Le Salon De Thé
Cétait le premier jour de service de Régine jolie brune de 18 ans. Le magnifique salon de thé était toujours bondé. La première fois quelle était entrée dans cette pièce elle avait été impressionnée par le luxe qui sétait étalé devant elle.
Un énorme miroir au fond de la pièce donnait limpression que celle-ci était plus vaste quelle ne létait en réalité. Les tables, avec leur dessus de marbre étaient disposées de part et dautre de la salle. Les fauteuils en velours paraissaient confortables. Des tableaux décoraient les murs.
Au milieu de la pièce une grande table recouverte dune nappe supportait un assortiment des pâtisseries que proposait le salon de thé, chaque gâteau était présenté dans un plat argenté. Le carrelage blanc du sol était impeccable.
La patronne du salon avait toute de suite prévenue Régine, létablissement accueillait une clientèle aisée et très exigeante, il jouissait dune excellente réputation et le service devait être irréprochable.
Régine sentit peser sur elle le regard des clients huppés. Elle les observa une femme dun certain âge au long manteau de fourrure qui venait juste dentrer dans la pièce et attendait quon lui attribue une place.
Un couple dune quarantaine dannée contemplait leur imposante coupe de glace, lhomme portait un costume cravate bleu marine, la femme était agréablement mise en valeur dans une longue robe au décolleté plongeant.
A la table Numéro 4, un jeune homme se leva et se dirigea vers la sortie. Régine pria la cliente âgée de sinstaller à la table libre et lui donna une carte de la maison en lui adressant un large sourire professionnel. La cliente fut a peine installée quune jeune femme brune aux yeux en amande fondit sur Régine pour la réprimander.
Elle était habillée dune jupe ample aux couleurs vives dun corset rose qui relevait parfaitement sa poitrine, un maquillage léger surlignait des yeux bridés qui laissait voir ses origines asiatiques elle était dune beauté froide :
- Il sagit de ma place, mademoiselle, vous faites erreur, il est insupportable que je sois contrainte dattendre, je suis cliente ici depuis plus de deux ans, je viens chaque jour et cette table mest réservée !
Régine sexcusa et jeta un coup il au carnet des réservations.
Elle comprit son erreur, en effet la table 4 avait été réservée par Melle Legrand. De nouveau, elle se confondit en excuse, les traits de sa cliente exprimaient une vive contrariété :
- Je ne vous ai jamais vu ici, je peux vous garantir que vous ny resterai pas si vous êtes aussi étourdie ! Je déteste attendre ! Jexige dêtre placée à la table que jai réservée !
- Malheureusement cest impossible Madame, je men excuse.
La cliente la foudroya du regard !
- Comment osez vous me refuser mon du !
Au grand soulagement de Régine une coquette dame coiffée dun large chapeau bleu traversa la salle pour passer dans la pâtisserie qui se situait à lentrée, elle quittait sa place.
Régine sempressa de nettoyer consciemment la table et fit asseoir la cliente difficile qui ne lui adressa pas un mot de remerciement.
Melle Legrand sassit visiblement furieuse de voir ses habitudes perturbées par la maladresse dune jeune employée.
Régine avait conscience que si sa patronne sapercevait de son erreur elle serait sermonnée, par bonheur celle-ci était pour le moment occupée à la caisse. Elle se concentra sur le lourd plateau quelle apportait aux clients de la salle attenante, tentant doublier lattitude désagréable de la femme à lallure sophistiquée.
Elle tremblait à lidée de devoir retourner prendre sa commande. Elle sattarda dans les cuisines, repoussant le moment fatidique, et espérant que sa collègue sen chargerait à sa place.
Inexplicablement cette cliente la mettait mal à l aise. Elle rassembla son courage et reprit son service, la belle brune au regard noir semblait de plus en plus irritée, Régine sapprocha timidement delle et lui posa la question habituelle :
- Que puis je pour vous ?
- Enfin vous voila, quelle lenteur ! Je croyais vous avoir dit que je détestais attendre ! Vous navez vraiment rien à faire ici, vous faites preuve dun laxisme qui ne saurait être toléré dans un établissement comme celui-ci !
Régine rougit :
- Puis je prendre votre commande ?
- Vous êtes même incapable de vous excuser pour votre retard, navez-vous donc aucune notion de la politesse et du respect que vous devez aux clients ?
- Si madame, excusez moi.
- Très bien, sachez des à présent que je compte me plaindre à votre supérieure ! Amenez moi un thé jasmin et une part de génoise au fruits et hâtez vous cette fois ! »
- Bien madame.
Régine était au bord des larmes, elle baissa la tète honteuse de sêtre ainsi fait réprimandé. Elle tremblait en découpant la part de gâteau pour la déposer dans la délicate assiette en porcelaine, elle prépara le thé, et déposa la tasse fine et la théière sur un plateau argenté.
Elle servit la cliente mais dans son trouble la théière lui échappa, elle sécrasa sur le sol dans un bruit cristallin. Leau brûlante se répandit sur son uniforme, elle ne put retenir un cri de surprise et de douleur tandis que sa cliente criait :
- Espèce dincapable ! Idiote ! Vous ne savez même pas servir un thé ! Amenez moi votre supérieure immédiatement !
Agacée par lattitude arrogante de la cliente, Régine répondit sèchement :
- Cessez de mimportuner, je vais réparer cela, vous en faites des manières !
Les autres clients sétaient retournés vivement, surpris de cet éclat de voix. À la caisse, dans lentrée, les clients de la file les fixaient également.
La patronne, ordonna a une employée, de se charger de la caisse, et accouru dans la salle pour y trouver une Régine rouge de honte et une Melle Legrand furibonde. Elle questionna durement Régine :
- Que s est il passé ici ?
Melle Legrand ne laissa pas à Régine le loisir de répondre, elle hurla :
- Regardez ce que cette imbécile a fait, elle na même pas su me placer à la place que javais réservée, elle sest permise de me faire attendre et pour couronner le tout elle renverse la théière ! Votre employée est une bonne à rien !
Régine révoltée par les insultes de cette femme répliqua en sadressant à sa patronne :
- Cette cliente na cessé de me harceler, elle est insupportable !
La patronne en apparence, ne se départit pas de son calme, elle interrompit Régine et lui ordonna :
- Cessez vos jérémiades, Ramassez ceci rapidement ! Vous viendrez avec moi, jai à vous parler, nous réglerons ça dans la réserve !
Tandis que Régine mettait de lordre dans la salle et ramassait les débris de la théière, la patronne se tournait vers la cliente et prit un ton affable :
- Je vous assure que ceci ne se reproduira plus, létablissement saura vous dédommager ! Quant à cette jeune employée cest son premier jour mais je peux vous promettre quelle sera punie en conséquence !
- Je pense que vous devriez être particulièrement sévère ! Je suppose que vos sanctions ne sont guères dissuasives puisque vos employées se permettent de pareilles impolitesses ! Si jétais à votre place croyez moi quelle ne saviserait pas à recommencer !
- Je saurais prendre les sanctions qui simposent ! Et un repas vous sera offert pour compenser le préjudice que vous avez subi.
- Très bien, mais je voudrais simplement massurer que cette petite effrontée ne recommence pas, jaimerai la punir à ma manière car elle ma manqué de respect, il est hors de question que je me laisse ainsi humilié par une petite serveuse !
- Nous navons rien à vous refuser Mademoiselle, comme il vous plaira !
La patronne interpella Régine qui accourut vivement :
- Régine, tu vas nous suivre en réserve, nous allons régler le différent !
Penaude, Régine suivi sa patronne dans larrière boutique tandis que Melle Legrand la contemplait, lui lançant des regard triomphants.
Elles traversèrent les couloirs en silence. Régine nétait pas réellement inquiète, elle savait quelle serait sévèrement réprimandée et elle savait aussi quelle lavait bien mérité car elle sétait emportée contre la cliente, mais elle nimaginait aucunement ce qui allait avoir lieu.
La patronne ouvrit la porte de la réserve. Melle Legrand fixa Régine de son regard sévère :
- Toi, tu vas être punie de manière à tapprendre le respect que lon doit aux clients ! Tu as été dune rare impolitesse ! Tu vas recevoir une bonne fessée !
A ces mots Régine sursauta, elle se demanda si elle avait bien entendu... une fessée à mon âge ! Avant même quelle ne comprenne ce qui lui arrivait, Melle Legrand la saisit et la coucha sur ses genoux, elle lui asséna des claques retentissantes. Sous la douleur Régine se débattit et hurla, La cliente exigeante cessa un instant pour lui crier :
- Plus tu bougeras plus tu recevras de coup, et je te conseille de rester tranquille si tu veux à nouveau pouvoir t asseoir dans les prochains jours !
Les claques tombaient a rythme infernal sur sa jupe de Régine, Melle Legrand cessa de frapper pour déboutonner la jupe de luniforme et la glisser aux chevilles de lemployée qui pleurait a chaudes larmes. Quand Régine compris ce que Melle Legrand sapprêtait à faire, ses jambes battirent lair dans un mouvement frénétique, elle supplia :
- Non, je vous en prie, non pas ça, non ; laissez moi ma culotte, sil vous plait.
La jeune femme brune eu un rire sardonique :
- Comment ça ! Tu ne croyais tout de même pas que j allais tadministrer une fessée sur la jupe, une fessée est toujours déculottée ! Cesses de bouger maintenant, et laisse moi tenlever tout ça !
La patronne qui avait jusquici assisté à la scène sans mot dire, semblait à la fois pétrifiée et fascinée par ce qui se déroulait sous ses yeux, quand elle prit conscience que la cliente allait dénudée le postérieur de son employée, elle demanda :
- Euh ! est-ce que cest vraiment nécessaire ?
- Faites moi confiance, celle la ne vous causera plus de soucis après le traitement que je vais lui infligé ! Une bonne correction leur fait comprendre qui commande, croyez moi ! Rien de tel pour leur apprendre lobéissance !
Melle Legrand souriait cyniquement en prononçant ses phrases. Elle la troussa et ses yeux pétillèrent quand elle vit Régine sagiter vainement pour échapper à la punition.
Régine hurlait maintenant pitoyablement, autant de peur et de honte que de douleur car la main volait et retombait durement sur son fessier.
Melle Legrand la retenait en position, son bras enserrait fermement sa taille. Régine se contorsionna pour lui échapper, elle se démenait pour échapper à la grêle de coup. Tel un pantin désarticulé elle gesticulait en tout sens mais la fessée continuait.
Les jambes de la punie entamaient une danse effrénée sous les coups. Régine planta ses griffes dans le bras qui la comprimait, elle remuait sans cesse cherchant a se soustraire a lemprise de celle qui la punissait si douloureusement. Melle Legrand lui dit en regardant son bras :
- Espèce de petite furie, je vais tapprendre à te soumettre à lautorité moi !
Elle la laissa glisser sur le sol après lavoir copieusement arrosé de claques. Le fessier de Régine était très marqué par les traces de doigts. La patronne cru la punition finie et se dirigea vers son employée pour lui apporter son soutient mais Melle Legrand la retint et demanda en désignant des cartons empilés autour delles :
- Que contiennent ses cartons ?
- Du matériel de cuisine et le nécessaire pour la pâtisserie, nous sommes dans la réserve !
La patronne était visiblement très surprise par la question mais avant quelle ne puisse sy opposer sa cliente ouvrit lun des cartons et fouilla lintérieur avec empressement, soudain une expression profonde satisfaction se peignit sur son visage grave.
Ses doigts avaient enfin rencontrés ce quelle cherchait : une spatule de cuisine. Elle brandit linstrument et se dirigea prestement vers la pauvre Régine qui sétait déjà recouvert, elle criât :
- Je ne tai pas autorisé à te rhabiller ! Tu vas voir comment je dresse les rétives comme toi ! Tu enlèves immédiatement ta jupe et ta culotte, je te préviens que si tu me forces à le faire moi même ton châtiment sera bien plus pénible !
Régine en proie à une véritable crise de larme obéit sans protester, cependant Melle Legrand continua à la réprimander :
- Plus vite que ça, tu vas la recevoir de toute façon, alors ne traîne pas !
Elle ponctuait chaque mot en faisant claquer la spatule de bois dans la paume de sa main.
La patronne avait les yeux rivé sur le fessier de Régine elle se plut à imaginer quelle chaleur insupportable son employée devait endurer.
Le regard insistant de sa patronne pesait sur Régine, lhonneur de celle ci nen fut que plus offensé, en plus du feu qui sétait emparé de son arrière train elle subissait lhumiliation de voir sa pudeur ainsi piétiné.
La patronne éprouvait maintenant un sentiment de piété sincère pour Régine qui avait, selon elle, été bien assez punie, elle eut voulu demander grâce mais bien quelle trembla pour elle, et avait hâte dêtre spectatrice de la suite de cette fessée et ne savait détacher son regard des deux fesses de Régine bien rouge.
Melle Legrand contemplait les boursouflures qui étaient déjà apparu sur le fessier incandescent de sa punie, puis lui ordonna sur un ton sans réplique :
- A genoux ! Tout de suite !
Régine sagenouilla, le sol rugueux de la réserve lui égratigna les jambes, elle balbutia :
- Ne me frappez plus, sil vous plait.
Inflexible, sourde aux supplications, Melle Legrand déchaîna un déluge de coup avec linstrument en bois, il sabattait dans un bruit sourd sur les fesses qui tressautaient à chaque coup. La spatule senfonçait dans les chairs fermes et déjà rougies de Régine qui hurlait sa douleur et la suppliait de cesser.
Le bruit des coups de spatule se fit entendre encore et encore. Régine ne put résister longtemps, ayant récupérer sa liberté de mouvement elle se couvrit les fesses des deux mains et se plongea en avant. Melle Legrand la redressa immédiatement de manière brutale et lui dit :
- Je te garantis que tu vas arrêter tes résistances et tes protestations parce que je ne cesserai ta punition que lorsque tu ne te débattras plus !
Incapable de prononcer le moindre mot Régine hocha la tête. Un torrent de larmes se déversait sur son visage. Melle Legrand lui flanqua une dizaine de coups plus rudes les uns que les autres. Le bois sécrasait sur les fesses provoquant des élancements et des piqûres insoutenables.
Régine ne bougeait plus pendant que la palette de bois continuait à contusionner son postérieur mais elle ne parvenait à cesser ses cris déchirants, ce qui lui attira de nouveaux reproches :
- Tais toi ! Cesses de brailler ainsi !
- Ça fait trop mal, aiiiiieeee !
Pour La patronne , lexcitation atteignait son paroxysme, mais la peine quelle éprouvait à voir Régine ainsi martyrisée prit le dessus et la fit sinterposer :
- Laissez la maintenant, ça suffit, elle en a assez pris non ?
Melle Legrand cessa de battre Régine et toisa sévèrement la patronne :
- Pas encore, croyez moi, jen ai punie bien souvent des petites indisciplinée dans son genre, cest une coriace celle la ! Mais cest votre employée, je vous laisse donc lui administrer vous même les dernier coups.
Sur ses mots elle lui tendit linstrument. La patronne sentit lemprise quexerçait sur sa cliente elle était le type auquel on ne résiste pas, une maîtresse femme.
Sans protester elle baissa le regard vers la spatule et tendit une main tremblante vers elle. Le contact du manche de bois contre sa paume la transporta. Elle laissa tomber une pluie de tapes sur les cuisses de Régine.
La sanction tournait au supplice pour Régine qui recommençait à se tortiller lamentablement. Ses fesses étaient maintenant couvertes decchymoses. Les hématomes grandissaient.
Les yeux de La patronne se voilèrent de larmes, participer au calvaire de Régine lui avait procuré une montée de plaisir intense mais la culpabilité de la faire ainsi souffrir la saisissait, elle jeta la spatule et laissa ses larmes couler le long de ses joues, tentant de les cacher a sa cliente.
Melle Legrand sapprocha de Régine et lui dit :
- Voila ce quil ten coûtera si tu tavise encore dêtre impolie, irrespectueuse et maladroite avec les clients ! Excuse toi !
Elle murmura à travers ses sanglots :
- Pardon..
- Très bien, tu as compris la leçon ?
- Oui mademoiselle.
- Je lespère pour toi ! Car noublie pas que je suis une habituée ici et je somme ta patronne de me prévenir en cas de désobéissance, je nhésiterai pas a appliqué le même remède !
Apparemment le personnel de cet établissement a besoin dêtre repris en main, et ce nest pas la première fois que je me fais cette réflexion !
Elle tourna son regard vers la patronne du salon, en larme elle aussi, elle lui dit en lui tendant un mouchoir et en la gratifiant dune caresse sur son visage :
- Allons ma chère, vous avez le cur trop tendre, remettez vous ! Il ny a que comme ça que vous vous ferez respecter !
Régine nosait pas bouger, elle restait a genoux, tremblante et vaincue au pieds de Mademoiselle Legrand , qui, lorsquelle sen aperçut lui dit sur un ton presque aimable :
- Tu peux remettre ta jupe maintenant et aller reprendre ton service, je suppose quil y a du travail !
Chaque mouvement pour tenter de se redresser laissait Régine pantelante de douleur, elle explosa de nouveau en une crise de larme incontrôlable.
Melle Legrand la regarda silencieusement, la laissa se calmer, puis quand les sanglots se furent un peu atténués elle se dirigea vers elle.
Instinctivement Régine esquissa un mouvement de recul.
Melle Legrand lui tendit la main en signe de paix, elle lui offrait son aide, mais paniquée Régine leva son bras devant son visage dans un réflexe de protection.
- Ne craint rien, je nai pas lintention de te frapper, je veux juste taider.
Fébrile, Régine serra la main tendue et sappuya sur le bras pour se redresser, elle remonta rapidement sa culotte et enfila sa jupe. Melle Legrand posa sa main ferme sur lépaule de Régine comme pour la consoler et lui dit calmement :
- Ne pleure plus voyons, ça ne sert a rien. Va te passer le visage sous leau, tache de reprendre un aspect présentable, je tattend en salle, avec ta patronne, tu nous servira ce thé jasmin et si ta patronne y consent tu es autorisée a le prendre avec nous.
La patronne approuva. Régine sempressa de sécher ses larmes, de remettre de lordre dans ses cheveux et se hâta de rejoindre les deux femmes.
Elle tenta de les servir avec naturel, se concentrant intensément sur sa tache. Elle maîtrisa à grande peine sa démarche afin que rien ne trahisse la correction quelle venait de subir et se força à prendre une expression enjouée en servant les clients qui attendaient.
Puis, elle sapprocha de nouveau de la table, restant figée devant elle, elle nosait sasseoir, dune part par crainte de la douleur, dautre part parce quelle ne voulait pas paraître inconvenante.
Elle attendit patiemment lautorisation avant de sasseoir précautionneusement sur le coussin en velours du fauteuil heureusement confortable. Melle Legrand lui annonça en souriant :
- Nous avons discuté avec ta patronne, nous venons de décider dune collaboration. Je me suis proposé de laider dans le bon fonctionnement de cet établissement que jaffectionne grandement mais dont le personnel me semble manquer de sérieux et de rigueur, jai donc lhonneur de tannoncer que je travaille désormais ici ! Tu connais maintenant ma politique concernant les manquements, penses tu que je sois injuste ? Sois franche !
- Non mademoiselle, vous êtes pas injuste... vous...
Elle nosa achevé sa phrase et la laissa en suspend, ce qui provoqua un rire moqueur chez Melle Legrand. Le rire clair tinta agréablement aux oreilles de Régine qui se décontracta.
- Je perçois comme une hésitation, Régine ?
- Non...
- Me penses tu sévère
Les joues de Régine sempourprèrent .
- Oui mademoiselle.
- Je le suis en effet, mais saches que je ne suis pas sadique et je ne te punirai pas sans raison, jestime quun établissement de ce prestige doit être mené de manière ferme, on ne doit tolérer aucune erreur, rien ne doit entacher le plaisir des clients, comprends tu ?
- Oui mademoiselle.
- Très bien, saches que durant ton service je ne veux plus jamais que tu te permette de répondre à qui que ça soit comme tu la fait tout a lheure, est ce bien clair ?
- Oui, jai compris.
- Très bien ! Si toute fois la discipline que je vais faire mener ici te déplaisait, personne bien sur ne te force a rester ! Si il arrive que tu me trouve injustes fait le moi savoir, jaime la franchise et je te permettrait toujours de dire ce que tu penses à la seule condition que tu le fasse poliment ! Ta patronne et moi collaborons, il ne saurait donc être question que tu fasses preuve de plus de déférence envers moi, tu nous dois a toutes les deux le respect, ni plus ni moins.
Régine acquiesça, des larmes lui étaient venue de nouveau, Melle Legrand lui sourit et lui dit :
- Allons ne te désole pas, je suis persuadée que nous trouverons tous à y gagner. Si cela peut te rassurer ta patronne ma demandé de me modérer un peu dans les punitions et, elle a ma promesse. Allons, si tu te montres raisonnable je suis persuadée que nous nous entendrons toute les deux ! Me tiens tu rigueur de cette punition ?
- Non mademoiselle, mais je souhaiterai ne pas avoir à la revivre.
- Cela ne tiens qua toi ! Allons, file vite au travail !
Régine se retira en débarrassant le plateau qui encombrait la table. Elle laissa les deux femmes parler affaires. Quand elle se retourna, elle sentit peser sur sa nuque le regard pénétrant de Melle Legrand.
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