Taxi
TAXI
« Putain, jen peux plus ! Tu mexcites comme un fou. Suis-moi ! »
Sébastien matt par le bras.
« Fais doucement, tu me fais mal ! »
Il semble sen moquer et me tire. Nous fendons la foule des danseurs et il mentraine dans les toilettes de la boite de nuit.
Il me pousse dans une cabine et ferme le verrou de la porte.
« Mais quest ce que tu fous ? Tu as trop bu, ou quoi ? »
Il se jette sur moi avec des yeux étranges et fait courir ses mains un peu partout sur mon corps.
« Ho ! Jessica ! Jessica ! Jen peux plus de voir ton petit cul se trémousser quand tu danses. Tu me fais bander comme un cerf ! Jai trop envie de toi !»
Jessaie de me dégager tant bien que mal.
« Putain Sébastien ! Je me voyais fêter mes dix huit ans ailleurs que dans des chiottes ! Merde ! »
Quand il parvient à arracher mon string, je comprends quil ne sert à rien de lutter et quil vaut mieux le satisfaire afin davoir la paix plus vite.
Je suis tout de même furieuse de le voir glisser le bout de tissus dans sa poche. Ce con va le garder comme un trophée.
Le problème, cest que je nai jamais pu résister longtemps à ses avances et il le sait bien.
Petit à petit, je me sens fondre entre ses mains et ses caresses.
Vaincue, un pied posé sur la cuvette des toilettes, je cambre mes reins afin de mieux moffrir au sexe quil vient dextirper de son pantalon.
Tandis quil déboutonne mon chemisier pour dégager mes seins, je sens la masse de chair brûlante frotter ma vulve et électriser mon clito.
Je craque.
« Prend moi vite ! Fais-moi jouir comme une folle ! Vite, mon amour ! Vite ! »
Ca
pour faire vite
il fait vite et décharge quasiment de suite après mavoir pénétré. Je ne peux pas résister à lenvie de le vexer.
« Tout ca pour ca ? Fous toi au jus de fruits, tu serras peut être plus performant. Ceci dit, string ou pas, moi, je retourne danser.
Bingo ! Je lis la colère dans ses yeux, mais alors que je mapprête à sortir, il me repousse contre le mur.
« Tu perds rien pour attendre. Ferme derrière moi, je reviens. Je frapperais trois coups »
Et avant que je puisse en placer une, il sort en claquant la porte.
Je pense « Pauvre con ! » et referme le verrou.
Je mévertue à faire disparaitre son foutre de ma grotte et de mes cuisses à laide de papier toilette, lorsque
trois petits coups sont frappés doucement à la porte.
Jouvre le verrou.
« Bon, jespère que tu a pris un bon remontant, parce que là cest ta dernière chance pour ce soir ! Après je retourne danser
?... Eh ! Quest ce que tu fou là ! »
Dun coup je me sens glacée et mon corps est parcouru de frissons. La personne qui vient de pénétrer dans la cabine nest pas Sébastien, mais Eric, son meilleur ami venu avec nous pour fêter mon anniversaire.
Sans se démonter pour deux sous, il sort son sexe et matt par les cheveux.
« Suce-moi ! Suce-moi et avale tout ! »
Je me débats et parviens à me dégager.
« Tes malade comme mec ! Faut te faire soigner, connard ! »
« Sébastien ma dis que tu mattendais. Que tu voulais de la bite pour ton anniversaire. Alors fais pas ta mijaurée et suce moi, salope ! »
Je lui donne un violent coup de genou dans les parties, puis après lavoir poussé au fond des chiottes je sorts en hurlant.
« Dans tes rêves pauvre type ! Dans tes rêves de taré, pauvre con !»
Sébastien est au bar devant son énième verre dalcool. Dabord un peu surpris de me voir déjà là, il reprend très vite ses allures de male dominant.
« Déjà ? Putain, il a été encore plus rapide que moi ! Hahaha ! »
Je lui fais avaler son rire grossier en lui balançant un aller retour dont il se souviendra longtemps.
« Pauvre mec ! Je suis assez grande pour choisir avec qui je veux baiser et ce nest surement pas avec ton débile de pote ni désormais avec toi non plus ! Ne cherche plus à me contacter, je nexiste plus pour toi ! »
Mon départ coïncide avec le retour dEric.
« Ho ! Seb ! Ta déconné ! Elle ne voulait pas ta gonzesse
»
Je nen entendrais pas plus et sors après avoir récupéré mon sac au vestiaire.
Je nai plus quune idée en tête
Rentrer et prendre une douche pour me débarrasser de la crasse de Seb et de lodeur des chiottes.
Arrivée ici en voiture avec Sébastien, je nai plus que loption du taxi pour rentrer chez moi, à lautre bout « du monde ».
A cette heure il ny a déjà plus de métro depuis longtemps.
Heureusement, jen trouve un facilement, peut être grâce à ma mini jupe, car un type qui se trouvait vingt mètres avant moi neu pas la préférence du chauffeur. Il en semble dailleurs très contrarié, le pauvre chéri.
Je donne mon adresse au chauffeur. La voiture démarre et bien malgré moi, les nerfs lâchent et je ne parviens pas à retenir mes larmes.
« Ca va mademoiselle ? Rien de grave jespère ? »
Cest un homme trapu dune cinquantaine dannées. Il nest pas français et a un fort accent que je narrive pas à définir. Il me dévisage dans le rétro. Un peu trop peut être, car il me semble quil me regarde plus que la route.
« Non, rien de grave, merci. Mais les hommes sont tellement
pffff !! »
Il sourit derrière sa fine moustache.
« Ha ! Jen étais sur ! À cette heure de la nuit se sont toujours des peines de cur. Bah ! Faut pas vous en faire, jolie comme vous lêtes vous ne serrez pas seule très longtemps. »
« Merci, cest gentil. »
« Vous vous appelez comment ? »
« Jessica. »
« Et bien, jolie Jessica, si vous êtes encore seule dimanche prochain, je fais plus taxi, Hahaha ! »
Il est sympathique et je sens bien quil cherche au moins à me faire sourire, alors je lui en donne un, agrémenté dun petit clin dil comme pour lui dire « Merci de vous montrer si gentil. »
Je pose ma tête contre le carreau pour y trouver un peu de fraicheur.
Je regarde les feux rouges défiler, je vois des couples bras dessus dessous, des hommes ivres
bref, la ville.
Soudain, je perçois le reflet du chauffeur. Discrètement, il baisse légèrement son rétroviseur.
Je souri intérieurement.
A son âge il a du en voir des cuisses et des culottes, mais il ne semble pas blasé pour autant.
Il mamuse à tendre son cou pour essayer de voir un petit quelque chose.
Alors, lair de rien, je joue la rêveuse, celle qui pense à autre chose et jécarte doucement les cuisses comme par inadvertance.
Toujours dans le reflet, je le vois nettement plus satisfait et ca me donne lenvie daller plus loin, de mamuser et je mouvre encore un peu.
Maintenant, il ne fait aucun doute quil doit apercevoir ma fente lisse. Ca mexcite et fait pointer mes tétons au travers de mon chemisier.
Le jeu mamuse beaucoup, mais hélas pour lui, nous arrivons à destination.
« Voilà ma jolie ! Ca nous fait vingt huit euros tout rond. »
« Pardon ? Vous devez faire erreur ? »
« Ha non ! Cest le compteur qui parle. Vous savez ca va vite. Nous avons traversé Paris, puis un peu de banlieue et de plus cest le tarif nuit. Ca sadditionne vite. »
Je palie. Au lieu de faire nimporte quoi pour lui montrer mon sexe, jaurais mieux fait de surveiller le compteur.
« Heu ! Je nai pas cette somme. »
« Hum ! Décidément, ce nest pas votre soirée vous ! Je vais devoir appeler les flics.»
Je fonds en larmes.
« Ho non, monsieur, faites pas ca, sil vous plait. Je viens de plaquer mon ami, cest mon anniversaire, je
je
putain ! Je commence mal ma vie dadulte. »
« Bah oui, ma petite Jessica, mais moi je dois bien gagner ma vie, je ne travaille pas à lil, vous comprenez ca, non ? »
« Oui, cest vrais, bien sur. Mais il faut rester humain, pas vrais ? Écoutez, durant le trajet jai vu que vous me regardiez dans le rétroviseur. Je vous plais, pas vrai ? Alors mes seins pour la moitié de la course !? »
Tremblante, je joins le geste à la parole et déboutonne mon chemisier. Je mavance entre les deux sièges de devant et je presse mes deux seins lun contre lautre.
« Ils sont beau, non ? Ils sont à vous pour la moitié de la course. Honnête, non ?»
« Ca ne ressemblerait pas à quelque chose dinterdit ca ? »
Je lui fais mon regard de biche apeurée. Sébastien ny résistait pas.
« Non, je ne suis pas une pute. Appelons ca
un troc ? Un arrangement à lamiable ? Ok ?»
Il hésite un moment en contemplant ma poitrine, puis, ny tenant plus il les att à pleine mains.
Tout en les malaxant, il fait par moment rouler mes pointes ou bien il les pince doucement.
Est-ce le contexte, la douceur de ses caresses, je lignore, mais mon plaisir monte et je métonne de mentendre lui dire.
« Hummm ! Sucez les, léchez les, mangez les ! Ils sont à vous. Faite vous plaisir, faite moi plaisir !»
Il ne se fait pas prier et se penche pour aspirer mon téton droit. Puis cest le tour du gauche.
Ses lèvres, sa langue chaude, sa salive bouillante, tous les ingrédients sont réunis pour me faire jouir.
Mon ventre séchauffe et quelques minutes plus tard
« Ho oui, encore ! Je viens ! Je viens ! Oui ! Ouii ! Ouiiiii ! »
Je lentends gémir, grogner. Lui non plus ny tient plus. Et à ma grande surprise
« Ta chatte pour le reste de la course ! Ta chatte de salope, donne la moi ! »
Encore dans les hauteurs de ma jouissance
« Ho ouiiiii ! Prenez là ! Fouillez-moi ! Branlez-moi fort ! »
Et jécarte les cuisses en remontant ma jupe jusquà ma ceinture.
Ses doigts me pénètrent sans forcer tant je mouille. Il me branle doucement dabord et de plus en plus vite, tout en continuant de son autre main à me broyer les seins et les pointes.
Je jouie de nouveau et me jette en arrière pour me tordre de plaisir.
Ne pouvant plus caresser ma poitrine, il soccupe de mon clito, alors que les trois doigts qui me fouillent atteignent une vitesse et une force qui frôle la violence.
La main semble vouloir me pénétrer toute entière.
Mon plaisir est au paroxysme et jexplose, inondant, éclaboussant les mains bienfaitrices et je lâche un cri de satisfaction non retenu.
« Attend, je passe derrière, je vais te bouffer la chatte et tu vas goutter à ma massue ! »
Il sort précipitamment de la voiture, ouvre la portière et monte, alors que moi, je descends par de lautre coté.
Je coure à toute vitesse vers mon immeuble, les seins encore à lair, cherchant mes clefs dans mon sac.
« Quest ce que tu fou ! » Hurle-t-il.
« Jai payé ma dette, nous sommes en règle. Désolée. Bonsoir ! »
Le pauvre, il doit me traiter de salope, de putain et bien dautres choses, mais encore un peu et cest lui qui maurait donné de largent.
Un quart dheure plus tard, je suis sous la douche.
Leau me détend mais des images tournent encore dans ma tête. Seb, la boite, Eric, les chiottes
le chauffeur de taxi
le pauvre.
Je fini par en sourire. Finalement, je men suis bien sortie et en plus jai eu un magnifique orgasme.
Jéclate de rire toute seule et att une serviette que jenroule autour de mes cheveux mouillés.
Je déambule nue dans mon petit appartement. Jai la chance dêtre face à un parc et donc de ne pas avoir de vis-à-vis.
Je me prépare une infusion que je bois sur le balcon. La nuit est agréable. Je me sens bien, détendue.
La tasse dune main, je défaits ma serviette de lautre. Un geste maladroit et celle-ci tombe dans la rue. Je mavance pour voir ou elle atterrie et là, à ma grande stupeur, elle finie sa course aux pieds de mon chauffeur de taxi, qui, les bras croisés, appuyé sur le capot de sa voiture, lève les yeux pour voir doù vient cette serviette.
Je nai pas le temps de me reculer. De toute façon, je ne réagis pas de suite que je suis nue et que joffre un joli spectacle à cet homme.
Il se penche, ramasse le linge, le respire et
il se dirige vers mon hall dimmeuble.
Je suis prise dune peur panique. Je suis consciente que jai chauffé cet homme et quil doit être au paroxysme de lexcitation.
Je sursaute lorsque linterphone retenti.
Il na pas eu de mal à trouver mon interphone, puisque mon prénom est inscrit près de mon nom.
Jéteins la lumière comme pour me protéger.
Nouveau coup de sonnette.
Je me sens étrange, décontenancée.
Nouvel appel.
Je suis déroutée, troublée par cette chose qui envahie mon ventre. Chaleur sournoise, mélange de peur et denvie.
Le grésillement de linterphone se fait encore entendre.
Je ne sais plus ce que je fais. Je me soumets totalement à mes envies, mes instincts.
Jallume une bougie, me dirige vers la porte que jouvre et que je laisse entrebâillée et
geste ultime, jappuie sur le bouton qui ouvre la porte du hall.
Jentends lascenseur descendre.
Je retourne dans mon salon et déplace à la hâte ma petite table basse.
Je suis rattrapée par ma peur, mais, volontaire et décidée à aller au bout de mes envies, je me laisse tomber à genoux sur lépaisse moquette bouclée blanche, je joins mes mains dans mon dos et ferme les yeux.
Lorsque le bruit sourd de lascenseur arrivant à mon étage se fait entendre, mon sang se glace et mon cur cesse de battre.
Jentends la porte de celui-ci souvrir et se refermer.
Jimagine lhomme sur le palier apercevant une porte entrouverte.
Il sen approche.
Sur celle-ci il peut lire « Jessica MEUNIER».
Il frappe légèrement.
Pétrifiée, je ne réponds pas. Mon corps est raide, ma mâchoire serrée.
Il frappe de nouveau.
Nayant toujours pas de réponse il pousse doucement la porte qui grince un peu.
En chuchotant :
« Mademoiselle Jessica, je vous rapporte votre serviette ! Houhouuu ? Vous navez rien à craindre, je ne vous veux pas de mal. Jessica ? Vous êtes là ? »
Je perçois le bruit de la porte qui se referme.
Il est dans le couloir.
Encore trois pas sur le parquet et il serra à lentrée de mon salon.
Voilà ! Il y est.
Jimagine sa vision.
Au milieu des ombres qui vacillent au rythme de la bougie, il maperçoit de dos, à genoux au centre de la pièce.
Il voit mes longs cheveux bruns couler sur mes épaules jusquau milieu de mon dos. Mes mains au dessus de mes petites fesses rebondies.
« Jessica ? »
Je le sens passer devant moi.
Il contemple à présent mes seins dressés, dures comme des poires pas encore mures. Mes tétons gonflés denvie. Mon coquillage lisse entre mes cuisses écartées.
Perçoit-il les battements de mon cur dans ma poitrine ?
Remarque-t-il ma respiration rapide qui creuse mon ventre plat à chaque expiration ?
Lobscurité lui permet elle de percevoir le rouge à mes joues, la chair de poule sur mon corps ?
Il sest accroupi. Je sens son souffle sur mon visage.
Je sursaute lorsque une de ses mains viens se poser sur ma joue.
« A quoi joues-tu, belle Jessica ? »
Je nose ouvrir les yeux et je ne réponds pas.
Je le devine se relevant et jentends une fermeture éclair glisser.
Presque instantanément, je sens lodeur spécifique du sexe de lhomme.
Son gland vient caresser mes lèvres. Je les ouvre et laisse son membre gonflé prendre possession de ma bouche.
Il att mes cheveux à deux mains et accélère le mouvement. Jai de plus en plus de mal à trouver ma respiration. Pourtant, je le sens très à lécoute de mes réactions.
Soudain il plante son sexe au plus profond de ma gorge et reste sans bouger. Juste quelques secondes. Juste le temps nécessaire à faire remonter la bile de mon foie.
Il se retire brutalement et je tousse en crachant et en bavant un jus jaunâtre et amer.
Ce petit jeu semble lui plaire car il le refait plusieurs fois. Il cesse quand il me sent au bord du vomissement.
Jai mal à la gorge et mes yeux pleurent.
Il saisit mon menton et me lève le visage.
« Jessica, ouvre les yeux ! »
Je les ouvre et perçois sa silhouette au milieu de mes larmes. Je vois aussi son dard encore dressé à quelques centimètres de mon visage.
« Pourquoi fais tu ca ? »
Toujours les mains dans le dos, je me sens fragile et désappointée devant le comportement de cet homme puissant. Je mattendais à subir mille outrages de sa part, sans remord et sans vergogne. Et il en est rien, il semble un peu désemparé par mon attitude.
Je ne sais quoi lui répondre alors je dis nimporte quoi, ou presque.
« Cest mon anniversaire. »
« Et alors ? »
« Mon petit ami voulait moffrir à son meilleur ami. Moi, je fais lamour avec qui je veux. »
« Hum ! En fait tu te venges de lui, cest ca ? »
« Oui
Enfin, non
Mais vous ce nest pas pareil. »
Je sens que je menfonce dans mes explications bidon.
« Ha bon, moi cest quoi alors ? »
Je rougie de plus belle et baisse les yeux.
« Ben vous c..de..comme..ic
i ..»
« Bon sang ! Parle plus fort, je nentends rien ! »
Je prends mon courage à deux mains et entre deux sanglots je vide mon sac comme je peux.
« Ben vous cest le hasard. Jai joué avec vous, mais jai regretté. Mon petit ami a gâché ma soirée, mais moi, je voulais faire lamour toute la nuit et puis il a fait le con, et vous, vous êtes gentil et vous me plaisez et
et
»
« Ho ! Ma belle ! Respire, respire ! »
« Ce nest pas à lui de me dire si je suis une salope ou non. Pas vrai ? Moi il y a longtemps que je sais que jen suis une. Voilà ! »
« Et que dois je en conclure, Jessica ? »
« Baisez moi, traitez moi comme une salope ! Je veux me souvenir de mes dix-huit ans toute ma vie ! »
« Comme tu voudras, petite trainée ! »
Cette insulte impromptue réveille mon excitation. Je le veux. Jai envie de lui.
Doucement, tout en faisant sauter ses chaussures, il ôte son maillot me dévoilant un torse velu, couvert dune jolie fourrure brune.
Sa ceinture saute, son pantalon et son caleçon font de même.
Javance mon visage vers son sexe. Jai envi dy goutter encore et encore.
Mais il sécarte et passe derrière moi. Il sagenouille.
Apres avoir décroisées mes mains, il les pose sur le canapé face à moi.
« Pose ta tête entre tes mains. »
Je me penche et place mon visage sur le cuir blanc.
Ses mains puissantes agrippent mes hanches, tandis que ses genoux se fraient un passage entre mes jambes, les obligeant à sécarter et ainsi à offrir mes orifices.
Son membre effleure mon anus, glisse sur mon périnée pour finir sa course contre ma vulve humide.
Inconsciemment, je cambre mes reins, je me fais chatte et ronronne de plaisir.
Je monte mon cul autant que je le peux et je sens mes chairs souvrir, se décoller.
Son sexe glisse maintenant entre mes grandes lèvres détendues et dune simple et légère pression, il me pénètre enfin.
Un « Haaaa ! » de plaisir, tout dans le souffle, séchappe de ma bouche.
Il me remplie, doucement, centimètre après centimètre et lorsque son gland vient en contact avec mon utérus, il fait marche arrière avec la même douceur et ressort entièrement.
Il reproduit le mouvement, toujours aussi délicatement, mais en augmentant la vitesse dexécution petit à petit.
La cadence ne lui permet plus de ressortir et il reste désormais en moi.
Mon plaisir augmente crescendo au fur et à mesure que les coups de reins se font plus puissants.
La douceur à disparue et cest une bête furieuse qui à présent me baise à tour de bras.
Je sens la sueur de son front venir sécraser dans mon dos.
Il agrippe mes cheveux et tire ma tête en arrière. Il me monte comme on dresse un cheval. Quelques claques rougissent mes fesses. Les poings serrés, avec un rictus de bonheur, je cris mon plaisir.
Soudain, il pose ses mains sur mes épaules. La prise est puissante. Il senfonce autant que mon corps lui permet et un flot démesuré de foutre chaud se déverse en moi. La quantité est si impressionnante que mon vagin ne peut tout contenir et un jus épais et gras coule entre mes cuisses jusqu'à mes genoux.
Nous nous effondrons tout deux sur la moquette, essoufflés, transpirant de la chaleur de laction, épuisés.
Nos visages se tournent lun vers lautre. Comblée, je me sens obligée de le remercier.
« Merci. Cétait délicieux. Vraiment délicieux. »
« Tu ne crois tout de même pas que je vais arrêter là ? File prendre une douche ! Jai dautres projets pour toi ! »
Tout le temps de ma douche le mot « projet » résonnera dans ma tête. Que veut-il dire par projet ?
Alors que je me sèche, je lentends me dire :
« Tes sous vêtements, tu les range ou ? ca te dérange si je regarde ? »
« Non, pas du tout, troisième tiroir de la commode de ma chambre. »
Je viens de me rendre compte que jai autorisé un inconnu à pénétrer dans ma chambre. Jusquici, seul Sébastien a eu cette faveur. Bof ! Il ny a rien à voler chez moi, je ne risque pas grand-chose.
Lorsque je reviens, il est dans le canapé. Près de lui, une paire de bas et un porte jarretelle que mavait offert Seb. Il est noir et rouge, brodé de fil dor. Je laime beaucoup, il est magnifique.
« Enfile ca pendant que je prend une douche. »
Je gaine mes jambes de mes bas noirs et je les attache au porte jarretelle. Je massois dans le fauteuil et attend. Je navais pas remarqué le foulard déposé sur le bras de celui-ci. Il provient de mes affaires également. Ne sachant pas comment il veut que je le porte, je le laisse là.
Le temps semble long. Je me refroidie. Ma libido a disparue et jaimerais que le chauffeur en fasse autant, et quand il réapparait :
« Jaimerai que vous partiez. »
« Ca fillette, je ne le pense pas ! Tu ma dis que tu voulais faire lamour toute la nuit, et bien tu vas le faire. Tu ma dis que tu étais une salope, et bien tu vas me le prouver. Il nest que quatre heures du matin, nous avons encore beaucoup de temps devant nous. Détend toi, tout ira bien, crois moi. »
Il a également fouillé dans ma cuisine car il me tend une coupe de champagne. Champagne que je devais ouvrir avec Seb. Je trouve ca sympathique et cela me redonne le sourire.
« Voilà qui est mieux ! »
Nous trinquons et nous buvons nos verres les yeux dans les yeux.
« Je ne connais même pas votre prénom. »
« A quoi bon. »
« Si, jinsiste. »
« Ok ! Mais si tu rigole, cest la fessée. »
« Non, promis je me moque pas. »
« Mon prénom est
Igor. »
Bien sur je pouffe de rire et éclabousse partout du champagne que javais dans la bouche.
« Oups ! Désolée. Hihihi ! »
« Il éclate de rire aussi.
« Je tavais prévenu, ca, cest la fessée ! »
Il se jette sur moi, prend ma place sur le fauteuil, me couche sur ses genoux et madministre une fessée royale.
Allongée sur lui, je sens son sexe qui gonfle contre mon ventre. Il a gagné, je suis prête de nouveau. Je roule au sol et me jette sur sa queue raide. Je le suce avec avidité et lubricité.
Tout en aspirant son gland, je plonge mon regard dans le sien. Dans ses moments là, je peux vraiment avoir lair dune pute.
Il me relève, me tourne et massois sur lui. De nouveau son membre bouillant me remplis le con.
Je men régale un bon moment. Puis, tout à son affaire, il prend le foulard et me bande les yeux.
Je me retrouve dans lobscurité totale.
Il se délecte de ma chatte encore quelques instants et, bien avant de jouir il me fait relever.
Il me replace à genoux face au fauteuil, bras et tête posés dessus. Comme tout à lheure son gland effleure ma pastille et redescend vers ma grotte inondée.
Mais il reviens très vite vers le haut et force le passage.
La sodomie na jamais été mon truc, mais je pense quil est inutile de lui faire remarquer.
Il se cambre et pousse loin et fort. Il marrache un cri de douleur, mais étrangement, la douleur disparait très vite laissant place à un plaisir exquis.
Des claques retombes sur mes fesses. Sans quil nait besoin de tirer mes cheveux, je tends ma tête en arrière en poussant des cris dextase.
Je les étouffe très vite lorsque derrière moi jentends de petits « bip » comme ceux que font les touches dun téléphone portable.
Je nen crois pas mes oreilles. Il téléphone tout en menculant.
Il parle dans une langue que je ne comprends pas. Il semble mi enthousiaste, mi en colère.
Je ne comprends quune chose, cest mon adresse et « Meunier ». Je prends peur et tente de me dégager. Mais ce nest pas chose facile avec un homme de cent dix kilo dans le cul.
« Vous avez donné mon adresse, pourquoi ? Je veux savoir pourquoi ! »
Il ne semble pas plus dérangé que ca et tout en continuant de me besogner, il me dit dune voix calme :
« Ne tinquiète pas, jolie Jessica, tu vas jouir. Tu vas jouir comme jamais. Tu vas te rappeler de tes dix huit ans. Fais-moi juste confiance. Veux-tu ? »
Cest étrange, je lavoue, mais jai confiance en ce type. Je ne saurais dire pourquoi. Aussi, je ne réponds pas et retourne tout à mon plaisir.
Pas très longtemps car un jet puissant et bouillonnant vient de sécraser dans mon fondement. Il joui dans un râle dhomme des cavernes et mentraine aussi dans un grand bien être.
« Je veux que tu le garde en toi. Serre les fesses. »
Et il accompagne le geste à la parole en massenant une forte claque sur chaque fesse.
Il me prend par le bras et me relève. Toujours dans le noir, jignore ce quil prépare.
Le contact froid du verre sur mes lèvres me rassure un peu.
« Tiens, prend des forces, tu risque den avoir besoin. »
Je bois deux verres de champagne daffilé. Ce nest pas mon genre, mais cest utile quand on veux chasser ses angoisses.
« Remets-toi dans la position que tu avais quand je suis arrivé. »
Il prend mon verre et je me laisse tomber à genoux, mains dans le dos.
Je lentends sassoir dans le fauteuil, grâce au craquement du cuir.
Puis
plus rien. Seul le bruit de quelques voitures vient troubler le silence.
Les voitures et
la sonnerie de mon interphone.
Je sursaute. Je me sens glacée de nouveau. Qui peut bien sonner à cette heure.
Igor pose une main sur mon épaule.
« Reste tranquille, cest pour moi. »
Tranquille, je ne le suis pas.
Jentends lascenseur, le grincement de ma porte dentrée, des pas, beaucoup de pas sur le parquet de mon couloir.
Et soudain des voix.
Des voix qui sextasient dans la même langue quIgor. Je ne comprends que des « Hummmm ! » des « Hooo ! » des « Ha ! Haaaa ! »
Jarrive à distinguer quatre voix différentes au moins.
Je suis pétrifiée.
Tandis que jentends des froissements de tissus, des fermetures éclair et le bruit sourd de chaussures que lon laisse tomber, jappelle Igor.
« Igor ? Vous êtes là ? Igor, parlez moi ! »
« Bon anniversaire, belle Jessica. »
Ce nest pas Igor qui me réponds, mais plusieurs voix différentes.
Je frémie.
« Igor ! Vous êtes là ? Jai peur ! Retirez-moi mon bandeau, sil vous plaît ! »
« Fais-moi confiance, petite Jessica. Détend toi et prend plaisir ! »
Sa voix est douce rassurante et jai envie de lécouter et de me laisser aller aux plaisirs aveugle.
Je les sens autour de moi, je les devine.
Puis une première main qui touche mon épaule, une autre qui effleure un de mes seins. Un gland humide force le barrage de mes lèvres sans trop de difficulté.
Je ny tiens plus et dénoue mes mains. Je tends les bras, cherche autour de moi. Elles rencontrent des cuisses nues. Je les remonte jusqu'à des sexes dressés denvies.
Je nai quune envie, quun désir, celui de les masturber jusquà lexplosion.
La suite, vous le devinez.
Des mains qui courent partout sur mon corps, des baisers fougueux, des doigtés expert et vicieux qui augmente à chaque minutes mon envie de moffrir, mon envie dêtre belle, bonne et désirable.
Je mabandonne à ces hommes que je ne vois pas. Jaccepte leurs membres vigoureux dans ma bouche, mon sexe, mon cul.
Cest un feu dartifice qui illumine mon cerveau, mes pensées, mes émotions.
Il me semble flotter sur un océan de foutre chaud.
Tout nest plus que luxure et débauche. Je me sens bien et épanouie.
Puis vient le grand final. Douche de liqueurs bouillantes qui de mon visage coule sur mon corps, mes seins et de ceci à mon ventre, mes cuisses.
Ma bouche déborde du liquide sacré en longs et gras filets.
Je suis chose, objet de plaisir pour tout ses hommes et jen suis fière.
Soudain, tout se calme. Les sons sont plus feutrés, les discutions plus calmes, plus éloignées. Puis plus rien.
Je reste là, assise, dégoulinante, attendant, un ordre, une permission. Rien.
Cinq minutes se sont écoulées. Jose enlever le foulard qui ma laissé aveugle une grande partie de la nuit. Il est mouillé, gluant et odorant de lamour de mes inconnus.
Je suis seule dans mon salon. La bougie est éteinte. Le jour sest levé.
Mon corps est couvert de striures blanchâtres, mon menton encore dégoulinant, mes orifices sont fontaines de miel humain.
Fatiguée, éreintée, mais finalement heureuse de mon anniversaire surprise, je me lève lentement.
Un peu perdue tout de même, ayant du mal à retrouver des repères naturel, je me dirige vers mon balcon.
La rue est en mouvement, la circulation dense et les piétons nombreux.
Le parc est ouvert aux promeneurs.
Cest donc avec une grande prudence que je mhasarde à me pencher de loin pour voir la rue.
Le taxi nest plus là.
Dun coup, je me sens seul, triste.
Je nai pas le sentiment davoir été abusée de quelques façon quil soit.
Juste un grand moment de solitude après cette nuit riche en émotions et en
bonne compagnie.
En me dirigeant vers la douche, je remarque une carte de visite.
Au recto, Igor, son nom, son adresse et téléphone.
Au verso, quelques lignes.
« Petite Jessica, ne te pose plus la question. Tu es belle et bien une salope. Nen rougie pas et vie le à fond. Bon anniversaire à une fille extraordinaire. Igor et ses amis. »
Je rougie.
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