Lily-Rose. Nympho Timide
LILY-ROSE
Nympho timide
Un brouillard épais à couper au couteau, sest posé sur le bois, ce samedi matin.
Il est neuf heures.
Dhabitude, à cette heure, les allées regorgent de joggeurs, de promeneurs. Mais là, seule une légère brise dans les feuilles trouble le silence.
Je ne distingue rien à un mètre de moi. A chaque pas, je mattends à voir surgir un loup garou ou Jack léventreur fraichement arrivé de Londres.
Ça me fait frémir.
Jaime cet instant ou le temps semble arrêté. Les volutes blanches sécartent à mon passage. Lentrée du paradis doit ressembler à ca.
Je prends tout de même garde à bien rester sur le côté droit du chemin, sinon, je pourrais bien finir ma promenade dans le lac.
Je suis des yeux le fil de fer qui sépare lallée de la pelouse. Fil dAriane qui sécarte parfois pour faire place à un banc, un buisson.
Il sécarte justement et je longe un banc de bois pour retrouver le fil de lautre coté, mais se sont des bottes que jy trouve. Des bottes
avec quelquun dedans.
Je sursaute. Je ne sais même pas si je nai pas poussé un petit cri.
Je lève les yeux et me retrouve face à une jeune femme, enveloppée dans un grand manteau, tête baissée et mains dans les poches, debout entre le banc et un lampadaire.
La surprise passée, je lui dis bonjour et passe mon chemin.
Ouf ! Quelle trouille elle ma foutu !
Je continue ma flânerie, mais limage de cette personne ne me quitte pas. Il y a quelque chose qui ma dérangé chez elle, mais quoi ?
Bottes marrons très classes, beau manteau épais pour se prémunir du froid et de lhumidité, brune, cheveux longs, boucles doreilles en émaux verts et rouges assorties à un magnifique pendentif qui lui orne le cou.
Bon sang ! Quest ce qui ne vas pas chez cette femme et qui me préoccupe tant ?
Mais oui, bien sur !
Son cou ! Elle a le cou à lair ! Pas de foulard ni décharpe, pas de col roulé, pas de col du tout dailleurs.
Pourquoi porter des bottes et un gros manteau si cest pour avoir le haut de la poitrine exposée au froid ?
Ho ! bien sur, je devrais men foutre et continuer mon chemin, mais cette histoire me tracasse. Je veux en avoir le cur net. Après tout, je nai peut être pas vraiment fait attention. Pourtant ses émaux au cou, je ne les ai pas inventés.
Aller ! Demi-tour.
Ho, je sais bien quil y a de forte chance pour quelle ne soit plus là, mais je verrais bien.
Soudain, sa silhouette se dessine, se précise. Je la vois enfin très nettement.
Elle na pas bougé.
Je passe sans rien dire, la détaillant avec attention. Je ne me suis pas trompé. Elle ne semble pas avoir quoi que ce soit pour protéger sa gorge sinon son manteau lui-même.
Je veux en avoir le cur net, la curiosité est trop forte.
Je retourne près delle.
« Bonjour ! Vous êtes dans les courants dair, ce nest pas bon vous savez ?»
Elle ne répond pas.
« Vous allez bien ? Je peux vous aider ? Vous navez pas de soucis ? »
Elle relève doucement la tête et je peux enfin apercevoir son visage.
Elle est splendide. Les traits fins, regard doux et tendre. Sa chevelure sombre encadrant son joli minois, renforce le bleu de ses yeux.
Soudain, un doute m'envahi. Et si elle était
professionnelle?
Je m'hasarde à en savoir plus.
« Vous
vous nêtes pas
enfin quoi
une
vous voyez ? »
Ses joues se couvrent dun rouge pourpre et même si elle ne répond pas à ma question, je vois bien que celle-ci la profondément gênée.
« Ho ! Excusez moi, je ne voulais pas vous embarrasser, je suis désolé, mais je vous en pris, couvrez votre cou avant dêtre
mais !?
»
Je me suis permis dattr les pointes du col de son manteau pour les rabattre. Mais en tirant un peu, le premier bouton de son manteau saute. Il ny a pas de doute possible.
« Mais !? Vous ne portez rien sous ce manteau !? »
La naissance de ses deux seins mapparait bien au-delà de la limite de la décence.
Jaurais trouvé normal, quelle retire mes mains, quelle ferme son manteau ou me gifle même et sen aille. Mais elle ne bouge pas, et rebaisse la tête, visiblement gênée.
Gêné, je le suis aussi. Je ne sais plus quoi faire. Je navigue entre le désire de la couvrir et celui de continuer à contempler
ce magnifique bijou.
Jen tremble.
Je me refuse à écouter la sagesse de ma cinquantaine et ny tenant plus, je défais un autre bouton, puis encore un.
Le manteau sécarte moffrant un spectacle dune beauté infinie.
Je navais encore jamais vu si belle poitrine. Des dimensions et une forme idéale. Sans même les palper, je sais quils sont doux et dures à souhait.
Son ventre lui aussi semble dur, entretenu par une gymnastique régulière, surement.
Son manque de réaction semble être une invitation à continuer
Ce que je fais.
Le nud de la ceinture défait, je découvre son joli nombril portant un ornement qui nest pas sans rappeler les motifs de la parure.
Je nen crois pas mes yeux.
Jôte les deux derniers boutons.
Elle mapparait dans son entière nudité.
Je sursaute !
Un homme vient de passer derrière moi, sans sarrêter.
« Elle va prendre froid ta pouliche ! Y a des endroits pour ca ! »
Le brouillard commence à se lever et on commence à pouvoir distinguer jusquà une vingtaine de mètres.
Mais je nai dyeux que pour mon inconnue. Pour sa taille de guêpe, ses hanches joliment courbées et son magnifique minou orné dune légère toison brune à peine dissimulée entre de belles cuisses entrouvertes.
Elle réveille en moi une sensation oubliée. Le désir.
Je nen peux plus. Mon pantalon devient étroit, mon cur saccélère et mes mains deviennent impatientes du contact avec sa peau satinée.
Tout comme je limaginais, ses seins sont durs comme des fruits à peine mûrs. Ils réagissent immédiatement à mes caresses et dressent leurs pointes comme pour me remercier.
La jeune femme reste sans réaction.
Jessais détablir un semblant de communication verbale.
« Vous êtes
vous êtes splendide, magnifique. Vraiment ! »
Pas de réponse et la situation me mets mal à laise. Mais quune jeune femme se présente à moi dans le plus simple appareil à mon âge, ressort du plus fort des fantasmes. Alors, je ne boude pas mes envies et glisse mes mains le long de son corps. Elles se laissent guider par les fines courbes de la demoiselle et arrive à lentre jambe.
Je suis immédiatement surpris par lhumidité qui sen dégage. Ses poils sont mouillés comme si elle venait duriner.
Je nai pas besoin de forcer pour faire pénétrer un doigt dans sa caverne bouillante et dégoulinante.
Cest à ce moment précis que je maperçois que ses jambes tremblent. Mais je nai pas limpression que ce soit de froid. Ses genoux sont très légèrement pliés. Elle est légèrement fléchie ce qui facilite laccès à son intimité.
Ma gentille masturbation ne semble pas lui déplaire.
Dans mon pantalon ca sénerve et à ce train là, je pourrais bien jouir sans même quelle me touche.
Alors afin déviter une catastrophe mais aussi pour profiter de la belle, je sors mon sexe bandé.
Mais soudain tout bascule.
Elle sort ses mains de ses poches, me bouscule, me jette un papier à la figure et disparait en courant dans le brouillard qui se lève.
Jai pus la voir un instant, tentant de reboutonner son manteau dans sa fuite et ses longs cheveux secoués par sa course folle, balayer son dos dune épaule à lautre.
Je reste comme un con, ma bitte à la main, que je range rapidement.
Que cest til passé ?
Est-ce le fait que le brouillard se lève et donc que nous soyons moins à labri des regards ?
Je ne le pense pas. Quand lhomme est passé tout à lheure, elle est restée de marbre.
La taille de mon sexe ?
Je me fais rire intérieurement. Non ! Ce nest surement pas ca.
Perturbé et disons le, déçu, je repars de cet endroits qui fut magique quelques minutes.
Et si rien de tout cela nétait arrivé !? Si javais fantasmé si fort que jaurais cru le vivre !?
Je souri. Non, impossible.
Soudain, je me souviens dun détail. Dans sa fuite, elle ma jeté un papier. Surement un mouchoir ou un papier de bonbon. Geste instinctif pour protéger sa fuite.
Mais je veux en avoir le cur net, alors je retourne sur les lieux.
Je nai pas de mal à retrouver le papier chiffonné. Sans conviction, je le déplie et le lisse. Cest une simple feuille de carnet. Dessus, une adresse émail, rien dautre. La sienne ? Peut être. Mais pourquoi ?
Jai tripoté et retourné ce bout de papier tout le dimanche. Puis finalement, jai laissé un message.
« Tu es la fille du brouillard ? » Pas de réponse.
Une semaine sest écoulée. Je retourne à la même heure au près du même banc.
Bien sur, je ny trouve personne.
Il fait beau et bon, contrairement à la semaine dernière.
Je fais le tour du lac et rentre chez moi.
Je minstalle à mon ordinateur et quelle nest pas ma surprise de trouver une réponse à mon message.
« Oui, cest bien moi. Je regrette de m'être ainsi enfuie. Cest une longue histoire. Pardonnez-moi. »
Moi, ce que je regrette cest quelle ne se soit pas connectée à MSN. Pas question de la brusquer. Je lui envois un second message.
« Tu na rien à craindre de moi. Je suis près à écouter ton histoire si tu en ressens le besoin. Ne tinquiète pas, je ne te jugerais pas. »
Une nouvelle semaine est passée. Ma messagerie est restée muette jusquà ce dimanche après midi. Anxieux, jouvre le message.
« Je mappelle Lily-rose. Je sais, cest étrange, mais ca plaisait à mes parents. Jai vingt ans et suis en fac de médecine. Je suis dorigine italienne. Certain dirons que je dois avoir le sang chaud
pourtant.
Je nai eu que trois aventures dans ma courte vie.
La première fut rapide. Surement parce que justement cétait la première fois, pour moi comme pour lui.
La seconde a durée quelques semaines. Le garçon était gentil, performant, mais il ne ma jamais conduite à lorgasme. Il sest fatigué de mon manque de satisfaction et ma quitté.
Enfin, le dernier. Nous sommes restés un an ensemble. Je voulais faire lamour tout les jours, plusieurs fois par jour. Nous séchions les cours pour nous retrouver dans les toilettes, les amphis vides. Nous faisions lamour des heures durant.
Pourtant, il suffisait dun sourire dun autre garçon pour que mes envies sexuelles reviennent au grand galop.
Je lui suis pourtant restée fidèle. Pourquoi ? La réponse est navrante de simplicité. Je suis une des plus grande timide que la terre nai jamais porté.
Lasse de mon manque dassouvissement, jai fini par lui en parler. Il ma plaqué en me traitant de nymphomane.
Jai étudié le sujet et il semblerait daprès mes symptômes que se soit bien ce que je suis. Une nymphomane.
Mais comment sassumer quand on est timide maladive ?
Je suis au bord de la dépression et lorsque vous mavez trouvé au bois, je ne souhaitais quune chose. Croiser le chemin dune équipe de foot ou une garnison de militaires.
Certes, jexagère, mais si peu.
Ma timidité mempêche dassouvir pleinement mes envies. Ma vie nest pas si facile à supporter.
Notre rencontre ma été agréable malgré la gêne occasionnée par cette foutu timidité.
Si je me suis enfuie, cest plus pour moi, que pour vous. Je men excuse. Mais une petite aventure nétait pas ma recherche à linstant précis, même si jen mourrais denvie.
La fuite était mon seul salut pour ne pas réveiller la bête qui dort en moi et donner une image fausse.
Javais préparé mon adresse pour le cas où. Je ne voulais pas vous la donner. Elle est restée collé à ma main puis elle sest détachée.
Voilà, vous connaissez mon histoire.
Je vous demande pardon de vous avoir laissé espérer quoi que se soit.
Lily-rose. »
Jai relu ce message des dizaines de fois.
Comment oublier cette fille, ce corps, ses seins ? Comment oublier lextraordinaire sensation de bien être en sa présence, se trouble que je nai pu cacher ? Comment oublier son doux parfum, ses cheveux soyeux ?
Je veux la revoir et pourquoi pas laider, lui offrir ce quelle cherche ?
Je me lance et renvois un message.
« Jai lu et relu votre message avec beaucoup dattention.
Si je peux mettre mon expérience à votre service, je me ferais une joie (Vous vous en doutez) de vous rendre service et sourire.
Je serrais près du kiosque dans le bois, samedi prochain, à quatorze heures.
Même si je tiens compte de votre timidité, je vous demanderais de bien vouloir venir sans rien dautre que lors de notre dernière rencontre. Vous comprendrez pourquoi bien assez tôt.
Vous navez rien à craindre de moi. Je ne désire quune chose
Vous aidez.
Je comprendrais que vous ne veniez pas et vous naurez plus de message de ma part.
A samedi jespère.
Claude. »
La semaine a été la plus longue de ma vie.
Quatorze heures, je suis près du kiosque depuis une bonne demi-heure.
Elle ne viendra pas, cest évident.
Je mapprête à partir lorsque je laperçois deux bancs plus loin, debout et mains dans les poches comme la première fois. Elle me regarde sans bouger.
Mon cur cesse de battre et semballe ensuite au fur et à mesure que je mapproche delle.
Elle baisse la tête alors que je ne suis plus quà cinq mètres delle.
« Bonjour Lily-rose. »
Sa réponse est presque inaudible. Je la sens tétanisée.
Je comprends leffort quelle a du faire pour venir jusquici. Je me dois dêtre attentionné et prudent.
« Si je vous demande de me regarder
Vous allez fuir ? » Lui dis-je avec un grand sourire.
Lentement, elle redresse son visage et devant mon sourire accepte de men donner un. Petit, mais plein de gentillesse.
Ses joues sont rouge écarlate, mais je me garde bien de lui en faire la remarque.
Ses yeux ! Ha ! Ses yeux. Outre leurs couleurs magnifiques, ils dégagent un sentiment étrange. Tristesse, passion, méfiance. Mélange explosif qui moblige à faire des efforts pour ne pas bafouiller.
« Voilà qui est mieux. Se serra plus simple pour se parler, non ? »
« Surement, oui. »
Elle a parlé, enfin !
« Je comprend que ce ne doit pas être facile pour vous. Rassurez vous, ce nest pas simple pour moi non plus. Hahaha ! »
De me voir embarrassé lamuse beaucoup et un grand sourire me dévoile des dents dune blancheur exceptionnelle.
Je lui propose une ballade pour continuer à faire connaissance et de prendre mon bras.
Elle fait une phrase entière pour la première fois, pour me faire comprendre que cest un peu ringard et quelle préférerait que je la prenne par la taille ou les épaules.
Je me ratt en lui disant :
« Je naurais jamais osé. Vous voyez moi aussi je peux être timide. Aller, je choisi
la taille ! »
Elle rit et me laisse lenlacer dun bras au dessus de sa ceinture, et elle fait de même.
Nous voilà parti tel deux amoureux.
Sous ma main, je sens son corps ferme à même le manteau. Sa hanche parfois frotte la mienne, me provoquant des frissons tout le long de la moelle épinière.
Tout en marchant, nous discutons. Elle se détend un peu et le rouge à ses joues se dissipe doucement. Elle rit de mes plaisanteries ou plus sérieusement me fait encore quelques confidences. Jen suis touché.
Nous avons marché un bon moment dans le bois et je lai conduite exactement ou je voulais.
Cest un endroit assombri par la densité des arbres.
Il est connu également pour être le rendez vous des couples libertins et des hommes en mal de tendresse et damour.
Nos hanches se touchent désormais en permanence. Son corps est contre le mien.
Insidieusement, je remonte lentement ma main. Le bout de mes doigts peuvent maintenant sentir le coté de son sein droit. Parfois jappuis un peu pour en sentir sa fermeté.
Et alors que je ne my attendais pas, elle me dit :
« Vous nosez pas ? »
« Heu ! Oser quoi ? »
« Caresser mon sein. »
Surpris, je la regarde. Elle rougie instantanément et baisse la tête.
« Oui, cest vrais, je nai pas osé. Mais si tu me donne la permission et si tu relève la tête
Il se pourrait bien que
»
Je ne peux finir ma phrase. Elle me tire et se plaque contre moi. Ses bras passent autour de mon cou et elle cache sa timidité dans un fougueux et passionné baiser.
Je la presse fort contre moi, puis une de mes mains ségare sur ses fesses alors que lautre, comme elle le souhaitait malaxe son sein.
Mon membre se raidit. Elle le sent et sy frotte de façon outrancière pour mon plus grand plaisir. Puis elle me parle tout en poussant de petits râles.
« Rhaa ! Ca commence
Argh
toujours comme ca
Haaa ! »
« Hummm ! Et ensuite ? »
« Ensuite
Humm ! Je ne me
Haargh
contrôle plus
Hummmm ! »
Je suis excité comme jamais et commence à relever son manteau pour découvrir ses fesses.
Elle regarde autour delle.
« On pourrait nous surprendre ! »
« Jespère bien Lily-rose, cest le but ! »
« Cest vrai ? »
Elle rougie une fois de plus.
« Oui, cest vrai. Tu na rien à craindre je suis là, mais il y a déjà plusieurs paires dyeux qui nous épient. Tu peux me croire.»
Je découvre Lily-rose en mode nympho. Cest déconcertant.
Elle se tourne et plaque son cul à mon membre. Rouge de honte, elle penche sa tête en arrière pour planter ses yeux dans la cime des arbres.
Ils ont changé de couleur et sont passés dun bleu turquoise à un vert lagon. Elle est féérique. Je la sens vibrer, trembler.
« Dites moi ! Ils sont ou ? Ils sont ou ? Ils sont nombreux ?
Harghhhh ! »
« Et bien regarde et tu verras. »
« Je nose pas, je peux pas. »
« Défais ta ceinture. »
Sans hésiter une seule seconde elle défait le nud. Puis replace ses mains contre mes cuisses pour mieux frotter son cul à ma verge prête à exploser dans mon pantalon.
«Ne tarrête pas en si bon chemin, défais tes boutons aussi. »
Elle respire un grand coup puis après avoir refermé ses yeux, elle déboutonne le premier bouton, celui qui saute seul, juste en tirant un peu.
Des hommes sortent de derrière des arbres, des buissons. Il en sort de partout. Une dizaine, peut être plus.
Elle atteint le troisième bouton. Je tire un peu sur le manteau pour dégager sa poitrine.
Elle ouvre les yeux et redresse son visage droit devant elle. Elle se décide enfin à regarder.
Bien quils soient encore à une bonne distance, les hommes se rapprochent inexorablement. Ils avancent lentement comme pour lui laisser le temps de présenter son corps parfait, le temps de soffrir.
Dans un souffle léger, je lentends parler.
« Haaa ! Oui, venezzzz ! Je vous veuxxxx ! Hummmm ! Je suis à vous ! Hummmm !»
Elle semble en transe. Jignore si elle sait que je lentends.
Le dernier bouton saute.
Tout en continuant à se déhancher sur mon nud, elle écarte elle-même son manteau. Puis dune main elle malaxe ses seins durcis par la faim de sexe et de lautre elle commence une masturbation frénétique.
Je comprends que je nexiste plus pour linstant. Alors, tandis que les hommes, sexes à la main, commencent à nous entourer, je lui retire son manteau et méloigne de quelques pas.
Elle le sent et me cherche du regard. Je la vois se tourner vers moi, le feu aux joues, les yeux hagards. Elle est belle et désirable, pourtant ses traits ont changés. Ce nest plus la jeune femme du brouillard.
Elle disparait un instant dans le cercle humain qui la submerge. Tout cela est naturel. Les hommes nen peuvent plus et ils leurs faut la toucher, la palper, pour se rassurer que cela nest pas quun rêve, une illusion.
Je les comprends. Jétais de ces hommes il ny a pas encore si longtemps que ca.
La masse se dilate peu à peu. Je laperçois au milieu des dizaines de jambes.
Elle est à genoux, suçant et masturbant tout se qui se trouve à sa portée.
Si ses joues sont rouge désormais, ce nest pas de honte, jen suis certain, mais bien par la chaleur des corps et de lénergie quelle dépense.
Entre deux fellation aboutie, elle lève parfois les yeux telle une madone et souris aux visages qui la dominent.
Elle semble heureuse épanouie. Jen suis tellement enchanté.
Les hommes qui ont joui, laisse leurs place à dautres et sécartent pour retrouver force et vigueur.
Je vois ma charmante demoiselle tourner la tête de gauche à droite pour trouver celui qui est prêt à lui donner sa liqueur chaude.
Puis tout change. Un homme de couleur à la musculature impressionnante, la retourne comme une crêpe. Cest désormais à quatre pattes quelle continuera ses fellations, tout en se faisant prendre en levrette.
Doù je suis, je ne peux dire combien ont remplis son orifice vaginal, ni combiens se sont soulagés dans son fondement.
Jarrive à apercevoir sa chevelure collée par endroit par du sperme qui commence à sécher, des trainées sur son corps, ses cuisses.
Parfois, je la vois semble til épuisée et jai envie de tout arrêter, mais la seconde suivante, je lentends hurler des :
« Ouiiii ! Encoreeee ! Encoreeeee ! »
Voilà deux heures quelle besogne sans relâche. Deux heures quelle suce, boit, reçoit, quelle se fait remplir les orifices.
Le groupe dhommes se disperse lentement. Il nen reste plus que deux, puis un.
Lorsque le dernier sen va, après lui avoir copieusement arrosé le visage une fois de plus, elle est recroquevillée comme un ftus, les jambes en chien de fusil.
Prévoyant, je sors un paquet de mouchoir papier et maccroupi près delle.
A ma grande stupeur, elle est en larmes.
Je suis confus.
« Ho ! Pauvre Lily-rose. Tout est de ma faute. Jaurais du intervenir avant. Je suis désolé et inexcusable. Je regrette tellement. »
Piteux, jessuie quelques coulées grasses sur son visage.
Telle une chatte, elle se tourne lentement sur le dos, ses bras haut au dessus de sa tête, les feuilles mortes collant à son corps souillé. Elle ondule lentement dans lhumus, orne ses joues dun rose magnifique et dune voix tendre et veloutée...
« Prenez-moi, Claude ! Prenez-moi ! »
Comment résister à si belle invitation.
Je libère mon sexe devenu à létroit dans mon caleçon, et couvre le corps de Lily-rose, sans tenir compte des témoignages de gratitudes que lui ont laissé les hommes.
Elle prend mon visage à deux mains et membrasse avec une fougue prodigieuse.
Mon membre pénètre un orifice sans pouvoir déterminer celui des deux, tant elle est dégoulinante et graissée de semences poivrées.
Cette expérience, nouvelle pour moi, memporte sur un nuage. Je nai pas limpression de lui donner quelque chose, mais plutôt de partager ce quelle a vécu cette après midi.
Je marcboute sur mes bras pour libérer mon trop plein damour. Elle maccompagne dans le mouvement en appuyant sur mes reins pour que je menfonce loin en elle.
« Ouiiii ! Donnez-moi tout ! Donnez-moi encoreee ! Haaaaa ! »
Je meffondre sur elle, repus de plaisirs.
« Humm ! Jarrive trop tard ? »
Je sursaute. Un homme est debout près de nous, sexe à la main.
Je me relève doucement en constatant les dégâts sur mes vêtements.
« Oui, je suis désolé, nous avons fini pour aujourdhui. »
Mais déjà Lily-rose est à genoux et engouffre le membre vigoureux au fond de sa gorge.
Je contemple cette fille insatiable qui bien quépuisée trouve encore et encore de la ressource et du plaisir à aimer.
Lhomme sen va.
Tout en laidant à se relever, je ne peux mempêcher de la questionner.
« Je tai vu pleurer tout à lheure et là, encore, tu a les larmes aux yeux, pourquoi ? Cétait trop ? Tu pense avoir été abusée ?»
« Non, non ! Ce nest pas cela du tout. Je ne peux pas contenir mes larmes. Cest un drôle de sentiment. Comme si je navais pas été au bout de quelque chose. »
Jai du mal à comprendre et je ne lui ferais pas croire le contraire.
Je lui tends un mouchoir. Rougissante une fois de plus :
« Non ! Jaimerais rester ainsi. »
Elle prend son manteau et lenfile sans se soucier des salissures sur son corps.
Je garde le mouchoir pour moi et frotte pour tenter denlever ce qui peut lêtre.
Elle éclate de rire.
Comme des gamins, je lui coure après.
« Tu vas voir toi si je tatt ! »
Linstant daprès, elle est dans mes bras et je mabandonne à ses baisers fougueux.
Nous repartons vers mon véhicule, là bas, tout là bas, de lautre coté du lac, moi, mes vêtements tachés dune substance douteuse, elle, les cheveux maculés, collés, englués, brillant au soleil.
Le même soleil qui a attiré une foule immense de promeneurs.
Elle capte mon trouble.
« Hihi ! Ca vous gène ? »
« Te moque pas vilaine fille ! Ca ne te gène pas toi, tes cheveux ? »
« Non ! Jen suis fière, moi. Hihi ! »
Je lui file une claque sur le cul pour son impertinence.
Je suis heureux de la voir rire et moi fier de ma pavaner avec une si belle jeune fille. Souillée, certes, mais tellement jolie.
Laprès midi est déjà bien entamée. Je lui propose de la raccompagner et de la retrouver plus tard pour souper. Elle en est ravie. Je vous laisse imaginer ce que jen pense.
Rendez vous est pris pour dix neuf heures.
Croyez-moi, je suis à lheure, propre, douché, rasé et tout le tintouin.
Elle arrive avec un bon quart dheure de retard.
Comment lui en vouloir, même si je commençais à désespérer.
Elle porte des escarpins très provocateurs, lacés haut sur la cheville. Bas noirs et tailleur blanc.
Humm ! À mon avis une fois au restaurant, inutile de lui demander de se mettre à laise et de retirer sa veste. Il ne doit pas y avoir grand-chose dessous et lorsquelle se penche pour sinstaller dans la voiture, ce que je vois prouve que jai raison.
Bon sang, comme elle sent bon. Ses cheveux ont eu droit à un bon lavage et elle les a bouclés en de grandes et belles anglaises. Une fois de plus je la trouve sublime et éclatante de beauté.
Son entrée dans le restaurant ne laisse pas de marbre les hommes présents. Dailleurs, certain se font discrètement engueuler par leurs épouses ou leurs maitresses.
Bien quelle rougisse encore un peu, elle semble être un peu plus à laise avec moi, maintenant.
Tout cela ne lempêche pas dêtre parfois ingérable et incorrigible. Comme quand se pauvre serveur vient prendre notre commande et quelle se penche outrageusement pour ouvrir le décolleté de sa veste. Le malheureux passe par toutes les couleurs. Et elle de me dire ensuite, rougissante :
« Vous avez vus, je crois bien quil bandait ! Hummm ! Je laurais bien sucé, moi !»
Il sen est fallut de peu que je métrangle.
La soirée se passe bien, même si elle reluque tous les types. Nous parlons de tout, de rien, de sexe aussi.
Lorsque le serveur mapporte laddition, elle fixe son regard sur lentre jambe du garçon. Du coup, je crois bien que cest moi qui rougis.
« Lily-rose, tu na pas honte !? »
« Si, mais je me soigne ! »
Nous éclatons de rire et sortons du restaurant.
« Bon ! Il est peut être temps que je te reconduise. Jespère que tu es satisfaite de ta journée et que nous nous reverrons ? »
« Heuu ! Oui, bien sur, mais
»
« Mais quoi ? »
« Il nest que
Il nest que minuit, et
»
« Et ?...Et tu na pas envie de rentrer ! Ok ! Quaimerais-tu faire ? Danser ?»
Jai appris le langage de ses joues, de son visage, de son corps et je devine que telle nest pas son attente.
« Non, jaimerais
»
« Allons ! Nous sommes amis maintenant, non ? Tu peux me parler sans crainte, tu le sais ? »
« Oui, cest vrais. Et bien, jaimerai
Jaimerai
Comme cet après midi, quoi ! »
Je me gratte la tête en faisant une petite grimace et je ne peux mempêcher de lui dire :
« Encore ? »
Elle me tourne le dos et sen vat dun pas décidé. Je la ratt et la prend par le bras.
« Allons, jeune fille ! Il ne faut pas te vexer comme ca ! Je ne pensais quà ta santé, tu sais ? »
« Ma santé physique autant que morale ne passe que par ca. Vous comprenez maintenant ma tourmente permanente, mes petits amis qui senfuient, ma vie pourrie ? »
Elle éclate en sanglot. Son désarroi me touche.
Je la serre très fort contre moi pour la consoler et malgré son chagrin, je la sens appuyer son bas ventre au mien.
Son corps fin et ferme contre le mien, me transmet sa chaleur et me rend vulnérable et irrationnel.
« Très bien ! Suis-moi ! »
Je mattendais à un flot de questions concernant notre destination, mais elle se contente de sécher ses larmes et me suit sans rien dire.
Un petit quart dheure de voiture et nous voilà devant le guichet dun sauna du quinzième arrondissement. Vétuste et pas très bien tenu, il nest pas trop cher, mais en revanche je suis sur dy trouver ce que nous cherchons
Un maximum dhommes.
« Avec une cabine, sil vous plait. »
Le type encaisse les yeux rivés sur un petit téléviseur ou est diffusé un combat de catch. Il me tend deux peignoirs, deux serviettes et une clef accrochée à une ficelle, sans même nous regarder.
Le porte clef indique le numéro douze.
Nous pénétrons dans un couloir étroit et mal éclairé. Sur la gauche, deux autres couloirs finissant en cul de sac, encore plus étroit et encore plus sombre.
Des hommes en peignoirs trainent, nous dévisageant, ou plutôt, dévisagent Lily-rose qui une fois de plus a baissée la tête.
Certains nhésitent pas à porter une main à leur sexe, pour nous signifier leur plaisir de nous voir dans ces murs.
Jentraine mon impétueuse timide dans le premier cul de sac, à la recherche de la cabine numéro douze. Sans succès.
Un vieil homme, petit, chauve, édenté mais souriant, dans un peignoir deux fois trop grand pour lui, nous accoste.
« Quel numéro ? Hein ! Quel numéro ? »
Il marrache presque la clef des mains. Ca fait pouffer de rire Lily-rose.
« Cest par là ! Cest lautre allée ! Venez ! Venez ! »
Nous suivons notre guide improvisé qui nous conduit à lautre couloir vers la porte du fond, entre une rangée dhommes de plus en plus nombreux et curieux.
« Cest ici le douze ! Dites, je vous ai aidé ! Je peux entrer ? Hein ? Je peux entrer ? »
Je lui prends la clef, ouvre la porte, pousse Lily à lintérieur et me débat pour laisser ce ptit homme à lextérieur.
Pour la première fois, jentends ma belle, rire aux éclats. Son rire est franc, clair comme ses yeux.
« Mais cest qui ca ? Hihi ! On est ou? Hihi ! »
Je la prends dans mes bras.
« Tu es belle quand tu ris. »
Dans un léger vermillon, elle me répond en plongeant ses grands yeux dans les miens.
« Je ne ris que quand je suis bien. »
Une fois de plus ondulant son bassin avec force contre le mien, elle mange ma bouche avec gourmandise, pour mon plus grand bonheur.
La cabine est grande. Sol et mur en moquette dun pourpre fatigué, tout comme les couloirs que nous venons de traverser. Une grande banquette de simili cuir rouge, est posée contre le mur. Seul luxe, un grand miroir ou lon peut se voir en pied, éclairé par une ampoule de soixante watts, pas plus.
« Ou sommes nous Claude ? »
« Dans un petit paradis pour gentille Lily-rose. Voilà ou nous sommes. »
Elle sursaute.
Des bruits étranges se font entendre du mur qui prolonge la porte. Elle sen approche.
« Claude ! Regardez ! Le mur est plein de trous ! »
« Tu vas vite comprendre. Haha ! »
Tandis quelle sinterroge, je me déshabille et minstalle sur la banquette.
Elle est tellement interrogative quelle ny a même pas fait attention.
Soudain, dun des orifices surgit un sexe dressé. Puis un autre et un autre.
« Cela se nomme « gloryholle ». Ca te plaît ? »
Question débile. Elle est déjà accroupie à déguster un des membres alors quelle en masturbe deux autres.
Tous les orifices sont pris, soit huit sexes qui attendent le bon vouloir de la belle.
Je trouve intéressant de la laisser samuser un peu. En moins de cinq minutes elle a déjà savouré et dégusté deux hommes. Je pourrais tout aussi bien la laisser là et la reprendre demain matin. Mais jai dautres projets pour elle.
Je latt par le bras pour la relever.
« Ho non ! Encore un ! Encore un ! »
« Du calme belle ! La nuit ne fait que commencer ! »
Elle découvre ma nudité et se jette à mon cou. Ses baisers ont le gout de lamour dont elle vient de se délecter. Mi poivré, mi salé. Lorsque je la sens prête à autre chose, je la tourne face au mur.
« Que vois-tu ? »
« Humm ! De belles queues, dures, chaudes, rien que pour moi ! »
« Haha ! Oui, bien sur ! Mais encore ? »
« Des trous plus haut, pleins de trous ! »
« Oui, Lily-rose, des trous et autant dyeux qui te regardent. »
Crédule, elle sapproche dun trou et bondit en arrière.
« Ho ! Ho mon dieu ! »
« Quoi ? »
« Y a un il ! Y a un type qui nous regarde ! »
« Hahaha ! Tu es formidable toi ! Je tadore ! Que dirais tu de te déshabiller ? »
Sans rien dire, elle recule un peu pour être visible de chaque trou. Ses yeux se rivent sur les sexes tendus et baveux. Puis tout en passant sa langue sur ses lèvres elle commence à ôter les boutons de sa veste.
« A tu déjà fais un striptease, Lily ? »
« Surement pas, je suis bien trop timide ! »
« Et bien pourtant, là, tu en fais un et je te trouve plutôt douée. »
« Là, cest facile. Je ne les vois pas. Je chauffe juste des queues anonymes.»
Je ris en silence pour ne pas la troubler davantage.
Le dernier bouton ôté, elle fait glisser sa veste qui tombe à terre.
Ses seins fiers, se dressent vers le mur.
Je vois un sexe jouir seul et disparaitre ensuite, pour être remplacé instantanément par un autre, plus gros, plus fort.
Lily-rose se penche et ramasse du foutre encore chaud du bout de son doigt quelle porte ensuite à ses lèvres.
Des exclamations, des acclamations et des mugissements traversent le mur devant ce geste.
La salope ! Timide peut être, mais un talent certain pour rendre les hommes fous.
Tout en ondulant doucement, elle passe ses mains dans le dos et descend lentement la fermeture éclair de sa jupe.
Tout comme la veste, elle finie au sol.
Pas de string. Je men doutais. Ses jambes et son cul habillés par les bas et les jarretelles sont encore plus appétissants.
Elle se tourne lentement et me fais désormais face. Surprise ! Elle a rasé son minou de près. Jen suis troublé, mais ravis.
Elle est en transe. Elle serre ses seins dans ses mains, mord ses lèvres et a les yeux fermés.
Elle se penche en avant et recule doucement vers le mur de bites bandées. Une delles touche sa cuisse. Elle se place et appuis ses fesses dessus.
A la petite grimace quelle fait, je devine quau moins le gland la pénètre. Mais les coups de cul violents quelle donne contre le mur laissent à penser quelle en a beaucoup plus en elle.
Elle ouvre la bouche et gémie de plaisir, mais je ne veux pas quelle soit souillée de suite.
Je la tire doucement pour la désolidariser du sexe.
Elle tombe à genoux et le regard quelle me lance est rempli de reproche et dincompréhension.
« Pas maintenant ma douce, pas maintenant ! Finis de te déshabiller. »
Elle souffle, se relève et face au mur, retire bas et porte jarretelle.
Des deux peignoirs, lun est court. Je lui laisse et menveloppe dans lautre. Il lui va bien et met ses jambes en valeur.
Jouvre la porte pour sortir de la cabine. Le couloir est remplit dhommes plus ou moins excités. Je ne peux pas leurs en vouloir. Jessais tout de même de calmer leurs ardeurs au grand mécontentement de ma brune qui caresse en passant chaque sexe qui se présentent sous ses mains. Incorrigible nympho!
« Aller ! Calme-toi. Viens, je vais te faire visiter. »
« Vous êtes déjà venu ici ? »
« Oui, il y a bien longtemps de ca. »
Je lui montre les toilettes, les douches, les deux pièces de sauna et nous descendons au sous sol. Partout cette même moquette pisseuse et passée. Une forte odeur de vieux foutre embaume tous les recoins du lieu. Elle men fait la réflexion.
« Hum ! Ca sent quoi ? »
« Lamour ma chérie ! Lamour ! »
« Humm ! Cest enivrant ! Jadore ! »
En bas de lescalier nous débouchons sur une grande salle de style bistro. Tables de bar et banquettes un peu partout. Au centre une grande table ronde avec des chaises tout autour et un bar qui na pas vu de bouteilles et de verres depuis très longtemps.
Je lui fais visiter les salles de détentes avec des matelas simili cuir en plein centre, le tout, murs et couchages, rouge, bien sur.
Des hommes nous suivent espérant un arrêt dans une des pièces. Je la vois se prendre plusieurs mains au cul, plus ou moins discrètement.
Il me reste un endroit à lui montrer.
Nous contournons une petite estrade ou se trouve un cheval darçon usé et deux vélos dappartement qui ont perdu leurs selles.
Nous y voilà enfin !
Je pousse une porte vitrée. Nous entrons dans un espace aménagé comme une salle de cinéma miniature. Quatre rangées de dix fauteuils et en guise décran, un vieux téléviseur qui diffuse un film porno.
Nous nous installons au centre de la rangée du fond.
Les types nous suivent et se placent un peu partout.
Je fais comme si ils nétaient pas là et enveloppe Lily-rose de mon bras. Elle pose sa tête sur mon épaule et regarde le film avec attention.
« Tu aime les films porno ? »
« Oui
Mais je préfère le faire, mais vous ne voulez pas. »
« Bien sur que si, mais ne trouve tu pas amusant dexciter ces hommes avant ? Regarde comme ils te désirent ! Ils nen peuvent plus ! »
Elle tourne ses grands yeux bleus vers moi emplit de concupiscence.
« Moi non plus ! Je nen peux plus ! »
Elle le dit avec tellement de tendresse dans la voix que je refuse de la faire attendre plus longtemps.
De ma main libre, je défais le nud de son peignoir que jécarte doucement.
Son corps blanc fait tache vive dans la salle obscure et en une fraction de seconde, nous sommes submergé par une foule dhommes, peignoirs ouverts et sexes érigés.
Je dégage ses épaules en faisant glisser le peignoir dans son dos. La voilà offerte, livrée à sa propre folie.
Une pluie de mains couvre déjà son corps, ses seins, ses cuisses et son joli vagin bien propre. Des doigts pénètrent sa bouche. Elle les lèche avec avidité.
Le petit vieux est près delle et sexclame :
« Haaa ! Je viens ! Je jouii ! »
Un jet translucide et liquide vient arroser le bras de la petite.
La chaleur du pauvre liquide qui nest plus sperme depuis longtemps, réveille chez elle des envies de jus bouillant. Elle se lève et se débarrasse de son peignoir. Elle att deux queues au hasard quelle masturbe comme une folle.
Elle se penche un peu pour inviter un doigt à pénétrer son anus, alors que sa chatte est déjà écartelée et envahie par nombres de doigts fouilleurs.
Ses seins et ses tétons sont pressés, tirés, tordus et commencent à rougir. Mais rien ne peut arrêter cette fille.
Je mécarte pour la libérer totalement. A cet instant, il ny a plus de timidité, plus de raisons, plus de limites non plus. Elle est elle, elle est une. Bombe anatomique prête à épuiser tous ceux qui la touchent.
Elle vide une à une les bourses qui lentourent par de savantes masturbations et parfois même par un simple regard lubrique ou un baiser gourmand.
Le bas de son corps est couvert de sauce grasse et gluante jusquà la ceinture.
Elle se laisse tomber à genoux et ajoute sa bouche à ses armes destructrices.
Entre branles et aspirations forcenées, ses seins, ses épaules, son dos ressemblent désormais au reste du corps. Gluant et gras.
Bien sur son visage et ses cheveux ont été également largement arrosés, sa chevelure sombre et bouclée ayant beaucoup servie à essuyer les membres vides.
Impossible de lui remettre son peignoir. Je le prends sur mon bras. Jatt sa main, la relève et la sors de la salle.
Cest une poupée souillée, dégoulinante, spermée de la tête aux pieds qui traverse le bistrot, entre les tables.
De longs filets pendent de son menton et de ses seins. Elle tente de les arrêter de sa main, mais ne fait quempirer la situation.
Ce nest plus que lombre delle-même. La honte et la timidité lon rattrapé au grand galop et cest le visage baissée quelle atteint les douches sous les regards pervers et satisfait des hommes qui lentourent encore.
Je retire mon peignoir et me glisse sous la douche avec elle. Je men occupe. Patiemment, avec un bout de savon trouvé par terre, je la nettoie, faisant disparaitre peu à peu les traces outrancières.
Gentiment le petit vieux nous apporte un flacon de shampoing. Je lave ses cheveux, les sèchent sommairement et je peux enfin lui remettre son peignoir. Je fais signe discrètement aux hommes encore massés à la porte des douches, de nous laisser. Ce quils font et ils se dispersent.
Elle est très belle, cheveux mouillés. Même sans maquillage, elle conserve son incontestable beauté royale et divine.
Comme pour me remercier, elle me gratifie dun de ses baisers magiques. De ceux qui vous font fondre.
« Comment te sens-tu ? »
« Honteuse mais propre. Hihi ! Mes jambes tremblent comme des feuilles. »
« Viens, descendons nous assoir. »
Nous choisissons une table entourée de banquettes dans un petit recoin tranquille.
« Jaimerai bien pouvoir me désaltérer. »
« Je peux aller te chercher une boisson à la caisse. Tu veux ? »
« Ho oui, volontiers. Cest très gentil. Merci. »
« Ok ! Tu na rien à craindre, personne ne viendra tembêter. »
Elle me fait un petit signe de la tête et je remonte à notre cabine prendre de largent.
Je bataille un moment avec le gérant qui veut me vendre une canette au prix dune bouteille de champagne. Je fini par lobtenir pour le double de sa valeur. Voleur !
Je redescends fier tout de même davoir quelque chose de frais à boire.
« Et voilà pour toi ! »
Mais je reste scotché sur place par le tableau qui soffre à moi.
Elle est allongée sur la table, les jambes hautes perchées sur les épaules dun jeune type qui la besogne sans vergogne. Son peignoir est grand ouvert et deux hommes lui sucent et lui lèchent les seins, tandis quelle les branle. Un quatrième est accroupi au dessus de son visage et lui baise la bouche.
Visiblement, sa fureur sexuelle ne séteint jamais.
Je suis tout de même furieux après ses hommes qui ont bien dût la chercher un peu.
Mais le petit vieux les défends avec véhémence.
« Faut pas leurs en vouloir monsieur. Cette fille a le diable au corps si ce nest pas le diable lui-même. A peine étiez vous monté, quelle sest installée debout au bout de la table. Elle a ouvert son peignoir et elle sest mise à se branler comme une démente.
Les pauvres gars. Ce ne sont que des hommes. Que voulez vous y faire ? On peut rien contre les démons ! »
Elle se fait prendre par plusieurs hommes, devant, derrière, sans même sapercevoir que je suis là, ma canette à la main, comme un con.
Les commissures de ses lèvres laissent échapper du foutre qui coule de nouveau dans ses cheveux.
Sa chatte, son cul, dégueulent à gros bouillons des jus mélangés de ses amants dun soir.
Je me sens bizarre. Frustré. Abandonné.
Merde ! Je suis en train de tomber amoureux de cette insatiable baiseuse.
Elle se laisse entrainer dans une salle de relaxation par deux hommes, suivit par dix autres au moins, mateurs et baiseurs réunis pour finir cette fantastique nuit.
Pour eux du moins car moi, je crois bien que jen souffre terriblement.
Je ne peux résister au besoin daller voir ce quil se passe.
A quatre pattes, elle se fait remplir par les trois trous. Elle est à nouveau couverte de foutre qui coule dans ses cheveux, sur ses hanches, ses bras, ses joues.
Un type se retire de lantre baveux.
« Vous la voulez ? »
Si je la veux ? Evidement que je la veux. Jai besoin de cracher ma colère, mon amour, ma déception. Les sentiments se mélangent dans ma tête.
Je minstalle derrière elle. Je suis certain quelle ignore que le membre qui pénètre cette accumulation poisseuse et sirupeuse, mappartient.
Je laisse éclater mon exaspération et claque à tour de bras les fesses secouées par mes assauts.
Surprise par cette brutalité, elle se retourne et maperçoit.
Et là, il se passe une chose incroyable et impensable.
Elle jouie !
Pas une petite jouissance de bazar. Non ! Une jouissance dexception comme il en arrive quune fois dans une vie.
Elle pousse un cri déchirant tout en basculant sa tête en arrière.
Elle sécroule sur ses avant bras et hurle de nouveau.
La voir ainsi me rend fou et accélère ma libération.
« Je viens !! Je viens salope ! Haaaaa ! Lilyyyyyyy ! »
Elle me répond et explose.
« Ouiiiiiiiii ! »
Son vagin émet un son étrange, mélange de succion et de chasse deau. Un jet puissant et incontrôlé sen échappe, éclaboussant mes couilles, mes cuisses, chassant quantité de foutre qui était encore prisonnier de son ventre.
Nous nous effondrons, lun sur lautre.
Essoufflée, radieuse semble til, elle me chuchote :
« Jai jouie ! Claude ! Jai jouie ! »
« Oui ma Lily-rose, tu as jouie. »
Ses yeux se mouillent et de mavouer :
« Cest la première fois. »
Un haut parleur annonce la fermeture de létablissement dans une demi-heure.
Nous remontons vers les douches.
Plus de savons. Nous nous lavons mutuellement avec le reste du shampoing puis nous retournons dans la cabine pour nous rhabiller.
Je la regarde discrètement remettre ses bas. Son regard a changé. Elle semble fatiguée bien sur, mais je la sens épanouie, différente, joyeuse, heureuse peut être.
Avant de partir elle désire se rendre aux toilettes. Alors quen lattendant je regarde ma mine défaite dans un miroir, je lentends soudainement, éclater de rire.
« Hahaha ! Claude ! Regardez ca ! Hahaha ! »
Elle ouvre la porte et je la vois debout, jambes écartées de part et dautre de la lunette. Elle me désigne son minou. Il bave et coule encore de semences masculine, en longs filets.
« Haha ! Je suis tellement pleine que ca va couler huit jours. Haha ! »
Jéclate de rire aussi.
Jaime son rire. Il est franc, chaud et clair comme le bleu de ses yeux.
Comme chantait Dutronc, Il est cinq heures, Paris séveille.
Durant le trajet de retour, elle ne cesse de parler. Une vraie pipelette. Elle rit, me raconte des souvenirs denfance, des anecdotes de la vie courante. Plus de trace de timidité ou de honte.
Je fais des tours et des détours. Je nai pas envi de la laisser. Jai peur de la perdre. Pourtant, lorsque arrivés devant chez elle, elle me dit :
« Vous montez prendre un café ? »
« Non ! Cest mieux ainsi, crois moi. »
« Pourquoi ? Je ne vous plais plus ? »
« Bien sur que si, jolie idiote. Mais mon cur semballe et je crois que je tombe amoureux. »
« Ha ? Vous aussi ? »
Elle se met à genoux sur son siège, passe ses mains derrière ma nuque quelle caresse tendrement. Elle approche lentement son visage du mien. Je me noie dans leau de son regard. Ses lèvres frôlent les miennes puis glissent jusquà mon oreille.
Elle chuchote.
« Ne mabandonnez pas. Sil vous plaît ! Ne mabandonnez pas ! »
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