Ma Vie En Simone : 1-Quand Simon Devient Simone

Tout a commencé par une blague de jeunes. Adolescents mon copain Jean-Michel et moi, on avait l'habitude d'aller à des soirées de danse réservées aux moins de vingt ans. Un jour, les responsables ajoutèrent un réglement. Les garçons devaient obligatoirement être accompagnés. On était coinçé jusqu'au jour où Jean-Michel eut une idée bizarre qui allait bouleverser ma vie.
- Simon, je sais ! Tu vas t'habiller avec les vêtements d'une de tes soeurs.
Je fus estomaqué. Il venait d'exprimer tout haut un fantasme que j'avais toujours gardé pour moi. Seul garçon d'une famille monoparentale, j'avais souvent eu une secrète envie d'enfiler les robes de mes trois soeurs. Après un moment de panique, j'acceptai.
Seul avec Jean-Michel, je commençais à fouiller dans les affaires de ma soeur jumelle. Je savais ce que je voulais pour les avoir essayés. Tout d'abord, il y avait une petite culotte en soie transparente avec autour des cuisses et de la taille une bordure en dentelles fines. En sortant le soutien-gorge en harmonie avec la culotte , je devais être rouge comme une tomate. Je sentais mon sexe dur comme de la roche. Je jetais un coup d'oeil vers Jean-Michel. Il avait les yeux grands comme des soucoupes. Il humectait ses lèvres avec sa langue.
J'eus un moment de recul mais l'envie était encore plus grande. Je retirais peu à peu mes vêtements. On aurait dit que l'excitation grandissait dans les yeux de mon copain. J'avais à cette époque un corps longiligne, d'une blancheur spectrale qui contrastait avec la couleur noire ébène de mes cheveux et du petit triangle de poils crépus qui entouraient mon sexe. J'enfilai la culotte pour cacher mes petites fesses rondes. Par contre en avant, la soie se tendait sous la pression de mon sexe bandé. Il était assez gros et long pour que l'on puisse voir la tête rose dépasser au milieu de la dentelle. Puis j'enfilai le soutien-gorge que je bourrai avec les bas de ma soeur. A mon invitation Jean-Michel vint m'aider à fermer l'attache dans mon dos.

Ses mains tremblaient. Je sentais son souffle haletant dans mon cou. Après bien des essais, ses longs doigts fins réussirent à fermer la petite attache. Pourtant la paume de ses mains restèrent longtemps collés sur mes omoplates. Je ne savais plus quoi faire. Je me retournai d'un coup et nos deux regards remplis d'envie se croisèrent. En quelques secondes nos lèvres se rejoignirent dans un baiser fougueux comme ceux que l'on réservait aux filles dans nos rêves les plus fous. Enlacés l'un à l'autre, on se laissa tomber sur le lit. Nous restâmes ainsi plus d'une heure à s'embrasser, se caresser sans savoir ce que nous devions faire. Peu à peu Jean-Michel enleva ses vêtements. Il était déjà à cette époque un véritable ours tellement ses poils poussaient partout sur son corps. Son corps était massif et trapu, tout le contraire de moi. J'eus tout ma vie une silhouette androgine.
Après s'être saoulés de caresses et de baiser, nos deux corps enlacés s'endormirent jusqu'au moment où s'ouvrit le second chapitre de ma vie.

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