des rencontres susceptibles de mentraîner dans les délices du sexe. Plus le temps passe et moins jose aller vers les hommes, jai honte dêtre toujours vierge à mon âge. Alors faute doccasions, je laisse mon esprit vagabonder et imaginer ma première fois
Jimagine un homme, pas trop jeune, environ 35 ans, expérimenté, qui serait prêt à mapprendre le plaisir, la jouissance et me mènerait à lorgasme tout en douceur, en me faisant prendre conscience de mon corps et de tous les trésors quil recèle. Un homme attentif à mon plaisir, qui ne mimposerait pas sa volonté, mais qui saurait faire réagir mon corps jusquau point culminant.
Je ferme les yeux et vois cet homme, avec qui je corresponds depuis quelques mois par email. Après avoir discuté, nous avons convenu de prendre une chambre dans une petite ville pas très loin de chez moi. Cest une belle journée ensoleillée, je gare ma voiture devant lhôtel et descends. Je suis nerveuse, mais je décide daller jusquau bout et je franchis les portes de lhôtel. Jarrive dans le hall et me dirige vers la réception. Mes jambes sont de plus en plus lourdes, mon estomac est contracté mais en même temps, je ressens une certaine excitation, jai des picotements dans le bas du dos en imaginant ce quil va se passer quelques étages au-dessus. Jindique un nom au réceptionniste et celui-ci me tend une clé, quatrième étage, chambre 69, est-ce un signe ?
Je mets la clé dans la serrure, mais avant que je ne la tourne, la porte souvre et là je le vois. Assez grand et musclé, ni beau, ni laid, brun, des yeux marron très brillants, et un sourire charmeur, il me prend la main et me fait entrer. Il referme la porte derrière nous et en meffleurant la joue avec un doigt il me murmure à loreille:
« Bienvenue pour ta première leçon ma belle.
Et là, une brusque bouffée de chaleur menvahit, le rouge me monte aux joues et jai une furieuse envie de menfuir, mais impossible : mon professeur se trouve entre la porte et moi, aucune possibilité de fuite, je ne pourrai pas faire marche arrière, mais est-ce vraiment ce que je veux ?
Très lentement, il fait descendre son doigt de ma joue à mes lèvres dont il dessine le contour, puis glisse dans mon cou et jusquà mon épaule gauche. Il continue sa descente en faisant de petits cercles sur mon bras, puis tout à coup, remonte et bifurque vers ma poitrine. Le doigt sinsinue dans mon chemisier, jusquà la naissance de mes seins. Jai limpression que je vais exploser tellement mon cur bat vite dans ma poitrine. Jessaie de prendre une plus grande respiration pour me calmer mais au lieu de ça, je laisse échapper un petit gémissement.
Satisfait, mon instructeur retire son doigt et me dit de me mettre à laise.
Etonnée par la réaction de mon corps, je me dirige vers la salle de bain et vais me rafraîchir. Mon esprit est en ébullition, je me demande ce qui mattend, vu le résultat que ce simple doigt a réussi à provoquer. Excitée, je repars à la rencontre du propriétaire du doigt inquisiteur en me disant que lorsque je ressortirai de cette chambre, je serai une vraie femme, un homme maura possédée et jaurai enfin connu la jouissance.
Cest dun pas tremblant que je me dirige à nouveau vers la chambre et là, à peine ai-je franchi la porte que deux bras puissants menlacent et quun corps se colle au mien, me fait reculer vers le mur. Coincée entre les parois de béton et de chair, je ne peux plus bouger, mes mains sont maintenues par les siennes au-dessus de ma tête et son corps se presse de plus en plus contre le mien. Son visage se rapproche dangereusement de moi. Il commence par me mordiller loreille droite, puis laisse une traînée brûlante dans mon cou avec sa langue et brusquement, sans prévenir, sa bouche sempare de la mienne.
Avant que je naie eu le temps de réaliser ce qui se passe, le vêtement est au sol et sa bouche est partie à la rencontre de ma poitrine. Il passe sa langue entre le fin tissu de mon soutien-gorge et la peau. Heureusement quil me retient, sinon je crois que je mécroulerais là, le long du mur. Sa main saventure plus bas, et mon pantalon est rapidement ouvert. Il remonte vers moi, lâche mes poignets et membrasse avec passion. Jai limpression quil va maspirer la langue.
Jen suis là de mes pensées lorsque, pour la première fois de ma vie, je sens quelque chose de dur contre ma cuisse et, en réalisant ce que cest, je sens un flot de liquide séchapper de mon intimité. Pendant ce temps-là, les mains se font à nouveau baladeuses et vont tout naturellement dégrafer mon sous-vêtement. Les pointes de mes seins, déjà excitées, durcissent encore davantage au contact de lair.
Je nai quune envie, cest que sa bouche se colle à elles, mais non, mon professeur nest pas de cet avis, il quitte ma bouche et parcourt mon buste de baisers, en évitant soigneusement les deux pointes turgescentes et douloureuses. Il fonce tout droit vers le bas et me fait prestement quitter mon pantalon.
Et là, le temps sarrête, il fixe mon bas-ventre. Je nen peux plus, je veux quil me touche, me caresse, me lèche, nimporte quoi, mais je veux un contact. Il a lair fasciné par ce quil voit, il est vrai que mon shorty légèrement transparent ne cache pas grand-chose. Cest avec un sourire que ses mains sapprochent du dernier bout de tissu quil me reste, elles se posent de chaque côté de mes hanches, agrippent la fine dentelle et la font descendre vers mes chevilles.
Jouvre les yeux et rencontre un regard très noir, animal, empli de désir, le nez enfoncé dans ma petite culotte. Il respire, se relève, me met le vêtement sous le nez et me dit dhumer le parfum, ce que je fais. Il le jette, se rapproche encore et me murmure à loreille :
« Tu vas voir, je suis un excellent professeur, je vais tapprendre le plaisir et, fais-moi confiance, avec moi, tu vas connaître la jouissance, la vraie. »
Il mentraîne sur le lit.
Je suis étendue, tremblante et excitée, ne sachant pas vraiment quoi faire. Il me regarde et commence à se dévêtir. Il se retrouve rapidement en boxer et je laisse mon regard dériver sur ce corps plus quattirant. Mes yeux descendent rapidement vers lobjet de ma convoitise et je constate que je ne suis pas la seule à être excitée. Il suit mon regard, baisse son dernier vêtement et pour la première fois, je vois un sexe dhomme en chair et en os et, en parlant de chair, cest assez impressionnant. Sa verge est toute tendue et frappe le long de son ventre. Cette vision mexcite beaucoup, mais en même temps meffraie, cest vrai, cest ma première fois, je veux connaître la jouissance, pas la souffrance.
Jen suis là de mes considérations quand il sallonge près de moi. Comme sil avait lu dans mes pensées, il me dit de ne pas minquiéter, quavec ce quil avait senti dans mon shorty je navais aucun souci à me faire, quil me ferait tellement mouiller que ça rentrerait tout seul.
En disant cela, ses mains semparent de mes seins, il les caresse, les soupèse et sattarde sur les pointes quil fait rouler entre ses doigts. Je ferme les yeux et gémis de plus en plus, sans men rendre compte, mes cuisses sécartent et il passe une jambe entre elles. Je ne sais pas comment il fait, mais il se frotte contre mon entrejambe et mon corps tout entier senflamme.
Instinctivement, jécarte encore plus les cuisses et soupire en attendant quil passe à lattaque. Ça y est, je sens quun doigt sest insinué entre mes lèvres et les caresse doucement de bas en haut, avec un peu plus dinsistance à chaque passage, je gémis de plus en plus. Son autre main rejoint mon triangle et part à la rencontre de mon clitoris. Il passe son index dessus et appuie tout simplement. Je sens que mon corps méchappe, je ne contrôle plus rien et là, sans que je my attende, il pince mon clitoris entre le pouce et lindex et le fait rouler dans tous les sens. Il continue ce manège pendant ce qui me semble être une éternité, puis je sens quelque chose de nouveau, de mouillé, sa bouche a remplacé les doigts sur le clitoris et il laspire comme il le faisait un peu plus tôt avec ma langue.
Je sens que des flots de cyprine vont bientôt jaillir de mon sexe en feu et cest là que je lai senti, ce doigt, ce doigt qui ma déjà fait ressentir tant démotions, ce doigt qui vient de me pénétrer, de me prendre, et qui fait des allers-retours en moi de plus en plus vite et de plus en plus fort. Sa main continue de sagiter en moi, sa langue sactive sur mon clitoris et son autre main remonte vers ma poitrine, quil caresse et pince au gré de son imagination.
Je sens que ça vient, une sourde chaleur explose en moi et tous mes muscles se contractent. Je viens de faire la première expérience de la jouissance, je suis toute en sueur, totalement pantelante et mon amant continue ses va-et-vient en moi en attendant la fin des dernières contractions.
Il se retire, donne un léger coup de langue, remonte vers moi et membrasse pour me faire goûter ma liqueur. Sa main prend quelque chose sur la table de nuit. Il abandonne ma bouche, déchire lemballage et enfile le préservatif. Il me regarde dans les yeux, me dit décarter les cuisses au maximum et place son sexe à lentrée de mon intimité, là où je suis toute mouillée, il avait raison, cest un excellent professeur.
Et enfin, je le sens, ce membre dur et viril qui commence sa lente progression en moi, je suis tellement excitée que je souhaiterais quil senfonce dun coup, quil me possède, mais non, mon amant sait y faire et progresse lentement pour que mon corps shabitue à cette imposante intrusion. Une de ses mains repart à la rencontre de mon clitoris, il le titille et, dans une poussée un peu plus forte que les autres, je sens lhymen qui se déchire, je fais une légère grimace bien vite estompée lorsque je sens la verge de mon possesseur buter au fond de mon vagin.
Il simmobilise quelques secondes et commence un lent va-et-vient, il se retire presque entièrement et se faufile à nouveau immédiatement dans mon antre humide. Sa bouche se remet à sucer mes tétons, ses doigts malmènent mon clitoris et son pénis est en train de me faire vivre la plus merveilleuse expérience qui soit. Je naurais jamais imaginé une chose pareille.
Et puis tout saccélère, les coups de reins deviennent plus puissants et plus profonds, je mécarte au maximum pour quil puisse aller au plus profond de mes entrailles, il accélère encore le rythme, jai limpression que je vais exploser, je suis défoncée au sens littéral du terme, je souhaite que ça sarrête et paradoxalement jaimerais que ça dure une éternité.
Tout à coup, sans prévenir, une immense vague déferle sur moi, jai limpression de ne pas avoir été en vie jusquà maintenant, lorgasme me terrasse, je suis dans un tourbillon de plaisir qui ne sapaise pas, alors que mon amant continue sa tâche avec application.
Et enfin, alors que je croyais avoir atteint le point culminant, ses bras passent sous mes cuisses quils soulèvent et là, il se met à me pistonner avec tellement de vigueur que jai limpression quil va me passer au travers.
Cest ensemble que nous atteignons le point de non-retour, mes muscles vaginaux se contractent autour de ce membre imposant, je le sens éjaculer dans le préservatif et lentends pousser des gémissements en cadence avec les miens.
Puis la tempête se calme, il se retire de moi, membrasse sur les seins, et se dirige vers la salle de bain. Je reste là, étendue sur le lit, les jambes et les bras écartés, encore sous le choc des évènements. Il ressort habillé, vient vers moi, laisse courir ses doigts une dernière fois sur ma poitrine, me murmure que je suis une brillante élève et quitte la chambre.
Je me lève à mon tour, prends une douche, me rhabille et me retourne une dernière fois sur cette chambre, qui aura été le témoin de mes premiers ébats. Je viens de vivre un moment inoubliable, mais jai encore tant de choses à apprendre
Là, je reprends mes esprits et une fois de plus, je me retrouve seule dans mon grand lit, les cuisses écartées et ma main fouillant mon intimité.
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