Hasard

Je me suis engueulée avec Julien. Il trouve le temps long. Il voudrait … il voudrait faire l’amour, ou au moins, je sais qu’il aimerait des caresses. Et je ne veux pas, je ne le laisse pas faire ; ça me met mal à l’aise, je n’ai pas envie de le toucher, enfin … je ne saurais pas quoi faire. Et c’est pour ça aussi que je le repousse quand il veut me toucher ; il faudrait que j’en fasse autant … j’aime bien quand on s’embrasse, ça va encore quand il me caresse la poitrine … mais il a voulu mettre la main dans mon soutien-gorge, je ne voulais pas, alors il a voulu mettre ma main sur lui … sur son pantalon … et on s’est engueulés, comme tous les dimanches.
J’ai fait 250 kilomètres pour venir le voir, et on s’est engueulés … il m’a traitée d’allumeuse : j’aurais mis ma minijupe que pour l’allumer ! Je croyais que ça lui plairait … et puis il m’a dit que ça me boudinait : j’ai grossi, il a un peu raison ! C’était pour lui plaire ; mais j’ai grossi … les cuisses, les fesses … je sais .... En partant de la maison ça allait, et là, en partant, je me suis vue dans la vitrine de la pharmacie … j’ai vue la même petite grosse que lui, dans une minijupe qui moule son gros cul, et j’en aurais pleuré de honte …
Avec Loïc, mon premier copain, ça allait mieux, c’était plus simple … il était plus gentil … aussi timide que moi, et je le connaissais depuis plus d’un an quand on a fait l’amour pour la première fois. Et puis il a déménagé, et j’ai rencontré Julien aux cours de code ; on est ensemble depuis un mois, depuis la petite fête pour arroser mon permis de conduire. Je sais pourquoi je n’ose pas avec lui : c’est parce qu’il me plaît ! Ça paraît idiot … j’ai peur de le décevoir ! Avec Loïc, on a fait l’amour trois fois, facile à compter quand c’est rare, et je l’ai jamais touché, jamais je n’ai posé la main sur lui, je saurais sûrement, mais j’ai peur de paraître nunuche avec Julien, et comme je lui refuse tout, il finira par me laisser tomber … ça et mon cul qui grossit … j’ai pris la route dans le brouillard, des larmes pleins les yeux.



Je roule depuis deux heures, encore une bonne heure … je tiendrais jamais … et ment, plus j’y pense, et plus je me sens mal. Je guette les bords de route. Comme un fait exprès, des champs, encore des champs ; un petit village, triste et froid dans le jour qui décline et le prochain est annoncé à 22 kilomètres. A la sortie du village, après un stop, je rejoins une route à trois voies qui a l’air plus fréquentée et après quelques kilomètres, j’aperçois enfin un petit bois en bord de route, une aire de dégagement et un petit chemin. Il y a une camionnette garée un peu plus loin ; tant pis ! Je m’arrête ! La route est mouillée, il a plu récemment, ça va être mouillé. Il y a de grandes herbes au milieu du chemin et des flaques … j’irais au bord du chemin. Je ferme la voiture à clé avant de m’avancer sous le couvert en longeant le chemin boueux où mes chaussures s’enfoncent un peu. Me sentant suffisamment à l’écart, j’enjambe le petit fossé et m’enfonce de quelques mètres dans les herbes hautes et humides. Je m’accroupis en soulevant la jupe, culotte aux genoux et me soulage enfin … dieu que c’est bon … je n’aurais pas tenu beaucoup plus longtemps. Un bruit sur le chemin : un homme … bientôt suivi d’une femme … mini jupe et soutien gorge blanc … mais d’où ils sortent ceux-là ? L’homme s’en va et la femme reste au milieu du chemin en le regardant partir, et puis se tourne vers moi, en souriant et me fait un petit signe … je n’ose pas bouger et bien que ce soit presque douloureux, je me contracte pour arrêter en cours la miction, restant accroupie aux aguets, une main pressé sur mon ventre pour m’empêcher d’uriner. Un autre homme venant de la route s’approche de la femme qui l’attend au milieu du chemin. Après une brève discussion, tous deux enjambent le fossé de mon côté du chemin et s’arrêtent, entre le chemin et moi, elle adossée à une arbre, face à moi, à peine à cinq mètres, elle me regarde et se marre, lui aussi me jette un coup d’œil … ils se parlent sans que je comprenne ce qu’ils se disent ; il défait sa ceinture, baisse sa braguette, baisse son pantalon.
Je reste totalement immobile, retenant ma respiration. Mais quelle idée de m’arrêter ici ! Des endroits tranquilles par milliers sans doute, et il fallait que je choisisse celui-ci ! Et elle vient se coller sous mon nez, exprès ! Elle s’est penchée devant lui, je ne vois plus que sa jupe tendue sur ses fesses et ses deux jambes un peu lourdes. Elle se redresse et s’écarte, se tenant à côté de l’homme, un main dans son dos, une main sur son sexe dépassant d’un slip blanc qu’elle agite d’un petit va-et-vient. Je me sens rougir et je baisse les yeux. La pression de ma vessie devient difficile à maîtriser, d’autant plus dans cette position, et je commence à m’ankyloser et à avoir froid. Je ne peux plus me retenir et je me relâche, tentant de réduire le jet d’une pression de la main entre mes jambes. Peine perdue ! Mon jet d’urine résonne sur les feuilles et je lève les yeux : elle me regarde en coin et elle rigole. L’homme a pivoté et me tourne presque le dos ; il a glissé sa main entre les jambes de la femme sous la jupe. La femme lui parle à l’oreille et le lâche, remonte sa jupe et abaisse un petit slip de dentelle blanche … « Oooh ! » … je n’ai pu retenir une exclamation, vite étouffée, mais suffisante cependant pour attirer l’attention de la femme, enfin non ! Justement … qui a levé la tête et en s’appuyant sur l’épaule de l’homme, me fait un clin d’œil, et l’homme de dos commence à branler un sexe un peu flasque qui bat sur sa main fermée dessus. Deux hommes ! Je n’ose pas me redresser et je me tortille pour faire glisser ma culotte sur mes fesses, toujours accroupie. Et je reste là comme une idiote à attendre qu’ils aient finis. J’ai baissé les yeux mais je les entends, halètements et bruits humides, ses encouragements à elle-lui. Je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil de temps en temps … elle-il ne bande pas, insensible à la caresse de l’homme qui me tourne toujours le dos. Et ça dure … le temps me paraît long … mais hors de question de me relever et de passer à côté d’eux comme si de rien n’était …
Nouveau claquement de portière, bruit de pas dans les flaques et la boue du chemin … un autre homme qui s’avance, hésite, s’arrête, regardant vers le couple, se penche … il saute le fossé, contourne le couple et s’approche de moi pendant que je me redresse en tirant sur ma minijupe.
Je garde les yeux baissés, me refusant à le regarder, debout un mètre devant moi, réduit à une paire de chaussures boueuses et deux jambes de pantalon de toile bleue.
- Bonjour ?
Quoi ? Qu’est-ce que … il me tend un billet de 20 euros :
- Une pipe ?
Je suis totalement paralysée, les deux mains sur l’ourlet de ma minijupe …
- … je voudrais te toucher … d’accord ?
Je suis incapable de répondre, muette, immobile … un second billet de 20 euros a rejoint le premier dans la main sous mes yeux … un petit bruit … je lève les yeux … une main baisse la fermeture éclair de la braguette ; le pantalon tombe d’un coup sur deux jambes musclées ; une main écarte la taille d’un boxer bordeaux, abaisse la ceinture sous une paire de testicules … il avance d’un pas, glisse les deux billets dans l’échancrure de mon sous-pull et sa main glisse sur mon épaule, mon dos, se pose sur mes fesses … Partir, m’enfuir, il faut … et je ne bouge pas, comme absente, la tête vide de toute pensée cohérente .
J’ai tendu la main vers son sexe pendant que sa main soulevait ma jupe, caressaient mes fesses par dessus la culotte ; il s’est tourné légèrement et a glissé l’autre main entre mes jambes :
- Suce-moi …
Comment éviter ça … je ne veux pas … m’enfuir … trop tard …c’était tout de suite qu’il fallait partir … pourquoi je suis encore là ? En tout cas, je ne veux pas le sucer … pas ça …
Je lâche son sexe et je soulève ma jupe sur ma taille, je baisse ma culotte à mi-cuisse et je tire sa main sur mon ventre en écartant un peu les jambes … ses doigts qui se glissent dans la toison de mon ventre, s’insinuent, entre mes lèvres et entre mes fesses ... j’appuie le front contre son bras et je reprends son sexe dressé dans ma main et comme une fois j’ai vu Loïc le faire après qu’il s’était retiré, je donne de grands va-et-vient de ma main fermée sur la verge … il ne demande plus que je le suce, il continue à rentrer un doigt plus profond :
- … tu mouilles …
C’est vrai, je sens son doigt glisser facilement dans mon sexe humide et j’écarte un peu plus les cuisses en appuyant mon front contre son bras en le branlant plus fort … ses doigts se crispent à l’entrée du vagin et l’autre main serre fort une fesse … des pulsations dans sa verge et il se cambre … je tiens son sexe à l’horizontale pour éviter qu’il salisse son pantalon en bouchon sur ses chevilles et avec un mouchoir que j’avais glissé à ma taille pour m’essuyer, j’essuie son sexe et ma main … le haut de la manche de mon sous-pull tâché de sperme …
- Pardon …
Il a fait un pas en arrière et m’a tourné le dos pour remettre son pantalon en place, a sauté le fossé et est parti à grandes enjambées …
- T’as dé la sance, c’est oun timid !
Monsieur mini-jupe est en face de moi, visage maquillé, et … je suis restée le regard scotché sur son soutien-gorge … c’étaient de vrais seins, pas un rembourrage … un homme-femme !
- Y té plèz mes nénés ? t’as oun zoli satte toi !
Il a pris mon sexe dans sa main, en rigolant, main ouverte glissée loin entre mes jambes, un doigt tendu me pénétrant sans hésitation aucune :
- Hey ! Ça t’as plou !
Il-elle s’est collé à moi, ses seins s’écrasant contre les miens, ses jambes autour d’une de mes cuisses sur laquelle il se frotte, et il me branle le ventre à coups de poignets, son doigt planté en moi … son autre main plonge sur l’échancrure de mon pull et il se recule brusquement de moi, les billets de 20 euros dans la main :
- Es mi casa aqui … zé garde tout o tou vo oun peu ?
Il range les billets dans le petit sac en plastique qu’il porte à l’épaule.
Il est à peine plus grand que moi, pas très costaud, les paupières chargées d’un maquillage épais qui coule un peu, et ces seins … ma culotte, je remonte ma culotte restée à mi-cuisse et avant que j’aie pu la remettre en place il s’approche à nouveau et la retient à deux doigts sur l’élastique … il prend ma main et l’attire sur son slip de dentelle … et je ne sens rien sous mes doigts … il rit, son visage tout près du mien :
- Disparou ! serce-la !
Et je cherche ; je le fais ; je cherche de la main, pendant que sa main à elle, à lui, force à nouveau son passage entre mes cuisses, me pétrissant à pleines mains, étirant les lèvres en tirant sur mes poils pubiens, et ses doigts pointés me pénètrent à nouveau, me soulevant presque, me coupant la respiration. Son autre main plonge dans son slip en même temps qu’il plie les genoux, bouscule ma main et sort un sexe flasque sur lequel il plaque ma main :
- Branle-la pétite, tou mé branle et zé te laisse travail oun peu, partaz tout !
Il se baisse devant moi et descend ma culotte, tape mes mollets pour que je soulève mes pieds, l’un après l’autre, et à aucun moment je ne proteste ou le repousse, je me laisse faire :
- Zé fait cadeau ! esta melior !
Il sort de son sac un flacon, verse un produit sur ses doigts et de son autre main me fait tourner sur moi-même, appuie sur mon cou, me force à me pencher en avant … ses doigts, froids, entre mes fesses et sur mon sexe, étale son produit et il me claque les fesses :
- Tiens aussi ! touzours !
… et il glisse trois emballages de préservatifs dans l’encolure de mon sous-pull :
- 20 oun pipe, 50 la satte, 100 le cul, et partaz tout !
- Zé sourveille ! oun arrive !
… et je ne bouge toujours pas, les deux pieds plantés dans l’herbe humide et la boue … honte ? Oui, j’ai honte d’être là, et je ne bouge pas ; peur ? oui, un peu ; le jour commence à baisser, l’odeur d’humidité du sous-bois prend à la gorge, j’ai un peu froid, mais curieusement la présence de cette- ce type bizarre me rassure ; il vient de me fouiller le sexe comme jamais personne ne m’a touchée, et il me rassure ; je suis dans un état second, hors de moi, spectatrice : je viens de tripoter un inconnu, un type hors norme vient de me barbouiller les fesses et le sexe de gel, et j’attends, j’attends celui qui vient de passer le fossé …
L’homme a une quarantaine d’année, petit, un peu de ventre ; il a un moment d’hésitation en nous voyant, et il-elle s’approche de lui, le prend par le bras, lui parle à l’oreille en me regardant. Il-elle prend un préservatif dans son sac pendant que l’homme déboutonne sa ceinture sous son pull, défait le bouton à la taille et la braguette du pantalon de velours beige ; dessous, il porte un de ces slips à poche kangourou que ma voisine étend parfois sur son fil à linge. Il-elle déchire l’emballage et tient le préservatif entre ses dents, murmurant quelques mots moitié français moitié espagnols que je ne comprends pas, et frotte le bas ventre de l’homme du plat de la main sur son slip. Il a des cuisses blanches un peu maigres et se tient jambes écartées pour empêcher son pantalon de descendre sur ses chaussures boueuses ; d’une main, il se tient à une épaule pendant que l’autre a pris un sein ; il me jette de petits coups d’œil ; il-elle baisse le slip et pousse une petite exclamation étouffée par ses lèvres serrées sur le préservatif, exclamation de comédie au vu du petit bout de chair rose qui pend au milieu de poils bruns hirsutes. Il-elle m’attire par le bras, soulève mon sous-pull au-dessus de mes seins qu’il-elle sort du soutien gorge, l’un après l’autre, les soupesant avec une mimique admirative dont il-elle fait profiter l’homme, puis s’accroupit, commence à tripoter le bout de chair rose dont le bout est recouvert d’un épais pli de peau fripée. Mes yeux ne quittent pas les manipulations pendant que l’homme pétrit mes seins à deux mains. Il-elle retrousse le prépuce d’une main en chatouillant les testicules du bout des doigts de l’autre main ; la queue épaissit, gonfle sans beaucoup s’étirer, coiffée d’un gland se terminant par un bourrelet violacé ; il pose le préservatif en pinçant le bout de deux doigts et le déroule sur le sexe. L’homme continue à pétrir mes seins et caresse les tétons durcis de froid. Il-elle prend le sexe entre ses lèvres en émettant de petits bruits humides et une sorte de grognement de gorge. Quelques secondes à peine et l’homme serre plus fort mes seins en tremblant sur ses jambes maigres. Il-elle le branle un peu, et le réservoir du préservatif se remplit par saccades, le sperme couvrant le gland sous le caoutchouc rose. Il-elle se redresse, sort de son sac un mouchoir de papier avec lequel il se saisit du préservatif, tend un second mouchoir à l’homme qui, très vite, essuie son sexe et remonte son pantalon, le boutonne et boucle sa ceinture en se retournant, brusquement pressé, presque fuyant, saute le fossé et disparaît sur le chemin. Il-elle jette mouchoirs et préservatif dans un sac de plastique au pied d’un arbre, et toujours souriant revient vers moi, remet en place mon soutien-gorge en flattant mes seins d’un air gourmand, et rabaisse mon sous-pull :
- Tou fais lé prosin ! t’as vou qué j’ai fait ? toi pareil !
… j’ai froid ; je sens le froid remonter le long de mes jambes et sur mes fesses ; la nuit est en train de tomber et je fais la pute dans les bois avec type qui a des seins de femme … et je n’ai pas envie de partir … le prochain … le prochain c’est moi qui m’en occupe … il-elle sera là … il a ramassé les préservatifs qu’il avait glissé dans mon sous-pull, tombés quand il m’a troussée comme une pute …
Un jeune type, peut-être vingt ans, à peine plus, les mains dans les poches d’un survêtement blanc, nous regarde depuis le chemin, saute le petit fossé :
- Bonjour … c’est combien pour toi ?
C’est moi qu’il regarde ! Il-elle lui répond en me faisant tourner sur moi-même, relevant ma jupe sur mes fesses ; il-elle me vend ! Flatte mes fesses, donne une petite claque, me fait pencher en avant et m’ouvre à deux mains, un bras passé au-dessus de mon dos, et me redresse.
Deux billets de 20, il discute, ajoute un billet de cinq, dit qu’il n’a rien d’autre ; il va me baiser. D’un seul mouvement il abaisse jogging et caleçon. Son sexe est déjà gonflé et il se caresse de la main en faisant un pas vers moi, son autre main remontant sous la jupe, de la cuisse vers la hanche, vers mes fesses ; il se caresse toujours ; sa verge est dressée sur son ventre. Il-elle lui met un préservatif, le déroule très bas sur la verge. Je m’accroupis devant lui, me tenant à ses cuisses ; de sa main il guide sa queue sur mes lèvres et j’ouvre la bouche, prend son gland entre mes lèvres et sur ma langue ; une main dans mes cheveux, du mouvement de ses hanches, il baise ma bouche, s’enfonce, plus loin chaque fois, et je déglutit pour l’avaler aussi loin qu’il se pousse dans ma gorge, appuyant sur ma langue. Il a une odeur forte et âcre, une odeur d’urine et de transpiration et je l’avale, mes lèvres repoussant le petit bourrelet du préservatif sur sa queue. Il se retire et me relève, me retourne et soulève ma mini-jupe sur mos dos. J’écarte les jambes et me penche, une main sur un genou, l’autre entre mes jambes pour guider entre mes lèvres enduites de gel le sexe qui bat sur mes fesses, s’insinuent dans la raie avant que je la prenne dans ma main, poussant le gland à l’entrée du vagin. Cramponné des deux mains aux replis de chair sur mes hanches, il glisse en moi, sans douleur, et je pousse mes fesses vers lui en me cambrant. Ses cuisses claquent sur mes cuisses et mes fesses et sa queue glisse dans ma chatte et sur les doigts qui la maintiennent, frôlant ses couilles quand il pousse plus fort. Il accélère ; j’entends ses halètements, presque des plaintes ; ses doigts me font mal, chair déformée dont il se sert comme de poignées pour me tirer et me repousser. Il se raidit et je ressens les soubresauts de sa queue en même temps qu’il prend un rythme plus lent et plus ample ; il se retire ; je me retourne et prend le mouchoir qu’il-elle me tend, enlève le préservatif qui pend au bout de son sexe, chaud et couvert de gel. D’un autre mouchoir je nettoie lentement la queue ramollie dans ma main, cette queue qui était dans ma bouche et dans mon sexe ; l’odeur sucrée du préservatif mêlée à son odeur de sexe est un peu écœurante. Je rabaisse ma jupe et vais jeter les mouchoirs sales pendant qu’il s’en va.
- T’as bièn soucé ! té bonne bouss ! una bel queue, no ?

Trois autres sont venus et il faisait très sombre. Il-elle s’est enfoncé un moment plus loin dans le bois et est revenu en pantalon et doudoune, son maquillage mal essuyé. Il tenait ma culotte à la main. Il-elle l’a portée à son nez en riant et l’a mise dans sa poche :
- Zé garde ! por memoria ! porte sance ! tou réviens oun zour ?

Il-elle m’a raccompagné à ma voiture et m’a fait une grosse bise sur la joue ; il est parti en agitant ma culotte et en riant vers la camionnette garée plus loin. Je crois bien qu’il ne connaît même pas le son de ma voix ; je n’ai ni refusé ni remercié quand il a glissé quelques billets dans la poche de ma jupe par-dessus les clés de ma voiture.
Je reviendrai sans doute voir Julien la semaine prochaine … et je sais que je ne le laisserai pas me toucher … et je crois que rentrerai plus tôt et que je m’arrêterai … la semaine prochaine...

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!